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Mon "Triathlon" de Messier aux jumelles et à la L80


hibou

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Bonjour à toutes et à tous,

 

Il ne vous aura certainement pas échappé que c'est la période pour se frotter au mythique Marathon de Messier. Je me suis donc pris au jeu et je me suis lancé pour ma première tentative.
Malgré des années de pratique en visuel, je ne m'étais encore jamais frotté à ce défi, mais il était déjà décidé que je le ferais avec l'instrument le plus petit possible.
Ayant déjà observé les 110 objets de Messier avec des jumelles 10x50, et particulièrement amoureux de ces dernières, c'est donc principalement sur elles que j'ai misé pour réaliser l'épreuve redoutée.
Sachant qu'un certain nombre de cibles restent délicates pour un si petit instrument, et voulant tout de même me donner un maximum de chances en évitant de perdre trop de temps sur les objets les plus faibles, j'ai choisi d'épauler les 10x50 avec ma lunette 80ED.
Dans l'idée de capitaliser un maximum de temps sur les objets les plus évidents, j'ai également pris sous le coude mes jumelles 8x40.

 

Trois instruments donc, d'où le "Triathlon"!
Je décide d'emblée de ne réaliser que la première partie, renonçant au ciel d'été car en ce milieu de semaine il y a boulot le lendemain, et je me dis que pour une première approche ce sera déjà bien suffisant.
Curieux de ce que l'expérience peut m'apporter, je prépare tranquillement mon programme et le matériel, pour un sprint qui se révélera très riche en enseignements.

 

Il est 21h30 quand j'installe les instruments dans mon jardin. Côte à côte prennent place mes jumelles 10x50 fixées sur leur trépied, ma lunette 80ED sur monture AZ4 équipée d'un viseur point rouge et d'un unique oculaire de 20mm, et les jumelles 8x40 à portée de main, que j'utiliserais à mains levées. Une chaise et une table, lampe rouge, "road book" et le Pocket Sky Atlas… Je regarde les étoiles s'allumer une à une dans un superbe crépuscule, le ciel s'annonce plutôt bon, bien lavé des volutes de pollen par le vent soutenu de la veille.

Je dois me faufiler en me jouant des toits du voisinage pour observer aux 8x40 le premier objet de la soirée. M31 apparaît bien diluée dans un fond de ciel encore bleuté, très basse sur l'horizon ouest, mais elle est bien là: TOP DEPART il est 21H55.
Je renonce à M33, trop basse, M77 et M74 sont quant à elles déjà couchées. Dans ce ciel encore clair, M32 et M110 sont hors de portée de mes petites jumelles.
Je suis ma première séquence, toujours avec les 8x40 en mains, et passe en revue rapidement M34, M45, M42, M43, M52, M103 et M78.
M79 m'échappe, il est trop bas, j'aurais dû le pointer plus tôt!
Je me tourne directement vers la 80ED qui attendait patiemment son tour, alors que le ciel est devenu bien noir, pour viser la dernière cible de cette première longueur, la nébuleuse planétaire M76 dans Persée.
Vue immédiatement en vison décalée, je n'y reste pas longtemps pour la tenter aux 10x50: il me semble être parvenu à l'apercevoir extrêmement furtivement mais je n'insiste pas, c'est un coup à y passer dix minutes. Il est 22h24 et je m'accorde une petite pause de cinq minutes.

 

Je reprends, confiant et presque guilleret. Le ciel est vraiment pas mal, le meilleur depuis un bon moment. Malgré les lampadaires toujours allumés et la relative agitation dans le village qui ne créent pas vraiment une ambiance propice à une immersion parfaite dans le ciel profond, je m'accommode volontiers des conditions.
Je démarre cette deuxième séquence avec les jumelles 8x40, et je navigue très rapidement entre les plus beaux amas ouverts du ciel: M35, M37, M36, M38, M41, M93, M46, M47, M50 et M48, je me fais la réflexion que ce dernier est sûrement sous-côté à cause de son isolement car il est spectaculaire.
Pour la dernière cible de cette série, M1, je passe aux jumelles 10x50. M'apparaissant plutôt facilement, je reviens sur les 8x40, en effet elle est encore là, surprenant! Je l'avais déjà aperçu avec ces petites jumelles mais je n'avais pas souvenir d'une telle évidence, le ciel est décidément plutôt bon ce soir.

 

Une première difficulté se profile avec la séquence suivante qui inclue de nombreuses galaxies.
J'applique la même stratégie qui semble payante depuis le départ et je file à toute vitesse, 8x40 en mains, sur les objets les plus faciles. M44, M67, M81, M82, M106, M63, M51, M101 ne me posent aucun problème. Dans le Lion, M66 est évidente, et M65 répond présente en vision décalée.
Cela dit à ce stade je constate que mon programme n'est pas idéal, je fais des va et vient entre le Lion et les parages de la Grande Ourse. Cette dernière étant très haute dans le ciel, les 10x50 sur trépied me posent des difficultés. Bien que j'accroche assez vite M109, mes cervicales sont à la peine, c'est dans la douleur que je vise très rapidement M40 et M94, ces deux là d'ailleurs immédiatement validées à nouveau aux 8x40. N'en pouvant plus j'ai recours à la 80ED pour observer le duo M108 et M97, fort joli champ d'ailleurs.
Je repasse par le Lion, plus confortable aux 10x50, et son Trio Bis, M96, M95 et M105 me donnent un peu de fil à retordre comme attendu à cause de leur isolement dans un champ plutôt clairsemé, pauvre en étoile repère.
Enfin, j'en termine avec cette série éprouvante avec M102, toujours aux 10x50, que je trouve à nouveau étonnamment facile, conforme au souvenir qu'elle m'avait laissé.
Je m'accorde une nouvelle pause de cinq minutes, car la série suivante s'annonce particulièrement difficile.

 

Le froid est bien tombé, je commence à en souffrir légèrement malgré un équipement calibré pour une soirée hivernale. Les 8x40 sont glacées mais reprennent aussitôt du service, et en un clin d’œil tombent dans mon escarcelle M53, M64, M3, M60, M49 et M104.
Je passe sur les 10x50 car je sais les suivantes un peu plus délicates. La vision stabilisée par le trépied et le PSA sur les genoux sont d'une aide précieuse et je passe rapidement en revue M85, M84, M86, et M87. Finalement, je double systématiquement ces observations aux 8x40, et toutes s'avèrent bien visibles.
La dernière partie de cette séquence étant celle que j'appréhende la plus, j'avais prévu de l'aborder directement à la lunette, pour valider les objets puis éventuellement redescendre sur les jumelles. M88, M89, M90, M58, M59, M61 étant rapidement localisées, je les trouve effectivement à nouveau aux 10x50, et même aux 8x40 pour M88.
Mais ce nouvel exercice de détection, à ce stade de mon Triathlon se révèle épuisante. Je suis à deux doigts d'abandonner quelque part entre M-je-sais-plus-combien et M-ras-la-casquette-des-tachouilles.
Sentant le dénouement proche et jetant mes dernières forces dans la bataille, je me cramponne à la 80ED pour extirper du fin-fond de l'Amas de la Vierge M98, M99 et M100, heureusement coopérantes et fort bien visibles. Ouf.

 

J'aborde le finish en toute décontraction, puisque la dernière série était censée être celle des objets "bonus". L'éclairage public s'est éteint, le village s'est endormi et le ciel est de toute beauté.
M83 est très ténue mais se dévoile dans les 10x50.
Je finis à mains levées avec les 8x40, M68, M5, M13 me semblent tellement faciles après les infimes nébulosités galactiques qu'à découvert Charles Messier!
Puis M92 vient clore l'épreuve, dernier objet de la soirée, il est 00h15.

 

Je suis à mi-chemin entre l'épuisement et la béatitude, cette expérience a été incroyable et riche d'enseignements.

J'ai observé 65 objets de Messier en 2H10. Si cela représente une moyenne de 2 minutes par objet, en réalité, certains ont eu droit à 2 secondes, d'autres dix minutes.
On peut penser que cela relève un peu du "zapping", y compris moi qui suis capable de passer plus d'une heure sur la même cible. Certes c'est du zapping. Mais en mémoire reste une succession de belles visions et l'impression d'avoir observé un nombre d'objets infini, et que le ciel est empli de merveilles…en fait plutôt qu'une seule image en tête j'ai une de ces mosaïques des objets de Messier, je ne sais trop comment décrire l'impression que ça m'a laissé mais en tout cas elle est fantastique.

 

Cela m'a permis d'appréhender le Catalogue Messier de manière bien plus objective dans l'aspect et la difficulté des objets. Et il est extrêmement hétérogène et magnifique.

 

La fatigue est un facteur vraiment déterminant. Les cheminements qu'on croit connaître s'évanouissent et l'oeil devient hésitant…c'est un paramètre que je prendrais vraiment en compte car l'exercice est réellement éprouvant.

 

Je pensais que les 10x50 seraient mon instrument principal, en fait j'ai observé 47 objets avec les 8x40, 11 avec les 10x50 et 7 avec la 80ED. Cela me conforte dans la perspective de réaliser le Marathon uniquement aux jumelles, en particulier avec le gain de temps grâce aux jumelles à mains levées permettant de passer plus de temps sur les cibles difficiles.

 

Il me reste à réaliser à nouveau la partie estivale fort de ces enseignements, et pour le futur capitaliser cette expérience pour me frotter à l'épreuve dans les règles de l'art, une nuit, un instrument.

 

En conclusion c'était génial.

Très bon ciel à toutes et à tous!

 

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Ouch ! Ce triathlon était épuisant même pour le lecteur que je suis, assis au chaud dans sa chaise de bureau !

J'ai tout suivi sur Stellarium, histoire de voir ton parcours. Je ne sais pas s'il est possible d(y faire des scripts pour cela.

 

Sinon, il serait bien que tu précises la date, car manifestement, ce n'était pas mercredi soir : des objets que tu rapportes n'étaient plus visible à l'heure que tu donnes.

 

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Le 09/04/2021 à 14:29, etoilesdesecrins a dit :

Super ! même si je ne suis pas fana de l'exercice, on en comprend bien les intérêts à lire ton récit vivant !

Mais challenge un peu trop zapping pour moi ...qui ai pourtant l'habitude de "dérouler des listes"

Salut Etoiles, merci pour ton passage. 

A priori ce n'était pas ma tasse de thé non plus, sûrement pour ça que je ne l'avais jamais tenté. 

Clairement ça n'est pas de l'observation à proprement parler, d'ailleurs il n'y a aucune description d'objets dans ce CR. Mais vraiment un exercice intéressant finalement. 

 

Bon ciel à toi!

 

Il y a 7 heures, Alhajoth a dit :

Ouch ! Ce triathlon était épuisant même pour le lecteur que je suis, assis au chaud dans sa chaise de bureau !

J'ai tout suivi sur Stellarium, histoire de voir ton parcours. Je ne sais pas s'il est possible d(y faire des scripts pour cela.

 

Sinon, il serait bien que tu précises la date, car manifestement, ce n'était pas mercredi soir : des objets que tu rapportes n'étaient plus visible à l'heure que tu donnes.

 

Merci pour ton message Alhajoth.

 

Effectivement j'aurais dû mentionner explicitement la date, c'est une donnée cruciale pour le Marathon. 

C'était donc bien dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 avril.

Toute aussi importante est la localisation depuis laquelle les observations ont été réalisées, pour connaître le ciel correspondant aux horaires mentionnés, en l'ocurence pour moi environ 43°N/-1°O.

 

Bon ciel ! 

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il y a 7 minutes, hibou a dit :

Toute aussi importante est la localisation depuis laquelle les observations ont été réalisées, pour connaître le ciel correspondant aux horaires mentionnés, en l'ocurence pour moi environ 43°N/-1°O.

 

Effectivement, je ne pensais pas que descendre de quelques centaines de km avait autant d''effet.

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  • 5 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

Bonjour à toutes et tous,

 

Comme prévu lors du récit de mon "triathlon" du mois d'avril, il me restait à effectuer la deuxième partie consacrée aux objets du ciel d'été.

Ce fut chose faite la soirée du 30 septembre dernier, j'ai donc le plaisir de vous relater cette dernière longueur qui vient achever mon Marathon Messier en deux temps.

 

DEUXIÈME PARTIE

 

C'est donc près de 6 mois plus tard  que je me décide à terminer l'exercice débuté au printemps dernier, en guise de repérage et de préparation à l'épreuve du Marathon. Ayant acquis un peu d'expérience et de méthode, j'ai abordé plus sereinement cette deuxième partie, d'autant que le nombre d'objets restants (45 pour cette session contre 65 pour la première) et leur plus grande facilité m'encouragent à partir la fleur au fusil avec pour seul instrument mes 10x50 sur leur trépied.

 

Je m'installe à nouveau dans mon jardin, les dernières lueurs du crépuscule s'estompent et je démarre à 20h45 dans un ciel encore légèrement clair à l'Ouest.

Je me jette sur les objets qui sont en train de se coucher au Sud-Ouest et j'observe très rapidement M7, M6, M62, M19, M4, M80, M107, M69.

M70, un modeste amas globulaire du Sagittaire de magnitude 9, sans me poser de difficulté, a été le plus discret de cette série, vu seulement en VI2.

M54 quant à lui me frappe par sa compacité et sa brillance, il est quasiment stellaire, tandis que je me fais la remarque que M55 mériterait d'être visité un peu plus souvent, perdu dans un champ pauvre à l'écart de la constellation, il est tout de même gros et évident. Derrière mes jumelles 10x50 je trouve que son aspect est comparable à des amas globulaires beaucoup plus notables, notamment M22 avec lequel je fais des va-et-vient. Cette impression sera totalement infirmée quelques jours plus tard lors d'une observation à la lunette 80ED, où M22 est fortement granuleux et partiellement résolu en périphérie à 50x, là où M55 reste diffus tout en paraissant moins lumineux et moins étendu, comme quoi les perceptions visuelles varient nettement selon l'instrument.

Revenant à mon semi-Marathon, j'observe sans me presser M28, M8, M20 et M21. Lors de l'observation de ces deux derniers, une petite nébulosité de 8e magnitude s'invite dans le champ en VD2, et j'identifie pour sa première observation aux 10x50 l'amas globulaire NGC 6546, comme quoi j'ai bien fait de ne pas me précipiter.

Toujours d'un pas décidé mais sans me hâter, je passe en revue quelques uns des plus beaux objets du ciel estival, M24, M25, M23, M17, M18, M16, M9, M10, M12, M14, M26 et M11.

Je suis parfaitement dans les temps, si tant est que je devais surveiller l'heure, ce qui n'est pas le cas, alors j'apprécie simplement de contempler ces objets en grand champ avant qu'ils ne tirent leur révérence jusqu'au printemps prochain.

Je me paye à nouveau le luxe d'en profiter pour identifier deux autres nouveaux objets, l'amas globulaire assez faible NGC 6366 ainsi que l'amas ouvert NGC 6664, assez accessible.

 

J'avais prévu de faire une pause bien avant et n'ai pas vu passer cette première série d'objets. Avant de quitter mon poste d'observation je pointe Saturne, et je suis immédiatement surpris de pouvoir saisir Titan, oserai-je dire "facilement"? C'est la première fois que je l'observe aux 10x50, tout en sachant son observation possible mais délicate suivant son élongation, et bien ce soir par le plus grand hasard les conditions étaient parfaites et le grande lune de Saturne se révèle aisément.

Il est 21h30 et je m'accorde une pause de 10 minutes.

 

Je contemple quelques temps le ciel à l’œil nu, bien que de bonne qualité, la transparence n'est pas de premier ordre ce soir et je bute à la magnitude 5,8 alors que la veille je parvenais à 6,1 dans le Dragon et M33 était visible à l’œil nu.

 

Je reprends le cours de mon programme et me dirige plein Sud, les objets convoités sont idéalement placés, proches du méridien. J'observe M75 et M30. M72 se montre un peu en retrait, vu uniquement en vision décalée (VI 1), tandis que M73 se montre comme prévu le plus délicat de cette série, vu en VI2 seulement et, j'imagine, surtout vu car je savais exactement à quoi m'attendre dans ce champ.

M2 et M15, les deux gros amas globulaires quant à eux se montrent dans toute leur opulence.

Je décroche les jumelles de leur trépied et je m'incline confortablement dans mon fauteuil pour entamer la série suivante à mains levée, les objets se trouvant plus proches du zénith.

Je navigue de M71 à M27, M56, M57 (rappelons-le quasiment ponctuelle, encore une fois il me semble qu'il vaut mieux savoir parfaitement quoi chercher et où le chercher sans quoi il est difficile de l'identifier sûrement) jusqu'à M29 et enfin M39, le bel amas ouvert du Cygne.

Appréciant leur liberté retrouvée, mes jumelles me conduisent instinctivement vers M33 puis M32 et M110.

La boucle est quasiment bouclée puisque me voilà maintenant rendu aux objets par lesquels j'avais débuté ma première partie il y a 6 mois.

Pourtant sur la dernière longueur une difficulté se présente, mes deux derniers objets sont encore trop bas sur l'horizon!

 

Las, je patiente de 22h20 à 23h00 le temps qu'elles montent.

J'en profite pour rendre visite à Neptune et Uranus, et également pour aller voir l'étoile double 41 Draconis, une belle paire à observer aux jumelles de magnitude 5,7 et 6 séparées de seulement 18,8".

 

A 23h je parviens enfin à extirper d'un fond de ciel pas fameux la délicate M74 des Poissons, qui sera l'objet le plus faiblement vu ce soir (VI3), tandis que M77, bien qu'encore plus basse sur l'horizon, est sensiblement plus aisée à détecter et vient achever la deuxième partie de mon Marathon à 23h05.

 

J'ai encore une fois pris un grand plaisir à observer autant d'objets à un rythme soutenu, et ai mis un point d'honneur à me laisser le loisir de traîner la patte par endroits. Le ciel estival est fabuleux, mais ça n'est peut être pas la révélation de l'année.

Je médite à présent sur la faisabilité du Marathon en une seule soirée aux 10x50. Très clairement, quelques objets dont les dernières galaxies de ce soir seront hors de portée, tandis que le gain de temps sur les observations réalisées à mains levées permettrait de s'attarder plus longuement sur les cibles plus délicates. Exercice pas dénué d'intérêt, mais je me laisse le temps (disons 6 mois!) de décider si le jeu en vaut la chandelle, au-delà de la performance, et si une soirée complète du meilleur ciel de la période ne saurait pas être employée à meilleur escient.

 

Quoi qu'il en soit ces deux séances d'entraînement au Marathon auront été fort profitables et globalement plaisantes, j'ai apprécié de pouvoir contempler à nouveau tous les objets de Messier de manière si rapprochée pour en avoir une perception plus globale et homogène.

 

Merci pour votre lecture, je vous souhaite un excellent ciel!

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il y a 2 minutes, VNA a dit :

Bonjour: Tu es patient et de plus  tu dois avoir un bon ciel. Pas de problème avec l'air marin?

Merci pour ton récit ou tes récits.

Salut Vianney, merci à toi. 

Je n'ai jamais eu de problème jusqu'ici avec l'air marin, je suis tout de même à une dizaine de kilomètres de l'Océan. Surtout que les conditions favorables sont très générales associées à un flux d'est qui est un vent de terre.

Parfois je vais observer très près du rivage, le ciel est un tout petit peu meilleur, mais je fais attention qu'il y ait un petit vent de secteur Est bien établi pour éviter les embruns et dissiper la brume côtière. 

 

Clear skies

 

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Salut Hibou, joli perf, même si je n'aime pas trop ce terme concernant notre activité.

Toutefois aux 10x50 cela ne me pose pas trop de souci de vérifier "être dans les temps", car qu'on le veuille ou non les détails sont rares même sur les Messier du coup on zappe assez rapidement tout naturellement.

Cela pose certes un peu plus question avec de plus gros instruments pour le Marathon en une seule nuit, dans lesquels on est obligé de zapper vite pour tenir le rythme alors qu'il y aurait à voir.

Je perçois (de mémoire) un gain entre ton ressenti et ce que je voyais au même instrument, peut-être une des raisons est ta stabilisation. Car je galérais sur les petits objets aux 10x50 à bras levé, d'où l'achat de la 80ED en 2011 qui m'a propulsé dans un tout autre monde (malgré la modestie de l'instrument).

Perso j'ai toujours trouvé M55 très en retrait de M22, quasi rien à voir ...Le premier reste bien bas depuis le Lyonnais et souvent noyé dans les brumes lumineuses de la vallée du Gier depuis chez moi

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Salut Etoiles merci pour ton passage. 

 

En effet la stabilisation apportée par le trépied augmente spectaculairement les observations. 

Je me demande si tu as eu l'occasion d'essayer avec tes Nikon 8x42 (monarch 5 si je me souviens ? ).

 

Bon ciel à toi et au plaisir.

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Salut !

 

effectivement en passant des 10X50 à main levée à la 80ED sur trépied ce fut un changement majeur notamment pour les petits objets serrés. A l'augmentation de diamètre s'est ajoutée l'effet de la stabilisation donc j'ai eu du mal à quantifier ce dernier.

Oui c'est bien ça pour les Nikon ! Depuis que j'ai la lunette et le 300 elles ne sortent hélas pas systématiquement sur chaque objet comme avec les 10x50 quand je n'avais que celles là mais :

- quand le ciel sans lune se dégage en hiver pendant quelques minutes je sors vite avec ces 8x42 pour faire un rapide tour de ce qui est dégagé, les principaux Messier. C'est un très bon antidote à l'abstinence durant parfois des semaines lors de longues grisailles !

- j'ai fait un test sur 2/3 champs en comparant la deux et l'image est plus belle, plus contrastée et lumineuse dans les 42, et la mag limite stelllaire est un peu plus élevée

- dans un site très transparent j'avais fait un tour l'été vers la Voie Lactée sud, quel régal toutes ces zones brillantes et sombres quand déjà à l'oeil nu la VL est facile et tourmentée. En plus elles ne pèsent rien et ne prennent pas de place, et peuvent servir le cas échéant pour l'ornitho !

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  • 2 semaines plus tard...

Non, car d'une part j'avoue être à présent plus scotché sur le T300 à défaut la FC-100. D'autre part même sur monture il faudrait un renvoi coudé avec les 10X50 pour ne pas trop se tordre les vertèbres vers le zénith. Les renvois coudés sur jumelles semblent hélas uniquement dispos en natif sur les gros diamètres, la vue doit y être certes époustouflante mais on retombe peu ou prou sur les contraintes d'un plus gros instrument.

J'ai ressorti un peu les 8x42 ces jours-ci bénéficiant d'un ciel bien sombre lors d'un déplacement, mais même à bras levé c'est de plus en plus compliqué pour la nuque !

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