Aller au contenu

Assistance gravitationnelle


Bluebird

Messages recommandés

Bonjour,

 

Je me suis inscrit sur le forum car je me pose une question....De débutant mais bon a priori il n'y a pas de questions bêtes....

En terme d'exploration interstellaire on le lit c'est trop loin trop dur etc, atteindre 20% de la vitesse de la lumière n'est sans doute pas envisageable dans les 20 prochaines années, pas avant l'éventuelle propulsion laser d'un petit objet.

Mais nous avons de gros objets qui nous "frolent" régulièrement.

Est il possible qu'un de ces objets de plusieurs kms qui se dirige vers le soleil en passant très proche et qui donc va accélérer considérablement puis quitter l'heliosphere soit utilisé pour déposé une sonde qui irai explorer beaucoup plus loin tranquillement installée sur ce corp?

Peut-on garder "alive" un "philae" pendant plusieurs années sur un tel objet et se servir de sa masse pour aller plus loin?

Merci ;)

 

Modifié par Bluebird
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une sonde peut rester vivante de très nombreuses année, Voyager 1 et 2 en sont la preuve.

 

Par contre, je ne comprend pas ce que tu veux dire par utiliser la masse de l'objet pour aller plus loin. Si tu veux poser une sonde sur un objet, il faut que tu donnes à cette sonde presque la même vitesse que cet objet pour qu'elle ne se déplace presque plus par rapport à celui-ci. Donc il y a pas d'intérêt (du point de vue du déplacement) à se poser sur cet objet. Si tu veux utiliser l'assistance gravitionnelle du soleil ou de Jupiter, tu n'as "qu'à"  lancer ta sonde sur l'orbite appropriée au lieu d'attendre le passage hypothétique d'un objet sur la trajectoire qui t'intéresse. 

 

 

  • J'aime 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui mais cet objet change de vitesse? 

Si on "l''attrape" au moment ou il est plus lent. Ou si l'on sen sert comme un effet de lasso ou lanceur de marteaux. Notre petite sonde tournant autour de lui puis se rapprochant du soleil se faisant éjecter par résonance des courbes de gravité?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme l'a dit Benoît l'objet change de vitesse sous l'influence gravitationnelle du Soleil auquel il emprunte de l'énergie.

Nous pouvons le faire directement de la même façon avec une dépense énergétique initiale au moins égale à celle qu'il faudrait pour aller se poser sur l'objet.

 

 

Inférieure même car il n'y aurait pas à gérer les manœuvres d'approche.

Il est donc plus simple de profiter directement de cette assistance sans être obligé d'utiliser un objet quand même assez rare.

 

N'oublie pas que "les moments où il est le plus lent" correspondent à ceux où il est très éloigné du système Solaire. Si on savait le rejoindre à ce moment là nous aurions déjà dépensé autant d'énergie qu'il en faut pour sortir du système ou presque.

 

Ton hypothèse ne serait valable que si "l'objet" disposait lui même d'une source de propulsion interne (un vaisseau interstellaire en somme) et non "empruntée" au Soleil mais nous sommes dans un cas différent.

 

La "résonance des courbes de gravité" semble un concept assez poétique mais n'a pas grand sens physique

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Citation

Bluebird a écrit

Est il possible qu'un de ces objets de plusieurs kms qui se dirige vers le soleil en passant très proche et qui donc va accélérer considérablement puis quitter l'heliosphere soit utilisé pour déposé une sonde qui irai explorer beaucoup plus loin tranquillement installée sur ce corp?

 

Un autre problème qui se pose en amont, c'est qu'il faut détecter très tôt, l'arrivée de cet objet (Oumuamua et 2I/Borisov  sont les deux exemples concrets) qui arrivera déjà à très haute vitesse,  pour envisager d'envoyer une sonde qui se poserait dessus pour profiter de ce "coursier" ou de        cette "mule":comete:* .  L'idéal étant de rejoindre l'objet avant son fly-by solaire accélérateur .

* Je reste dans le scénario que tu proposes.

 

Cela suppose d'une part, un réseau d'observation permanent dédié, et d'autre part d'avoir la "sonde chasseuse" perchée sur son lanceur prêt à décoller à tout instant d'un pas de tir, afin de lui communiquer la vitesse requise pour l'interception (qui suppose une connaissance déjà assez précise de la trajectoire de l'objet). Un tel dispositif pour un objet dont la probabilité d'entrer dans notre système est faible .... cela serait prohibitif.

Si on y ajoute, la durée du voyage de poursuite et d'approche, les vitesses de chacun à conjuguer finement, tout cela serait au mieux difficile à résoudre, plus probablement tout bonnement  impossible.

Citation

 

qui irai explorer beaucoup plus loin tranquillement installée sur ce corp?

Peut-on garder "alive" un "philae" pendant plusieurs années sur un tel objet et se servir de sa masse pour aller plus loin?

 

L'idée peut être séduisante en "expérience de pensée" .... la grosse difficulté serait ensuite de disposer "à bord" d'une source d'énergie capable de durer des dizaines ou des centaines d'année avant d'aborder un autre système solaire. Et bien sûr de la capacité de renvoyer sur Terre (ou un système de réception installée dans le système solaire), les données sous forme de cartes postales 3D 😎

Modifié par montmein69_2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.