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Les causes du réchauffement climatique.


Pyrene

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Il y a 5 heures, Albuquerque a dit :

Cela fait un peu flic mais nous avons une planète à sauver.

c'est quand même des centaines de milliers de personnes ! rien que pour la région parisienne....tiens depuis la fin de la pandémie, tout le monde a repris : c'est des embouteillages à n'en plus finir ! vive les 30 km/h d'Anne hidalgo quand on avance péniblement à 10 😄

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Il y a 6 heures, Albuquerque a dit :

Cela fait un peu flic mais nous avons une planète à sauver.

Meueueuh non ! La planète ne court aucun risque en tant que planète. Elle aura juste un peu chaud quelques centaines ou milliers d'années, et alors ? Ce n'est ni la première fois, ni vraisemblablement la dernière fois. Ce qui est à sauver c'est l'Humanité. Et chose tout à fait nouvelle, c'est l'Humanité qui a créé cette situation. Autre élément nouveau par rapport au passé, c'est la variation extrêmement brutale de l'atmosphère, ne laissant quasiment aucune chance à la multitude de formes de vie actuelles de s'adapter. Si danger il y a, je le crois bel et bien là. Placée au sommet de la chaine alimentaire, notre position est de très loin la moins enviable de toutes puisque nous allons cumuler toutes les causes de disparition d'une espèce. La petite chance de survie, et pour un petit nombre seulement sera liée à la très forte résilience de nos organismes face à une situation nouvelle et inédite. Rares sont les espèces qui ont su ou ont pu s'adapter dans des biomes aussi diversifiés de l'équateur aux pôles, de la plaine à la haute altitude.

 

Édit

Comment pouvons-nous envisager cette situation ?

Est-ce parce qu'une catastrophe majeure s'annonce que la population a crue vertigineusement en un temps très court par rapport à son histoire afin de passer le pic de l'effondrement et sortir de la crise avec une population minimale de survie de l'espèce ?

Ou alors est-ce parce que la population a crue trop vite, que les nécessaires équilibres de vie viennet corriger de manière brutale cette surpopulation ?

 

Il y a débat je crois.

 

 

 

Ney

Modifié par 22Ney44
Ajout de l'Édit
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A vingt heures nous saurons ce que les pauvres auront comme chèque-essence. Si vous le percevez je vous conseille d'en faire l'emploi suivant : placer l'argent pour payer plus tard le supplément d'impôts correspondant au remboursement de l'argent emprunté pour financer le chèque-essence. 

  • Gné? 1
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ben voila. la pièce de 100E pour tous... encore une mesure bien ciblée ou comment acheter quelques voix a 9 mois d'une élection, comme pour calmer la grogne des gilets jaunes.

 

pour la main qui donne d'un coté et qui reprend de l'autre je l'ai constaté avec ma taxe d'habitation qui a baissé exactement du même montant qu'ont augmenté mes impôts fonciers et sur le revenu dans le même temps.... étonnant comme cadeau mais logique pour réserver l'équilibre budgétaire.

 

après on se plain qu'il y a trop de fonctionnaires mais si leur boulot c'est de tout modifier tout le temps tout en ne changeant rien c'est normal! ca fait du taf supplémentaire, ils brassent du vent et c'est ce qu'on leur demande au final! 🤔 mince meme si c'est un constat perso je suis probablement hors chartre pour le coup.

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Le dernier bulletin sur les gaz à effet de serre de l'OMM n'incite pas à l'optimisme : malgré le ralentissement économique, 2020 est une année record, dont les émissions ont dépassé la moyenne des dix années précédentes. Les taux actuels sont ceux du Pliocène, quand la mer était plus haute de 10 à 20 mètres qu'aujourd'hui. Nous sommes sur une trajectoire à plus 4°C pour la fin du siècle.

Outre le CO2 responsable pour deux tiers du réchauffement et émis par les combustibles fossiles et les cimenteries, le rapport alerte sur les émissions de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O), deux gaz provenant principalement des pratiques agricoles.

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Il y a 2 heures, Pyrene a dit :

le rapport alerte sur les émissions de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O), deux gaz provenant principalement des pratiques agricoles.

 

Bonsoir @Pyrene,

Quand vous écrivez

Citation

deux gaz provenant principalement des pratiques agricoles.

Mon cœur de fils de paysan ne peut que réagir. Bien sûr le constat des émissions de méthane (les flatulences, le lisier ...) ou de N2O (engrais azotés répandus massivement) font que la partie visible de cet iceberg est l'ensemble des techniques ultra productives de l'agriculture industrialisée. Est-ce par vocation que la plupart des paysans ont choisi cette pratique ? En réalité bien peu. La grande majorité le subisse parce que pour obtenir les prêts dits bonifiés d'installation, il faut une côte minimum envisagée de productivité, votre premier doigt est pris dans l'engrenage, le bras et le reste ne tardent pas à suivre, vous n'êtes plus maître de votre destin.

Quelques uns, très rares, ont su et surtout ont pu s'installer dans une production de niche à haute valeur ajoutée et s'en tenir à une production faible mais de très grande qualité (7 000€ LE jambon de cochon Mangaliza après 5 ans ou plus de séchage produit par une jeune agricultrice de l'Ariège par exemple). Si tous les agriculteurs se mettaient dans cette situation, la paysannerie française ne nourrirait plus que environ 5 000 000 de nos contemporains. Insuffisant, ça va de soi.

Je vous invite lors d'une prochaine conversation avec des gens parfois de bonne volonté, à faire ce calcul. La productivité d'une ferme sans mécanisation, n'utilisant que la puissance naturelle de la terre pour produire conduirait très vite à une insuffisance alimentaire dramatique dans notre pays. Pourtant nous l'entendons sur toutes les ondes depuis le lancement de la campagne présidentielle, le discours sur l'agriculture "raisonnée" si chère à certains intellectuels ne saurait être que le seul modèle d'avenir. Premières conséquences : une baguette à 5 ou 8 €, un steak à 20 ou 25 €, une cote de porc à 8 ou 10 €. Voyez comment les mauvaises récoltes de 2021 (-10 à -15% seulement) conduisent déjà à une envolée du prix des denrées alimentaires. Le méthane et le N2O agricoles sont le prix de nos exigences alimentaires qui ne doivent demeurer bas afin de laisser place à la consommation de biens et de services. En 1950 le coût du panier de la ménagère représentait environ 50% du budget familial, aujourd'hui 8 à 20 % seulement selon les revenus. Aujourd'hui je ne connais pas de méthode de production qui fournissent 3 500 à 4 000 kcal/jour, là où 2 300 pour les femmes, 2 600 pour les hommes suffisent.

 

La stratégie de l'industrie agro-alimentaire fut alors dans les années 60 d'inciter les agriculteurs à accroitre significativement les rendements à des prix bien entendu toujours plus bas pour que la France soit excédentaire sur le plan agricole. Mon père fit partie de ces agriculteurs là, chaque semaine voyait le passage d'au moins un sinon deux "techniciens" pour aller dans ce sens.

Heureusement il avait su modérer les investissements et se limiter à la situation d'une ferme moyennement développée. Ceux de ses collègues qui s’engouffrèrent dans cette voie avec des dépenses massives, aboutirent à la banqueroute dès les années 68-70 lorsque les marchés s'effondrèrent avec l'ouverture à l'importation du cochon chinois par exemple ou encore du boeuf argentin. Pour sauver notre sidérurgie, la France acceptait d'importer deux tonnes de viande de porc venant de Chine pour une tonne d'acier qui lui était vendue. Le cochon chinois était alors de très mauvaise qualité et arrivait en France à vil prix mettant le marché à la baisse de manière dramatique. La réponse de certains agriculteurs à l'époque fut de s'agrandir encore pour répartir plus encore les charges fixes et durent ainsi basculer dans l'agriculture intensive avec toutes les dérives que nous connaissons aujourd'hui.

 En 1960 un vache qui produisait 2 000 à 2500 litres de lait était classée excellente laitière, aujourd'hui c'est 9 000 l avec une nourriture basée sur les ensilages plein de butyrates et de butyriques dont on ne connait pas bien les conséquences sur nos organismes. Pour exemple ces laits ainsi produits ne peuvent pas servir à la production fromagère malgré tous les "efforts" chimiques des industriels, qu'en est-il alors de leur assimilation par nos organismes ?

La blé idem. Dans ma jeunesse un blé de race Champlain produisait une bonne année environ 40 quintaux à l'hectare. Aujourd'hui en dessous de 120 q/ha il ne vous est pas possible de produire et ce pour plusieurs raisons : votre blé ne vous sera pas acheté s'il ne correspond pas à cette norme. Pourtant là aussi nous ne savons pas le comportement à moyen terme de nos organismes. A court terme c'est le gluten qui fait parler de lui, au delà du rejet de conformisme. En effet les semences utilisées après "sélections" et croisements divers sont des blés à très haut taux de gluten.

Je pourrais continuer. Ce n'est pas l'agriculteur qui veut produire du méthane ou du N2O, c'est tout un système agro-industriel qui lui impose cette marche forcée, sinon c'est la mort au sens figuré certes, au sens propre malheureusement aussi.

Certes les GES sont émis par l'agriculture, mais est-ce réellement par faute des paysans ? J'ai tenté de montrer que la sphère de responsabilité est bien plus étendue que cette seule profession. J’aimerais tant que ce soit entendu.

 

Ney

 

 

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Toutafé

 

Il y a encore aujourd'hui un marché agricole stucturé par l'offre (d'ou le gaspillage qu'on peut se permettre) mais le modele est a bout de course. Les exploitants qui partent en retraite peinent a trouver un repreneur, le nombre de faillites et de suicide est alarmant, les aliments sont vus et produit comme des biens industriels avec une pression productiviste et de rendement qui pousse au court terme et a la dégradation a long terme de l'outil de travail (sols en particuliers)

 

La critique de l'agriculture se voulait etre un constat et pas une accusation envers les agriculteurs.

Tout comme la surconsommation de bien de tout genre et les pollutions engendrées sont d'avantage la responsabilité des surconsommateurs qui en veulent toujours plus pour moins cher sans se souci de comment c'est produit. 

 

La surpopulation fait le reste

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@22Ney44, je trouve particulièrement juste et sobre ton résumé de 5 décennies de croissance vertigineuse de la productivité agricole française.

Au delà de l'indépendance alimentaire j'imagine qu'au début on visait vraiment la compétitivité sur le marché mondial.

Au Brésil j'ai pu constater que cc'était perdu d'avance : le niveau de réglementation d'un pays est inversement proportionnel à la taille des surfaces exploitables 😉

 

 

 

 

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@22Ney44 Pourquoi le constat de l'origine des GES vaudrait-il condamnation ?

Nous émettons tous du CO2 : moi d'abord, qui vis en pleine campagne ; il s'agit de poser le diagnostic avant de chercher la solution.

 

@kerozene Le fait que des alternances de phases glaciaires et interglaciaire aient suivi le Pliocène n'implique pas qu'il en soit cause. L'origine des glaciations n'est plus discuté depuis le milieu du siècle dernier : elle est astronomique, et préexiste largement au Pliocène.

En fait, les fluctuations sont faibles, et n'ont les conséquences connues au Quaternaire que lorsqu'aucun phénomène plus puissant ne vient les dominer : on sait que les émissions volcaniques sont par exemple source de refroidissement global (par exemple à la fin de l'Ordovicien), ou à certaines époques des dégazages puissants ont à l'inverse causé un réchauffement catastrophique (par exemple à la fin du Paléocène).

De même, les émissions anthropiques actuelles écrasent littéralement le signal astronomique : on admettait assez généralement au début du siècle passé que la Terre s'acheminait vers une nouvelle glaciation ; nos émissions de GES sont telles qu'on prévoit quatre degrés de plus à la fin de ce siècle, et que le réchauffement perdurera largement les suivants.

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il y a 4 minutes, Pyrene a dit :

@22Ney44 Pourquoi le constat de l'origine des GES vaudrait-il condamnation ?

Nous émettons tous du CO2 : moi d'abord, qui vis en pleine campagne ; il s'agit de poser le diagnostic avant de chercher la solution.

Bonjour @Pyrene,

Il n'y a aucune forme de condamnation dans mon écrit, du moins ça n'était pas mon intention, tout comme je crois que vous ne cherchiez pas non plus à accuser qui que ce soit, les paysans en particulier.  De ce point de vue je nous pense en accord, tant sur les faits observés que leurs conséquences. ;)

Je voulais juste attirer l'attention du lecteur sur le risque d'un biais facile qui permet de se débarrasser de toute forme de responsabilité polluante en la rejetant sur les agriculteurs. C'est du vécu de toute mon enfance, et je le constate encore plus fortement aujourd'hui. Le problème grave certes, des algues vertes en est une autre illustration. Tenez encore un autre poncif, "Les agriculteurs sont riches, regardez ils achètent des tracteurs à plus de 80 000 €" . Quand je rétorque à ces étroits d'esprit, "Vous êtes tourneur sur une machine numérique à 320 000 €, hé bien la prochaine ce sera à vous de l'acheter"

Je reçois bien évidemment un :gne:  d'incompréhension en retour. Confusion totale entre les revenus disponibles pour la famille et la part des dépenses professionnelles.

 

Mille fois j'ai "vu" en imagination, qu'avec chaque cote de bœuf, chaque rôti de veau, chaque tranche de jambon, était livré avec un petit (gros ?) sachet contenant la quotte part de tous les déchets, (déjections et fluides corporels) que la bête a produite durant son élevage. J'appelle cela un partage des responsabilités. Ce geste hypothétique serait en plus très pédagogique :

 

- "Tu veux quoi ce soir chéri ?"

- "Une côte de boeuf, je la ferai au barbock"

- "Non pas ça, je vais devoir ramener encore 80 kg de merde avec. Tu ne préfères pas un gratin de chou-fleur ?"

 

Bien sûr c'est de la fiction, mais quelles leçons ce serait ! et la consommation de viande ne deviendrait plus qu'une exception.

 

On a le droit de rêver un peu dans ce monde brutal.

 

Ney

 

 

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C'est toute la difficulté des bilans carbone de chaque secteur d'activité... ce sont des constats qu'il ne faut pas prendre comme des témoins des coupables des émissions actuelles ou passées.

Ce sont des indicateurs qui montrent où les efforts doivent être faits, et plus finement ce qu'il faut changer dans une filière.

Entre autre, les efforts sont à faire un peu partout part un peu tout le monde (en écrivant "un peu",  je pense beaucoup): les émissions actuelles sont le résultat de la construction de notre société et de notre mode de vie.

Il y a les utilisateurs finaux qui, part leurs choix de consommation, génèrent plus ou moins de CO2.

Il y a les producteurs de bien qui, part leur action marketing , vont inciter à la consommation des utilisateurs finaux, qui, par leur choix des voix de production  (ie technico économiques) vont émettre du CO2 (souvent en privilégiant le fonctionnement sur l'investissement).

Il y a les politiques (dans le sens de ceux qui gouvernent) par leur choix de leur politique agricole, économique, réglementaire vont induire les émissions de utilisateurs finaux ou des producteurs. Choix des politiques qui sont souvent guidés par les envies de leurs électeurs (les utilisateurs finaux) et des besoins du technico-économiques (ie représentants ou lobbys).

 

Bref, c'est un serpent qui se mort la queue... désigner un coupable n'est qu'une manière de ne pas bouger alors que c'est toute la société qui doit changer. Dans le même genre d'idée, il y a "ce sont les autres à commencer à faire des efforts".

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à l’instant, Albuquerque a dit :

On ne peut pas comparer un tour et un tracteur. Sur le tour il n'y a pas de stéréo, de clim, de mini-bar, etc. 

 

Pffffff ! Remarque stérilisante qui met fin au débat.

 

Ney

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il y a 14 minutes, Albuquerque a dit :

On ne peut pas comparer un tour et un tracteur. Sur le tour il n'y a pas de stéréo, de clim, de mini-bar, etc. 

 

ah non! C'est vrai, le bar est à coté, et la climatisation sur le bâtiment et la stéréo sur les oreilles mais c'est pas très sécure tout cela.

 

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Pour le stokage de l'électricité le changement est amorcé

https://www.automobile-propre.com/catl-presente-une-batterie-sodium-ion-tres-prometteuse/

 

La déferlante sodium arrive.  Pas encore assez léger pour de la voiture mais bien pour pour du stockage stationnaire (eolienne, solaire...) et le transport maritime.

 

Si le plus gros constructeur modial s'y met c'est que c'est sérieux. Ils ont une sacré longueur d'avance sur nous mais peut etre que dans 20 ans on innondera le monde de copies francaises bas de gamme 😁

Modifié par charpy
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Du sodiôôôôm ! Alors que la moitié de la rhétorique anti-super-phénix reposait sur les périls extrêmes du sodium ! (1) Les écologistes n'y pensent pas, j'espère !!!!! Du sodium ! Jamais !!

Na !

 

(1) et l'autre moitié sur des tirs de roquettes !  :be:

Modifié par Albuquerque
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Tu nous prend vraiment pour des buses. Essaye donc de manger morceau de sodium metal sur une tartine de beurre pas salé  et on en reparlera!

Tu verras que le chlorure de sodium est bien meilleur.

 

Dans les batteries le sodium passe d'ion a metal (tout comme le lithium) et effectivement c'est inflammable.

 

Superphenix c'est des centaines de kg de sodium metal fondus avec des kg plutonium et autres actinides a l'interieur, les réacteurs a modération graphite a la tchernobyl c'est des jouets pour enfants a côté.

 

Deux petites interview du meme journaliste 

Sur la transition energétique et l'aviation

 

Sur les fake arguments anti voitures elec!

 

Modifié par charpy
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Buse pour buse je réponds sur le ton avec lequel j'ai le sentiment qu'on me parle.

On me gave deux ou trois décennies avec le sodium du super phénix, alors j'en régurgite un peu.

Certes l'humour est toujours relatif, et la raillerie plus encore.

Quand on m'assène des vérités variablement fausses, j'outre toujours mes réponses pour que ceux qui comprennent au moins le 1,5ème degré arrivent à suivre.

La bonne nouvelle atomique du jour, c'est que pour les réacteurs SMR, c'est plié !

Une candidate après avoir doublé le traitement des enseignants vient de dire sur F.Info qu'il faut que les 16 ans puissent voter afin de s'exprimer sur les SMR.

Ce n'était dans son esprit qu'un exemple, je pense, mais il montre le niveau de compétences étonnant auquel malgré leur demi-traitement nos enseignants ont su hisser l'enfance !

Adieu donc au beau rêve SMR... 

 

Tiens, regarde, quand j'écris : "Du sodium ! Jamais ! Na !", eh bien si tu avais de l'esprit tu répondrais : "Toi, t'es un K !"

 

Modifié par Albuquerque
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Super vidéos !

On entend tant de gens pleins de suffisance que c'est un bonheur d'en voir qui sont tout à l'inverse !

La première vidéo m'apprend dès 1 mn 30 qu'avec mes huit cents balles mensuelles, mes trente mètres carrés chauffés à 15/16 et mes vacances en bivouac, je suis un bobo.

(D'accord, je tape pour voler dans mon capital - mais à 68 ans je n'ai toujours pas hérité ! - que mes héritiers ne vont pas récupérer indemne. On voit là encore l'égoïsme irréductible des boomers)

La seconde vidéo m'a rempli de honte pour ceux qui roulent en voiture électrique alors que cela nuit aux flamants. Par chance je n'en connais aucun. Ni électrautomobiliste ni flamant.

On a eu les esséniens, les cathares, les savonarole, et d'autres encore. La peinajouirite est un mal social incurable. 

 

L'avion commercial je m'en moque puisque je ne l'ai jamais employé. Je suis le seul de ma famille qui mourra sans avoir vu l'Amérique. 

(Ma soeur tout de même est allée près de Washington où elle a vu l'Enola Gay. Là, j'admets qu'on peut accepter ce motif pour prendre exceptionnellement l'avion.)

Modifié par Albuquerque
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Il y a 4 heures, charpy a dit :

 Essaye donc de manger un morceau de sodium métallique  sur une tartine de beurre pas salé  et on en reparlera!

Tu verras que le chlorure de sodium est bien meilleur.

 

 

Méfie-toi du chlorure de sodium. Sa synthèse est très exothermique : à ne pas trop faire chez soi.

Quand j'étais jeune j'ai voulu faire réagir du sodium sur de l'iode. Je raisonnais ainsi : "la synthèse de l'acide chlorhydrique est explosive, mais celle de l'acide iodhydrique est quasiment athermique, et pour cette raison incomplète, reposant sur un simple équilibre chimique entre réactifs et produit. Donc la réaction de sodium sur l'iode ne doit pas être méchante".

Tintin ! Le tube à essai avec un petit bout de sodium et quelques cristaux d'iode, sitôt un petit peu chauffé m'a bien pété dans les doigts ! 

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Il y a 2 heures, Albuquerque a dit :

La bonne nouvelle atomique du jour, c'est que pour les réacteurs SMR, c'est plié !

Une candidate après avoir doublé le traitement des enseignants vient de dire sur F.Info qu'il faut que les 16 ans puissent voter afin de s'exprimer sur les SMR.

 

Est ce bien la peine de propager les conneries pour les railler sur le ton de l'ironie sans rien apporter de concret dans le débat? comme si les rézo socio suffisaient pas....

 

Il y a 1 heure, Albuquerque a dit :

La première vidéo m'apprend dès 1 mn 30 qu'avec mes huit cents balles mensuelles, mes trente mètres carrés chauffés à 15/16 et mes vacances en bivouac, je suis un bobo.

 

ben oui avec 800€ / mois on est considéré comme des bobos par 95% des autres humains.

La Banque mondiale reste mobilisée pour atteindre d’ici 2030 l’objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté, définie par le seuil de 1,90 dollar par jour pour vivre.

 

Et pire que tout : avec de tels revenus mirobolants il y en a même qui osent de plaindre de bientôt plus pouvoir faire des ronds dans l'air....

 

Tout est très très relatif. Je bosse parfois avec des migrants et ils hallucinent un peu sur notre façon de vivre vu comment ils galéraient pour simplement avoir de quoi manger tous les jours, mais bon dès qu'ils ont 3 sous ils prennent vite le pli du portable et son forfait 4G...

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Il y a 1 heure, charpy a dit :

 

Est ce bien la peine de propager les conneries pour les railler sur le ton de l'ironie

 

ben oui avec 800€ / mois on est considéré comme des bobos par 95% des autres humains.

 

 

D'un autre côté la raillerie sans ton ironique, hein...

 

La seconde phrase est-elle un début de mise en condition pour nous faire progressivement considérer que la somme citée est un objectif pour 2050 ? 

Modifié par Albuquerque
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Juste une réalité mondiale. un peu moins centro-centrée que notre "réalité" d'occidentaux.

 

idem pour le réchauffement. Quoi qu'on fasse on est parti pour 4degrés de plus en fin de siècle et +20m d'eau d'ici 200ans. c'est ce qu'on voit quand on regarde dans le historiquement le niveau par rapport a la teneur en CO2 de notre atmosphère.

 

idem pour les limites énergétiques et les limites en minerais accessibles sans les transports mondiaux (ou avec des transport très réduits faute d'énergie) on aura plus accès a grand chose.

 

Bref le gachi énergétique et matériel peut bien encore durer 30 à 40ans donc il y en a un paquet qui s'en moquent car ils ne seront plus la au moment ou les gros problèmes arriveront mais ca fait pas marrer des jeunes comme Gretta qui ont compris que le plaisir et la négligence des uns prépare la grosse galère des autres.

Le "on s'adaptera" ne passera pas avec 8 milliards de bouches à nourrir dans un contexte sans énergie (du coup machines, ni engrais, ni pesticides). il y a des pays ou ca sera encore jouable et on fait parti des biens lotis au niveau du climat et il y a beaucoup d'autres endroit ou ils commencent déja à galérer

  • Comme je me gausse! 1
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On n'en arrivera pas là puisqu'on fera de la géoingéniérie. 

C'est comme le nucléaire.  On gueule contre tant qu'on pense qu'on a encore autre chose, et puis quand on n'a plus autre chose, on fait.

Tu sous-estimes le potentiel de la marine à voile. 

Modifié par Albuquerque
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Il y a 14 heures, Albuquerque a dit :

On n'en arrivera pas là puisqu'on fera de la géoingéniérie. 

C'est comme le nucléaire.  On gueule contre tant qu'on pense qu'on a encore autre chose, et puis quand on n'a plus autre chose, on fait.

Tu sous-estimes le potentiel de la marine à voile. 

 

Sans systemes techniques éprouvés et géneralisables, sans énergie, sans modele économique on fera pas de geoingenierie. Comme on a de moins en moins d'energie et aucun des 2 autres alors qu'il faut simultanément les 3 pour que ca marche, je pense que la conclusion devrait etre simple a trouver...

 

Effectivement quand on a pas autre chose on fait! On a encore 2 siecles de charbon c'est bien la le principal probleme mais pourtant on commence a comprendre que ca ne va pas etre possible! Donc il y a un début d'évolution des mentalites pour changer un peu de logique court termiste maintenant qu'on a compris qu'on va dans le mur.

Le plus important c'est de ne pas se contenter de changer de mur pour un autre plus lointain.

 

Tu railles encore pour le retour de la marine a voile mais c'est pourtant pris tres au sérieux

https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/la-propulsion-velique-des-cargos-futur-du-transport-maritime-mondial-1332108

 

Et le transport maritime et fluvial a de beau jours devant lui,  c'est très performant en terme énergétique contrairement a l'aviation.

https://www.lemondedelenergie.com/decarbonation-transport-maritime/2020/11/17/

Modifié par charpy
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