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Bonnes nouvelles, Inventions et évolutions scientifiques


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Encore une bonne nouvelle !!

On a inventé la respiration artificielle !

Bon d'accord, ça date un peu ....de 1953 d'après l'article de Nature qui raconte cette invention d'une façon dont je veux vous faire profiter.

A l'époque, la maladie s'appelait la polio ; une épidémie, oui, aussi, avec une cinquantaine de nouveaux patients chaque jour à l'hôpital Begdam de Copenhague. Dont une douzaine souffraient de problème respiratoire. La première semaine, près de 90% mouraient dont la moitié d'enfants.

Il n'y avait qu'un poumon d'acier à l'hôpital. Un système où le patient, enfermé dans sa boite d'acier placée en dépression, voyait sa cage thoracique, et donc ses poumons, gonfler du fait de la différence de pression. Mais on y mourait souvent étouffé par sa propre salive ou sécrétions. Et il n'y en avait qu'un.

C'est Bjorn Ibsen, anesthésiste, qui a eu l'idée d'utiliser la pression positive : un tube passé en trachéotomie, et un sac pour pousser l'air dans les poumons ; l'expiration se fait naturellement en relâchant la pression. Ibsen obtient d'essayer sur Vivi Ebert, une gamine de douze ans qui allait mourir de la polio. Ca marche. Vivi survivra vingt ans.

La technique est immédiatement adoptée. Mais il reste un problème : pas de machine pour ventiler automatiquement, seulement un sac qu'il faut presser à la main. Alors on met en place ce que Nature appelle "un des plus remarquables épisodes dans l'histoire de la médecine" : par rotation de six heures chacun, tous les médecins et tous les étudiants de l'hôpital Begdam vont se relayer auprès des patients pour presser à la main les sacs bricolés au bout des tubes de trachéotomie. A un rythme précis, pendant des heures, semaine après semaine, puis mois après mois, des centaines d'étudiants se succèdent.

Ils sauveront près de 120 malades, et démontreront que la polio tue surtout par paralysie pulmonaire. Et ils mettront en place les appareils et procédures qui sauvent aujourd'hui les vies menacées par le COVID-19.

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  • 1 mois plus tard...

La bonne nouvelle des mauvaises nouvelles du COVID-19, c'est que le confinement presque général se traduit -évidemment- par une chute des émissions de COd'une ampleur inégalée. Selon une étude actuellement en cours de review pour Nature, la chute est essentiellement dans l'industrie (145.7 Mt, -7.1%) et les transports routiers (131.6 MT, -8.3%), loin devant les émissions des ménages, puis des transports maritimes et aériens. La chute est surtout chinoise (les chercheurs aussi...), avec plus de 10% de chute, tandis que l'Europe et les USA ne chutent que de quelques 4%.

Bon, d'un autre côté, c'est encore très insuffisant pour rester dans l'objectif de 1.5° de réchauffement, d'autant que c'est du provisoire...

Edit : selon l'ONU, il faudrait pour tenir l'accord de Paris une chute annuelle de 7.6 %, alors que la chute constatée est de 8%... mais sur quatre mois...

 

 

 

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  • 1 mois plus tard...

Selon Nature, l'adjonction de silicates en poudre comme fertilisant pourrait séquestrer jusqu'à deux gigatonnes de CO2 annuellement, si la technique était utilisée par la Chine, l'Inde, le Brésil et les USA. Cela mettrait la tonne de CO2 à 80 à 180 $, en tenant compte du fait qu'il s'agit d'un fertilisant agricole, et d'un produit fatal d'extraction du basalte, entre autres.

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L'énergie à partir de l'eau, on a souvent essayé. Mais là, ça a l'air de marcher.

Les meilleures piles rechargeables sont à base de lithium, parce que cet élément stocke mieux l'énergie. Mais il n'est pas abondant, et n'est pas présent partout. Sauf... dans l'eau de mer, où on en trouve quelques 180 milliards de tonnes. Malheureusement, il y est bien dilué.

On sait l'extraire par électrolyse, mais le sodium vient avec, en 100 000 fois plus grande quantité. Des Coréens ont finalement réussi à s'en débarrasser, en jouant sur la taille des particules (le sodium est bien plus gros). Ils n'en sont pas encore à être compétitifs relativement aux mines, mais s'en approchent. Cerise sur le gâteau, le procédé peut servir à récupérer le lithium des batteries usagées.

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Ce serait sympa d'avoir dans l'eau de mer une source de lithium illimitée, comme elle est déjà une source illimitée d'uranium ( 3 milligrammes par mètre cube), soit 4 milliards de tonnes pour 1 400 millions de kilomètres cubes. 

Modifié par Albuquerque
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  • 11 mois plus tard...

Que certaines couleurs renvoient la lumière, tout le monde le sait. Mais c'est valable au-delà du spectre visible : certaines renvoient les infra-rouges. Selon la longueur d'onde renvoyée, la chaleur stagne à proximité, ou est évacuée. Un bon sujet de recherche dans un monde où sévit le réchauffement climatique...

Reste à mettre au point les matériaux : cela existe déjà pour des toits, des films plastiques, certaines peintures, et maintenant des textiles suffisamment solides pour envisager leur commercialisation. Ils rafraîchiraient leur porteur de 5°C !

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  • 1 année plus tard...

Les bonnes nouvelles sont apparemment rares, je déterre ce fil pour citer celle-là : il existerait une bonne vingtaine de bactéries ou champignons capables de dégrader les saloperies plastiques qu'on répand dans la nature depuis des décennies. En fait, on connaissait l'existence de ce type de bestioles, mais auxquelles il fallait une température supérieure à 30°C, imposant donc un chauffage au cout prohibitif pour la gestion de déchets. Ceux-là se contentent de 15°C, température raisonnable.

Du moins aussi longtemps qu'on n'aura pas fait bouillir les océans flute voilà que ça me reprend.

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Bravo et merci d'avoir déterré ce fil.  Les bonnes nouvelles existent ; parier sur l'intérêt que l'on peut manifester à les lire est une réjouissante preuve d'optimisme.  ^^

Modifié par Vivlepic
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il y a une heure, Pyrene a dit :

Les bonnes nouvelles sont apparemment rares, je déterre ce fil pour citer celle-là : il existerait une bonne vingtaine de bactéries ou champignons capables de dégrader les saloperies plastiques

en effet,j'ai retrouvé un gros sac plastique d'engrais émietté, à demi enfoui dans la terre....difficile de dire quand ce sac lourd s'est retrouvé là mais il semble bien se décomposer en morceaux de plus en plus petit....j'ai retrouvé quelques-uns de mes jouets en plastiques à 3-4 cms de la surface du sol, bien dévorés après 30 ans d'oubli dans le jardin...je pensais qu'il s'agissait de l'action de l'acide carbonique, trés puissant mais trés instable qui avait fait ce travail.

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  • 1 mois plus tard...

Après l'énergie à partir de l'eau, celle à partir de ...l'air humide.

Une équipe du MIT travaillait à la mise au point d'un hygromètre. L'appareil était constitué d'une série de tubes microscopiques, à brancher évidemment sur une source d'énergie. Ce c.. d'étudiant a oublié de le brancher !!! !oops!

L'appareil produisit quand même du courant. :waaarg:

En fait, les tubes sont si petits que les molécules rebondissent sur les parois, générant une charge électrique faible, mais suffisante pour aboutir à une charge différente à chaque extrémité. Avec un pôle + et un pôle -, on fait du courant. Améliorant la chose, ils en arrivent à produire un microwatt, "– enough to light a single pixel on a large LED screen."

Bon, il reste "un peu" d'industrialisation à faire, pour trouver les matériaux qui vont bien, fabriquer des nanotubes en quantité, en connecter quelques milliers, le tout à un coût réaliste. Ne comptons pas trouver ça en magasin avant la semaine prochaine.

:dort:

 

Modifié par Pyrene
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Le 10/05/2023 à 12:10, Pyrene a dit :

il existerait une bonne vingtaine de bactéries ou champignons capables de dégrader les saloperies plastiques qu'on répand dans la nature depuis des décennies.

magnifique, continuons à produire et balancer du plastique 😅

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