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j'ai trouvé plus rapide que la vitesse de la lumière


tinga

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Bonjour

Pardonnez mon premier message avec ce titre volontairement provocateur 😀

 

voici ma question :

En intrication quantique, 2 particules dépendent  l'une de l'autre quelle que soit la distance qui les sépare.

j'en conclus donc que cet 'échange' d'information se fait à une vitesse supra-luminique

 

J'en conclus aussi que si c'était vrai (aller plus vite que la vitesse de la lumière) cela se saurait. Il me manque donc un (ou des) élément avant que je ne devienne célèbre...........

 

je vous remercie par avance pour vos lumières très certainement plus brillantes que les miennes , et pardon si cette première intervention dans le forum est hors sujet

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En fait... il n'y a pas de transmission d'information.

 

Si on prend un exemple bien concret... Alice et Bernard tire une bille dans un sac. Il y a deux billes dans le sac. Une blanche et une noire, indiscernables au toucher.

Une fois qu'Alice a pris une bille, elle s'éloigne, de même pour Bernard. Si aucun d'eux n'ouvre la main, personne ne connaît la couleur... et les billes sont dans une superposition d'état que l'on peut décrire par la fonction d'onde suivante :

|psi> = |bille d'Alice blanche, bille de Bernard noire> + |bille d'Alice noire, bille de Bernard blanche>

 

Quand il y a observation, seul un état reste (c'est le truc qui est entre | >, c'est la notation des kets de Dirac).

 

Et comme le résultat est complètement aléatoire, il ne peut y avoir de transmission d'information. En fait ce truc... ça montre le caractère non local de la mécanique quantique. En fait tout ça c'est prouvé expérimentalement par la violation manifeste des inégalités de Bell (expérience d'Aspect en 1983 puis amélioré derrière avec les inégalités de Leggett en 2003, puis la violation des inégalités de Leggett vérifiée en 2007 par Zeilinger).

Modifié par bongibong
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Le fait de connaître l'état (l'information) des particules intriquées AVANT leur lecture par le destinataire va de fait les dés-intriquer, voilà pourquoi on ne peut pas transporter d'information de cette façon vu que ET l’émetteur ET le destinataire ne peuvent connaître le "contenu" de la particule qu'à sa lecture. On en revient aux billes d'Alice et de Bernard, les enfants joueurs de Bongibong 😉 

 

En plus si la communication entre les particules est instantanée, il faut déjà avoir pris du temps pour transporter l'une des deux particules intriquées jusqu'à destination avant la lecture. Et là on est limité par la vitesse de la lumière...

 

Donc non seulement, cela ne permet pas la transmission d'information, mais en plus ça ne peut pas voyager plus rapidement que la lumière.

 

Par contre, l'intrication permet de s'assurer qu'un message n'a pas été intercepté par un tiers (s'il lit le message, l'intrication est perdue). Le l'information (le message) est porté par des vecteurs non intriqués, l'intrication est faite sur d'autres vecteurs voyageant avec le message. C'est pourquoi des efforts sont faits par les puissances militaires dans ce domaine afin de fiabiliser les communications secrètes (chercher le systeme E91 d'Artur Eckert).

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Jean-Louis Basdevant, 15 leçons de mécanique quantique, deboek, 2019

Chapitre 16  L’information quantique, fruit de l’intrication

[…]

Le record absolu de distance, vivement relayé par la presse internationale, est celui de chercheurs chinois[1]. Depuis 2003 et avec la progression économique que l’on sait, la Chine connaît un essor considérable dans la recherche et le développement de technologies de pointe. Jian-Wei Pan à l’Université de Sciences et Technologie (USTC) à Shanghai, qui a effectué son travail de thèse ave A. Zeilinger à Innsbrück, et coopère avec ce dernier, a créé un groupe sur le plan de recherche QUESS (« Quantum Experiments at Space Scale », Expériences quantiques à l'échelle spatiale). Ces recherches ont effectué plusieurs percées dans le domaine de la téléportation quantique qui ont permis de créer de nouvelles perspectives pour les télécommunications quantiques à longue distance. Les chercheurs ont utilisé le satellite scientifique Mozi (nom d’un célèbre philosophe chinois) lancé en août 2016 depuis la base de Jiuquan, dans le désert de Gobi, sur une orbite héliosynchrone dont l’apogée est de 584 km et le périgée de 488 km. Puis, ils ont réalisé une téléportation quantique au sol depuis l’espace.   

En 2017, ce satellite a permis de faire faire un bond au record de portée de l’intrication quantique, le portant à 1203 km en effectuant la transmission d’une paire de photons intriqués vers les stations terrestres de Delingha, sur le plateau tibétain, et l’observatoire Gaomeigu à Lijiang, au nord du Yunnan.


[1] Ji-Gang Ren, Ping Xu, Jian-Wei Pan et al., Ground-to-satellite quantum teleportation, Nature 549, 70 (2017) ; Juan Yin, Yuan Cao, Jian-Wei Pan et al., Satellite-based entanglement distribution over 1200 kilometers, Science, 356, Issue 6343, 1140 (2017

 

Modifié par Dodgson
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Oui et non.

 

L'humanité ne peut pas utiliser l'intrication pour transférer de l'information à une vitesse supérieure à celle de la lumière.

 

Mais on peut dire, en simplifiant beaucoup, que les particules intriquées "communiquent" entre elles à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Certains physiciens utilisent des formules encore plus audacieuses pour essayer de décrire ce phénomène.  

  • Merci / Quelle qualité! 1
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Qu'on corrige si nécessaire.

 

Soit 2 photons intriqués:

 

- le 1 ici sur Terre 

- le 2  conservé "vivant" et amené sur Mars.

 

Un message radio donc (à la vitesse de la lumière)  pour aller sur aller sur Mars 20 mn

Tu pinces le photon terrien,le martien instantanément crie ail .

 

C'est bien ça ?

 

Le photon serait à l'autre bout de la galaxie n'y changerait rien.

 

Modifié par bang*gib
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il y a 10 minutes, bang*gib a dit :

Soit 2 photons intriqués:

 

- le 1 ici sur Terre 

- le 2  conservé "vivant" et amené sur Mars.

 

Un message radio donc (à la vitesse de la lumière)  pour aller sur aller sur Mars 20 mn

Tu pinces le photon terrien,le martien instantanément crie ail .

 

C'est bien ça ?

 

C'est une des façons de décrire le phénomène.

 

Nicolas Gisin, que l'on peut considérer comme l'Alain Aspect suisse, a écrit dans son livre "L'impensable hasard" (Odile Jacob, 2014) : "Pour le dire de façon crue : ces corrélations non locales semblent, en quelque sorte, surgir de l'extérieur de l'espace-temps !".

 

 

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Bonsoir

Essayer de décrire le phénomène en pensant à "deux photons" risque de créer un obstacle épistémologique, car nous risquons de penser à "deux billes" ou d'un façon générale deux objets individuels tels que nous les rencontrons dans la vie quotidienne.

 

Il est peut-être souhaitable d'avoir en tête le fait que l'expression  "deux photons intriqués" est utilisée pour représenter "un seul quanton", un être qui n'est pas du tout comparable à un objet macroscopique, et pour lequel la notion de "localisation" n'est pas pertinente...

 

Mais je dois reconnaitre que (comme beaucoup de gens !) je ne comprends pas vraiment la physique quantique en général et les histoires d'intrication en particulier :cry:

  • J'aime 1
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il y a 5 minutes, Dodgson a dit :

 

C'est une des façons de décrire le phénomène.

 

Nicolas Gisin, que l'on peut considérer comme l'Alain Aspect suisse, a écrit dans son livre "L'impensable hasard" (Odile Jacob, 2014) : "Pour le dire de façon crue : ces corrélations non locales semblent, en quelque sorte, surgir de l'extérieur de l'espace-temps !".

 

 

 

Tu dois te souvenir que j'ai acheté le livre.

Retrouve la discussion 😊

Bon ça plante ce soir désolé j'éditerai.

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il y a 46 minutes, Ygogo a dit :

Bonsoir

Essayer de décrire le phénomène en pensant à "deux photons" risque de créer un obstacle épistémologique, car nous risquons de penser à "deux billes" ou d'un façon générale deux objets individuels tels que nous les rencontrons dans la vie quotidienne.

 

Il est peut-être souhaitable d'avoir en tête le fait que l'expression  "deux photons intriqués" est utilisée pour représenter "un seul quanton", un être qui n'est pas du tout comparable à un objet macroscopique, et pour lequel la notion de "localisation" n'est pas pertinente...

 

Mais je dois reconnaitre que (comme beaucoup de gens !) je ne comprends pas vraiment la physique quantique en général et les histoires d'intrication en particulier :cry:

 

Bonsoir,

D'accord complet les 2 font la paire.

Pour être sérieux,quelque soit la distance qui les sépare il ne font qu'un pour simplifier.

 

EDIT:

Intrication quantique

Description

En mécanique quantique, l'intrication quantique, ou enchevêtrement quantique, est un phénomène dans lequel deux particules forment un système lié et présentent des états quantiques dépendant l'un de l'autre quelle que soit la distance qui les sépare. Wikipédia

Modifié par bang*gib
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Tu prends 2 kinders surprises tu sais que si l'un contient une balle rouge l'autre contient une balle bleue et inversement et puis tu en gardes un avec toi et tu expédies l'autre sur Mars et enfin ton asssistant ouvres le kinder sur Mars et découvre un ballon rouge et t'envois un message radio pour te l'annoncer ;) 

 

Pour en savoir plus il vaut mieux regarder cet exposé de Science Etonnante où tout y es abordé et notamment la réponse à ta question à la fin 

 

 

 

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il y a une heure, Dodgson a dit :

"Pour le dire de façon crue : ces corrélations non locales semblent, en quelque sorte, surgir de l'extérieur de l'espace-temps !".

Je souviens pas avoir lu ça dans  "L'impensable hasard",  à moins que j'ai oublié cet aspect 

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Bonjour bang*gib,
Tu as raison ; cette phrase ne se trouve pas dans "L'impensable hasard". De plus, elle date d'avant la parution de ce livre. J'espère que je ne me suis pas aussi trompé sur le nom de l'auteur...
 
 
 
B
Modifié par Dodgson
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Il y a 15 heures, bang*gib a dit :

Qu'on corrige si nécessaire.

 

Soit 2 photons intriqués:

 

- le 1 ici sur Terre 

- le 2  conservé "vivant" et amené sur Mars.

 

Un message radio donc (à la vitesse de la lumière)  pour aller sur aller sur Mars 20 mn

Tu pinces le photon terrien,le martien instantanément crie ail .

 

C'est bien ça ?

 

Le photon serait à l'autre bout de la galaxie n'y changerait rien.

 

Non ça ne marche pas comme ça.

Imaginons des kit kat, ou une boîte dans laquelle il y a une boule de couleur...

Tant qu'on n'a pas ouvert la boîte, on ne connait pas la couleur de la boule. Mais si on ne cherche pas à regarder dedans, on ne sait pas si l'autre a déjà regardé.

 

Si on regarde, et bien on ne sait pas dire si l'autre avait déjà regardé avant nous, ou bien si c'est nous qui provoquons l'effondrement de la fonction d'onde.

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Il y a 4 heures, bongibong a dit :

Tant qu'on n'a pas ouvert la boîte, on ne connait pas la couleur de la boule. Mais si on ne cherche pas à regarder dedans, on ne sait pas si l'autre a déjà regardé.

 

 

S'il n'y a pas d'arbitre, chaque observateur peut dire qu'il est le premier à avoir regardé, ou invoquer la causalité rétrograde... J'ai cru comprendre qu'il existe certaines expériences particulièrement vicieuses dans ce sens.

 

 

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D'autres effets imprévu de l'intrication ?

 

Il y a 10 heures, michelB a dit :

Une presentation elegante (à mon point de vue...) de l intrication. Et en plus un look qui explose celui d'Aurelien.... 😁

 

au bout de 14mn il part en vrille et se repete.

 

Répète plusieurs fois fois de suite et vite deux sous systèmes en intégrant aussi système de temps  et en faisant des maths.

Tu verras la difficulté pour la diction surtout quand les mots reviennent souvent dans la démonstration.

C’est un peu comme dire vite un tigre, deux tigres, trois tigres.:be:

 

Bon je vais regarder la vidéo entière maintenant.;)

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J'ai visonné la vidéo en entier c'est très concret, j'avais un peu de mal à apréhender l'intrication auparavant, la partie où l'on ne peut pas désintriqué un sous système (enfin certains cas) connaissant son état intriqué. Les maths présentées répondent très bien à la question. Quant à la forme c'est vrai qu'il se perd un peu vers la fin mais j'avais tout capté dès la 12eme minute après il n'y a rien de nouveau. Mais chapeau quand même à Étienne Parizot pour arriver à en parler en ne débordant pas du sujet.

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Les révoltés du Bounty

Bonjour à tous,

 

bang*gib 

Qu'on corrige si nécessaire. Soit 2 photons intriqués : - le 1 ici sur Terre - le 2 conservé "vivant" et amené sur Mars. Un message radio donc (à la vitesse de la lumière) pour aller sur-aller sur Mars 20 min tu pinces le photon terrien, le martien instantanément crie ail. C'est bien ça ? Le photon serait à l'autre bout de la galaxie n'y changerait rien.


bongibong 

Non ça ne marche pas comme ça. Imaginons des kit kat, ou une boîte dans laquelle il y a une boule de couleur... Tant qu'on n'a pas ouvert la boîte, on ne connait pas la couleur de la boule. Mais si on ne cherche pas à regarder dedans, on ne sait pas si l'autre a déjà regardé. Si on regarde, et bien on ne sait pas dire si l'autre avait déjà regardé avant nous, ou bien si c'est nous qui provoquons l'effondrement de la fonction d'onde.

 

 Depuis que Fred nous a alertés d’un usage intempestif pour ce type de gâterie, je suis devenu méfiant quant à la consommation de kit kat, même dans le domaine de l’intrication. Tu prévois un encas qui te laissait espérer, et Ô surprise, c’est trop tard quand t’as regardé dans le paquet. Le Bounty à la noix de coco dont tu rêvais s’est transformé en Snykergate. Alors, monte et gronde en toi une colère . Une porte s’est ouverte à toutes dérives, même si le gout commun est le chocolat et que tu n’es pas allergique.

C’est injuste.

 

"Non ça ne marche pas comme ça. "

 

J’ai piqué un peu de transcription dans le vidéo proposé par jgricourt, pour en revenir à nos photons :

 

« Et bien, figurez-vous que l'expérience se passe exactement comme prévu par le paradoxe EPR.

13:11

Si on fabrique 2 photons dans un état intriqué,

13:13

qu'on les sépare et qu'on mesure la polarisation de l'un,

13:16

ça détermine automatiquement et immédiatement la polarisation de l'autre, à distance

13:21

et quelle que soit la distance qui les sépare.

13:23   Le record actuel est quand même de 13 km.

 

La suite de ma réponse est en brouillon, mais faut que je parte journée chargée

 

À plus :)

 

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Il y a 4 heures, bang*gib a dit :

J’ai piqué un peu de transcription dans le vidéo proposé par jgricourt, pour en revenir à nos photons

 

La vidéo c'était michelB (mon double intriqué) qui l'avait proposée mais comme on peut pas savoir qui est qui avant de l'avoir visionnée ... ;) 

 

PS Ah mais tu parles de celle de Science étonnante ! désolé :) 

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Le 21/11/2019 à 08:52, Dodgson a dit :
 
Bonjour bang*gib,
Tu as raison ; cette phrase ne se trouve pas dans "L'impensable hasard". De plus, elle date d'avant la parution de ce livre. J'espère que je ne me suis pas aussi trompé sur le nom de l'auteur...
 
 
 
B

 

 

Bon, je n'ai pas encore retrouvé cette citation de Gisin, mais j'en ai trouvé une autre, pratiquement identique, datant de 2012 :

 

« Nos résultats étayent l’idée selon laquelle les corrélations quantiques surgissent de l’extérieur de notre espace-temps, puisqu’aucune histoire dans le temps et dans l’espace ne peut les décrire », déclare Nicolas Gisin, professeur à l’UNIGE et membre de l’équipe de recherche.

 

Cette citation se trouve dans :

www.unige.ch/communication/communiques/2012/cdp121027

Les chercheurs vont au-delà du temps et de l'espace pour expliquer la mécanique quantique

 

 

 

Modifié par Dodgson
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Bonsoir,

Merci Dodgson ça intéressera beaucoup d’approfondir.

La je suis sur  la fin de la réponse de la fois d'avant.

J'ai voulu m'appuyer aussi sur des vidéos plus valides aujourd'hui.

J'ai pas mal cherché ...

j'ai écrit ça dans le post pour  demain vue  l'heure.:)

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Un certain aspect des choses.

Bonsoir à tous,

 

Le 22/11/2019 à 13:43, jgricourt a dit :

 

La vidéo c'était michelB (mon double intriqué) qui l'avait proposée mais comme on peut pas savoir qui est qui avant de l'avoir visionnée ... ;) 

 

PS Ah mais tu parles de celle de Science étonnante ! désolé :) 

 

C’est un peu comme jouer au jeu de Bell. C’est quitte ou double. Le joueur doit faire son choix. Mais dans l’univers du hasard quantique, le plus fort est le résultat aléatoire du jeu.

Et quitte à tenter de ne pas tout perdre, on double. Ce risque n’est utile que pour gagner.

La transcription quantique, bien qu’inviolable, ne m’a pas empêché de piquer quelques photons ni de les aiguillonner un peu.

Ici, ils ne sont pas distingués par des couleurs différentes ni par leur polarisation, mais par un son, un cri.

Pour l’un, c’est ail, oignon pour l’autre, et ouille pour la troisième saveur bien distincte. Je n’ai pas pour l’instant entendu pognon bien que pour sauver sa propre mise il doit en coûter.:be:

 

La vidéo de science étonnante est bien faite quitte à y revenir dessus, pour 2 ou 3 aspects  à éclaircir. Elle fait partie de plus d’une vingtaine de liens que j’ai dans un dossier.

Certains anciens hélas sont devenus inexploitables, ou invalides.

Il en reste cependant suffisamment en attente pour les non-réponses. L’interrogation ne s’oublie pas si facilement.

Mes demandes au-dessus, étaient légèrement dirigées je l’avoue, mais en rapport. Je ciblais une direction.

Pas bien ça, mais je savais dès 2013 que l’option du téléphone instantané n’existerait pas, quoique je continue d’espérer.

Le « ail » du photon martien, du a une mesure ou au changement de sa polarisation sur le terrien, est instantanée. Pour un électron, particule plus facile à conserver, on modifierait le spin sachant que l’intrication de matière existe aussi.

 […]

L’intrication quantique : un transfert instantané ?

La mécanique quantique a apporté son lot de phénomènes étranges parmi lesquels l’intrication quantique. Lorsque deux systèmes quantiques (par exemple des particules) sont intriqués, elles ne forment alors plus qu’un seul système cohérent, unique et solidaire ; l’on ne peut plus décrire chacune des particules séparément, car leurs deux fonctions d’onde initiale se fondent en une seule. La mesure physique d’une particule entraîne instantanément, indifféremment de la distance les séparant, la mesure de l’autre.

Cette mesure instantanée donne souvent l’impression d’un processus se déroulant bien plus vite que la lumière. Cependant, il s’agit ici d’une erreur d’interprétation mathématique. En effet, dans l’intrication, aucune information n’est transférée ou échangée entre les deux particules.   […]           Trustmyscience

                                                             

 Si je regarde les synonymes du mot transfert, il apparaît évident d’être dérouté vite fait.

Quelqu’un rétorquerait que c’est du journalisme scientifique et qu’il faille regarder les maths.

Le même journaliste écrirait de faire gaffe à l’erreur d’interprétation mathématique.

J’appellerais ça botter en touche.

Ce que je comprends c’est que ni lui ni le scientifique ne savent comment ça marche.

Tiens, voyons comment le scientifique explique lui-même dans le langage parlé non mathématique.

 

Nicolas Gisin disait à peu près ceci:

« on ne sait pas comment ça fonctionne, mais ça marche. »

 

L’explication me parait très honnête, mais un plus loin sera-ce aussi limpide ?

J’admets au passage qu’il n’est pas facile de lier maths et vocabulaire. Mais pour les deux domaines, des limites semblent atteintes.

Il n’y aurait plus ou pas assez de mots pour expliquer le pourquoi du comment.

Il faudrait en inventer de nouveaux et créer des nouvelles formules mathématiques. Hein ? Ouais, facile à dire !

Mais même s’il devient pour le moment presque impossible de dire les choses facilement pour tout ça, il serait encore plus difficile de les exprimer avec des gestes ou autrement.

 […]

En outre, l’intrication quantique ne se soustrait pas au problème de la mesure. C’est-à-dire qu’il est impossible de déterminer l’état, dans lequel se trouvera chacune des particules après la mesure. Il est donc impossible d’utiliser l’intrication pour développer un système de communication instantané. Pour finir, comme nous l’avons vu, l’instantanéité n’est qu’un processus mathématique qui ne peut pas être assimilé à une véritable vitesse, et ne peut donc pas être comparé à la vitesse de la lumière dans le vide. […]      Trustmyscience

                       

La problématique (paragraphe ci-dessus) est ici aussi clairement exposée que concevable. Il n’y a aucune formule de maths compliquées. Ça parait facile, évident. Voilà ou je voulais en venir.

Il faut considérer attentivement les énoncés les affirmations les explications.

Mais, ça ne m’a pas toujours paru très limpide. Pour essayer de situer mon propos, je fais bref, mais je peux développer.

Si j’affirme: « Le chat de Schrödinger à la fois vivant est mort est une absurdité », il n’est pas sûr que je recueille du favorable.

Mais si je dis que ce chat-là, le quantique en question, on en a vu un aspect et qu’il existe bel et bien ça ira.

Là pour les mots, les maths, les images, dans la réalité, la difficulté est qu’ils se rejoignent.

Bon, d’entrée de jeu je parle aussi du chat, pour montrer patte blanche. Ça fait 4 fois plus confiance puisqu’il les a toutes blanches.

Je pense que ça suffira pour ne pas être considéré comme un saltimbanque de la science.

Les jeunes diraient bouffon.:be:

Si je virais trop profondément dans un autre  domaine trop particulier... je vous fais confiance.

Mais la physique quantique n’est-elle pas un domaine particulier ?

 

Je suis avant tout pour le sens critique, avant le sens commun.;)

 

Entrons dans le vif du sujet: 2 à 3 min dans la vidéo suivante.

 

 

 

Remarque d'abord, j’ai prélevé que ce qui m’intéressait bien que toute la vidéo soit intéressante.

Entre 27,49 min à 29,36 Alain Aspect dit ceci :

 

[…] faites une image. Dans notre monde... je fais la mesure ici et hop il se passe instantanément quelque chose là-bas […]

Mais si vous décrivez tout l’ensemble de l’expérience d’une façon telle que, y a un ordinateur qui enregistre tout ici et un autre tout de l’autre côté... et vous regardez tout ce qui s’est passé. Quand tout est fini, vous regardez avec un point de vue d’archéologue vous êtes obligé de reconnaître, que quand il s’est passé quelque chose ici il s’est passé quelque chose là-bas.

Donc on est dans un monde intermédiaire entre le signal classique […]

 

Pour vérifier la précision des phrases, il n’y a pas 3 min à écouter.

À ces commentaires, je m’interroge sur le point de vue de l’archéologue. Sera-t-il un archéologue d’un futur lointain, d’une seconde, de 60 secondes, ou allez va pour 3 min. En science 3 minutes c’est monumental. Si l’archéologue est en capacité de voir qu’il s’est passé quelque chose ici et là-bas, il doit pouvoir s’il sait interpréter un jour ce qu’il a observé via les ordinateurs, être capable de bénéficier d’un temps raisonnablement intéressant selon les distances. Je vous laisse imaginer le reste.

Il me parait impossible qu’Aspect et d’autres n’y aient pas pensé. S’ils n’y ont pas pensé, c’est que quelque chose m’échappe et rien n’est à imaginer de ce côté-là.

Je vois une ambiguïté dans le commentaire sauf si je n’ai pas saisi qu’il y avait une variable cachée.:be:

Je m’attends aussi à impossible ou ça ne marche pas comme ça.

Je serais heureux de comprendre.

 

Selon Alain Aspect, il y a toujours moyen de gagner du temps :

  […]

Polariseurs à orientation variable et en position éloignée

Un point très important qui devait être testé par cette expérience est qu’il fallait s’assurer que les corrélations entre les mesures faites par P1 et P2 ne soient pas induites par des effets d’origine « classique », et notamment par des artefacts expérimentaux.

Par exemple, si l’on prépare les polariseurs P1 et P2 avec des angles fixes donnés α et β, on peut toujours imaginer que cet état fixe génère des corrélations parasites via des boucles de courant, de masse, ou autres effets. Car les deux polariseurs font partie d’une même installation et peuvent très bien être influencés l’un l’autre via les divers circuits du dispositif expérimental, et générer des corrélations lors de la mesure.

On peut également imaginer que l’orientation fixe des polariseurs influe, d’une manière ou d’une autre, sur l’état avec lequel le couple de photons est émis. Dans ce cas, les corrélations de mesure pourraient s’expliquer par des variables cachées au niveau des photons, dès l’émission. (Ces observations avaient été faites à Alain Aspect par John Bell lui-même).

Une manière incontestable de mettre hors de cause ce genre d’effets — quels qu’ils soient — est que l’orientation (α,β) des polariseurs soit déterminée au dernier moment (après l’émission des photons, et avant la détection) et qu’ils soient suffisamment éloignés l’un de l’autre pour qu’aucun signal n’aie le temps d’aller de l’un à l’autre.

De cette manière, on ne peut invoquer ni une influence de l’orientation des polariseurs au niveau de l’émission des photons (car lors de l’émission, l’orientation est encore indéterminée), ni une influence d’un polariseur sur l’autre (car les polariseurs sont trop éloignés l’un de l’autre pour pouvoir s’influencer).

En conséquence, dans le dispositif expérimental d’Aspect, les polariseurs P1 et P2 étaient séparés de 6 m de part et d’autre de la source, et de 12 m l’un de l’autre. Cela donnait un temps de 20 ns entre l’émission des photons et la détection : c’est le laps de temps extrêmement court pendant lequel il fallait décider de l’orientation et orienter les polariseurs.

Comme il est physiquement impossible de changer matériellement l’orientation d’un polariseur dans ce laps de temps, deux polariseurs par côté ont été utilisés, pré-orientés différemment. Un « aiguillage » à très haute fréquence de basculement orientait aléatoirement le photon vers l’un ou l’autre de ces polariseurs. L’ensemble de ce dispositif était équivalent à un seul polariseur dont l’angle de polarisation bascule aléatoirement.

Comme il n’était pas possible non plus de provoquer le basculement des aiguillages par l’émission du couple de photons, chaque aiguillage basculait en fait périodiquement avec une période de 10 ns, de manière asynchrone avec l’émission des photons. Mais étant donné la période, on était assuré que l’aiguillage bascule au moins une fois entre l’émission d’un photon et sa détection. […]        Wikipédia

 

Le 21/11/2019 à 14:25, bongibong a dit :

Si on regarde, et bien on ne sait pas dire si l'autre avait déjà regardé avant nous, ou bien si c'est nous qui provoquons l'effondrement de la fonction d'onde.

 

On pourrait jouer avec les mots aussi mais il faut y réfléchir.:)

 

C'est à dire qu'il n y a que 3 choix ?

 

- Tu vois 

-Tu ne vois pas  

- Va savoir  

 

Eh ! N’oubliez pas les gars, rien ici n’est vraiment vrai. Tout dépend de votre état superposé.:)

 

 

Modifié par bang*gib
la mesure
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On doit pouvoir obtenir facilement, avec google, le texte qui commence ainsi :

 

 

Collège de physique et de philosophie Séance du 10 décembre 2012

Bernard d’Espagnat. Je ne présente pas Nicolas Gisin, que tous les experts connaissent et même au-delà, puisqu’il s’est fait connaître d’un public plus large de physiciens et de scientifiques lorsqu’il a conduit l’expérience qu’il va nous présenter aujourd’hui. Pour expérimenter la non-séparabilité, il a mis les photons d’Alain Aspect dans des fibres optiques pour les envoyer loin l’un de l’autre, à Bernex et Bellevue, deux villages distants d’une douzaine de kilomètres. Ce problème est alors sorti du cercle des initiés pour toucher un public plus vaste. Sans compter d’autres expériences très intéressantes, en particulier celle dite before-before. J’espère qu’il aura également l’occasion de nous en parler. En tout cas, Nicolas Gisin nous a fait le plaisir de venir nous présenter son expérience « non- localité quantique et relativité ». Nous lui en sommes très reconnaissants.

Section I Exposé par Nicolas GISIN

1. La non-localité quantique

 

Je l'ai trouvé un peu par hasard il y a quelques heures. Il y a 33 pages, avec une bonne dizaine de figures. Un vrai petit livre.

 

Bon courage.

 

 

 

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Il y a 11 heures, Dodgson a dit :

On doit pouvoir obtenir facilement, avec google, le texte qui commence ainsi :

 

 

Collège de physique et de philosophie Séance du 10 décembre 2012

Bernard d’Espagnat. Je ne présente pas Nicolas Gisin, que tous les experts connaissent et même au-delà, puisqu’il s’est fait connaître d’un public plus large de physiciens et de scientifiques lorsqu’il a conduit l’expérience qu’il va nous présenter aujourd’hui. Pour expérimenter la non-séparabilité, il a mis les photons d’Alain Aspect dans des fibres optiques pour les envoyer loin l’un de l’autre, à Bernex et Bellevue, deux villages distants d’une douzaine de kilomètres. Ce problème est alors sorti du cercle des initiés pour toucher un public plus vaste. Sans compter d’autres expériences très intéressantes, en particulier celle dite before-before. J’espère qu’il aura également l’occasion de nous en parler. En tout cas, Nicolas Gisin nous a fait le plaisir de venir nous présenter son expérience « non- localité quantique et relativité ». Nous lui en sommes très reconnaissants.

Section I Exposé par Nicolas GISIN

1. La non-localité quantique

 

Je l'ai trouvé un peu par hasard il y a quelques heures. Il y a 33 pages, avec une bonne dizaine de figures. Un vrai petit livre.

 

Bon courage.

 

 

 

 

Bonjour Dodgson ,

 

Tiens un lien trouvé par hasard sur un fil à côté :be:

Pour être sérieux, merci, Fred ;)

 

Voyons Dodgson si tu trouves ton bonheur là dedans.

Lie bien jusqu’à la fin. 

 

https://www.unige.ch/communication/communiques/2012/cdp121027

 

j'ai pas encore regardé ce que tu proposes ,

 

Merci d’avance 

 

 

 

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