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Interstellar : exactitude scientifique, divagations et comparaisons


Alain_G

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Il y a 22 heures, Kastro a dit :

Je ne vais parler que d'Interstellar

 

je n'ai pas du tout vu le film de la même manière. Je ne vois à aucun moment la volonté de romancer un documentaire, c'est l'inverse.

 

Le décor est une dystopie où l'avenir de l'humanité est la fuite de la terre.

Ceci est le point de départ qui doit rendre crédible un choix inimaginable pour un père de famille.

 

Le hero, joué par McConaughey, choisi de se sacrifier (et la jeunesse de ses enfants qui ont déjà perdu leur mère) pour sauver ses enfants en trouvant une planète habitable.

 

La SF, le trou de verre et le trou noir (qui justifie le fait qu'il ne reverra certainement plus ses enfants) sont le prétexte de l'histoire qui n'est que l' histoire d'un choix:

Peut on tout sacrifier pour la survie de ses enfants, y compris eux-mêmes ?

 

En rien il ne s'agit de faire quelque chose de réaliste, mais bien d'appuyer cette idée.

C'est juste emballé dans un papier cadeau SF, mais le fond de l'histoire est bien là et non le trou noir ou le trou de verre.

 

Le trou noir (même si je n'ai pas tout compris... pourquoi la bibliothèque ?... bref) est une allégorie du regret.

Parce qu'à ce moment là il pense que ce sacrifice a été inutile.

Ce trou noir, qui est là aussi pour justifier ce saut dans le temps, lui permet de revenir juste avant son choix pour s'envoyer le message suivant:

Ne pas partir et profiter de chaque instant avec ses enfants, même si ces moments sont comptés

 

Ce sacrifice, même s'il a été vain, n'a pas empêché sa fille d'être heureuse et d'avoir toujours aimé son père ... ouf, ca reste un bon papa (le côté happy end du film).

 

Mais, il payera chère cette erreur (de ne pas avoir profité du temps qu'il lui était donné de passer avec ses enfants)  en vivant la pire chose qu'un parent puisse vivre: survivre à son enfant.

C'est le côté moraliste de l'histoire... l'enfer est pavé de bonnes intentions (le côté pathos du film)

 

A aucun moment je n'ai vu une volonté de faire un documentaire sur les trous de verre ou les trous noirs.

 

Il n'empêche que je le trouve raté mais pas en raison de son non réalisme.

 

Sur ce, j'vais me regarder un film bien deglingué où le réalisateur ne va pas essayer de se perdre dans des délires psychologiques et philosophiques alambiqués 😀

Pour rester dans la SF, un bon film bien barré : Iron Sky

 

Bonsoir à tous,

Si ça continu, je vais regarder Intelstellar complètement.

Oui, j'avoue ne pas avoir tenu jusqu'au bout, mais je suis prêt à faire un sacrifice.

Je préfère un film déjanté qui me fait parfois rire à mort,et qui ne trompe personne, plutôt que de penser :

On dit que ce film c'est du canada dry, alors que ça n'en est pas.

Alors, je peux  finir par penser, qu'il  y a arnaque sur la marchandise et le goût est amer.

Pour la couleur, il y a sans doute des niveaux de subtilité de vision supérieure pour certains.

S'il y a un double discours et qu'il est intelligible dans le film, pourquoi pas. 

Encore faut-il une grande finesse et justesse entre les deux.

Pourtant on regarde tous de la même manière, les yeux biens droits  fixés sur l'écran,  les oreilles biens ouvertes pour  saisir le thème...

 

 

 

 

 

 

 

Modifié par bang*gib
discours
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Il y a 3 heures, 'Bruno a dit :

 

Pas que. Pas chez Jules Verne, ni chez les auteurs américains de la S.F. « classique » (des années 30 aux années 50 avec les grands auteurs bien connus Bradbury, Van Vogt, etc. Je crois même que ce dont tu parles n'est arrivé qu'assez tardivement, disons à partir des années 1960 voire même 70.

 

Tu te trompes dans les dates.

Huxley c'est le début des années 30, Orwel fin des années 40, les 1er livres d'Asimov début des années 50, quant à  Dick lui c'est bien les années 70.

 

Mais tu as raison, il y a les utopistes (j'y ai fait allusion... en 3 mots 😀 )

 

Les utopistes ne sont pas du tout ma came quelque soit le style, j'ai toujours trouvé ça assez naïf  (le terme peut paraître péjoratif mais ce n'est pas le cas). Raison pour laquelle je ne m'y intéresse pas du tout.

 

Et a bien regardé, le cinéma et série TV  SF moderne pour adulte (depuis les années 60, avant je ne connais que très mal) s'est surtout inspiré des dystopistes.

A moins que je ne renifle rien qu'au titre les utopies et que je ne les regardent pas... pourtant dès qu'il y a SF dedans j'essaye de regarder d'où les erreurs comme Hunger game, Divergent, Labyrinthe et autres anneries débiles pour ados retardés que j'ai pu me manger.

 

Mais oui, il y a les auteurs que tu as cité (que je connais très mal).

Si tes affinités vont vers ce genre, je t'invite à faire la même chose que moi sur un message précédent (ou je parlais des 4 grands thèmes de la SF)... ça me permettrait de découvrir avec plaisir cette partie que j'ai occulté dans mon descriptif et dans ma vie de lecteur et de spectateur.

 

 

Edit: il y a aussi le style delirium tremens et/ou sous LSD qui me font bien marrer et bien kiffer (mais là on est avant tout dans la comédie). Donc à part quelques titres donnés ici et là, j'en fais pas un style SF quand j'aborde sérieusement le sujet.

 

 

Modifié par Kastro
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Je ne parlais pas des utopistes (Jules Verne est considéré comme un utopiste ?).

 

La science-fiction est devenue un genre littéraire lorsque de nombreux auteurs en ont écrit (donc après l'époque de Jules Verne). Il me semble que c'est bien dans les années 30 que ça a commencé, avec les « pulps » (exemple : Buck Rogers). On est alors plutôt dans le space opera. Et ça explose après la deuxième guerre mondiale avec les auteurs que je citais. On pourrait y ajouter Asimov, oui, ou Heinlein, etc. Ils ne font pas des dérives de la science leur thème principal. Il me semble que l'un des principaux thèmes, c'est d'imaginer les transformations de la société, ce genre de chose.

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" La science-fiction est devenue un genre littéraire lorsque de nombreux auteurs en ont écrit (donc après l'époque de Jules Verne). Il me semble que c'est bien dans les années 30 que ça a commencé "

 

Je pense que c'est un jugment un peu subjectif : il n'y a pas eu que Jules Verne. Il ne faut pas oublier les très nombreux autres précurseurs :

Cyrano de Bergerac, Thomas More, Jules Renard, Marc Spitz, Mary Shelley, Edgar Poe, Villiers de lIsle Adam, ... Avec des oeuvres au "modernisme" parfois bien étonnant. Et il y en a d'autres mais je ne cite que celles et ceux que j'ai lus.

 

Il est vrai que ce n'était pas considéré comme un "genre littéraire", Que cela ne faisait pas partie de la littérature "populaire" (quoique pour Poe et Shelley ce n'est pas vrai) mais ce n'est pas parce que on ne nomme pas les choses qu'elles n'existent pas.

Modifié par Denis Udrea
oubli
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Il y a 9 heures, Denis Udrea a dit :

Cyrano de Bergerac, Thomas More, Jules Renard, Marc Spitz, Mary Shelley, Edgar Poe, Villiers de lIsle Adam, .

Je connais très mal ces auteurs.

Je n'ai lu que the murder in the rue morgue de Poe mais ce n'était pas de la SF.

Pour Bergerac, j'ai entendu parlé des histoires comiques des états et de l'empire de la lune, mais je pensais que c'était une satire (mais effectivement c'est de la SF).

 

Ce serait pas mal de nous parler des thématiques abordées quand vous donnez des auteurs car il semblerait que chaque époque est bien ciblé.

Perso, ça m'intéresse (apres je ne sais pas si je lirai, mais au cas où).

 

Il n'empêche, mais ce n'est que mon point de vue, que les 3 grands thèmes de la SF cinématographique moderne sont le cyberpunk, les dystopies et le satirique (soit satire du cinéma comme l'a fait Mel Brooks avec presque tous ses films, ou des Heslov avec  par ex. les programmes alambiqués de guerre psychologique pendant la guerre froide)

 

Modifié par Kastro
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Pour  les amoureux de 2001 Odyssée de l'espace comme moi (vu au moins 10 fois, depuis sa sortie en 1968 et écran panoramique incurvé), quelques notions historiques.

Kubrick, en 1963, a voulu faire un film à partir d'une nouvelle de Clark, la  Sentinelle. Une douzaine de pages en livre de poche.

Ils se sont rencontrés et ont collaborés pendant 4 ans à l'écriture du scénario qui donnera naissance au roman de Clark, 2001 Odyssée de l'espace.

A la sortie du film en 1968, je n'avais lu ni la nouvelle ni le livre. Aussi la fin m'apparut des plus abscontes. Jusqu'à la lecture du roman. J'ai lu la nouvelle bien après.  

 

C'est un livre anglais qui raconte toute la genèse, le making off, de cet oeuvre magistrale et dont je vous ai rapporté quelques moments.

 

Par ailleurs n'ayant jamais entendu parler de Europa Report, je me le suis procuré. J'avoue ne pas avoir été emballé par ce film. Vraiment pas à la hauteur de 2001 qui pour moi n'a pas pris une ride.

Interstellar lui est nettement supérieur à Europa report.

Interstellar est sûrement très abscont pour quelqu'un qui n'a jamais rien lu sur les trous noirs et la relativité.

C'est mon avis personnel et je le partage! Dans tous les sens du terme..

 

il y a 1 minute, rmor51 a dit :

Pour  les amoureux de 2001 Odyssée de l'espace comme moi (vu au moins 10 fois, depuis sa sortie en 1968 et écran panoramique incurvé), quelques notions historiques.

Kubrick, en 1963, a voulu faire un film à partir d'une nouvelle de Clark, la  Sentinelle. Une douzaine de pages en livre de poche.

Ils se sont rencontrés et ont collaborés pendant 4 ans à l'écriture du scénario qui donnera naissance au roman de Clark, 2001 Odyssée de l'espace.

A la sortie du film en 1968, je n'avais lu ni la nouvelle ni le livre. Aussi la fin m'apparut des plus abscontes. Jusqu'à la lecture du roman. J'ai lu la nouvelle bien après.  

 

C'est un livre anglais qui raconte toute la genèse, le making off, de cet oeuvre magistrale et dont je vous ai rapporté quelques moments.

 

Par ailleurs n'ayant jamais entendu parler de Europa Report, je me le suis procuré. J'avoue ne pas avoir été emballé par ce film. Vraiment pas à la hauteur de 2001 qui pour moi n'a pas pris une ride.

Interstellar est nettement supérieur à Europa report.

Interstellar est sûrement très abscont pour quelqu'un qui n'a jamais rien lu sur les trous noirs et la relativité.

C'est mon avis personnel et je le partage! Dans tous les sens du terme..

 

 

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Le 14/03/2020 à 16:16, Kastro a dit :

La science fiction, à l'origine (littéraire) était basée sur des dystopies pour dénoncer les dérives de la science.

 

Pour ne citer que les 4 plus grands auteurs, du moins ceux qui ont inspirés, on retrouve les thématiques suivantes en SF (il y en a guerre plus):


- 1. L'intelligence artificielle, de son accession à la conscience et de ses risques dans l'œuvre de Dick (les Android rêvent ils de moutons électriques)


- 2. La prise de pouvoir de l'intelligence artificiel sur les humain avec les œuvre d'Asimov (il a écrit plus de 5000 livres et nouvelles je crois... donc difficile de donner des ref).


- 3. L'eugénisme et la prédestination dans l'œuvre d'Aldoux Heuxley (le meilleur des mondes)


- 4. La surveillance, le contrôle et la manipulation des masses dans l'œuvre d'Orwel (1984)

Sans être totalement en désaccord avec toi, cela me semble un peu réducteur, il y a des histoires qui ne rentrent pas dans ces cases et qui pourtant ne sont pas transposable de nos jours.

 

Où peut on caser la dedans une œuvre majeure comme Dune ? Où le génial "la voix des mort" de Card?  Où même fondation? J'ai un peu de mal avec les catégorisations comme ça et je doute que les auteurs aient écrits leurs livres dans des carcans.

 

Peut être ai-je mal compris ce que tu voulais expliquer?

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Le 20/03/2020 à 18:37, memenico a dit :

 

Où peut on caser la dedans une œuvre majeure comme Dune ? Où le génial "la voix des mort" de Card?  Où même fondation? J'ai un peu de mal avec les catégorisations comme ça et je doute que les auteurs aient écrits leurs livres dans des carcans.

Dans ce que tu cites, je ne connais que Dune, et seule la version cinématographique.

 

Le contexte:

"C'est l'histoire de plusieurs familles qui se disputent le contrôle du marché de l'épice."

Le contrôle des ressources est récurrent dans la littérature / cinéma... c'est une métaphore du contrôle des énergies fossiles (charbon puis gaz et pétrole) à nos époques.

 

Ensuite il y a le combat technologie contre spirituel (la science sans conscience).

Avec le mouaddib, qui représente le mythe prophétique (ou l'Homme providentiel, le sauveur) qu'on retrouve beaucoup dans la "mythologie américaine" que ce soit en business, en politique, en littérature ou au cinéma.

 

Pour moi, mais ce n'est que in avis et je connais assez mal Dune (on m'en a parlé car j'avais des potes fan des livres)... c'est une histoire autour d'oligarques (les familles), pour le pouvoir (contrôle de l'épice) et avec une quête spirituel (le sens face à la technologie).

Et j'avoue ne pas me souvenir de tout, c'était il y a longtemps.

 

Ici la SF est un décorum... tu fais pareil dans l'héroïc fantaisie, le moyen âge, la fin du 19e, tu pourrais écrire le même genre d'histoire.

En tout cas on est dans un monde en guerre ou la prise de pouvoir est le but... je le classerai dans la catégorie 4.

 

mais comme je le dis depuis le début, ce n'est que mon interprétation.

Mais pour l'instant, parmi les films que je connais, pas un seul n'est pas entré dans les 4 catégories que je citais (5 avec le satirique).

Apres il y a des sous classes.

 

Le but n'est pas de mettre dans des cases et être réducteur, c'est juste que je remarque que ce sont les mêmes thématiques, pour ce que je connais.

 

Modifié par Kastro
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C'est effectivement assez réducteur, sans être complètement faux. Les thématiques abordés par la SF sont bien plus diverses, même si tu as listé les plus fréquemment traitées.

De nombreuses oeuvres de SF ne rentrent en effet pas dans ces cases. N'oublions pas qu'une oeuvre comme "les fils de l'homme", aussi différente soit-elle des Star Wars et autres Interstellar, appartient au genre SF. 

En s'affranchissant de tout cadre imposé, la SF permet en fait de raconter ce que l'on souhaite. Et les différents auteurs ne s'en sont pas privés, peu importe le média. On peut donc y retrouver toutes les thématiques possibles et imaginables.

C'est aussi difficilement catégorisable tant la SF aime se mélanger avec d'autres genres : Rogue One est ainsi au moins autant un film de guerre qu'un space opera. Alien remprunte autant à la SF qu'au genre de l'horreur. Etc, etc, etc, la liste est infinie ;)

Modifié par Orion38
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Je ne crois pas que les histoires de voyage dans le temps rentrent dans l'une des quatre catégories. La patrouille du temps (P. Anderson) n'aborde absolument pas ces points. Ni Voici l'homme (Moorcock), relecture intéressante de l'histoire de Jésus : son thème central est plutôt une réflexion sur les déformations de l'histoire.

 

L'étoile (A. Clarke) est une sorte de fable assez ironique sur les origines de la religion chrétienne.

 

Des fleurs pour Algernon (D. Keyes) aborde le thème classique de la science qui va trop loin, un des thèmes majeurs de la science-fiction (le roman parle d'intelligence, mais ce n'est pas de l'intelligence artificielle). C'est aussi le thème de Le Parc Jurassique (M. Crichton).

 

La trilogie Helliconia (B. Aldiss) est une sorte d'écologie-fiction.

 

La planète des singes (F. Schaffner − je n'ai pas lu le roman) n'aborde pas non plus les quatre points. Je vois trois thèmes dans le film : la contestation de notre géocentrisme en tant qu'espèce ; le débat science-religion ; l'homme cause de sa propre chute.

 

La clé laxienne (R. Scheckley) aborde le thème de la technologie non maîtrisée. Du même auteur, La vie de pionnier est une transposition de l'histoire des pionniers américains dans un univers interstellaire. (C'est surtout humoristique.) Une race de guerriers fait allusion aux difficultés des rencontres entre civilisations différentes. La suprême récompense aussi, tout en parlant de la subjectivité du bien et du mal.


À vrai dire, je pense que si on voulait lister les principaux thèmes de la science-fiction, on en trouverait facilement dix-sept (dont les quatre), et encore, c'est parce que je n'ai lu que quelques échantillons par ci par là.

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Il y a 2 heures, 'Bruno a dit :

La planète des singes (F. Schaffner − je n'ai pas lu le roman) n'aborde pas non plus les quatre points. Je vois trois thèmes dans le film : la contestation de notre géocentrisme en tant qu'espèce ; le débat science-religion ; l'homme cause de sa propre chute.

Je ne connais pas les autres œuvres, mais pour la planète des singes, 2 des 4 thèmes dont je parlais sont bien abordé 

 

1. L'eugénisme et la prédestination :
Le chimpanzé sont l'élite, les gorilles sont les guerriers, les humains sont la sous race exploité.
On peut aussi parler de la methaphore de l'esclavage.

 

Et la planète des singes est quand même une sacrée dystopie.

 

2. Le contrôle des masses par le mensonge: la famille régnante connaît la véritable histoire de l'humanité : avant les singes, l'homme contrôlait le monde.

Mais garde le secret pour contrôler les singes et les hommes.

 

en cherchant bien, on retrouve les thèmes.

Je ne connais pas toutes les références citées, mais si on lit les livres référents de ces thématiques, bien des choses sont abordés.

 

concernant star wars, il y a une différence.

Georges Lucas est un passionné de mythologie et a suivi un cursus d'anthropologie a l'université par passion des mythologies et religions.

Lorsqu'il a écrit Star Wars, il est entré en contact avec Joseph Campbell qui a écrit le "le hero au 1000 visages ou le monomythe.

Campbell est une référence en Étude narrative et storytelling.

Campbell a étudié toutes les histoires mythologiques et en a tiré une conclusion: toutes les histoires qui traverse les âges sont écrite de la même manière (la mythologie grec, par ex).

C'est ce qu'on appelle le voyage du heros.

Star Wars est le 1er film qui suit cette trame.

 

Le voyage du hero est d'ailleur le titre du livre de Christopher Vogler, ancien scénariste à Hollywood, puis sélectionneur de scenari pour les grands studios.

C'est une référence mondiale dans le monde du cinéma et son livre est extrêmement instructif... vous ne verrez plus Le cinema de la même manière apres avoir lu son livre.

Sa méthode est un résumé (ou simplification) du livre de Campbell et tous les scénaristes suivent depuis cette trame (d'où l'impression de déjà vu sur les blockbuster qui applique comme des bourrins la trame du voyage du hero).

 

PS: le  résumé de l'introduction du voyage du hero:

- Le hero est dans sa petite vie tranquille, mais il trouve que le monde ne tourne pas rond

- On lui propose une quête, qu'il refuse d'abord

- Un événement va le pousser à accepter la quête 

- Il rencontre un mentor qui va lui expliquer la vérité du monde et le guider dans le début de sa quête 

- etc.

 

Star Wars ou Matrix, pour ne donner que ces exemple, commencent ainsi.

Mais prenez n'importe quel film blockbuster (SF ou non) d'après 80 et vous retrouverez cette trame.

Pourquoi... Parce que Vogler avait une telle influence sur Hollywood (tous les films qu'il sélectionna faisait un succès monstre) que si un film ne suit pas la trame, il n'etait pas financé (hors ciné indépendant).

Le voyage du hero et encore d'actualité et rien ne risque de le détrôner. Ca marche depuis des millénaires  (Même Astier dans Kaamlot utilise les préceptes de Vogler... ca c'est pour la petite histoire).

 

J'ai un peu, voir carrément divergé là, désolé.

Fallait pas me lancer sur Star Wars  😀

Modifié par Kastro
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Je re précise... je parle des dystopies qui représentent quand même une belle part de la SF.

 

On m'a fait remarqué, a juste titre, qu'il n'y avait pas que des dystopies dans la SF... Mais c'est minoritaire et je ne suis pas très fan.

 

Les satires sont à mettre dans un autre répertoire.

 

Apres, Mais c'est un autre débat  il y a les univers qui font presque d'une saga un genre à lui tout seul (Star Wars, la planète des singes, Harry Potter , le seigneur des anneaux, games of throne...)

Une histoire, ce n'est pas que la thématique abordée, c'est aussi l'univers créé par l'auteur.

Mais partir la dessus... on va pas s'en sortir 😀

Modifié par Kastro
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