Aller au contenu

Conception d'un T410 pour la photo astro


turboIII

Messages recommandés

Bonjour à tous les dobso-bricoleur

 

je suis en phase de conception d’un Dobson T 410 F/d =4 prévu avec un miroir de 83 mm (déjà commandé et en cours de fabrication)

 

Si je calcule la dimension maxi (sans marge de sécurité) du déport du plan focal pour une pupille standard je trouve 337 mm. Si je veux une sécurité je tombe à 334 ± 1 mm...

 

Déjà je découvre que j’ai commandé un jeu d’optique prévu pour du visuel !!! Si j’avais voulu un déport plus important cela ce serait fait au détriment de l’obstruction donc acte. Je dit cela parce que si je calcule la marge pour positionner le porte-oculaire (épaisseur 60 mm)plus la plaque support plus la platine de réglage je consomme 70 mm facilement. Il ne reste que 264 mm de distance de l’axe optique. Vu qu’il faudrait garder un cône de marge d’environ 1,4° autour du miroir, cela se traduit par une marge de 40 mm environ. Il reste une toute petite marge de 14 mm.

 

Oui mais comment faire de l’astrophoto quand en plus on a déjà commandé un porte-oculaire costaud (6kg) mais qui a une course de « seulement » 40 mm.

 

L’idée d’utiliser un paracorr vient rapidement sur la table car il permet quelques facilités :

 

il faut ménager une distance du PO au plan focal de 14 mm et il permet un Backfocus de 55 mm d’après la notice du Paracorr.

Du coup comme j’ai prévu d’utiliser une CCD MC 294, un OAG, et je prévois une roue à filtre, je pourrait positionner ma caméra à la distance prévue de 55 mm du paracorr (moyennant évidemment un empilement de bague adéquat).

 

Vu le poids de toute cette quincaillerie, j’ai intérêt à réduire le porte faux pour limiter les déformations. Je pense donc rentrer mon PO de telle manière que le Plan focal soit à environ 10 mm à l'extérieur(marge de 5 mm à prévoir donne 5 à 15 mm)

conséquence

1- l’arrière de ma quincaillerie côté tube avance de 80 mm vers l’axe optique (60 de PO+10 de support+10 distance du PF). Il reste donc 334-80=254 mm ,moins la marge du cône de vision de 40 mm==> il reste 4 mm de marge soit rien du tout… donc le Paracorr rend possible l’astrophoto.

 

2- je peux encore faire du visuel avec une bino zero backfocus en sortant le porte-oculaire de 14 mm car la quincaillerie sera nettement plus légère.

 

3- J’aurai une augmentation de la focale de 15 % passant de 1640 à 1886 mm

 

J’en arrive à ma question Mon raisonnement vous parait-il juste ? Quel sont les points critiques dans cette affaire ?

 

J'en ai déjà trouvé un pour le ciel profond que je veux privilégier le champ vu par ma caméra sera réduit d’environ 15%. Cela va exclure les objets très larges. Existe-il une solution crédible?

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 20 heures, turboIII a dit :

Si je calcule la dimension maxi (sans marge de sécurité) du déport du plan focal pour une pupille standard je trouve 337 mm. Si je veux une sécurité je tombe à 334 ± 1 mm...

 

C'est quoi le déport du plan focal ?

 

Quand je fais les plans de mes tubes je ne procède pas dans cet ordre. D'abord je choisi le champ de pleine lumière qui va dépendre de l'utilisation photo ou visuel.

Ensuite il faut savoir ou va être le plan focal par rapport au porte oculaire (à 50 ou 60 mm au dessus du PO si tu utilises un paracorr).

 

Une fois que j'ai le cpl et le tirage (distance secondaire/plan focal) je fais le plan avec les trajets des rayons lumineux issus du primaire et ça me donne la dimension du secondaire.

 

Si dans ton cas tu as un secondaire trop petit, tu es coincé, il faut en prendre un plus gros.

 

Fred

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui je sais que je calcule à l'envers.

🤔

Ce que j'ai appelé le déport du plan focal c'est la distance entre l'axe optique du primaire et le champ de pleine lumière 334 chez moi.

Prendre un secondaire plus grand va dégrader la finesse des images  un peu plus.

Avec le secondaire je suis déjà à 20% d'obstruction. Avec une dégradation du rapport de Strehl de 8% uniquement du à l'obruction.

Et d'autre part à F/D 4 pour la photo du CP un correcteur de coma semble Incontournable   pour la qualité(dixit Thierry legault).

Comme je souhaite un tube mixte visuel/photo je suis parti d'un diamètre de pleine lumière de 6 mm

Si je pars d'une dimension de déport de 334+56 pour intégrer le paracorr l'obstruction passe à 25%et le Strehl passe à 12,5% une augmentation de 50%.

Du coup effectivement il faut que je vérifie la compatibilité de mon champ de pleine lumière de 6 MM avec le capteur aps de la CCD MC 294.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu commences par déterminer le backfocus que tu as besoin ce qui t'amènera à connaitre la distance du plan focal à l'axe optique "p", il faut le faire avant car après on ne peu plus le changer, ensuite tu calcules le secondaire minimum pour unu illumination souhaitée au plan focal.

 

Donc p = demi diamètre du tube + épaisseur du tube + hauteur du PO + backfocus

 

Tu rentres ensuite cette valeur dans cette application Newtonian Reflecting Telescope Designer (bbastrodesigns.com) qui te ressort l'illumination selon différentes taille de secondaires (tu peux mettre la taille que tu veux).

 

Il n'y a plus qu'à choisir, pour une config visuelle ton secondaire est un peu juste il faut vraiment éviter que les bords du secondaire concourent à la formation du point image au centre du champ, et pour de l'astrophoto c'est mort il faut taper dans plus grand.

 

En revanche l'obstruction tu t'en tapes c'est epsilonesque par rapport à d'autres contraintes ayant bien plus d'influence sur l'image (saches que ton Strehl est très théorique).

Modifié par LH44
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 8 minutes, turboIII a dit :

Comme je souhaite un tube mixte visuel/photo je suis parti d'un diamètre de pleine lumière de 6 mm

Si je pars d'une dimension de déport de 334+56 pour intégrer le paracorr l'obstruction passe à 25%et le Strehl passe à 12,5% une augmentation de 50%.

 

6 mm de cpl c'est trop peu !

Et 25% d'obstruction c'est pas beaucoup !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui reprends tout à tête reposée 🙂

Ne fait pas une fixette sur le secondaire que tu as déjà commandé, ça vaut le coup de le revendre et d'en reprendre un de la bonne dimension si besoin.

ça serait bête de sacrifier tout le projet à cause d'un secondaire trop petit !

 

  • J'aime 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ok je viens de demander de ne pas fabriquer le secondaire au pire je le revend ok

 

Je repars du début pour un tube newton les données d'entrée sont

besoin visuel et astro

PO en 2 pouces c'est sur

miroir 410 mm F=1640

paracorr probable nécessaire puisque le champ de pleine lumière de la CC MC294 est de 13 mm

il y a une heure, LH44 a dit :

Tu rentres ensuite cette valeur dans cette application Newtonian Reflecting Telescope Designer (bbastrodesigns.com) qui te ressort l'illumination selon différentes taille de secondaires (tu peux mettre la taille que tu veux).

je découvre ce logiciel et les éléments de réflexion. Comme je ne suis pas expert loin de là je pense que j'en ai pour un bon moment pour trouver une solution pour mon projet. Je viens de voir que Barthel a constaté qu'une pupille de 8 mm est très interessante donc acte......

 

Si je veux une solution mixte je ne sais pas à date s'il faut partir d'une conception astro et CPL 13 mm, trouver un artifice  pour le rétrécir à 6-8 pour le visuel ou bien faire le contraire: partir d'une config visuelle avec 6-8 mm de CPL  et trouver un artifice pour augmenter le CPL à 13 mm.

 

A chaud (c'est comme cela qu'on écrit des C.......) j'imagine calculer le miroir secondaire pour le CPL le plus exigeant soit 13 mm et donc le plus grand.

Ensuite faire un système à 2 hauteurs  pour les tubes serrurier.

Si à défaut c'est vraiment trop galère à utiliser plus tard je me rabat sur la photo uniquement.

Avez vous des retours d'expérience sur ce genre de problématique

Je trouve que ce forum est une mine d'or merci à tous😁

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, turboIII a dit :

Prendre un secondaire plus grand va dégrader la finesse des images  un peu plus.

Avec le secondaire je suis déjà à 20% d'obstruction. Avec une dégradation du rapport de Strehl de 8% uniquement du à l'obruction.

 

Ça joue quand on fait de l'observation visuelle des planètes, et c'est sans importance pour la photo, totalement en longue pose où la résolution est toujours éloignée des limites de la diffraction, et même en planétaire : voir les images de Damian Peach avec un C14 dont l'obstruction est de 32 %.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, turboIII a dit :

Si je veux une solution mixte je ne sais pas à date s'il faut partir d'une conception astro et CPL 13 mm, trouver un artifice  pour le rétrécir à 6-8 pour le visuel ou bien faire le contraire: partir d'une config visuelle avec 6-8 mm de CPL  et trouver un artifice pour augmenter le CPL à 13 mm.

 

Puisque le secondaire mixte qui fait tout sans atteindre la perfection ni pour le visuel, ni pour la photo, il convient peut-être d'avoir deux étages secondaires différents :

 

1) Un secondaire classique avec araignée et miroir plan de renvoi vers le porte oculaire "léger" pour du visuel

 

2) Une araignée porte chaine d'acquisition photo qui reste dans l'axe du miroir primaire.

 

Cela revient à réaliser deux cages secondaires certes mais parfaitement optimisées chacune  pour son usage particulier, visuel versus photo. Il est même possible que cela vous coûte moins cher, puisque vous n'aurez plus le besoin d'un porte oculaire pouvant être chargé à 6o N ( ;)@Moot), vous n'aurez plus non plus le porte à faux du matériel photo sur le tube mettant à mal votre collimation, en fin les alignements photo seront plus faciles à obtenir. Le seul point délicat restera "l'effacement" de la filerie à l'entrée du tube pour limiter les effets d'aigrettes en photo.

 

Voilà c'est juste une suggestion, pour être sûr d'avoir balayé toutes les hypothèses.

 

L'étude d'un instrument est un moment passionnant et palpitant.

 

Belle aventure dans ce cheminement.

 

Ney

 

  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ne cherches surtout pas la complication avec ton secondaire prévois le d'abord pour ton capteur si tu comptes faire du ciel profond (un CPL englobant la taille de ton capteur) et donc un secondaire large, même en visuel cela ira très bien et puis il faut toujours prendre un peu plus large car c'est une erreur de vouloir prendre un secondaire tout rikiki pour grapiller des % de Strehl car en fait c'est le contraire qui va se passer car il faut vraiment éviter les bords autrement le Strehl va s'écrouler au lieu de monter. La meilleure stratégie est de prendre le moins de risques possible en surdimensionnant tes éléments, les meilleurs images planétaires haute résolution jamais produite dans le monde amateur ne le sont pas avec des lunettes mais avec des instruments obstrués de 30 à 40% !

Modifié par LH44
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, 22Ney44 a dit :

Puisque le secondaire mixte qui fait tout sans atteindre la perfection ni pour le visuel, ni pour la photo, il convient peut-être d'avoir deux étages secondaires différents :

 

1) Un secondaire classique avec araignée et miroir plan de renvoi vers le porte oculaire "léger" pour du visuel

 

2) Une araignée porte chaine d'acquisition photo qui reste dans l'axe du miroir primaire.

 

C'est exactement ce que nous sommes en train de faire avec un copain qui a commandé un dobson de 600 motorisé. Une cage d'origine pour le visuel et une cage secondaire spécifique astrophoto avec un train optique dans l'axe.

 

Je me suis occupé de la conception de cette cage secondaire pour l'astrophoto et c'est le copain qui met la main au portefeuille. Elle est pas belle la vie ?😃

 

Le train optique est constitué d'un focuser 3" conçu maison, motorisé par un Sesto-Senso 2 de chez Primaluce Lab, un correcteur 3", un dé-rotateur ARCO 3" toujours de chez Primaluc Lab, une système de réglage fin du backfocus, un DO 3" TS avec une caméra de guidage MGEN2, un porte-filtre à tiroir Baader. En bout de chaine viendra au choix : une caméra ASI294, une 2400 ou un boitier OCAL pour faire la collimation. Les 3 accessoires se fixent à l'aide de bagues de serrage permettant de changer rapidement d'accessoire tout en gardant un parfait centrage de chacun sur le train optique.

 

Coté obstruction, elle est inférieure à 25%. Il est vrai que plus le primaire est grand, plus l'obstruction est faible pour un train optique dont l'encombrement reste constant.

 

La longueur des tubes serrurier en carbone est différente selon la cage. Avec la cage photo, les tubes sont bien évidemment plus longs.

 

Une petite vue de conception 3D de cette cage secondaire :

714219487_CagesecondaireARCO.jpg.9406be592bd2769b4704607a73f77245.jpg

 

Et la partie fixe montée. Les pièces pour la partie mobile sont en cours d'usinage. Les 2 plaques en alu qui constituent la cage secondaire sont en aluminium découpé au jet d'eau. Les plaques font 750 x 750. Les branches d'araignée sont en inox découpé au laser. Il y a de nombreux réglages pour permettre le centrage et le réglage "grossier" du tilt de la partie centrale de l'araignée. Un réglage fin du tilt est prévu directement au niveau du train optique.

9000725_Cagesecondairepartiefixeassemblee.jpg.89878caeeeeef5fc8df4c4acf8b9def1.jpg

 

JP

  • J'aime 2
  • Merci / Quelle qualité! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je réagis un peu à chaud. La solution qui consiste à disposer de 2 cages secondaires est assez séduisante et je n’y avais pas pensé.

Néanmoins

-je devrais fabriquer 2 cages au lieu d’une et en stocker 2

-disposer de 2 jeux de tube carbone ce qui est assez cher mais bon...

 

Une cage secondaire pour le visuel

avantage

-moins de matériel à transporter si je prend cette option pour des voyages

-PO plus léger c’est sur

-je garde le secondaire de 83 mm prévu par l’artisan (diamètre utile de 80 mm)

-pour une pupille de sortie de 6 le déport de l’axe est de 324

 

inconvénient

-je dois changer de modèle de cage secondaire

 

 

 

Une cage secondaire pour l’astrophotographie

option 1 tout dans l’axe optique du primaire

c’est ce qui a été fait sur l’evscope

avantage

-comme le diamètre de ma caméra MC294 fait 80 mm cela limite l’obstruction (mais j’ai compris qu’il ne faut pas en être obsédé !!!)

-pas de porte à faux d’un matériel assez lourd. La collimation ne risque pas de changer en cas de changement notable d’orientation du tube

-pas besoin d’un miroir secondaire

-gain de lumière de 6 % (absence des pertes de réflexion comparé à la solution avec miroir secondaire)

-pas besoin de chauffer le miroir secondaire

 

inconvénient

-les câbles d’alimentation et de commande sont très épais 4 mm environ impactera la taille des aigrettes

-l’épaisseur de la cage du secondaire doit faire la longueur du paracorr+les bagues allonges +longueur de la caméra MC294 ? Pour la protéger des coups… ?

-je suis obligé de rajouter une lunette d’autoguidage sur le côté de la cage secondaire et recycler mon diviseur optique OAG

option 2 schéma classique avec un miroir secondaire

avantage et inconvenient déjà évoqué plus haut

 

J’ai encore des questions

pour la prise en compte dans les calculs du paracorr comment faire ?

On ne tient pas compte de l’augmentation de la focale de 15 % et on se base juste sur le fait qu’il y a un grossissement de 15 % du champ de lumière. Cela semblerait logique puisque la focale du primaire reste la même.

 

Du coup le champ de lumière est agrandi de 15% ??

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, turboIII a dit :

disposer de 2 jeux de tube carbone ce qui est assez cher mais bon...

 

Bonsoir @turboIII,

 

Non peut-être pas. Il vous suffit pour cela d'ajouter un jambage et une couronne à votre secondaire photo qui prend en compte le chemin optique post miroir secondaire en version visuel. Vous pourrez alors conserver les mêmes tubes carbone du serrurier quelque soit la configuration. En étant astucieux, vous pouvez prévoir cette connexion mécanique de la façon suivante :

1) Un seul jeu de tubes carbone du Serrurier arrivent et se fixent à un anneau platine.

 

2) Chacune des deux cages disposent du même mécanisme pour se fixer à cet anneau

 

3) Ensuite chaque cage secondaire vit sa vie optique indépendamment du serrurier.

 

La connexion mécanique anneau-platine à la cage peut-être des attaches rapides pour un montage démontage facile et passer en quelques minutes d'une configuration à l'autre. Si la construction mécanique est précise et que vous prévoyez un mécanisme d'ajustement ad hoc, vous n'aurez même pas la collimation à refaire entre les deux configurations.

 

Ney

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, turboIII a dit :

les câbles d’alimentation et de commande sont très épais 4 mm environ impactera la taille des aigrettes

 

Dans notre cage, les 4 branches de l’araignée sont isolées électriquement. 2 branches sont utilisées pour le 12v nécessaire aux accessoires du train optique. Les 2 autres branches servent à la résistance chauffante située au niveau du correcteur.

Le seul câble qui va passer sera un câble USB plat qui fait 2mm d’épaisseur, soit l’équivalent d’une branche d’araignée.

 

Il y a un point à ne pas oublier, c’est qu’un dobson, c’est une monture azimutale. Faire de la photo en CP avec une monture azimutale implique des contraintes car il y a implicitement de la rotation de champ, qui est extrêmement variable en fonction de la portion de ciel visé.

 

A cette problématique, 2 options sont possibles :

- Faire des poses avec une durée permettant de réduire l’impact de la rotation de champ (ça se calcule). Le logiciel d’empilement des brutes va recaler les images élémentaires.

- Utiliser un dé-rotateur qui va compenser la rotation de champ en continu. Pour en avoir discuté avec l’équipe PrimuceLab, le logiciel de pilotage de l’Arco récupère les coordonnées de pointage du dobson et adapte la vitesse de dé-rotation. Ce système permet de réaliser des poses longues.

 

 

  

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, 22Ney44 a dit :

La connexion mécanique anneau-platine à la cage peut-être des attaches rapides pour un montage démontage facile et passer en quelques minutes d'une configuration à l'autre. Si la construction mécanique est précise et que vous prévoyez un mécanisme d'ajustement ad hoc, vous n'aurez même pas la collimation à refaire entre les deux configurations.

Je crois qu'il faut encore bien cogiter cette proposition, mais il me semble que du côté des réglages il faudrait travailler par itération entre le primaire et les 2 secondaires mais en cherchant à reproduire la même position sur chaque cage secondaire sans changer le primaire ce au réglage initial du télescope.

Du côté du stacking avec Dobson je sais que si je veux pas trop compliquer la machinerie ce sera de la pose courte.

La nuit porte conseil...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 21 heures, turboIII a dit :

) j'imagine calculer le miroir secondaire pour le CPL le plus exigeant soit 13 mm et donc le plus grand.

Ensuite faire un système à 2 hauteurs  pour les tubes serrurier.

Ton secondaire restera le même et l’obstruction aussi.

Il y a 10 heures, Discret68 a dit :

A cette problématique, 2 options sont possibles :

- Faire des poses avec une durée permettant de réduire l’impact de la rotation de champ (ça se calcule). Le logiciel d’empilement des brutes va recaler les images élémentaires.

- Utiliser un dé-rotateur qui va compenser la rotation de champ en continu. Pour en avoir discuté avec l’équipe PrimuceLab, le logiciel de pilotage de l’Arco récupère les coordonnées de pointage du dobson et adapte la vitesse de dé-rotation. Ce système permet de réaliser des poses longues.

Mais les aigrettes, elles , ne tournent pas. Comment gérer ça? (Avec votre araignée vous avez mis des profils pour les supprimer, j’imagine que c’est la seule option?)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, pierrot2 a dit :

une solution a laquelle j'avais pensé pour une araignée porte camera est de faire des lames  constituées de circuits imprimés pour vehiculer les cablages

 

Pour faire passer une tension, le circuit imprimé peut être une solution. Néanmoins, il a 2 critères qu'il ne faut pas oublier pour la fabrication des branches :

1 - La résistance mécanique : Les branches d'araignée doivent pouvoir être littéralement tendue et les vis de fixation très bien serrées.

2 - L'émissivité (aptitude d'un matériau à absorber puis à ré-émettre le l'énergie par rayonnement). Pour une branche d'araignée, elle doit être la plus faible possible.

 

L'inox poli est un des matériaux présentant une émissivité très faible, et qui en plus, conduit l'électricité, même si dans ce domaine, ce n'est certainement pas le meilleur conducteur. Mais il représente un très bon compromis.

 

Un plastique (je n'ai pas trouvé de valeur d'émissivité pour de l’époxy ou de la bakélite), a une émissivité 10 fois plus importante que l'inox poli. Il en est de même pour des branches en aluminium anodisé couleur naturelle ou noire, l'émissivité est 8 à 10 fois supérieure à l'inox poli.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 34 minutes, adamckiewicz a dit :

Mais les aigrettes, elles , ne tournent pas. Comment gérer ça? (Avec votre araignée vous avez mis des profils pour les supprimer, j’imagine que c’est la seule option?)

 

Au départ, c'était effectivement la grosse question. J'avais contacté 10Micron et ASA, qui fabriquent de grosses montures en altaz, pour leur demander comment gérer la problématique des aigrettes qui vont tourner au fil des images. ASA n'a jamais répondu et 10Micron m'a rétorqué que les logiciels de traitement images savent gérer cette problématique. Bof, bof la réponse 🤔

 

Et puis, ces derniers jours, le copain a trouvé une information très intéressante qui permet la suppression des aigrettes, sur le site de Serge Bertorello : http://serge.bertorello.free.fr/antiaigr/antiaigr.html

 

Repris également sur YouTube :

 

En se basant sur ce qui a été présenté sur le site de Serge Bertorello, j'ai modélisé les profilés (que j'ai baptisé "Aigrettes killer") pour une impression 3D et ce, adaptées aux dimensions du dobson du copain. On perd un peu coté obstruction, mais là aussi, il faut faire un compromis. Ces "Aigrettes killer" viennent se clipser sur les branches. Il est aisé de les mettre et de les retirer.

image.png.e0497b243f95a0bb40f211d860cf956f.png

 

Nous verrons bien si ce système est probant. J'avoue que dans l'ensemble du système (cage secondaire photo), nous partons un peu dans l'inconnue. Mais nous restons néanmoins confiants .... et surtout, plein d'espoirs sur les résultats que nous espérons obtenir.

 

 

Modifié par Discret68
Correction
  • J'aime 1
  • Merci / Quelle qualité! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 11 heures, 22Ney44 a dit :

Il vous suffit pour cela d'ajouter un jambage et une couronne à votre secondaire photo

Bonjour @turboIII,

 

Toujours en réfléchissant cette nuit, j'ai fait une analogie avec la technique des Flextubes, (qui fonctionne parfaitement, j'ai un 300P). La cage secondaire photo pourrait avoir des jambages non pas fixes mais coulissants, ce qui permet de faire varier la longueur du chemin optique. Vous allez ainsi pouvoir ajuster au micro-poil votre back-focus sans avoir à empiler des bagues allonge en fonction de votre train optique. A y réfléchir encore davantage, ce pourrait devenir votre système de mise au point.

En effet chaque jambage ou colonnette, qui pourrait être au nombre de 4 ou 6, est dotée d'un pas de vis fin genre 0,75 ou 1 mm. Ce pas de vis est pris dans un cylindre fileté à l'intérieur. Chaque cylindre fileté est entrainé par une courroie unique passant par les 4 ou 6 éléments et entrainée par un moteur focuseur.

Vous résolvez à la fois la MAP assistée et le back-focus. C'est un peu de micro-mécanique, mais je pense que le jeu en vaut la chandelle. Les parties mobiles ainsi prises dans un filetage ne se dérègleront pas car ne possédant qu'un seul degré de liberté qui de plus est asservi.

 

Pour la partie électrique intégrée à l'araignée, comme nous l'a bien présenté @Discret68 l'inox est un choix judicieux. Imaginons alors y ajouter un lamage de 0,3 mm de profondeur dans lequel  vous faites passer des nappes fines 0,2 mm épaisseur de conducteurs électriques. Certes il y aura le phénomène d'émissivité par cette nappe, mais pas par le reste. Pour réduire l'émissivité, on peut alors imaginer chaque araignée composée de deux plaques inox avec toujours les lamages mais qui se retrouveront à l'intérieur une fois collées ensemble les deux demies-araignées.

 

Si les profils "aigrettes killer" fonctionnent, il ne faut pas s'en priver, surtout qu'en matière d'obstruction, grâce à la disparition du miroir secondaire, vous avez gagné un peu de rab de surface éclairée et comme rappelé plus haut, l'obstruction n'est pas déterminante en photo.

 

Ney

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 13 minutes, 22Ney44 a dit :

Pour la partie électrique intégrée à l'araignée, comme nous l'a bien présenté @Discret68 l'inox est un choix judicieux. Imaginons alors y ajouter un lamage de 0,3 mm de profondeur dans lequel  vous faites passer des nappes fines 0,2 mm épaisseur de conducteurs électriques. Certes il y aura le phénomène d'émissivité par cette nappe, mais pas par le reste. Pour réduire l'émissivité, on peut alors imaginer chaque araignée composée de deux plaques inox avec toujours les lamages mais qui se retrouveront à l'intérieur une fois collées ensemble les deux demies-araignées.

 

La première conception des branches d'araignée était dans le style évoqué. On partait sur des branches en aluminium de 3mm d'épaisseur dans laquelle une rainure était usinée. Cette rainure de 2mm de large permettait de passer un câble USB plat d'un petit peu moins de 2mm d'épaisseur.

image.png.19b17d45d98ba37faf13eb723cd461fd.png

 

Depuis que nous avons opté pour de l'inox de 2mm d'épaisseur (pour cause d'émissivité), cette solution a été mise de coté. Par contre, il existe des profilés en plastique en forme de H dont les gorges font 2mm de large. Il est possible d'en placer un bout sur (ou sous) une branche pour guider le câble USB.

 

Je me dis aussi qu'avec les "Aigrettes killer" qu'on va mettre en place, il y a largement la place pour masquer un câble qui passe sous un de ces profils.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 11 heures, Discret68 a dit :

En se basant sur ce qui a été présenté sur le site de Serge Bertorello, j'ai modélisé les profilés (que j'ai baptisé "Aigrettes killer") pour une impression 3D et ce, adaptées aux dimensions du dobson du copain

Effectivement , il y a aussi un chapitre la dessus dans le bouquin de texereau mais pas en impression 3D :D (j’ai un doute sur la source et je n’ai plus le livre à disposition….à vérifier)

Modifié par adamckiewicz
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, adamckiewicz a dit :

Effectivement , il y a aussi un chapitre la dessus dans le bouquin de texereau mais pas en impression 3D :D (j’ai un doute sur la source et je n’ai plus le livre à disposition….à vérifier)

 

Dans le livre de Texereau, je n'ai rien trouvé de précis sur ce sujet. Au niveau du paragraphe 4 relatif à la partie mécanique du newton, il écrit dans la partie concernant la conception de l'araignée : "les aigrettes de diffraction peuvent être évitées par l'emploi d'écrans profilés ou de bras courbes". Sur ce point, il y a un renvoi vers le livre "L'astronomie" de A. Couder.

 

Si ce n'est le terme "emploi d'écrans profilés" pour lequel je ne vois rien de concret, il n'y a pas de référence évidente à des masques comme les décrit Serge Bertorello.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je viens de calculer les nouvelles dimensions de miroir secondaire

La valeur p de distance du CPL à l’axe optique dont j’ai besoin est de 340 mm

En visuel pour un CPL de 8mm, je trouve une dimension utile de 91 mm

En astro pour un CPL de 13mm, je trouve une dimension utile de 95 mm=> soit 100 mm pour éliminer les effets de bords

 

Admettons que je choisisse le miroir de 100 mm pour la cage de secondaire.

Vu le peu d’écart entre les 2 schémas quelle conséquence au niveau de la pupille de sortie si finalement je l’utilise en visuel?

Je vais perdre en luminosité en visuel d’un facteur quasi invisible pour l’oeil.

En mode photo cela serait ok.

 

Pour l’autre option qui consiste à une cage secondaire spécifique astrophoto avec un train optique dans l'axe du primaire la cage est nettement plus haute.

Cela suppose de concevoir la partie basse du tube d’environ 1420 mm commune aux 2 cages.

 

Finalement j’ai calculé que j’aurai un tube en formule visuel de 1700 mm de long et un tube qui pourrait aller jusqu’ à 2000 mm en formule train optique dans l'axe. Cette option beaucoup plus équilibrée a une obstruction de 19 % :-) . En revanche pour équilibrer ce tube cela sera un peu plus compliqué. Si cette option ne fonctionne pas je peux me rabattre sur l’autre solution.

Évidemment je prévois des "aigrettes killer" pour la cage photo

Voilà l’état de mes dernières réflexions

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans le cas d'une formule train optique dans l'axe, à part la 294, que prévois tu comme accessoires (fosuser, filtre, guidage, ...) ?

 

Pour la formule train optique dans l'axe, c'est l'ensemble des accessoires qui va te donner l'obstruction, et notamment, la pièce ayant les dimensions les plus importante vis-à-vis du diamètre du primaire. En général, pour le focuser, ce dernier nécessite de fabriquer un système particulier. il ne me semble pas avoir vu d'accessoire tout fait sur le marché !

 

Dans le cas d'un PO traditionnel, il ne manque pas de choix pour le système de focalisation.

 

Une contrainte est également liée au fait que tu ne peux mettre qu'un seul  filtre. Dans notre système, il y a un tiroir à filtre qui permet de changer le filtre. A contrario, avec un système hors axe, tu peux installer une roue à filtres. C'est un choix à prendre en considération.

 

Il faut également réfléchir à cette problématique de rotation de champ avec un dobson (monture altaz). Si tu fais de la pose courte, il n'y a pas trop de soucis pour l'empilement des images car les logiciels savent effectuer la rotation nécessaire pour ramener les images dans le bon angle. Par contre, en fonction de la durée totale de la séquence d'acquisition, l'angle de rotation totale peut être très important, ce qui nécessitera in fine un crop sévère de l'image empilée.

Pour réduire cette problématique, il peut être pertinent de mettre non plus un dé-rotateur, mais un rotateur (sachant qu'un dé-rotateur fait aussi de la rotation, mais comme il nécessite d'avoir une résolution accrue, il possède une mécanique plus sophistiquée et est logiquement plus cher). Le rotateur peut être utilisé tout les X photos de manière à ramener la caméra dans l'angle du champ initial. l'angle décalage total des images est moins important. De cette manière, l'empilement nécessite un crop moins important. Par exemple (juste pour bien comprendre) : si tu as une rotation de champ de 30° sur la durée totale des acquisitions, il va falloir beaucoup rogner l'image. Si tu fait une rotation de 5° de temps en temps (il faudra calculer l'intervalle selon l'angle de visée de la cible car c'est évolutif), le rognage final sera moins important.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.