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Le télescope spatial James Webb se déploie


Discret68

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Il y a 19 heures, JMDSomme a dit :

C'est vraiment dingo un monstre pareil envoyé en une fois dans l'l'espace !

Comment ça un monstre ??? !pomoi!

Une personne d' 1,75m à côté du miroir de Hubble et du miroir du James Webb :

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@OrionRider

 

Citation

Orion ne pourrait pas assurer tel-quel cette mission car sa durée de vol envisagée n'est que d'une vingtaine de jours et le vaisseau n'est pas conçu pour quitter l'orbite terrestre. Il faudrait concevoir une version 'longue durée - longue distance' avec assez de 'delta-v' et de provisions pour qu'il puisse faire l'aller-retour vers L2. Ce serait le premier vol d'un équipage hors de l'orbite terrestre!

 

 

[HS]

Peut-être pas inutile de  préciser  qu'on intègre dans "orbites terrestres" la Lune et même un peu au-delà (si on envisage une orbite allant au-delà de la Lune).

La pratique actuelle depuis plusieurs décennies étant des capsules habitées allant en LEO ..... (vers l'ISS ou la récente station chinoise, et peut-être celle privée d'Axiom)

Sur la capacité de la capsule Orion pas exclu qu'elle puisse voyager au-delà car des missions de rencontre avec des astéroïdes avaient été envisagées (mais rien de concret n'a suivi), c'est comme indiqué, son module de service européen ESM qui serait à remplacer (meilleure motorisation, réservoirs d'ergols plus grands, probablement un sas d'EVA ?) . Absolument rien ne semble prendre ce chemin en l'état actuel.

 

Le projet qui fut longtemps discuté puis finalement abandonné pour pouvoir utiliser Orion et son actuel module ESM :

Une sonde automatique aurait capturé un astéroïde de petite taille et l'aurait tracté vers la Lune. Puis un ou deux Orion avec équipage auraient alors pu s'arrimer à l'astéroïde et y prélever des échantillons;

1914139569_VisiteastrodeavecOrion.jpg.5753da8ed0eacdd8eebbc698603914d4.jpg

 

Pour ce qui est d'envisager utiliser un Starship et lui faire effectuer un voyage vers L2 pour rejoindre et réviser le JWST ..... on verra déjà si la version HLS-Moon-Starship (HLS = Human Landing System) rejoint directement un Orion en orbite NRHO lunaire et s'il effectue ensuite un A-R Orion  -  sol lunaire permettant à l'équipage de poser leur empreinte sur le régolite. C'est ce qui est sous contrat avec la NASA pour le moment.

L'objectif devrait être ensuite de refaire à peu près la même chose mais en utilisant la Gateway placée en NRHO comme station-relais où s'effectuerait le transfert de l'Orion vers le HLS*.

* il n'est pas exclu que d'autres modèles de HLS soient aussi sélectionnés dans l'avenir pour transporter des équipages sur la Lune depuis la Gateway.

 

Pour d'autres types de vols (fret) vers la Lune c'est aussi acté mais pour un cargo spécifique qui serait lancé dans un premier temps par Falcon Heavy ( Gateway Logistics Services : uniquement transport de fret vers la Gateway ). Un autre cargo peut-être sélectionné ultérieurement avec lancement par Vulcan ou New Glenn là-aussi ultérieurement (?)


En 2022 on continuera à "sortir du berceau" principalement en LEO ..... et on espère ré-iterer l'équivalent des missions Apollo en version Artemis dans la décennie.

La suite ..... on va attendre.

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Le 03/01/2022 à 21:09, sixela a dit :

les panneaux solaires ne travaillaient pas encore à la puissance optimale

Bonjour,

 

A un moment il se disait que les panneaux solaires de JWST ne délivraient pas toute la puissance attendue, quelqu'un sait ce qu'il en est ?

 

Ney

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Début de déploiement de l'aile gauche du miroir primaire

Citation

L'équipe de déploiement commence la planification et les opérations pour le déploiement de l'aile gauche (+V2) du miroir primaire de sa position rangée/lancée à sa position opérationnelle. Cette opération permet de déployer et de verrouiller l'aile +V2 du miroir primaire. Chaque aile contient trois des 18 segments du miroir. Il s'agit d'un déploiement motorisé.

 

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Quelques photos du primaire. Le miroir de 6,50m est constitué de 18 segments hexagonaux, en beryllium, un métal choisi pour sa légèreté et sa résistance au froid. Ils sont recouverts d'une mince couche d'or et enfin d'une couche de verre...

 

 

Scientists_inspect_one_of_the_Webb_telescope's_mirrors.jpg

 

DEJX6DtXgAEQDOu.jpg

 

JWST_Full_Mirror.jpg

 

jwst1.jpg

 

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20-0304-m8-jm-jwst-1st-shift-8713_approved_ng20-0765.jpg

 

EIy_awDXYAAdjqi.jpg

01.jpg

 

FHT6RAHWQAkaTbo.jpg

Modifié par jackbauer
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Il y a 17 heures, 22Ney44 a dit :

A un moment il se disait que les panneaux solaires de JWST ne délivraient pas toute la puissance attendue, quelqu'un sait ce qu'il en est ?

 

Salut,

Alors en fait ils ont procédé à un réglage des panneaux de manière à ce que la puissance délivrée soit optimale.

Il n'y a pas vraiment eu de problème finalement. Les panneaux sont pré-réglés (du point de vue électronique) avant le décollage, et en fonction de ce qu'ils ont mesuré une fois les panneaux déployés ils ont réajusté certains paramètres.

M'en demande pas plus, ma compréhension du sujet s'arrête là, mais les infos que je donne proviennent d'une série de questions/réponses diffusée par la NASA la semaine dernière.

Modifié par francheu
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il y a 9 minutes, francheu a dit :

Miroir entièrement déployé !

Il faut maintenant attendre le verrouillage du dernier ensemble de miroirs et le déploiement sera entièrement terminé.

Bonjour,

 

Voilà une bonne nouvelle.

Viendra après la mise en poste une opération des plus délicates, j'ai parlé de l'alignement de tous les segments du miroir et de la "collimation" de l'ensemble. La précision recherchée est redoutable, la NASA évoque 1/10 000 de diamètre de cheveu soit une petite dizaine de nanomètre. Pour y arriver, chaque miroir est équipé dans son dos de six actionneurs.

image.png.d9a50fbbc706b1719a75bf6471a4500b.png

Chaque action représentera un délai de dix secondes entre le départ de l'ordre et le retour du positionnement, pas étonnant alors que cette opération va prendre des mois, du moins c'est ce qui est inscrit au planning prévisionnel.

Idem pour le miroir secondaire convexe et le miroir tertiaire. Ce travail d'ultra précision se fera en utilisant la caméra proche infrarouge, principal équipement du télescope :

 

Il reste encore de quoi trembler avant d'avoir une optique pleinement opérationnelle.

Il faut savoir cependant que toutes ces opérations ont été testées et réalisées durant environ 100 jours en grandeur réelle avec le télescope placé dans les conditions proche du réel de vide et de température au Centre spatial Johnson à Houston où la Chambre A, la seule suffisamment spacieuse pour accueillir le JWST, est capable de reproduire à l'identique les conditions spatiales pression/température. Les limites des tests ont été la présence de la gravité terrestre sur les mécanismes et l'absence de rayonnements sur l'électronique. Mais là les connaissances acquises par la NASA sont suffisantes pour effectuer les vérifications par simulation.

 

La Chambre A à vide du Jonhson Space Center

image.png.8289214c78c70fe1a329cd7a6c6a2408.png

 

 

Souhaitons bonne continuation à notre télescope, il est autant celui de la Nasa, de l'ESA et de CSA-ASC.

 

Ney

 

 

 

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Fianaleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee.png.dceef19899f09e2d858282836b467535.png

 

Traduction :

Avec le déploiement et le verrouillage réussis de notre dernière aile miroir, c’est :
50 déploiements majeurs, terminés.
178 broches, relâchées.
Plus de 20 ans de travail, réalisé.

 

Congratulationssssssssssssssssssss.png.8d3f0fd44e33fda259616c20167112c6.png

Traduction #NASAWebb a terminé tous ses déploiements majeurs et est prêt pour les prochaines étapes!

 

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il y a 17 minutes, Patcubitus a dit :

Je n'arrive pas à trouver la liste des 14 pays mentionnés qui ont participé au financement de James Webb. :s

Quelqu'un a cette liste siouplè ?

Pour le financement je ne sais pas, mais en ce qui concerne les (très nombreux) contributeurs tu trouveras ton bonheur ici:

 

A_JWST_Contributor_Map_0420_72dpi.png

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Pour continuer dans les informations données par @rmor51, le temps d'utilisation du télescope est planifié de la manière suivante :

Le temps d'utilisation est divisé en 3 groupes :

 

Groupe N°1 nommé GTO pour Guaranteed Time Observer. Il représente 10 %  du temps disponible sur la durée de vie de l'instrument. C'est un temps alloué aux astronomes ayant participé à la réalisation de l'instrumentation scientifique de bord. Pour les trois premières campagnes d'observations étalées sur 30 mois, ce temps va être de 4020 Heures.

 

Groupe N°2 nommé DD pour Director's Discretionary Time. Le volume horaire est également de 10% et est géré par le Space Telescope Science Institut basé à l'université Johns Hopkins aux USA.

 

Groupe N°3 nommé GO pour Guest Observer qui contient tous les astronomes du Monde aura accès sur les 80% restant du temps disponible d'observations.

 

Le temps d'observation est alloué aux astronomes par un Comité composé de 200 astronomes ainsi que de représentants des agences spatiales impliquées dans le programme JWST. A ce jour le premier critère de sélection est l'adéquation des propositions avec l'objectif général du projet JWST. Si vous souhaitez obtenir un créneau d'observation assez vite, veillez à ce que votre projet d'observation s'inscrive dans les objectifs déclarés dans Early Release Science Program. Ce programme vise essentiellement à obtenir le plus grand volume de retours scientifiques d'une part et aussi et surtout de mesurer avec une grande précision les capacités des différents instruments scientifiques de bord. Cette évaluation servira par la suite à mieux sélectionner les demandes à venir.

 

Le premier cycle d'observations propose déjà 6 000 Heures d'observations divisées en 3 catégories

 

3 500 H d'observations de courtes durées

1 500 H de durée moyenne

1 000 H de durée longue. (Dans cette catégorie ont également été programmées des heures de réserve)

 

Les astronomes du monde entier ont déposé 1 084 propositions. Le Comité en a retenu 266 dont 89 émanant des pays européens, 10 du Canada.

 

70 % des observations concerneront la spectroscopie, 30% l'imagerie.

Les instruments sollicités sont dans l'ordre pour leur temps d'utilisation

NIRSpec (40,8 %) https://jwst.nasa.gov/content/observatory/instruments/nirspec.html

 

 

MIRI (28,1 %)

https://miri.cnes.fr/fr

 

MIRI est l'instrument développé sous la responsabilité de  l'ESA par les agences spatiales nationales européennes. L'imageur MIRIM a été développé en France conjointement sous la responsabilité du CNES par l’IAS (Institut d'Astrophysique Spatiale, Orsay), le LESIA (Laboratoire d'Études Spatiales et d'instrumentation en Astrophysique, Meudon), le LAM  (Laboratoire d'Astrophysique de Marseille) et par le CEA (Commissariat à l'Énergie Atomique).

 

NIRCAM (24,4 %)  https://www.jwst.nasa.gov/content/observatory/instruments/nircam.html

 

 

NIRISS (6,7 %) https://jwst.nasa.gov/content/observatory/instruments/fgs.html

 

 

 

Les sujets balayés par les demandes d'observations sélectionnées pour la première campagne sont :

 

32 %  pour l'étude des galaxies et du milieu intergalactique,

23 % pour les recherches sur les exoplanètes et les disques protoplanétaires,

12 % pour la physique stellaire,

11 % pour étudier les populations stellaires et le milieu interstellaire,

9 %   pour analyser les trous noirs supermassifs,

7%  pour étudier les structures à grande échelle de l'Univers,

6% enfin pour l'étude du Système solaire.

 

Il est dit plus haut que dans le volume d'observations longue durée, il y avait une réserve de temps. Cette réserve est destinée à mobiliser le Télescope instantanément sur un événement extraordinaire et non prévisible comme une collision, une supernova ou tout autre manifestation exceptionnelle. Les observations en cours seraient alors interrompues, cela peut se comprendre, l'équipe qui avait le télescope se verrait alors créditée du temps qui lui a été retiré, et puisé dans la fameuse réserve. Ce temps ne sera pas forcément alloué dans la foulée. En effet si JWST est capable de voir toute la voute céleste, cette capacité lui est possible que étalée dans le temps de manière à toujours demeurer dans l'ombre de son bouclier thermique, celui dont le déploiement nous a donné quelques émois. Il n'est donc pas possible de faire glisser dans le temps les observations suivantes, elles pourraient ne plus être visibles en fonction de la durée du glissement. Il est clair qu'en cas de survenance d'une supernova, ce glissement pourra se mesurer en jours, sinon en semaines.

 

Voici le temps de visibilité en jours en fonction de la latitude écliptique

 

image.png.3a069080f76835d4a7b5b234b94f85bb.png

 

A un instant donné seuls 40 % de la voute céleste est visible, par contre pour des latitudes écliptiques comprises entre 85 et 90 °, la visibilité des objets est permanente.

 

Nous sommes partis pour une aventure scientifique sans équivalent à ce jour. Les attentes sont immenses.

 

Ney

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Uhm -- selon moi la zone zodiacale est à 0° ou l'observation continue est difficile -- plutôt normal comme le soleil se trouve (plus ou moins par définition) là. Ce sont les pôles du système solaire qui sont toujours disponibles.

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il y a 4 minutes, sixela a dit :

Uhm -- selon moi la zone zodiacale est à 0° ou l'observation continue est difficile -- plutôt normal comme le soleil se trouve (plus ou moins par définition) là. Ce sont les pôles du système solaire qui sont toujours disponibles.

Heu oui, je corrige. Pourquoi j'ai écrit cela ? ;)

 

Ney

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il y a une heure, 22Ney44 a dit :

Pour continuer dans les informations données par @rmor51, le temps d'utilisation du télescope est planifié de la manière suivante :

Le temps d'utilisation est divisé en 3 groupes :

 

Groupe N°1 nommé GTO pour Guaranteed Time Observer. Il représente 10 %  du temps disponible sur la durée de vie de l'instrument. C'est un temps alloué aux astronomes ayant participé à la réalisation de l'instrumentation scientifique de bord. Pour les trois premières campagnes d'observations étalées sur 30 mois, ce temps va être de 4020 Heures.

 

Groupe N°2 nommé DD pour Director's Discretionary Time. Le volume horaire est également de 10% et est géré par le Space Telescope Science Institut basé à l'université Johns Hopkins aux USA.

 

Groupe N°3 nommé GO pour Guest Observer qui contient tous les astronomes du Monde aura accès sur les 80% restant du temps disponible d'observations.

 

Le temps d'observation est alloué aux astronomes par un Comité composé de 200 astronomes ainsi que de représentants des agences spatiales impliquées dans le programme JWST. A ce jour le premier critère de sélection est l'adéquation des propositions avec l'objectif général du projet JWST. Si vous souhaitez obtenir un créneau d'observation assez vite, veillez à ce que votre projet d'observation s'inscrive dans les objectifs déclarés dans Early Release Science Program. Ce programme vise essentiellement à obtenir le plus grand volume de retours scientifiques d'une part et aussi et surtout de mesurer avec une grande précision les capacités des différents instruments scientifiques de bord. Cette évaluation servira par la suite à mieux sélectionner les demandes à venir.

 

Le premier cycle d'observations propose déjà 6 000 Heures d'observations divisées en 3 catégories

 

3 500 H d'observations de courtes durées

1 500 H de durée moyenne

1 000 H de durée longue. (Dans cette catégorie ont également été programmées des heures de réserve)

 

Les astronomes du monde entier ont déposé 1 084 propositions. Le Comité en a retenu 266 dont 89 émanant des pays européens, 10 du Canada.

 

70 % des observations concerneront la spectroscopie, 30% l'imagerie.

Les instruments sollicités sont dans l'ordre pour leur temps d'utilisation

NIRSpec (40,8 %) https://jwst.nasa.gov/content/observatory/instruments/nirspec.html

 

 

MIRI (28,1 %)

https://miri.cnes.fr/fr

 

MIRI est l'instrument développé sous la responsabilité de  l'ESA par les agences spatiales nationales européennes. L'imageur MIRIM a été développé en France conjointement sous la responsabilité du CNES par l’IAS (Institut d'Astrophysique Spatiale, Orsay), le LESIA (Laboratoire d'Études Spatiales et d'instrumentation en Astrophysique, Meudon), le LAM  (Laboratoire d'Astrophysique de Marseille) et par le CEA (Commissariat à l'Énergie Atomique).

 

NIRCAM (24,4 %)  https://www.jwst.nasa.gov/content/observatory/instruments/nircam.html

 

 

NIRISS (6,7 %) https://jwst.nasa.gov/content/observatory/instruments/fgs.html

 

 

 

Les sujets balayés par les demandes d'observations sélectionnées pour la première campagne sont :

 

32 %  pour l'étude des galaxies et du milieu intergalactique,

23 % pour les recherches sur les exoplanètes et les disques protoplanétaires,

12 % pour la physique stellaire,

11 % pour étudier les populations stellaires et le milieu interstellaire,

9 %   pour analyser les trous noirs supermassifs,

7%  pour étudier les structures à grande échelle de l'Univers,

6% enfin pour l'étude du Système solaire.

 

Il est dit plus haut que dans le volume d'observations longue durée, il y avait une réserve de temps. Cette réserve est destinée à mobiliser le Télescope instantanément sur un événement extraordinaire et non prévisible comme une collision, une supernova ou tout autre manifestation exceptionnelle. Les observations en cours seraient alors interrompues, cela peut se comprendre, l'équipe qui avait le télescope se verrait alors créditée du temps qui lui a été retiré, et puisé dans la fameuse réserve. Ce temps ne sera pas forcément alloué dans la foulée. En effet si JWST est capable de voir toute la voute céleste, cette capacité lui est possible que étalée dans le temps de manière à toujours demeurer dans l'ombre de son bouclier thermique, celui dont le déploiement nous a donné quelques émois. Il n'est donc pas possible de faire glisser dans le temps les observations suivantes, elles pourraient ne plus être visibles en fonction de la durée du glissement. Il est clair qu'en cas de survenance d'une supernova, ce glissement pourra se mesurer en jours, sinon en semaines.

 

Voici le temps de visibilité en jours en fonction de la latitude écliptique

 

image.png.3a069080f76835d4a7b5b234b94f85bb.png

 

A un instant donné seuls 40 % de la voute céleste est visible, par contre pour des latitudes écliptiques comprises entre 85 et 90 °, la visibilité des objets est permanente.

 

Nous sommes partis pour une aventure scientifique sans équivalent à ce jour. Les attentes sont immenses.

 

Ney

Merci pour toutes ces infos, sympa de partager autant d'info, sacré avant ire ce james webb

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Webb n'a pas seulement été lancé depuis un territoire français avec une fusée en grande partie française, un de ses 4 instruments scientifiques est lui aussi en grande partie gaulois :

 

https://miri.cnes.fr/fr/le-telescope-webb-une-pointe-daccent-francais


LE TÉLESCOPE WEBB, UNE POINTE D’ACCENT FRANÇAIS


Contributeur majeur de l’ESA, la France est fortement et directement impliquée dans ce programme. Les équipes conjointes du CEA et des laboratoires LESIA, IAS et LAM du CNRS ont en particulier réalisé, sous la responsabilité du CNES, l’imageur MIRIM, l’une des deux composantes de MIRI, qui est déjà l’un des instruments les plus demandés par la communauté mondiale des astrophysiciens. 

 Il s’agit d’une participation significative. Avec MIRIM, nous faisons de l’imagerie, de la coronographie et de la spectrographie à basse résolution. C’est une pièce essentielle dont le CNES a assuré la maîtrise d’ouvrage, c’est-à-dire le financement et la coordination des intervenants. (Philippe Laudet)


Au-delà de leur contribution à la réalisation du télescope, les scientifiques français participeront aussi à son utilisation. C’est ainsi que le programme Early Release Science proposé par l’IRAP-CNRS et financé par le CNES, a été retenu par la NASA pour observer les nuages de poussières de la nébuleuse d’Orion. « Cela fait partie des enjeux : en finançant le développement de tels outils, on s’assure une certaine priorité pour mener nos programmes d’observation », poursuit Philippe Laudet.

Cette présence française sur Webb illustre la reconnaissance dont bénéficie l’écosystème scientifique et spatial français au niveau international. « Depuis 60 ans, le CNES a agrégé une connaissance technique et un savoir-faire pointu qui le rendent incontournable dans le domaine des sciences de l’Univers. Nous avons un riche historique de collaboration avec les agences spatiales et la capacité à fédérer et à irriguer les laboratoires de recherche et l’industrie, tout cela nourrit notre crédibilité », conclut Philippe Laudet.  

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Grosse contribution de la France sur NIRSpec aussi, cette fois du côté industriel : plateforme, coiffe, structures porteuses des miroirs et miroirs bruts en carbure de silicium (SiC) fournis par Boostec, et les 14 miroirs (sur 17) ont été polis, traités, intégrés, alignés et testés sous vide cryo par Reosc.

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Aujourd'hui, début de l'alignement des 18 miroirs, ainsi que du secondaire, ce processus de collimation est programmé pour 3 mois.

En parallèle, début de la mise en route des instruments dés qu'ils seront à la bonne température.

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