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Les causes du réchauffement climatique.


Pyrene

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Il y a 3 heures, ursus a dit :

 Défricher en brulant... parce que cela coute peu cher et c'est rapide.

les indiens d'Amérique faisaient cela avec leurs forêts et çà la régénérait...mais on était loin des pratiques industrielles bien sûr...et des délires de Bolsonaro !

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Faites pas attention, c'est encore des menaces de Poutine. 

Elles n'ont pas l'air bien grosses. On y met le feu et ça convertit le méthane en gaz carbonique, 20 fois moins polluant.

Quand les bulles sont crevées ça donne au sol l'apparence d'une peau de varioleux après sa guérison. Justement c'est à l'ordre du jour.

Enfin, ça n'est pas pour vous peiner, mais tout ça sent le nucléaire à donf et la géo-ingéniérie qui se rapprochent.

 

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Trouvé sur Futura-Sciences ce soir :

 

Dans le monde entier, des chercheurs guettent les évolutions du climat. Ils compilent toutes sortes de phénomènes physiques, chimiques et biologiques pour tenter de prévoir au plus juste les changements à venir dans le contexte du réchauffement climatique anthropique. Et aujourd'hui, surprise, des chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences(Israël) révèlent que dans l'hémisphère sud, les tempêtes hivernales se sont intensifiées.

 

Surprise ? Oui, parce que les modèles climatiques le prévoyaient. Mais plutôt d'ici la fin de ce siècle. Or les résultats publiés par les chercheurs montrent que l'intensification des tempêtes -- dans l'hémisphère sud, mais pas encore dans l'hémisphère nord -- au cours des dernières décennies a d'ores et déjà atteint le niveau que les scientifiques envisageaient qu'elle atteindrait... en 2080 !

« Une tempête hivernale est un phénomène météorologique qui ne dure que quelques jours. Individuellement, chaque tempête n'a pas beaucoup de poids climatique », rappelle Rei Chemke, chercheur, dans un communiqué de l’Institut Weizmann des Sciences. Mais l'effet cumulatif de ces tempêtes, en revanche, est significatif. Elles affectent en effet le transfert de chaleur, d'humidité et de quantité de mouvement dans l'atmosphère. De quoi toucher les différentes zones climatiques de la Terre. Sans les tempêtes hivernales qui transportent de la chaleur des tropiques vers les pôles, les températures du côté de l’Arctique seraient inférieures d'environ 30 °C à ce qu'elles sont, par exemple.

 

Une intensification des tempêtes hivernales dans l’hémisphère sud constitue une menace directe pour les populations qui y vivent. © Maksim Shebeko, Adobe Stock  

Des modèles climatiques à corriger

Les travaux des chercheurs de l'Institut Weizmann des Sciences confirment que -- exactement comme le réchauffement climatique global -- ce phénomène d'intensification rapide des tempêtes hivernales dans l'hémisphère sud au cours de ces 20 dernières années ne peut pas être expliqué par des fluctuations internes du système climatique de la Terre. L'activité humaine en est la principale responsable.

Earth’s #climate is changing faster than we thought. A new study led by the Weizmann Institute reveals that Southern Hemisphere #storms have already reached intensity levels previously predicted to occur only in the year 2080 https://t.co/q81aEznmGr@EPS_Weizmannpic.twitter.com/istMJzv1o5

— Weizmann Institute (@WeizmannScience) May 26, 2022

Pourquoi les modèles climatiques n'ont-ils rien vu venir ? « Les changements de température, de précipitations, de glace de mer et de tempêtes estivales, par exemple, sont tous simulés par les modèles avec précision, explique Rei Chemke. Mais nous avons découvert là, un paramètre pour lequel la sensibilité des modèles doit être ajustée ».Parce que cette intensification des tempêtes est le résultat de changements dans les courants-jets atmosphériques. Et que les modèles climatiques actuels ne sont pas capables de prévoir le détail de ces changements. Un biais qui devrait désormais toutefois pouvoir être corrigé. Pour donner des projections plus précises à l'avenir.

En attendant, ces travaux alertent directement sur le fait que les activités humaines pourraient avoir un impact plus important que ne le pensaient les chercheurs sur l'hémisphère sud en particulier. Ils donnent une image plus claire des dommages que le changement climatique devrait causer sur la région. Et appellent à mettre en œuvre des actions immédiates et rapides, à la fois de lutte contre le réchauffement climatique et d'adaptation.

 
 
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Il y a 13 heures, Dodgson a dit :

Pourquoi les modèles climatiques n'ont-ils rien vu venir ? « Les changements de température, de précipitations, de glace de mer et de tempêtes estivales, par exemple, sont tous simulés par les modèles avec précision, explique Rei Chemke. Mais nous avons découvert là, un paramètre pour lequel la sensibilité des modèles doit être ajustée ».Parce que cette intensification des tempêtes est le résultat de changements dans les courants-jets atmosphériques. Et que les modèles climatiques actuels ne sont pas capables de prévoir le détail de ces changements. Un biais qui devrait désormais toutefois pouvoir être corrigé. Pour donner des projections plus précises à l'avenir.

Tiens tiens !!

"un biais qui toutefois devrait pouvoir être corrigé " Fastoche ! surtout que les modèles climatiques actuels sont incapables d'en prévoir le détail. Voilà qui s'appelle de l'optimisme bon teint.

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rmor51 tu m'as devancé ! 😁

En plus je trouve que ça colle assez bien pour revenir à la question posée dans le sujet d'origine. Du moins  ça pourrait être un des éléments de réponse.

Mais attention quand on s'attaque aux intérêts de multinationales ou grands groupes privés (cf les pesticides, ou actuellement le lobby des armes aux States). Ils sauront démontrer qu'ils n'y sont pour rien, appuyés par les responsables politiques

 

Modifié par etoilesdesecrins
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Et Big Pharma, dans tout ce sabotage ?

Oui, je sais, il n'y a pas de rapport, mais depuis qu'on a verrouillé mon sujet covid à la page 95 il faut bien que je dise encore quelque chose. 

 

 

 

Modifié par Albuquerque
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Il y a 23 heures, etoilesdesecrins a dit :

En plus je trouve que ça colle assez bien pour revenir à la question posée dans le sujet d'origine. Du moins  ça pourrait être un des éléments de réponse.

Mais attention quand on s'attaque aux intérêts de multinationales ou grands groupes privés (cf les pesticides, ou actuellement le lobby des armes aux States). Ils sauront démontrer qu'ils n'y sont pour rien, appuyés par les responsables politiques

 

Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de monde parmi nous pour s'astreindre à réduire fortement nos achats de produits importés (en commençant par le matériel astro).

Donc, nous sommes tous responsables.

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Justement il faut faire la part des choses au lieu de polémiquer indéfiniment (on a deja un champion dans la discut')

 

 le graphique du haut montre bien les ordres de grandeur sur 9900kg de CO2 émis par francais 320 sont consacrés aux loisirs, le materiel astro dure des années donc il y a surement d'autres priorités plus efficaces que se priver d'astro pour améliorer les choses

Modifié par charpy
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Il y a 5 heures, charpy a dit :

 il y a surement d'autres priorités plus efficaces que se priver d'astro pour améliorer les choses

 

à condition de fabriquer le matériel en France puisque selon une dame de la politique, le problème du CO² est celui du transport des marchandises importées.

Modifié par Albuquerque
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Il y a 5 heures, charpy a dit :

Justement il faut faire la part des choses au lieu de polémiquer indéfiniment (on a deja un champion dans la discut')

 

Il y a 3 heures, Albuquerque a dit :

 selon une dame de la politique

 

Merci d'apporter la preuve de ce que je disais juste avant.

 

Si les politiques étaient bien informés et aptes à  prendre les bonnes décisions le problème climatique serait en passe d'être résolu avec toutes les actions qu'il eu fallu entreprendre depuis la cop de rio 1995....

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La polémique, Victor, commence avec certains même à une plaisanterie qu'ils feignent de prendre au premier degré.

Comme si j'étais assez nigaud pour penser les politiques capables de comprendre les questions scientifiques et d'en déduire des décisions (trop) impopulaires.

 

Exemple de politique qui ne comprend pas la science : le chef d'état qui nomme un super-ministre doté d'un droit de veto sur les décisions des autres ministres, alors que ce super-ministre est connu pour son attitude fanatiquement sotte contre telle ou telle source d'énergie.

Bon, ça va, le super-ministre a démissionné depuis.

Modifié par Albuquerque
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Il y a 10 heures, charpy a dit :

Le graphique du haut montre bien les ordres de grandeur sur 9900kg de CO2 émis par francais 320 sont consacrés aux loisirs, le materiel astro dure des années donc il y a surement d'autres priorités plus efficaces que se priver d'astro pour améliorer les choses

 

Je ne sais pas à quel graphique tu fais référence, mais les 320 kg de C02 imputés aux loisirs incluent-ils les transports induits par ces loisirs ?

Par exemple, si je dois rouler 1h30 pour échapper à la pollution à chaque observation, est-ce compté ?

Est-ce bien raisonnable de faire de telles distances, et/ou pour faire de l'astrophoto, de s'acheter régulièrement des batteries polluantes, de chauffer pour éviter la buée, de refroidir les capteur, renouvelés très souvent, alors qu'on sait que leur production nécessite de l'extraction de terres rares ?

 

Par ailleurs, l'astronomie que j'ai évoquée n'était qu'un des aspects de nos modes de vie. Il y en a beaucoup d'autres sur lesquels on pourrait agir (consommation carnée, produits électroniques, maisons individuelles...), mais peu le font.

Modifié par Alhajoth
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C'est vrai : il serait plus écologique de disposer d'un télescope commandé à distance à poste fixe loin de la ville, partagé entre un nombre suffisant d'astrams, et qui enverrait les images à domicile, en basse définition, évidemment.

Si les astrams d'un même quartier allaient à bicyclette se regrouper pour l'observation devant le même écran, ce n'en serait que mieux.

La vie carcérale, aussi, est probablement avec l'état monacal le mode d'existence le plus favorable à la planète (en plus, ni l'un ni l'autre ne participent à l'explosion démographique).

Je préconise la suspicion automatique d'Alzheimer dès 60 ans pour suspendre les permis de conduire. Autant de gagné pour la planète.

 

Il y a 11 heures, Alhajoth a dit :

Par ailleurs, l'astronomie que j'ai évoquée n'était qu'un des aspects de nos modes de vie. Il y en a beaucoup d'autres.....................................  maisons individuelles

 

Ma préconisation d'interdire la conduite à 60 ans va efficacement dans ce sens. C'est insuffisant pour résorber le parc pavillonnaire et chasser les néo-ruraux des campagnes où ils n'ont rien à faire, mais c'est un début. 

Planet über alles !

(je ne sais pas le dire en cambodgien)

Modifié par Albuquerque
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Il y a 12 heures, Alhajoth a dit :

Je ne sais pas à quel graphique tu fais référence, mais les 320 kg de C02 imputés aux loisirs incluent-ils les transports induits par ces loisirs ?

Par exemple, si je dois rouler 1h30 pour échapper à la pollution à chaque observation, est-ce compté ?

 

Celui ci.

5ce620e_1653578957023-700px-treemap.png

 

Je ne sais pas non plus si tous les déplacements de loisirs sont comptés comme loisir ou comme transport.

 

N'empeche que pour garder la mesure des choses je fais en moyenne 250 km par semaine pour le boulot et mes activités et un a/r au spot d'observation represente 45km a/r mais ca n'arrive qu'une dizaine de fois dans l'année.

450km pour les observations régulières (en covoit a 2)

450km ppur les NAT (et en diesel en plus au lieu d'etre en elec, toujours en covoit)

 

En tout c'est moins de 10% de mes trajets annuels... 5% si on tiens compte du covoit. Bref si j'arrive a faire 30% de mes trajets de boulot en velo elec ca sera plus avantageux que me priver totalelent d'astro. 

 

Bref il faut bien commencer a agir sur quelque chose et on a tous interret a agir fort sur les gros postes d'émission plutot que d'etre inefficace et pinaillant sur des broutilles des le départ

À long terme je dis pasque c'est inutile  mais déja il faut réduire les 30premiers % assez faciles a obtenir par des changements forts sur les gros postes : transports, alimentation, maison (chauffage et eau chaude en prio)

 

Pour aller plus loin plutot que se priver d'astro autant se priver d'avion. C'est plus facile car ca arrive peu de fois dans l'année et c'est plus rentable en gain de CO2 que se priver de loisirs (plus de ciné, de concerts, d'activités sportives et associatives,  de bouffes entre amis, de rando en nature, etc.... dur dur...)

 

 

Sinon un petit truc positif, on gagné un an d'emissions sur 20ans

https://librairie.ademe.fr/energies-renouvelables-reseaux-et-stockage/5612-etude-des-benefices-lies-au-developpement-des-energies-renouvelables-et-de-recuperation-en-france.html

 

Ou plus lisible

https://www.20minutes.fr/planete/3300299-20220601-energie-vingt-ans-an-emissions-gaz-effet-serre-evite-grace-renouvelables-france

 

Merci l'hydrau... qui fait la moitié du boulot depuis les années 70. il y a encore du boulot pour atteindre les 1ans d'enr gagnés en un an 😅

Modifié par charpy
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Tout à fait.. Mais c'est pas une solution durable entre les gisements qui s'épuisent et les stocks de déchets à longue vie à gérer. On va peut etre essayer de dépasser ca.

 

On était en avance  sur le reste du monde dans les années 70/80 et si on reste la dessus on risque de finir en retard si on est les derniers à penser ''tout enr''

 

L'argument de sécurité revient en force quand on voit de quoi est capable un certain dictateur d'un grand pays de l'est :

Ho boum ça a explosé! c'est surement un terroriste qui a recuperé un missile européen en ukraine pour le diriger contre son camp d'origine. Arguement pour nous faire comprendre jusqu'ou il est capable d'aller si on continue à aider son petit adversaire.

''C'est vous qui avez distribué ce genre de matos alors bien fait pour vous.'' Et avec la bonne dose de flou et de désinformation dont il a le secret ca sera ''pas vu pas pris'' évidement.

 

Donc c'est très bien comme énergie de transition (ce qu'on a pas fait jusqu'à present) le temps de convertir les filières  énergétiques aux enr et d'aborder la décroisance énergetique. Pour l'instant on est loin de ces considérations...

Modifié par charpy
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Je sais bien que depuis la révolution industrielle un certain pays se trouve dans un état séculaire chronique de semi-développement dont il ne sort jamais, malgré sa main d'oeuvre gratuite, servage industriel puis goula... zut, j'ai failli citer ce pays ! mais ce n'est pas une raison pour que je veuille imiter sa semi-pauvreté culturo-structurelle en me cantonnant aux énergies de pauvre... de peur de ce pays. Qu'il reste fauché tout seul si ça lui plaît.

En clair il m'emm... et c'est réciproque.

Le réacteur nucléaire de Bhopal, c'était quand même autre chose ! Tu penses que c'était un coup d'un état terroriste ? 

"N'ayez pas peur !"

et ne fantasmez pas inutilement sur une hypothèse antinuc ad hoc négligeant le fait qu'attaquer une centrale nucléaire ne se conçoit que dans le cadre d'une guerre nucléaire d'ores et déjà décidée comme telle. 

Modifié par Albuquerque
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"et ne fantasmez pas inutilement sur une hypothèse antinuc ad hoc négligeant le fait qu'attaquer une centrale nucléaire ne se conçoit que dans le cadre d'une guerre nucléaire déjà décidée comme telle"

 

et le terrorisme ?

 

 

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Il y a 4 heures, charpy a dit :

Tout à fait.. Mais c'est pas une solution durable entre les gisements qui s'épuisent et les stocks de déchets à longue vie à gérer. On va peut être essayer de dépasser ça.

 

Et les terres rares nécessaires à la production d'énergies renouvelables (pour les éoliennes ou panneaux solaires), elles ne risquent pas de s'épuiser ? Ça me semblerait logique, puisqu'elle sont qualifiées de "rares".

Sans compter tous ces blocs de béton disséminées dans des terres arables, et qu'il faudra bien gérer à l'avenir.

 

Ma position est celle là : il n'y a pas de bonne sources d'énergies, et plutôt que de revoir notre production, il faut revoir notre consommation.

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Ce soir au "téléphone sonne" de France Inter, le sujet portait sur notre voracité informatique, un fléau pour l'environnement.

Alors voilà : les groupes de secours d'un data center cumulent 80% de la puissance d'un réacteur PWR. C'est un auditeur qui l'a dit après l'avoir lu sur la pancarte de permis de construire sur le chantier d'un data center.

Quelqu'un s'est évidemment quelque part trompé d'un facteur mille. Seulement, personne à France Inter n'a réagi à cette affirmation :laughing:

Ne manquez pas de le retrouver en différé sur l'internet.

Bon, je ne devrais pas rire, ce n'est pas drôle de voir passer des trucs pareils sur un medium de cette importance. 

 

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Il y a 6 heures, Alhajoth a dit :

Et les terres rares nécessaires à la production d'énergies renouvelables (pour les éoliennes ou panneaux solaires), elles ne risquent pas de s'épuiser ? Ça me semblerait logique, puisqu'elle sont qualifiées de "rares".

Sans compter tous ces blocs de béton disséminées dans des terres arables, et qu'il faudra bien gérer à l'avenir.

 

Ma position est celle là : il n'y a pas de bonne sources d'énergies, et plutôt que de revoir notre production, il faut revoir notre consommation.

 

Pas d'inquiétude pour les blocs de béton. les allemands en ont planté un paquet autour de chez moi il y a 70 ans et ça ne gène personne à part le touriste qui prend la photo et le constructeur qui met un coup de pelle dedans et qui se demande comment il va faire sa tranchée.  il y en a 10/15 sur la commune, disparus enterrés pour certains et s'il n'y a personne pour les gérer pendant 10 000ans c'est pas bien grave contrairement au déchets nuc HALV qui demandent a minima une surveillance technique (ne se voit pas ne se sent pas) pour dire au gens de se barrer en cas de fuite, migration vers l'eau etc...

 

Les terres rares c'est plus pour les écrans de smartphone et les disques dur des datacenter que c'est inquiétant. les éoliennes c'est cuivre/acier/ composite (ça c'est pas top, ni  très durable, ni recyclable), le solaire c'est cuivre, argent, silice, alu (fini les couches mince au rare iridium). le problème c'est les collecteurs en argent mais ils auraient trouvé une autre méthode pour les faire...)

 

la question qui fâche c'est comment descendre en intensité énergétique sans revenir au mode de vie de la fin du 19eme. (routes pavées, eau du puit, cheval de trait...) ... ça demande un peu d'élec, donc un peu d'industrie hitech et du transport, et pour l'agriculture aussi... donc pas mal de conso in finé.

 

bref modération oui mais surtout mutation lowtech tout en gardant un peu de data/ numérique histoire de partager les connaissances et les infos au lieu que chacun réinvente en permanence l'eau tiède dans son coin... je suis pas sur que nos 8% d'hydro elec suffisent a faire tourner le pays même à très bas régime sans aucun pétrole, gaz, uranium supplémentaire.

Modifié par charpy
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il y a une heure, charpy a dit :

Pas d'inquiétude pour les blocs de béton. les allemands en ont planté un paquet autour de chez moi il y a 70 ans et ça ne gène personne à part le touriste qui prend la photo et le constructeur qui met un coup de pelle dedans et qui se demande comment il va faire sa tranchée.  il y en a 10/15 sur la commune, disparus enterrés pour certains et s'il n'y a personne pour les gérer pendant 10 000ans c'est pas bien grave contrairement au déchets nuc HALV qui demandent a minima une surveillance technique (ne se voit pas ne se sent pas) pour dire au gens de se barrer en cas de fuite, migration vers l'eau etc...

 

Moi, ça me gêne. C'est de la pollution, et une atteinte à l'environnement par dissémination de l'empreinte humaine. À partir du moment où on ne laisse pas un endroit dans lequel on l'a trouvé, c'est une atteinte à l'environnement. Tes blocs de béton, ils peuvent également rester quelques illiers

Tu n'es pas plus habilité à dire au nom des générations futures "ce n'est pas bien grave", que ceux qui promeuvent le stockage des déchets nucléaires. Je ne serais pas étonné qu'un bloc de béton puisse perdurer pendant quelques centaines d'années, voire quelque milliers d'années.

 

il y a une heure, charpy a dit :

Les terres rares c'est plus pour les écrans de smartphone et les disques dur des datacenter que c'est inquiétant. les éoliennes c'est cuivre/acier/ composite (ça c'est pas top, ni  très durable, ni recyclable), le solaire c'est cuivre, argent, silice, alu (fini les couches mince au rare iridium). le problème c'est les collecteurs en argent mais ils auraient trouvé une autre méthode pour les faire...)

 

Les éoliennes en mer utilisent encore du néodyme et dysprosium. L'ADEME prévoit des pénuries pour ce dernier métal.

Il commence à y avoir de fortes tensions sur le cuivre. JE ne sais pas où ça en sera dans 30 ans. L'exploitation de la silice est également une catastrophe environnementale (on racle des fonds sablonneux, au mépris du biotope).

 

Il y a 1 heure, charpy a dit :

la question qui fâche c'est comment descendre en intensité énergétique sans revenir au mode de vie de la fin du 19eme. (routes pavées, eau du puit, cheval de trait...) ... ça demande un peu d'élec, donc un peu d'industrie hitech et du transport, et pour l'agriculture aussi... donc pas mal de conso in finé.

 

C'est un peu caricatural, de vouloir revenir au XIX siècle.

 

On peut déjà fortement réduire l'emprise du numérique, issue en très grande majorité de besoins fictifs.

On peut réduire la précarité des emplois d'aujourd'hui (choisi ou subi, quel que soit le niveau de qualification), qui entraîne une métropolisation folle, et une explosion de la mobilité (y compris pour se rendre dans des résidences secondaires ou se faire des WE, ou pour prendre l'avion vers je ne sais où, tellement les gens n'en peuvent plus).

On peut repenser l'aménagement du territoire, et réinvestir/rénover des habitations ou des infrastructures abandonnées dans les campagnes, plutôt que d'accaparer des terres arables et de bétonner à tout va près des agglomérations.

On peut se pencher sur une question sociétale majeure, qui est l'explosion des structures familiales. Avec les divorces, là où il y avait un logement, il y en a à présent deux. Deux maisons/appartements, avec doublement des chambres, de l'équipement intérieur, plus les transports pour amener les gamins chez un parent ou l'autre, ces derniers qui se tirent la bourre pour acheter des trucs aux gamins, etc.

On peut réduire la mondialisation, qui amène également à une explosion des transports (de biens), et pour cela réintroduire une dose de protectionnisme et y ajouter une dose de taxe carbone (oui, le chocolat et l'ananas coûteront plus cher.. et alors ?).

On peut revenir à une consommation moins carnée, qui a doublé en Europe depuis 50 ans.

On peut arrêter de vouloir vivre jusqu'à 80 ou 85 ans. L'homme n'est pas fait pour ça. Cela crée une multitude de problèmes sociaux (immobilier...), sociétaux (EHPAD...), financiers (retraite...), environnementaux (médicaments...). Le financement de nos vieux jours impose une productivité accrue, et donc une pression sur l'environnement. Personnellement, je préfère mourir plus tôt, partir en retraite plus tôt, pouvoir et faire de l'astro en meilleur état durant cette période.

 

Il y a énormément de choses à faire sans revenir au XIXème siècle.

Mais il faudra faire des sacrifices, oui.

Et il faudra s'interroger sur la manière dont on vit, et sur le regard qu'on porte sur nos vies et la vie en général. Sans compter celle des autres espèces...

J'ai l'impression que les gens consomment de plus en plus, vivent de plus en plus longtemps, et sont de moins en moins heureux. Et qu'ils maîtrisent de moins en moins leur destin.

Toutes ces choses dont on ne peut se passer, ce sont des jouets qu'on nous a offert pour nous abrutir, des cadeaux empoisonnés pour nous anesthésier. Et pour nous faire consommer.

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Un éphémère ministre de l'économie avait dit: "C'est la dernière année de vie qui coûte le plus cher." Il avait juste oublié de préciser le numéro de l'année. 65, 70, 71, 72, etc.  Quel est ton avis sur le sujet? Sachant que je te dénie le droit de disposer de mon existence. 

Revenir au niveau de vie des années 70 serait bénéfique. La consommation énergétique a été  multiplié par 5 depuis.

Et je ne sache pas que c'était l'âge des cavernes ou de la bougie.

Modifié par rmor51
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Il y a 1 heure, Gauloisir a dit :

st bizarre que tout le monde ait des solutions pour réduire notre empreinte sur la nature, mais qu'elles ne s'appliquent pas?

pas si bizarre l'inertie des échanges économiques est absolument considérable d'autant plus qu'ils s'appuient sur des considérations politiques de libéralisme, que peut-on appliquer sinon des mesurettes individuelles ! je ne crois pas beaucoup au plan de Macron, le contexte libéral va rester, par contre la guerre longue en Ukraine va forcer beaucoup de pays à trouver des mesures alternatives.

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Il y a 4 heures, Gauloisir a dit :

Bonjour,

C'est bizarre que tout le monde ait des solutions pour réduire notre empreinte sur la nature, mais qu'elles ne s'appliquent pas?

 

 

L'aversion au changement d'un peu tout le monde. A un niveau individuel, certains changent leur comportement comme pour l'alimentation ou les déplacements parce que cela leur est accessible mais ils n'ont pas toujours le choix (transport par exemple ou la nourriture).

C'est beaucoup plus difficile lorsque cela concerne des systèmes de personnes (sociétés, communautés, pays, ...) qui ont connu qu'une forme de réussite (libéralisme avec un critère majeur, PIB ou €/$) ET qui sont interdépendants. Le changement demandé et nécessaire et profond. Changement de société où la croissance ne devrait plus être recherchée  tout comme une évaluation de la réussite uniquement sous une évaluation financière. ... etc etc. Il y a une forme de révolution de société dans le fond mais aussi une révolution mental des individus dans toutes les "classes" de la société : accepter que tout ce que l'on a vécu, connu ou connait soit remis en cause parce que maitriser les émissions carbones passent d'abord par la limitation de la consommation d'énergie dans toutes ses formes pour pouvoir remplacer  les énergies fossiles.

 

Cette révolution mentale me semble nécessaire pour que les décideurs (au sens large, politique, sociétés, etc...) produisent les lois, les modes de consommation, les produits (et leur intensité de production/ consommation) qui permettent d'atteindre les objectifs de réduction ET que les individus acceptent de suivre les lois, choisissent les modes de consommations, les produits tout en réduisant leur consommation.

 

Cette révolution mentale ne sera pas faite tant qu'une majorité de personne (sinon plus) ne soit pas consciente des problèmes que génèrent la société actuelle au travers de l'impact du réchauffement climatiques et des différentes pollutions générant une perte de la biodiversité. Ce monde actuel nous prépare à un monde peu ou pas désirable bien que l'actuel semble désirable. Le business as usual nous prépare en France à ~160 jour par an au delà des 40 ou50°C. 1/2 année à nous planquer pour survivre... ce n'est pas désirable me semble t il!

(sans parler des migrants qui iront où ce sera juste vivable!)

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