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Les causes du réchauffement climatique.


Pyrene

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tQUI@ Charpy

.

Il n'y a pas de pénurie en vue de matière fissile, mais seulement d'uranium 235 naturel si la mer n'existe pas. 

 

Les autres, je ne sais pas, mais personnellement je n'éprouve aucune envie de me rouler dans les déchets de fission comme le cochon dans la boue. Je suis plutôt favorable à leur enfouissement géologique.

 

Je suis étonné par l'aisance avec laquelle on peut jongler avec la variété des EnR pour produire du méthane ou brûler du bois quand le vent ne souffle pas ; je suis persuadé qu'au temps du tout EnR (avant l'exploitation du charbon) on aurait été surpris du facteur F par lequel on aurait pu multiplier la disponibilité énergétique d'alors en continuant le tout EnR exclusif, et entrevoir Byzance, si l'on avait eu la science de 2019. Ce qui nous surprendrait; nous, serait de voir ce que deviendraient nos moyens en nous bornant aux EnR (en gros ce serait cette fois une multiplication par  1 / F ). Aucun risque en effet d'avoir des fraises en février. Je veux bien dans ce scénario avoir encore en 2100 des panneaux solaires en stock sous emballage d'origine 2020, mais si on n'a plus l'outil pour construire la voiture électrique qui va avec ? 

 

Tu es toujours très soucieux de la consommation du capital terrestre, même s'il est bon pour quelques millénaires, comme c'est le cas de la surgénération. Bon, d'accord...

 

Seigneur tant de prudence entraîne trop de soin

Je ne sais point prévoir les malheurs de si loin

Modifié par Albuquerque
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il y a 19 minutes, Albuquerque a dit :

Tu es toujours très soucieux de la consommation du capital terrestre, même s'il est bon pour quelques millénaires, comme c'est le cas de la surgénération. Bon, d'accord...

On a le droit de se montrer soucieux malgré le beau vers que tu as cité... mais essayons d'échapper aux incriminations avant tout.

Des matières fissiles on a sans doute pas épuiser la connaissance et un élément intéressant comme le thorium a délibérément été mis de coté : pas moyen de faire une bombe ! et si l'Iran en avait à foison il préfèrerait l'uranium pour menacer de vitrifier ses voisins sunnites. Le monde des hommes c'est çà avant tout et c'est toujours la première menace à parer (pensons aux kurdes de Syrie délibérément lâché et lâchement...leur première pensée ne va certainement pas au réchauffement climatique ! )

le cas de la surgénération : il y a longtemps qu'il n'avait été évoqué : au départ je pensais qu'il ne s'agissait que de retraiter les déchets : abaisser leur durée de vie et je pensais : bien, bien c cohérent...et on a eut les dérives de Superphénix qu'il a fallu arrêter. Bon d'accord...

le pari qu'a pris Jacques Chirac de faire construire par la France un prototype à fusion vers 2050 sous-entendait que le pays continuerait d'utiliser la fission d'ici là et que la fusion puisse faire "raccord" parce qu'au niveau des énergies renouvelables rien n'indique, et pour le moment encore, une avancée technologique telle que l'on puisse oublier le nucléaire (et j'entends là aussi les voies délibérément écartées par la doxa politico-militaire)

Bon comme vous je raisonne plus sur les conséquences du réchauffement que ses causes parce que si pour certains elles sont toutes connues ou presque; pour d'autres c'est demande de plus de données. Quant aux projections par ordinateur du désordre climatique futur, les seuls que çà arrange c'est les scénaristes de film-catastophes qui vont trouver matière à peaufiner l'effroyable comme si déjà l'effroyable n'était pas déjà là comme il l'a toujours été.

 

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Il y a 4 heures, popov a dit :

Y'a quand même la lourde question du stockage de l'énergie. Actuellement on ne sait pas faire. Autant sur le cycle jour nuit mais surtout sur le cycle annuel. Là où le solaire est largué dans nos contrées c'est que la consommation est bien plus forte en hiver alors que c'est le moment où il y a le moins de production possible (météo + durée du jour). Ce n'est pas une solution crédible si on était majoritairement en solaire d'imaginer stopper en hiver la consommation électrique dans l'industrie pour réserver le peu qui serait dispo au chauffage des petites gens. 

 

Ok mais tu ne peux pas programmer l'arret tant que tu ne sais pas quand sortira la solution de rechange !!! Il est bien là le problème… Ca pose deux contraintes :

- une nécessité de continuer à améliorer la branche nucléaire jusqu'à ce que cette solution de remplacement soit trouvée et mise en route ;

- une sortie à minimum 50 ans et pas avant car ce qui est développé aujourd'hui (l'epr, si on arrivait à le faire fonctionner…) demande ce temps de rentabilisation.

Sinon ça revient à vivre sur les acquis. C'est ce que fait la France avec le nucléaire des années 60-70 et personne ne comprendrait qu'on relance des centrales de ce type.

 

la tu parles d'électricité. pas d'énergie en général. il y a d'autres formes comme la biomasse (bois, déchets agricoles, biogaz) qui se stockent aussi bien que le pétrole ou le charbon. merci a promotelec pour le chauffage électrique qui fait qu'on est parti dans une voie de garage. on s'est mis nos propres chaines a vouloir faire du "pas cher" a l'achat.

avec un chauffage central a eau type fioul a papy, il y a plein d'alternatives aujourd'hui : géothermie dans certaines régions, pompe a chaleur, chaudière bois ou gaz...

 

si on ne peut pas programmer l'arrêt c'est qu'on n'a pas de vraie projet de transition. On ne sais pas ou on va. Effectivement c'est ce qui ressort des décisions politiques et pourtant on a besoin d'un cap et de la mise en oeuvre de solutions rapides et assez radicales pour limiter les dégâts environnementaux (notamment le réchauffement).

ils ne sont pas à la hauteur de l'enjeu car les solutions existent mais il faut maintenant avancer "à marche forcée" pour les concrétiser à la fois de façon incitative et coercitive. l'intermittence des ENR n'est qu'un petit désagrément à coté de ce qui nous attend au niveau climatique (donc alimentaire et géopolitique).

 

concernant le on a pas le choix regardez un peu les avancées chinoises en ENR ok il n'ont que 8% d'hydro et 4% d'enr .mais ils sont passés de 1.8 à 4.4% en 5 ans entre 2013 et 2018 (comme la croissance du nucléaire dans ce pays qui est passé de 1 a 2% du total). ça donne une idée des investissements dans les ENR...

 

@Albuquerque 

oui on peut aussi se dire carpe diem et alea jacta est

En d'autre terme "j'men fout, je profite". C'est un point de vue qui se respecte mais qui ne respecte pas vraiment les suivants.

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il y a 37 minutes, charpy a dit :

il faut maintenant avancer "à marche forcée" pour les concrétiser à la fois de façon incitative et coercitive

 

C'est bien ce qui m'effraie chez tout ces hurluberlus de collapsologues et d'illumininés d'Extinction Rebellion qui s'engagent doucement vers le chemin de la violence et du terrorisme écologique.

 

il y a 40 minutes, charpy a dit :

@Albuquerque 

oui on peut aussi se dire carpe diem et alea jacta est

En d'autre terme "j'men fout, je profite". C'est un point de vue qui se respecte mais qui ne respecte pas vraiment les suivants

 

Tu déformes les propos d'Albuquerque ce n'est pas ce qu'il dit.

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Je ne déforme pas, je sort des citations différentes, d'autres formules toutes prêtes qui  permettent de justifier une conduite sans trop réfléchir vu que "la formule l'a dit". on peut tout justifier et son contraire avec ce genre de phrase. bref ca n'apporte rien une fois sorti de leur contexte.

 

ce qui m'effraye c'est le manque d'écoute des gens et l'inaction alors que les scientifiques tirent la sonnette d'alarme depuis Kyoto et 1997 et regarde la courbe des GES depuis… 22ans de perdus… aucun renversement de tendance aucun changement de modèle énergétique. le fossile domine largement (en cause : voiture et camion, charbon, ciment…) et meme s'il croit moins vite que les ENR il continue de croitre.

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Global_Carbon_Emissions.svg

Modifié par charpy
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Ce jour le ministre de la transition déclare que ce n'est pas EDF qui décide la politique énergétique.

Elle a raison, puisque ce n'est pas EDF mais la physique. 

Elle devait cependant penser que ce n'est pas EDF mais la politique, car elle n'exclut pas le tout renouvelable. 

 

 

Le 27/10/2019 à 20:24, charpy a dit :

 

meme pas la moitié de la vie des centrales… t'es sur que c'est un bon calcul? construire un truc qui va tomber en panne de carburant a la moitié de sa durée d'utilisation. comment on rentabilise l'investissement?

et la c'est pas des considérations écologiques...

 

N'es-tu pas au courant que déjà le tiers de nos PWR sont autorisés au MOX ? 

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le problème n'est pas que ce soit EDF ou n'importe qui d'autre qui décide de la politique énergétique… le problème c'est qu'on ai notre mot a dire ou pas. On s'en fout de qui décide si dans tous les cas on a pas notre mot a dire. c'est juste pas démocratique.

si c'était démocratique je ne suis pas sur qu'on ai choisi de faire la bombe… vu ce qu'elle a servi c'est pas une réussite (surtout a polluer Mururoa, le desert algérien, les centres de recherches, les abords des mines du massif central...…)

 

un peu de lecture toute fraiche sur le fleuron...

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/nouveau-rapport-accablant-pour-lepr-de-flamanville-letat-attend-un-plan-daction-dedf-191028

 

concernant le mox c'est une autre fausse bonne idée. une vraie calamitée en fin d'utilisation : 50ans de stockage en piscine avant enfouissement… et encore si c'est possible car le Pu pose de souci de réactivité a l'eau et c'est un déchet qui chauffe énormément.

bref c'est pas parce qu'on sait le faire qu'on doit le faire… on compte un peu trop sur les générations futures pour balayer après nous. pas étonnant qu'il y ait des "greta" qui s'insurgent...

 

partie MOX usagé

https://fr.wikipedia.org/wiki/Combustible_MOX

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La démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres. Or en démocratie 75% des sondés pensent que l'électronucléaire participe notablement à l'effet de serre. Je me demande donc combien il y en aurait en dictature, et combien de temps la démocratie va durer avec des citoyens aussi éclairés. 

 

Tu n'aimes pas le MOX non plus ; on ne sait vraiment plus quoi t'offrir. C'était juste pour souligner l'inexactitude de ta crainte de la panne de combustible à mi-vie des centrales futures. Tu as choisi une vie compliquée (ou ultra-simplifiée, c'est une question d'angle de vue) avec de l'énergie aléatoire, tandis que d'autres choisissent de gérer les questions engendrées par le nucléaire. Je pense que quasiment tout est dit.

 

 

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Il y a 12 heures, charpy a dit :

concernant le on a pas le choix regardez un peu les avancées chinoises en ENR ok il n'ont que 8% d'hydro et 4% d'enr .mais ils sont passés de 1.8 à 4.4% en 5 ans entre 2013 et 2018 (comme la croissance du nucléaire dans ce pays qui est passé de 1 a 2% du total). ça donne une idée des investissements dans les ENR...

Tu ne peux pas comparer à la Chine. D'une ils ont un potentiel hydroélectrique qu'ils commencent à peine à exploiter (cf les trois méga barrages mis en service depuis dix ans et qui ne sont pas encore à pleine puissance ainsi qu'une énorme centrale de pompage-turbinage, même si coté écolo y'a a y redire et pas qu'un peu) et de deux leur position ultra dominante dans l'extraction des terres rares leur donne un avantage dans l'utilisation des technologies qui y ont recours. Cette situation n'est pas extrapolable dans les autres pays du monde qui devront trouver autre chose à mettre chez eux…

Je n'omet toutefois pas que la Chine progresse aussi dans l'éolien, étant devenu le premier producteur mondial.

 

Il y a 12 heures, charpy a dit :

si on ne peut pas programmer l'arrêt c'est qu'on n'a pas de vraie projet de transition. On ne sais pas ou on va. Effectivement c'est ce qui ressort des décisions politiques et pourtant on a besoin d'un cap et de la mise en oeuvre de solutions rapides et assez radicales pour limiter les dégâts environnementaux (notamment le réchauffement).

Le nucléaire génère plein de problèmes et de questions mais pas celui du réchauffement. Il faut savoir où est la priorité. Si on vire le nucléaire par démagogie - mon regard se tourne vers l'Allemagne - avant d'avoir des solutions de repli, on voit ce que ça donne : centrales thermiques et dépendance aux autres pays pour pallier aux irrégularités de production… Ils peuvent avoir bonne conscience les allemands avec leurs 50% d'énergies vertes (dont beaucoup d'éolien avec d'énormes variations de production d'une année sur l'autre) mais si tout le monde était à ce compte là le système ne fonctionnerai tout simplement pas...

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Pour le moment, les prévisions passées ont sous évalué la réalité. Il y a quelques posts en parlant.

 

D'une manière ou d'une autre, la réalité physique de la terre (c'est à dire ressources finies) vont faire que l'économie (et les économistes) va se faire rattraper par la raréfaction des ressources.  La raréfaction d'une ressource se traduit par une hausse (forte et brutale) des prix (c'est déjà arrivé dans le passé lors du choc pétrolier de 1973). La ressource qui est essentielle nos sociétés (et vous le soulignez actuellement) est l'énergie.

Les problématiques des ressources matérielles (métaux, terres rares, ...) sont secondaires mais essentielles. Le recyclage est mis en avant au travers de l'économie circulaire. En gros, on valorise nos déchets (voir le concept de la mine urbaine) ou on dépollue (traitement de l'eau de l'air). Tout ces processus de recyclage n'auront pas lieu et n'existeront pas sans énergie: ils en ont besoin pour exister. Les réseaux internets, l'informatique, les applications modernes, les développement 2.0, 3.0, 4.0... 10.0 nécessiteront de l'énergie. L'homme lambda ne la voit pas. La problématique de nos sociétés est la ressource de l'énergie.

Beaucoup n'envisagent pas actuellement de changement de manière de vivre. L'énergie est utilisée sans la voir, sans avoir conscience de l'utiliser, sans penser qu'elle constitue dans la forme actuelle une ressource finie: "Mon réservoir est vide? Je passe à la pompe". La génération suivante aura elle la possibilité d'avoir suffisamment d’énergie?

 

A mon sens, il n'y a qu'une énergie (peu polluante) qui dépassera l’existence des humains sur terre (l' autre est sans doute sous nos pieds au travers de la géothermie): Celle qui existait déjà avant nous et dont certains astrams regardent et observent chaque jour. Le soleil est là pour très longtemps! C'est lui qui est à l'origine des vents et de la lumière. De manière évidente, une société durable basée sur l'énergie passe par lui. De manière également évidente, c'est une ressource intermittente et dont le flux est limité (~1000W/m² en France).

La transition énergétique, c'est aller vers cette énergie. Certes le stockage de l'énergie est difficile mais il y a des solutions qui se développent pour des stockages longs (conversion chimique) ou plus court (volant d'inertie, chaleur latente, ..). Ce ne pourra se faire qu'en ayant corrélativement une approche de réduction de la consommation de l'énergie.

 

Factuellement, l'énergie ne se crée pas (c'est le 1er principe de la thermodynamique). L'homme la prend à un endroit et la transforme avec plus ou moins de rendement. Parfois c'est du n'importe quoi avec la mise en place d'un cercle vicieux (il fait de plus en plus chaud donc je climatise en consommant de l'énergie fossile qui favorise le fait qu'il fait de plus en plus chaud).

 

 

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Le sujet tourne pas mal en ce moment autour de la contradiction évidente entre les faiblesses des énergies renouvelables (non pilotables, moins efficientes, et donc plus chères) et les désavantages du nucléaire (par ordre croissant: risque, déchets... et non n'en parle jamais : tout à fait dépendant du monde à énergie fossile ! Plus de pétrole = plus de nucléaire). Il est évident que la contradiction ne peut être résolue que par une diminution de long-terme de notre consommation. Le Nucléaire ne pourra jamais remplacer les énergies fossiles (vous imaginez le nombre centrales qu'il faudrait construire pour cela ?) et les énergies renouvelables ne parviendront jamais à égaler la puissance du fossile et du nucléaire.

Donc la consommation totale d'énergie devra être revue sérieusement à la baisse. On appelle ça la descente énergétique. C'est déjà plus sympa que la collapso, par contre, ça suppose que l'on dispose encore du pouvoir de décider de notre avenir énergétique. Si c'est trop tard, alors ça sera la collapso, quelle que soit l'opinion qu'on ait à ce sujet.

Quant à la question de la démocratie, elle est intéressante et elle mérite autre chose que des comparaisons hasardeuses, pour ne pas dire plus:

1) On aura tous remarqué que ce concept politique émerge plus ou moins en même temps que l'apparition de la société industrielle et de la consommation des énergies fossiles, qui sont elles-mêmes à la source de la croissance économique (une réalité très récente dans l'histoire des humains...). 

2) La démocratie, pour le meilleur comme pour le pire, est fondée sur la liberté individuelle, un concept certes formidable pour le progrès en général, mais aussi par ailleurs terriblement court-termiste -> d'où la démocratie, un régime qui produit des gouvernements à vision essentiellement à court terme, celui de la prochaine élection (essentiellement, pas complètement). Ce n'est pas de ma part une critique (je ne suis pas du tout pro-dictature...) mais un constat.

3) D'où la probable émergence de limitations à la liberté individuelle, notamment sur la consommation énergétique. Notons tout de suite que ça peut dégénérer en vraie dictature, mais loin d'être "verte" l'histoire récente du monde enseigne que celle-ci sera plutôt nationaliste (Trump, Brexit, RN, etc). On peut aussi simplement imaginer un retour de balancier vers des outils non libéraux de gestion publique : planification, rationnement, répartition. 

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il y a 18 minutes, CPellier a dit :

3) D'où la probable émergence de limitations à la liberté individuelle, notamment sur la consommation énergétique. Notons tout de suite que ça peut dégénérer en vraie dictature, mais loin d'être "verte" l'histoire récente du monde enseigne que celle-ci sera plutôt nationaliste (Trump, Brexit, RN, etc). On peut aussi simplement imaginer un retour de balancier vers des outils non libéraux de gestion publique : planification, rationnement, répartition

 

Ah! ça existe a peu près déjà; du moins sous une forme volontaire.

Le cout énergétique et surtout son empreinte carbone n'est pas visible lorsqu'on achète quelque chose.  En Suède, ils ont associé à la carte bancaire un compte "CO2" qui compte pour vous vos dépenses en CO2... quand vous avez dépassé un certain seuil, la carte est bloquée (durant la seconde guerre mondiale, cela devait s’appeler les cartes de rationnement = droit à acheter quelque chose de manière contrôlée):

https://www.linfodurable.fr/conso/suede-une-nouvelle-carte-de-credit-pour-calculer-lempreinte-carbone-de-chaque-achat-effectue

https://www.geo.fr/environnement/en-suede-une-carte-de-credit-permet-de-calculer-lempreinte-carbone-de-chaque-achat-196038

https://doconomy.com/en

 

Un concept comme cela me fait penser à l'application Yuka.

Cette application permet au consommateur de savoir ce qu'il achète du point de vue nutritionnel. Résultats, les consommateurs changent de comportements dans leur achat. Les entreprises sont alors obligées de suivre les changements du consommateurs: https://www.usinenouvelle.com/article/comment-intermarche-va-modifier-900-recettes-pour-augmenter-ses-scores-yuka.N883175

Une application permettant de matérialiser notre dépense en CO2 (difficilement perceptible) pourrait avoir le même genre d'impact.

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Le ‎29‎/‎10‎/‎2019 à 15:48, ursus a dit :

n concept comme cela me fait penser à l'application Yuka.

Cette application permet au consommateur de savoir ce qu'il achète du point de vue nutritionnel. Résultats, les consommateurs changent de comportements dans leur achat. Les entreprises sont alors obligées de suivre les changements du consommateurs: https://www.usinenouvelle.com/article/comment-intermarche-va-modifier-900-recettes-pour-augmenter-ses-scores-yuka.N883175

Une application permettant de matérialiser notre dépense en CO2 (difficilement perceptible) pourrait avoir le même genre d'impact.

Il serait intéressant de voir l'impact carbone qu'aurait l'achat d'un telescope venant de Chine ou du Japon; tu es d'accord ? Bien sûr, on se remettrait à tailler nos miroirs dans les hublots des vieux navires, faire des tubes en bois, la vraie philosophie dobsonienne 😀

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il y a 46 minutes, PEV77 a dit :

Il serait intéressant de voir l'impact carbone qu'aurait l'achat d'un telescope venant de Chine ou du Japon; tu es d'accord ? Bien sûr, on se remettrait à tailler nos miroirs dans les hublots des vieux navires, faire des tubes en bois, la vraie philosophie dobsonienne 😀

 

oui bien sûr. C'est une donnée qui m' intéresserait avec à la clef, peut être un choix plus local.

 

Yuka montre tout de même que le consommateur lorsqu'il sait ce qu'il y a derrière ce qu'il achète, change ses achats. La connaissance de ce qu'il fait est un élément clef.

Dit autrement, quand le problème n'est pas concret, les personnes ne font rien.

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Bonsoir à tous,

 

Sacrebleu c’est à la hausse qu’est reparti le climat de la discussion.  

45 min de lecture tranquille (si l’on peut dire) pour combler un retard de messages non lus.

 

Des impressions :

"Là, d’accord pas d’accord. Oui, mais."
Pas de souvenir d’avoir réfuté à 100 %.
Je ne suis pas juge, mais mon jugement est de mon opinion, tout comme mon opinion est libre de jugement. 
De ce que j’ai retenu, tout le monde semble sincère
On imagine, on propose, on apporte des solutions des remèdes.
Au global ça partirait d’une très bonne intention.
Mais vu la disparité des réponses (réactions), même si on s’éloigne d’un côté ou qu’on finit par s’en rapprocher pour une idée ici ou cette autre-là, il semble évident qu’on ne peut pas affirmer un consensus.

 

Je termine :

Ce weekend un débat avec des invités sur divers aspects: centrales Nucléaires, EDF, réchauffement climatique, etc.
Voici un peu brusque la question que l’on m’a posée.
Ne penses-tu pas qu’il est plus facile de raisonner, d’argumenter, de conseiller d’indiquer une démarche, sur tels ou tels problèmes (cités) selon le périmètre de son porte-monnaie et/ou de son rang social ?
 

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D’après une étude publiée hier dans Nature, le nombre de personnes menacées par l’élévation du niveau de la mer dans le monde est au moins trois fois plus élevé que celui estimé auparavant. D’ici à 2050, 300 millions d’habitants risquent d’être confrontés à des inondations côtières au moins une fois par an, au lieu 80 millions selon les précédentes estimations. Et, dans le pire scénario, jusqu’à 640 millions à la fin du siècle, particulièrement en Asie.

Il s'agit essentiellement de corrections d'altitudes liées à des erreurs d'interprétation des données des satellites, souvent de deux mètres ou plus dans les zones très peuplées ou boisées (confusion entre la hauteur des arbres et bâtiments et celle du sol).

Les estimations actuelles de montée des mers vont de plus d'un mètre (GIEC) à plus de deux selon certaines études. Le delta du Gange est particulièrement menacé. En France, on peut être surtout inquiet dans la Loire-Atlantique, en Charente-Maritime, en Gironde et dans les Hauts-de-France.

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Je pense qu'il est difficile d'attendre d'un élu qu'il prenne des mesures mettant en danger sa réélection pour des résultats attendus au-delà de son espérance de vie. Le temps de la démocratie n'est pas sur le long terme.

De plus, pour un problème évidemment global, la solution est clairement dans une instance supranationale. Ce n'est évidemment pas un hasard si le GIEC est une émanation des Nations-Unies. Là encore, rien n'est nouveau : les COP successives sont précisément ces instances, où les intervenants s'engagent devant la communauté internationale pour des objectifs communs.

Après, il y a ceux qui jouent le jeu, et ceux qui trichent, quelle qu'en soit la raison. Mais dans tous les cas, la raison n'EST PAS "on ne sait pas" ou "il y a un doute"; ni "il n'y a pas de consensus scientifique".

Parce qu'on sait, qu'il n'y a plus de place pour le doute, et que le consensus scientifique est établi.

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Il y a 18 heures, ursus a dit :

oui bien sûr. C'est une donnée qui m' intéresserait avec à la clef, peut être un choix plus local.

on fait tous çà aprés un certain nombre d'années de pratique, ne serait-ce que pour raison pécunière et aussi parce que le matériel chinois a bien souvent besoin d'amélioration et qu'on trouve en récupération pas mal de choses intéressantes pour peu qu'on fouille et qu'on soit bricoleur .Reste les optiques pointues comme celles des lunettes, des appareils photos et là il faut faire venir de loin faute d'avoir maintenu une industrie compétitive.

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Le 29/10/2019 à 15:20, CPellier a dit :

 Il est évident que la contradiction ne peut être résolue que par une diminution de long-terme de notre consommation. Le Nucléaire ne pourra jamais remplacer les énergies fossiles (vous imaginez le nombre centrales qu'il faudrait construire pour cela ?) et les énergies renouvelables ne parviendront jamais à égaler la puissance du fossile et du nucléaire.

Donc la consommation totale d'énergie devra être revue sérieusement à la baisse. On appelle ça la descente énergétique. C'est déjà plus sympa que la collapso, par contre, ça suppose que l'on dispose encore du pouvoir de décider de notre avenir énergétique.

 

D'où la probable émergence de limitations à la liberté individuelle, notamment sur la consommation énergétique. Notons tout de suite que ça peut dégénérer en vraie dictature, mais loin d'être "verte" l'histoire récente du monde enseigne que celle-ci sera plutôt nationaliste (Trump, Brexit, RN, etc). On peut aussi simplement imaginer un retour de balancier vers des outils non libéraux de gestion publique : planification, rationnement, répartition. 

 

très juste tout ça.

 

La difficulté politique c'est qu'on est tellement accroc que les décisions restrictives sont vues comme de l'abus de pouvoir, de la dictature, du stalinisme, et la taxation qui relève plus du mode de fonctionnement libéral (ceux qui peuvent se payer et les autres) touche tellement de monde sur un sujet tellement sensible (se déplacer pour gagner sa vie ou se chauffer) que ça provoque une levée de bouclier comme les GJ.

 

Difficile de faire un changement rapide pour être efficace mais pas trop pour ne pas que tout le système eco se coince (collapso). C'est un gros travail de fond a faire rapidement qui impact les infrastructures (habitat, transport..), le mode de vie, les mentalités, l'éco (notamment basée sur la surconso actuelle)…. pourtant on était plutôt pas mal il y a un siècle encore.

ça a été très vite dans un sens mais le chemin de la modération sera douloureux.

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Un manifeste à la décarbonisation de l'Europe : http://decarbonizeurope.org/

 

La conférence des présidents d'Universités a dans une tribune appelé à l'intégration de l’urgence climatique dans leur stratégie  par la formation et la recherche mais aussi au soutien des initiatives des étudiants.   Pour mémoire, la conférence des présidents d'Universités prends en compte les Universités mais aussi les écoles d'ingénieurs au travers des INP, des INSA.

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Aujourd'hui, le Président du pays second pollueur du monde a engagé le retrait de son pays de l'Accord de Paris, premier accord universel sur le climat/réchauffement climatique.

Cet accord était signé à ce jour par 197 pays (dont la Corée de Nord) et n'engageait essentiellement les signataires que sur de simples déclarations d'intentions. L'Accord ne prévoit aucune sanction, ni même vérification des résultats. Les projections du PNUE estimaient qu'une mise en oeuvre intégrale des engagements entrainerait une augmentation des températures supérieure à 3° pour la fin de ce siècle.

Selon les chiffres de l'Agence Internationale de l'Energie , les émissions des USA ont crû de 3% l'an dernier, alors que ses engagements portaient sur une réduction de 26 à 28 %. Les normes d'émission des centrales à charbon ont été assouplies, et celles des exploitations d'hydrocarbures sont en projet.

 

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Il y a 23 heures, Pyrene a dit :

L'Accord ne prévoit aucune sanction, ni même vérification des résultats.

 

:D

 

Un autre article intéressant Transition énergétique : le mirage de la croissance verte

 

Je note aussi :

 

La voie d'une transition énergétique basée sur l'énergie nucléaire — pourtant antinomique avec le concept de croissance verte — a été envisagée. Mais là aussi une impossibilité a été constatée. Selon le World Nuclear Industry Status Report (WNISR) de 2019, la filière nuclélaire est trop lente pour se développer conséquemment au niveau mondial et son coût a augmenté avec la concurrence des renouvelables. Une étude du MIT (Institut technologie du Massachussets aux Etats-Unis) indique qu'au rythme actuel, il faudrait 363 ans, soit l'équivalent d'environ 30 000 centrales nucléaires, pour produire 10 à 30 térawatts de capacité d'énergie décarbonnée, nécessaire pour la transition. L'équivalent de 120 milliards (!) de panneaux solaires de 250 watts…

 

On patauge on patauge ... ;) 

 

PS: lien corrigé

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[ton lien semble HS, je retombe sur WA]

 

Ben non. ça fait prendre conscience d'une réalité :

 

soit on continue la tête dans le guidon avec une croissance exponentielle des fossiles et on va se manger une double peine : "mur climatique à +8 ou10°" et épuisement des réserves,

 

soit on essaye d'utiliser intelligemment les ressources actuelles pour préparer le futur : transition vers les ENR ET reduction de la conso pour pouvoir se satisfaire de l'équivalent de qq panneaux solaires par personne ce qui en fait déjà un paquet de milliards à produire. 

 

A titre perso et expérimental avec une dizaine de panneaux je fais à peu près la moitié de ma conso domestique et je devrais combler le reste avec de l'éolien mais il faut ajouter la conso au boulot,  de l'industrie qui a fait les biens que j'utilise, de l'agriculture qui me nourrit… on a pas le choix, c'est la sobriété ou "la fin du monde".

 

je me suis fadé hier soir les docs de décarbonize europe et je reste très largement sur ma faim : en théorie ils parlent de réduire de 80% les emissions en suivant leur démarche… en pratique sur chaque catégorie (bâtiment, transport..) ça n'atteint que +/- 50%. j'ai du mal a comprendre comment ils annoncent -80% en cumulant cote à cote des -50% dans chaque catégorie.

 

par contre j'adore la présentation du chiffrage et les paragraphes "ce qu'en pensent les citoyens, et ce qu'en pensent les industriels concernés (en gros est ce que mon business va en profiter)

Modifié par charpy
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il y a 19 minutes, charpy a dit :

soit on continue la tête dans le guidon avec une croissance exponentielle des fossiles et on va se manger une double peine : "mur climatique à +8 ou10°" et épuisement des réserves,

 

 

On a le temps: " Sachant qu’un nénuphar double de taille chaque jours et qu’il met 30 jours à recouvrir la totalité d’un lac, combien de temps mettra t’il a en recouvrir la moitié ? "

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