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Invasion russe : fin prochaine de l’ISS ?


Fred_76

Messages recommandés

Bonjour

 

L’invasion des forces de la dictature paranoïaque néo-soviétique en Ukraine risquent de précipiter la fin de la Station Spatiale Internationale.

 

En effet, les modules dédiés à la propulsion de l’ISS pour ses opérations de réorbitation périodiques sont russes et les russes commencent à faire un chantage sur leur utilisation.

 

De nombreux articles sont en ligne sur ce sujet, par exemple :

 

https://m.20minutes.fr/amp/a/3242623

 

A+ 

 

Fred 🇺🇦

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il y a 48 minutes, polorider a dit :

:s hum...!!! :refl: 


Tu as raison, j’ai ajouté les liens vers les définitions. Ces 3 mots définissent bien la situation : c’est vraiment factuel, pas d’interprétation possible, malheureusement… même si ça peut en choquer certains.

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Oui d’ailleurs on sait comment ça se passe là haut pour l’équipage ?

En théorie je suppose que les passagers de l’ISS sont censés rester focus sur leur mission et gnagni et gnagna mais bon concrètement y aurait de quoi faire un bon scénario de film catastrophe ;) :( 

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Last news,

les ricains et les ruskov se sont mis sur la gueule, le Français a menacé de les priver de dessert et le chinois s'est abstenu ... car il n'était pas là.

L'ISS, imperturbable, a conservé son orbite. Elle devrait rentrer dans l'l'atmosphère vers le 5 juin 2026, ramenant à bon porc les corps de nos héros interstellaires.

RAS comme aurait pu le dire Louis le 16eme.

The show must go on !

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Article lu dans le blog du journal Le Monde en réponse à des questions de lecteurs :

 

Dans l’espace, des ressortissants russes et américains cohabitent dans la Station spatiale internationale (ISS), dont le fonctionnement exige une coopération entre les deux pays.

 

Jeudi, le président américain, Joe Biden, a annoncé des sanctions contre la Russie en riposte à son offensive militaire en Ukraine. Celles-ci « vont détériorer leur industrie aérospatiale, dont leur programme spatial, et nuire à leur capacité de construire des vaisseaux », a-t-il déclaré.

 

En réponse, le directeur de Roscosmos, l’agence spatiale russe, Dmitry Rogozin, habitué des déclarations tonitruantes et proche du Kremlin, a publié des tweets incendiaires, accusant les Etats-Unis de « chantage » et de vouloir « détruire la coopération » concernant l’ISS. Or, sans la Russie, « qui sauvera l’ISS d’un désorbitage non contrôlé et d’une chute sur les Etats-Unis ou l’Europe ? », a-t-il demandé, menaçant.

 

Les corrections d’orbite de la station reposent effectivement sur le système de propulsion des vaisseaux russes. Mais le segment américain comporte lui aussi des fonctions vitales indispensables. Cette interdépendance a précisément été pensée pour empêcher « les dérapages dus à l’actualité », explique à l’Agence France-Presse Julie Patarin-Jossec, autrice d’un essai sur l’ISS et ex-enseignante à l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg.

Moscou n’a en outre aucun intérêt à rompre les liens : « Si la Russie se retirait de l’ISS, ce qui est relativement impossible du fait de l’encadrement juridique du programme, cela voudrait dire qu’elle n’aurait plus de programme spatial habité », ajoute la sociologue.

 

De son côté, la NASA a cherché à arrondir les angles, en déclarant « continuer à travailler avec les partenaires internationaux », dont l’agence spatiale russe Roscosmos, « pour la sûreté des opérations actuelles » de l’ISS. « Malgré le conflit en cours, la coopération spatiale civile reste un pont », a pour sa part tweeté le directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui fait également partie des partenaires internationaux de l’ISS, avec le Japon et le Canada.

 

Les deux Russes, les quatre Américains et l’Allemand actuellement en orbite dans la station sont très certainement au courant des tensions actuelles, selon Julie Patarin-Jossec. Mais leur entraînement leur a appris à rester pragmatiques, et la plupart sont très attachés à la dimension internationale du programme, souligne-t-elle.

 

Source https://www.lemonde.fr/international/live/2022/02/28/guerre-en-ukraine-en-direct-kiev-se-prepare-a-un-assaut-russe-la-bielorussie-se-dit-prete-pour-les-pourparlers-a-sa-frontiere_6115501_3210.html le 28/02/2022 à10:57

 

D'un côté ça rassure, de l'autre moins, car le seul argument  Si la Russie se retirait de l’ISS, ce qui est relativement impossible du fait de l’encadrement juridique du programme, cela voudrait dire qu’elle n’aurait plus de programme spatial habité  semble bien futile vu le caractère du dictateur néo-soviétique.

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Il y a 2 heures, Fred_76 a dit :

du dictateur néo-soviétique.

Si j'en crois certaines analyses du personnage, ainsi que la longue histoire de ces régions, ce serait plutôt "neo-impérial". Poutine n'a pas la nostalgie des soviets...

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En même temps je ne vois pas trop pourquoi deux gars dans l'ISS se rapperaient dessus "juste" parce que deux autres ont décider de se faire la guerre.
Faut pas mélanger un dirigeant de pays avec la population de ce même pays.
c'est pas parce qu’on est americain qu'on est anti russe, et vice-versa.

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il y a 23 minutes, JMDSomme a dit :

Si j'en crois certaines analyses du personnage, ainsi que la longue histoire de ces régions, ce serait plutôt "neo-impérial". Poutine n'a pas la nostalgie des soviets...


Ce n’est pas de la nostalgie des soviets, mais la nostalgie de bien des méthodes de l’epoque. Ce n’est pas moi qui qualifie Putin de néo-soviétique, ce sont des historiens. Par exemple Putin est visiblement très croyant, ce que les « soviétiques » d’antan n’étaient pas puisqu’ils combattaient farouchement toute forme de religion. Mais il est très nostalgique de la puissance et de bien des pratiques du régime passé. Il en était même d’ailleurs un des membres les plus puissants (directeur du KGB, c’est pas rien !). Il l’adapte juste à sa (dé)mesure, à sa mégalomanie.

 

il y a 5 minutes, Tyler a dit :

Faut pas mélanger un dirigeant de pays avec la population de ce même pays.

 

Tu as tout à fait raison, quoique Putin ne soit pas tout seul à œuvrer. Il a pas mal d’acolytes avec lui.

 

il y a 5 minutes, Tyler a dit :

c'est pas parce qu’on est americain qu'on est anti russe, et vice-versa.


C’est l’idéologie du pouvoir en place qui cause des ravages. 

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@Fred76

au kgb il a démarré comme sous fifre bureaucrate alors qu'il se voyait dans l'action. vraiment je sais qu'il rève de puissance, d'empire peut être, mais pas de marxisme.... on l'aurait remarqué. 

c'est un historien que j'ai entendu sur France inter (tu sais "l'invité expert"... ) qui l'expliquait me semble t il de façon assez juste.

les soviets avaient un mission ""civilisatrice" à la française. L'empire c'est domination, pouvoir et pognon....

La religion: on sait qu'il drague depuis toujours les réacs religieux... qui étaient banis du temps de l'urss.

Ceci dit, n'ergotons pas... c'est juste un parrain mafieux qui sent venir la fin de règne et... contrôle une force  nucléaire dévastatrice.

notre espoir réside sans doute dans le possible désespoir financier de sa "famille" (au sens mafieux du terme)?

Paix sur l'Ukraine... 💛💙

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Il y a 5 heures, JMDSomme a dit :

@Fred76

au kgb il a démarré comme sous fifre bureaucrate alors qu'il se voyait dans l'action. vraiment je sais qu'il rève de puissance, d'empire peut être, mais pas de marxisme.... on l'aurait remarqué. 

c'est un historien que j'ai entendu sur France inter (tu sais "l'invité expert"... ) qui l'expliquait me semble t il de façon assez juste.

les soviets avaient un mission ""civilisatrice" à la française. L'empire c'est domination, pouvoir et pognon....

La religion: on sait qu'il drague depuis toujours les réacs religieux... qui étaient banis du temps de l'urss.

Ceci dit, n'ergotons pas... c'est juste un parrain mafieux qui sent venir la fin de règne et... contrôle une force  nucléaire dévastatrice.

notre espoir réside sans doute dans le possible désespoir financier de sa "famille" (au sens mafieux du terme)?

Paix sur l'Ukraine... 💛💙

Quel rapport avec l’ISS 🐱 ?

 

Je pense qu’il vaut mieux rester dans le thème du topic, ce serait dommage qu’il soit relégué dans le hors-sujet ou tout bonnement dézingué 

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Ceci dit, vous avez dû voir aussi les problèmes avec les Soyuz? Vu que la coopération s'arrête, Arianespace va devoir reculer des lancements, dont Exomars.

Ironie de l'histoire, ça tombe peu de temps après l'appel des astronautes à développer un système de transport humain européen...

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Le 27/02/2022 à 11:54, yui a dit :
Le 27/02/2022 à 11:54, yui a dit :

je suppose que les passagers de l’ISS sont censés rester focus sur leur mission

 

En effet, ça s'appelle au moins en anglais: "self preservation."

Le 26/02/2022 à 09:23, Fred_76 a dit :

En effet, les modules dédiés à la propulsion de l’ISS pour ses opérations de réorbitation périodiques sont russes et les russes commencent à faire un chantage sur leur utilisation.

 

De nombreux articles sont en ligne sur ce sujet, par exemple :

 

https://m.20minutes.fr/amp/a/3242623

 

Très spéculatif:

 

https://www.france24.com/en/live-news/20220228-nasa-exploring-ways-to-keep-iss-afloat-without-russian-help-official

 

D'autre part:

 

"It maintains an orbit with an average altitude of 400 kilometres (250 mi) by means of reboost manoeuvres using the engines of the Zvezda Service Module or visiting spacecraft. The ISS circles the Earth in roughly 93 minutes, completing 15.5 orbits per day."

 

 

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Salut,

 

Un responsable de la NASA affirme que le partenariat américano-russe se poursuit sur la station spatiale.


https://spaceflightnow.com/2022/02/28/nasa-official-says-u-s-russian-partnership-continuing-on-international-space-station/


Traduction automatique brute :
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Un astronaute sur un vaisseau spatial Crew Dragon au départ a capturé cette image de la Station spatiale internationale en novembre. Le segment américain est situé en haut à gauche de cette vue, et le segment russe est en bas à droite. Crédit : NASA

 

Kathy Lueders, chef de la division des opérations de vols spatiaux habités de la NASA, a déclaré lundi que les activités conjointes sur la Station spatiale internationale se poursuivaient au milieu de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, y compris les préparatifs du retour de l'astronaute de la NASA Mark Vande Hei sur Terre à bord d'un vaisseau spatial russe Soyouz le 30 mars.


Bien que les opérations à bord de la station – et la formation conjointe américano-russe pour les futures expéditions – n'aient pas été affectées par l'invasion russe de l'Ukraine, Lueders a déclaré que la NASA recherchait plus de "flexibilité opérationnelle" pour ajouter de nouvelles capacités au côté américain du complexe.


"Nous n'obtenons aucune indication au niveau opérationnel que nos homologues ne sont pas engagés dans le fonctionnement continu de la Station spatiale internationale", a déclaré Lueders lundi. «Nous, en tant qu'équipe, fonctionnons comme nous fonctionnions il y a trois semaines.


"Nos contrôleurs de vol parlent toujours ensemble, nos équipes parlent toujours ensemble, nous nous entraînons toujours ensemble, nous travaillons toujours ensemble", a-t-elle déclaré. "De toute évidence, nous comprenons la situation mondiale là où elle se trouve, mais, en tant qu'équipe conjointe, ces équipes fonctionnent ensemble."


Quatre astronautes américains, deux cosmonautes russes et un ingénieur de vol de l'Agence spatiale européenne vivent et travaillent actuellement à bord de la station alors qu'elle vole autour de la Terre toutes les heures et demie à une altitude de plus de 250 miles (400 kilomètres).


Trois des membres d'équipage - les deux Russes et un Américain - doivent revenir sur Terre le 30 mars à bord du vaisseau spatial russe Soyouz MS-19. Le commandement russe Anton Shkaplerov, l'ingénieur de vol Pyotr Dubrov et l'astronaute de la NASA Mark Vande Hei doivent atterrir au Kazakhstan sur la capsule Soyouz.
Des équipes de récupération russes seront en attente dans la zone d'atterrissage pour aider les membres d'équipage à sortir du vaisseau spatial. Vande Hei et Dubrov clôtureront une expédition de 355 jours en orbite, suffisamment pour que Vande Hei établisse un nouveau record du vol spatial le plus long d'un astronaute américain.


Le retour du vaisseau spatial Soyouz MS-19 le 30 mars suivra le lancement de trois nouveaux cosmonautes russes sur la mission Soyouz MS-21 le 18 mars. Le commandant russe Oleg Artemyev dirigera l'équipage de trois hommes lors d'une mission de six mois dans l'espace station.


Lueders a déclaré que la NASA et Roscosmos – l'agence spatiale russe – poursuivaient le retour prévu de Vande Hei et de ses coéquipiers russes fin mars.
"Nous … nous préparons au retour de Mark, et toutes les opérations normales sont en place pour cela, pour que nous puissions aller le faire", a déclaré Lueders. "Comme toujours, si vous travaillez sur la station spatiale, vous continuez à surveiller la situation et à opérer."


Des équipages conjoints américano-russes ont atterri sur le vaisseau spatial Soyouz à plusieurs reprises auparavant, et la Russie a fourni la seule capacité de transport d'équipage vers la station spatiale entre le retrait de la flotte de navettes spatiales de la NASA en 2011 et le premier vol d'astronaute sur la capsule Crew Dragon de SpaceX en 2020.


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Kathy Lueders, chef de la direction des missions des opérations spatiales de la NASA. Crédit : NASA/Aubrey Gemignani

 

Lueders s'exprimait lors d'une conférence de presse avec Axiom Space, une société basée à Houston qui prévoit de réaliser la première mission purement commerciale vers la Station spatiale internationale. Le commandant Mike Lopez-Alegria, un astronaute à la retraite de la NASA et maintenant un employé d'Axiom, se rendra à la station sur un vaisseau spatial SpaceX Crew Dragon avec trois passagers payants pour une mission de 10 jours dont le lancement est prévu depuis le Kennedy Space Center le 30 mars.


Après avoir effectué une série de missions commerciales d'astronautes, Axiom prévoit de construire et de lancer un module commercial pour se connecter à la Station spatiale internationale, fournissant des logements privés et des ressources de laboratoire pour les équipages et les clients en visite. Finalement, Axiom veut détacher ses modules de la station spatiale pour créer un complexe de recherche en orbite autonome, un avant-poste privé qui, selon la société, pourrait être prêt en 2028.


Les responsables de la NASA ont déclaré que l'agence n'envisageait pas actuellement la possibilité que Mark Vande Hei revienne sur Terre pour la mission d'Axiom – connue sous le nom d'Ax-1 – une décision qui obligerait l'un des clients d'Axiom à abandonner son siège sur la capsule Crew Dragon.


Après la mission Axiom, une autre capsule de l'équipage SpaceX devrait décoller le 15 avril avec trois astronautes de la NASA et un astronaute de l'ESA pour commencer leur propre expédition de six mois sur la station spatiale avec le lancement des trois cosmonautes russes le 18 mars. Les astronautes lancent le 15 avril. sur la mission Crew-4 de SpaceX – sous contrat avec la NASA – remplacera une équipe sortante d'astronautes qui doit retourner sur Terre sur leur propre vaisseau spatial Crew Dragon fin avril.


Lueders a déclaré que les opérations de la station spatiale avaient déjà résisté à des crises diplomatiques.


"Nous avons déjà opéré dans ce genre de situations auparavant, et les deux parties ont toujours agi de manière très professionnelle et comprennent, à notre niveau, l'importance de cette mission fantastique et la poursuite des relations pacifiques entre les deux pays dans l'espace", a-t-elle déclaré.


La NASA veut prolonger la durée de vie de la Station spatiale internationale jusqu'en 2030, laissant plus de temps à l'industrie américaine pour développer de nouvelles stations spatiales commerciales en orbite terrestre basse, une région de l'espace à quelques centaines de kilomètres au-dessus de la planète. Une fois qu'une station spatiale privée est opérationnelle, la NASA souhaite réserver des trajets vers le complexe pour ses astronautes selon les besoins sur une base commerciale, plutôt que de posséder et de gérer l'ensemble du programme.


L'agence spatiale américaine souhaite également plus de temps avec la Station spatiale internationale pour démontrer de nouvelles technologies pour les futures missions vers la Lune et Mars.


Bien que les responsables de la NASA ne signalent aucun impact à court terme sur les opérations de la station, il reste à voir comment l'invasion russe de l'Ukraine pourrait affecter la prolongation de la durée de vie prévue du programme jusqu'en 2030.


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Le vaisseau spatial russe Soyouz MS-19, vu ici à gauche, devrait revenir sur Terre le 30 mars avec deux cosmonautes russes et l'astronaute de la NASA Mark Vande Hei. Crédit : NASA

 

Avec le vaisseau spatial Crew Dragon de SpaceX maintenant opérationnel et Boeing cherchant à ce que son vaisseau spatial Starliner retardé soit prêt pour les astronautes d'ici un an, le travail de la NASA sur la station spatiale dépend moins du programme spatial russe qu'à tout moment de la dernière décennie.
Mais les segments américain et russe de la station spatiale restent interconnectés, par conception.


La NASA et Roscosmos sont les deux principaux partenaires de la Station spatiale internationale, qui ne pourrait pas fonctionner facilement sans les contributions critiques des modules américains et russes. Le segment américain de la station génère l'essentiel de l'énergie électrique du laboratoire et maintient le pointage du complexe en orbite.


Les modules russes et les navires de ravitaillement Progress sont la principale source de propulsion, maintenant l'altitude du laboratoire et éloignant occasionnellement la station spatiale des débris spatiaux. La Russie prévoit également de superviser la désorbitation et l'élimination de l'énorme station – le plus grand vaisseau spatial jamais mis en orbite – dans l'océan inhabité à la fin de sa durée de vie, actuellement prévue vers 2030.


Un cargo cargo Northrop Grumman Cygnus qui est arrivé à la station spatiale la semaine dernière lancera une nouvelle capacité américaine pour rebooster l'orbite du complexe. Mais le vaisseau spatial Cygnus n'est pas destiné à éloigner la station spatiale des débris spatiaux ou à effectuer des ajustements majeurs de l'orbite.


"Nous cherchons toujours comment obtenir plus de flexibilité opérationnelle, et nos fournisseurs de fret examinent comment ajouter différentes capacités", a déclaré Lueders. «Northrop Grumman a offert une capacité de reboost, et nos gens de SpaceX examinent si nous pouvons avoir une capacité supplémentaire.
"Ce serait très difficile pour nous de fonctionner seuls", a-t-elle déclaré.


La station spatiale a été créée avec des "dépendances communes", a-t-elle déclaré. « C'est un endroit où nous vivons et opérons dans l'espace de manière pacifique. C'est vraiment un modèle pour nous d'opérer à l'avenir.


"Ce serait un triste jour pour les opérations internationales si nous ne pouvions pas continuer à opérer pacifiquement dans l'espace", a déclaré Lueders. "Et, en tant qu'équipe, nous le faisons."
 

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Concernant la rehausse de la station :

- l'utilisation de la propulsion du module Zvezda pour rehausser est assez rare. Il y a quelques allumages pour vérifier à intervalle, que les moteurs sont toujours OK

- le plus souvent c'est un cargo Progress (donc russe) qui effectue la poussée de rehausse. Il est dans l'axe de la station (vu la configuration du segment russe) et sa poussée est dans le sens de rotation de la station.  Il y a aussi des propulseurs sur le nouveau module russe Nauka (pas encore utilisé).

- Suite à l'aggravation des relations les américains cherchent une solution les cargos Cygnus ou  Dragon pourraient se charger de faire la rehausse, mais c'est plus compliqué et nécessite une ré-orientation de la station avant de procéder à la phase de poussée, puis de la remettre dans la configuration adéquate après*.

Citation

les ports d'amarrage des cargos américains sont vraiment très mal situés pour réaliser cette tâche ! (même source)

Donc c'est faisable mais complexe (d'autant que des manoeuvres de grande amplitude d'orientation de la station feraient  "travailler" les jonctions entre les différents modules)

 

Et par ailleurs .... l'idée de "retirer le coeur" de l'ISS (Zvezda) pour un remplacement ..... cela me parait utopique et imaginé par certains façon "émotion à fleur de peau dont les poils se hérissent" dans le contexte "stressant" de l'évolution de la situation en Ukraine - et possiblement ailleurs -.

Techniquement la station serait incontrôlable pendant "l'opération", il pourrait arriver n'importe quoi car ce serait une opération longue : et là, l'orientation des panneaux solaires , l'évitement de débris, la baisse ou la hausse de la station , le fonctionnement du "système vie", tout cela serait non contrôlé ou en instabilité critique.

Si on se place dans cette fiction il serait de toute façon non concevable de laisser quelqu'un à bord* ..... ce qui sans conteste ne faciliterait pas les opérations.

 

* faire endosser à des astronautes US, européens, japonais etc ... un rôle à risque comparable à celui qu'avait tenu les "liquidateurs" russes sur le toit de la centrale de Tchernobyl ... qui peut y croire ?

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Il y a 22 heures, montmein69_2 a dit :

le plus souvent c'est un cargo Progress (donc russe) qui effectue la poussée de rehausse.

 

Je pense qu'il y a suffisamment de connaissance du système d'amarrage pour pouvoir connecter à la place un module spécifique autre que Progress, pour effectuer cette opération de propulsion, non ? 

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Il y a 2 heures, LH44 a dit :

Avec ses occupants ? :eek:


Parce que tu crois qu’ils en ont à faire quelque chose, de deux ou trois militaires russes à bord ? N’oublie pas que cette Putin massacre des bébés, des familles qui cherchaient juste à fuir ou à se nourrir, des handicapés, détruit tous les biens culturels ukrainiens (églises, bibliothèques, musées, écoles, bâtiments publics…). Alors les pekins à bord de l’ISS… tant pis.

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Bonjour Lolo,

Je ne suis absolument pas d'accord avec ton analyse.


Je t'invite et j'invite tous les webastrams à lire cette très instructive fable du Castelthéodoricien Jean de La Fontaine Les loups et les brebis (voir :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Loups_et_les_Brebis  ) écrite en 1668 et plus spécialement sa conclusion :


« Nous pouvons conclure de là
Qu'il faut faire aux méchants guerre continuelle.
 La paix est fort bonne de soi  :
 J'en conviens ; mais de quoi  sert-elle
  Avec des ennemis sans foi ?
  
»
 

 

Aubert-Oudry-La_Fontalne_-_Les_loups_et_

 

 

 

Désolé, Lolo, moi je suis pour les brebis et contre les loups !...   ;)   L'Europe a déjà bien trop souffert d'un loup autrichien... :(  Je n'ai pas envie qu'un autre loup plus dangereux situé plus vers l'Est fasse encore plus de mal à notre Europe !...   :(

« Si vis pacem, para bellum » (« Si tu veux la paix, prépare la guerre »)  [ https://fr.wikipedia.org/wiki/Si_vis_pacem,_para_bellum ].

Roger le Cantalien.   :rolleyes:
 

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C'est vrai qu'une paix négociée entre belligérants peut éviter des destructions et bien d'autres drames tout comme a pu le faire la paix négociée entre l'Allemagne et le régime de Vichy le 22 Juin 1940 :D

Modifié par LH44
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En tout cas pour moi cette station n'a que peu d'importance par rapport à ce qui se passe. Vu ce que l'homme est capable de faire sur sa propre terre, je ne suis pas fan qu'il aille ailleurs. Je rêve devant les images d'atterrissage sur la lune mais je préfère la paix

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