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CURIOSITY - Mars Science Laboratory


Benoît

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Je ne me lasse pas des images de Phobos et Déimos vu par Curiosity cette fois on a carrément le droit à une éclipse "Phobosienne" :p !

 

Sol 393 (14 septembre)

http://mars.jpl.nasa.gov/msl/multimedia/raw/?s=393&camera=MAST_

 

0393MR1621000000E1_DXXX-br.jpg

 

0393MR1622005000E1_DXXX-br.jpg

:wub:

 

En ce qui concerne le méthane, sur UMSF a été posté un lien très intéressant parlant notamment des difficultés de détection de méthane en orbite. La détection direct par PFS de Mars Express semble impossible: le spectro n'est pas assez sensible et des lors, la détection dépend des modèles et des ajustements de paramètres encore mal connues.

 

Peut-être que Maven devrait améliorer la situation ?

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Bonsoir,

 

 

 

http://mars.jpl.nasa.gov/msl/news/whatsnew/index.cfm?FuseAction=ShowNews&NewsID=1520

 

 

 

Résumé traduit du lien ci-dessus :

 

 

 

Curiosity a repris son trek de plusieurs mois vers sa destination, les pentes du Mont Sharp. Le rover a utilisé des instruments de son bras, la semaine dernière, pour étudier des roches, à son premier point d’arrêt sur le chemin qui le mènera à « Entry Point ».

 

 

 

L'emplacement, au terme de cette première étape, avait été sélectionné sur la base d'images prises avec Mars Reconnaissance Orbiter, en vue d’apporter de nouveaux éléments dans l’enquête scientifique sur les anciens environnements ayant existés dans le cratère Gale.

 

Les études menées, ici, portaient prioritairement sur des conglomérats de galets de grès et de sable de tailles diverses. Ceux-ci ont aussi été imagé par la caméra Mahli pour en obtenir des détails en très gros plan.

 

" Nous avons examiné les galets de grès déposés par une eau qui s'écoulait en surface, et des veines, des fractures dans la roche », a déclaré Dawn Sumner , de l'Université de Californie, membre de l'équipe scientifique de Curiosity, qui avait en charge la planification de l’ensemble des opérations prévue lors de cette étape . «Nous savons que les veines sont plus jeunes que le grès parce qu'elles coupent à travers la roche, mais elles semblent être remplies de grains tout comme elle. "

 

 

 

Ce premier « waypoint » avait été appelé"Darwin". C’est le premier d'un maximum de cinq arrêts prévus le long du parcours d'environ 5,3 miles ( 8,6 km ) entre la zone de « Glenelg », où Curiosity a travaillé le premier semestre de 2013 , et un point d'entrée (Entry Point) pour accéder à la pente inférieure du mont Sharp, destination principale de la mission. Curiosity est à environ un cinquième de son itinéraire. Le rover a quitté le Waypoint N°1 le 22 septembre pour encore parcourir, vers l'ouest, environ 75 pieds (22,8 mètres ) .

 

 

 

L'équipe scientifique de Curiosity a planifié différentes étapes (cinq) pour recueillir des informations sur la géologie entre Glenelg et le mont Sharp. Les chercheurs veulent comprendre les relations entre ce que la mission a déjà découvert à Glenelg et ce qu'ils pourront trouver dans les multiples couches du mont Sharp. L'analyse des échantillons forés dans la «baie de Yellowknife ", de roches veinées dans la région Glenelg, a fourni les preuves d’un environnement lacustre passé, avec des conditions favorables à une vie microbienne. Cela signifie que la mission a d’ors et déjà rempli son principal objectif scientifique.

 

 

 

" Nous voulons comprendre l'histoire de l'eau dans le cratère Gale ", a déclaré Sumner. «Est-ce que le débit d'eau qui a déposé le grès caillouteux du Waypoint N° 1 s’est produit à peu près au même moment que l’écoulement d'eau dans la baie de Yellowknife ?

 

Si le même débit de fluide a produit les veines ici, et les veines observées à Yellowknife, on s’attendrait à ce qu’elles aient la même composition. Or nous voyons que ces veines sont différentes, ce qui tendrait à prouver que l'histoire est plus compliquée. Nous allons utiliser ces observations pour reconstituer l'histoire géologique de Gale sur une longue période " .

 

 

 

Les chercheurs avaient mis la priorité absolue sur l'examen de cet affleurement rocheux de conglomérats constitué de grès caillouteux. Les veines sont un bonus découvert lorsque le rover s’en est approché.

 

 

 

Le rover a passé une journée à travailler à l'aide de son bras, sur une première position, et trois autres en utilisant son bras sur un deuxième emplacement. Sur ces quatre jours de Sciences de contact, les études ont été menées grâce à deux instruments qui sont montés sur la tourelle, à l'extrémité du bras : le spectromètre APXS, qui identifie les éléments chimiques présents dans une cible, et la caméra MALHI, qui montre les textures des cibles, leurs formes et leurs couleurs.

 

 

 

Un autre dispositif sur la tourelle contient toujours un peu de la poudre d'une roche que Curiosity avait foré lors de sa collecte d'échantillon dans la baie de Yellowknife, il y a quatre mois. Les instruments d’analyses, à l'intérieur du rover ont déjà analysé quelques parties de cet échantillon, mais les chercheurs ont des options pour de nombreux et différents réglages de l'appareillage. Ainsi, ils pourraient réaliser des analyses encore plus poussées. Dans les semaines à venir, des portions supplémentaires de poudre tamisée seront utilisées pour ces nouvelles analyses. Cette poudre est une ressource scientifique précieuse, mais, elle présente aussi une difficulté particulière par rapport à l'utilisation du spectromètre et de la caméra sur la tourelle.

 

 

 

"Nous ne voulons pas mettre la tourelle dans une position qui verserait l'échantillon sur la face arrière du tamis, car cela pourrait l’obstruer ", a déclaré Matt Robinson du JPL, ingénieur en chef des opérations du bras robotique. «Nous devons tenir compte de l'orientation de la tourelle pendant tous les mouvements pour atteindre nos objectifs, et de ne pas seulement considérer son orientation sur les cibles. "

 

 

 

Malgré cette difficulté, l'équipe a utilisé intensivement les instruments du bras au Waypoint N°1. Le 19 septembre, le rover a examiné cinq cibles avec le spectromètre et sa caméra sur le bras. Le lendemain, au même endroit, il en a examiné trois autres. L'équipe a laissé quelques cibles potentielles non examinées, pour hâter son retour sur la route du Mont Sharp.

 

«Il y a un compromis à faire entre le désir de rejoindre le Mont Sharp le plus vite possible, et de vouloir étudier les roches tout au long du chemin. Notre équipe constituée de plus de 450 scientifiques a pour objectif prioritaire, le Mont Sharp, avec cependant quelques brefs arrêts sur les waypoints. » déclare Williford.

 

 

 

Tiens ! En parlant de bonus, un petit tour vers lePlanetary Blog, intégralement en anglais…

http://www.planetary.org/blogs/guest-blogs/2013/0924-dawn-on-mars-waypoint-1.html

Modifié par quetzalcoatl
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Merci Quetzalcoat pour cette Traduction, :)

 

 

L'évolution des différentes découvertes est vraiment passionnante.

 

Concernant Curiosity et ses analyses, il y a aussi un article passionnant dans la revue Ciel & Espace de ce mois dont notamment une belle photo de Yellowknife ainsi qu'une autre photo comparant les galets martiens et ceux de chez nous.

 

Philippe

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Content de pouvoir vous être utile. ;)

Petite précision : Mon niveau en anglais me contraint souvent à me servir d'un dictionnaire et, si je me débrouille assez bien avec les écrits, je le parle très médiocrement. Il peut certainement m'arriver aussi de mal traduire. N'hésitez pas à me corriger si nécessaire.

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Le sol de Mars renferme plus d'eau que prévu ...

 

LOS ANGELES, Californie (Reuters) - Le sol de Mars contient une quantité surprenante d'eau, révèlent les analyses d'échantillons prélevés par le robot "Curiosity" qui s'est posé sur la "planète rouge" en août 2012.

 

"Cela a été pour nous une surprise", a commenté jeudi Laurie Leshin, spécialiste de Mars à l'Institut polytechnique Rennselaer. "Le sol à la surface ressemble un peu à une éponge qui aspire tout de l'atmosphère".

 

Article :

http://fr.news.yahoo.com/le-sol-mars-renferme-plus-deau-que-pr%C3%A9vu-090618040.html

 

http://pcassistance01.fr/blog/curiosity-le-sol-de-mars-renferme-plus-deau-que-prvu-france-info-2/

 

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203032766495-plus-d-eau-que-prevu-sur-mars-rapporte-curiosity-610707.php?xtor=RSS-2059

Modifié par stef-astro
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Bonsoir,

 

Planète Mars offre une traduction plus complète sur la non-détection de méthane par Curiosity :

 

http://www.planete-mars.com/il-n’y-a-pas-de-methane-sur-mars/

 

Ps : Je n'ais lu nul part ( récemment ) l'hypothèse que le méthane est rejeté seulement durant certaines périodes de l'année ou bien encore que le méthane qui avait été detecté autrefois était le "vidage" d'une réserve ( autrefois crée ) de méthane. Pourtant ces deux phénomènes sont possibles il me semble ?

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Bonsoir,

 

Planète Mars offre une traduction plus complète sur la non-détection de méthane par Curiosity :

 

http://www.planete-mars.com/il-n’y-a-pas-de-methane-sur-mars/

 

Ps : Je n'ais lu nul part ( récemment ) l'hypothèse que le méthane est rejeté seulement durant certaines périodes de l'année ou bien encore que le méthane qui avait été detecté autrefois était le "vidage" d'une réserve ( autrefois crée ) de méthane. Pourtant ces deux phénomènes sont possibles il me semble ?

 

Oui c'est possible à mon sens, mais il y a encore pas mal de discussions sur le sujet.

 

A lire : http://planeto.geol.u-psud.fr/Degazage-hydrothermalisme.html

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Ps : Je n'ais lu nul part ( récemment ) l'hypothèse que le méthane est rejeté seulement durant certaines périodes de l'année ou bien encore que le méthane qui avait été detecté autrefois était le "vidage" d'une réserve ( autrefois crée ) de méthane. Pourtant ces deux phénomènes sont possibles il me semble ?

 

Salut Alfred', :)

 

Peut-être ne les as tu pas lu "récemment", mais elles n'en n'ont pas moins été émises et, restent posées tant qu'elles n'auront pas été contredites par les faits.

On pourrait dire, effectivement, que les premières mesures faites par Curiosity ne semblent pas aller dans ce sens, mais il est encore un peu trop tôt pour conclure de façon formelle...

 

http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/4-etranges-panaches-methane-01-05-2011-81389

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Bonsoir,

 

 

En complément des liens fournis par Stef’ sur l’humidité « élevée » du sable martien, mesurée par Curiosity, voici l’article de Futura qui apporte quelques précisions supplémentaires :

 

 

http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-eau-mars-curiosity-decouvre-plus-prevu-sol-49245/

 

 

Pour mieux évaluer la portée de ces observations, ou même les relativiser, quelques données générales alimenteront nos réflexions :

 

Hygrométrie moyenne dans l’atmosphère martienne est de 0.03 %. Si celle-ci est relativement homogène dans la troposhère (Partie de l’atmosphère allant du sol jusqu’à une cinquantaine de km d’altitude), il existe cependant des variations de ce % assez importantes en fonction des saisons et des latitudes.

 

Dans la littérature scientifique on parle souvent de minéraux hydratés. L'hydratation d'un minéral se caractérise par la présence d’ions hydroxydes (OH-) dans sa structure. En l’absence de ces ions dans le minéral, on le qualifiera d’anhydre.

 

Pour ce qui est de l’étonnement (relatif) de certains scientifiques quant au pourcentage d’eau contenu dans les échantillons analysés par Curiosity, la surprise vient, bien davantage que de la valeur relevée, de l’hydratation spécifique des particules fines, aériennes et au sol, et du mode ayant conduit à cette hydratation, à savoir l’interaction avec l’atmosphère actuelle de la planète.

Modifié par quetzalcoatl
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Épatant

 

Effectivement les fonctionnaires de la NASA n'étant pas considérés comme "indispensables" au fonctionnement de la nation, l'Etat fédéral leur a interdit d'aller travailler.

(la loi de finance n'a pas été votée => l'Etat ne peut pas les payer)

 

(psst : je n'aimerais pas être dans l'iss là :be:)

Modifié par yui
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Parce-que bien que le JPL travaille, toute sa communication dépend de la NASA. Donc ils n'ont pas le droit d’émettre des dépêches officielles

 

D'ailleurs heureusement: ISON passe au plus prés de Mars en ce moment et les Rovers et orbiteurs ont avoir les yeux rivées dessus comme le montre les derniers images de la MastCam de Curiosity:

http://mars.jpl.nasa.gov/msl/multimedia/raw/?s=408&camera=MAST_ :)

Bien que je ne la vois pas

Modifié par PZAWA
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  • 2 semaines plus tard...

Bonsoir,

 

 

http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2013/10151336-dps-2013-confusing-curiosity.html

 

Résumé et traduit par mes soins :

 

Présente au meeting des Sciences Planétaires DPS, Emily Lakdawalla se fait l’écho d’une communication traitant de certaines difficultés que rencontreraient les chercheurs à interpréter les résultats obtenus avec SAM (Sample Analysis at Mars).

 

 

Caroline Freissinet présentait les résultats de SAM sur des détections de composés contenant du carbone dans les deux échantillons de la baie de Yellowknife et de Rocknest . SAM est un laboratoire d’analyses transporté par le rover Curiosity. C’est un ensemble d’instruments d’une formidable complexité. Parmi ses principaux objectifs, SAM doit permettre de détecter des composés organiques sur Mars. SAM en a détecté certains sans que les scientifiques puissent conclure de manière formelle que ces molécules soient d’origine martienne.

 

 

Le principal problème auquel nous soyons confrontés est que SAM contient un produit stocké qui pourrait être source de confusion dans les résultats obtenus. Dans quelques cellules du labo de « chimie humide » une substance, le methyl-N-t-butyldimethylsilyltrifluoroacetamide, plus familièrement appelé MTBSTFA ;), est sensée réagir avec des molécules organiques des prélèvements, pour former de nouvelles substances qui sont plus faciles à transformer en gaz, mais plus difficile à briser avec la chaleur. Sous cette forme gazeuse, l’échantillon adjuvanté de MTBSTFA est susceptible d’être délivré vers le spectromètre de masse et le chromatographe en phase gazeuse, sans pour autant que la chaleur du four par lequel il passe ne détruise ses molécules.

 

 

Malheureusement, il semble qu’un peu de ce MTBSTFA se soit écoulé à l'intérieur de SAM, rendant impossible de déterminer exactement l’origine des composants organiques détectés. Viennent-t-ils de l’échantillon ou de la contamination par le MTBSTFA ?..

 

C. Freissinet a présenté certains travaux montrant des progrès pour corriger cette contamination.

 

 

Dans tous les échantillons solides qu'ils ont testé jusqu'à présent, ce qui inclut le sable de Rocknest et la roche forée de Yellowknife , les scientifiques ont détecté des composés de carbone qui ont aussi des atomes de chlore qui leur sont liés . Il s'agit notamment de chlorométhane (CH3Cl), ainsi que le dichlorométhane (CH2Cl2) , trichloromethate (CHCl3 ) et le tétrachlorure de carbone ( CCl4 ), plus du chlorobenzène (qui est un anneau de benzène , C6H6 , excepté pour l'un des atomes d'hydrogène qui est remplacé par un atome de chlore ) . Il n'y a pas de chlore dans le MTBSTFA , de sorte que les atomes de chlore proviennent forcément de Mars, très probablement des ions de perchlorate ( ClO4 - ) , un ion très réactif qui avait également été détectée par la sonde Phoenix. La question est de savoir, si le carbone détecté vient du perchlorate martien après réaction avec le MTBSTFA .

 

C. Freissinet a comparé les échantillons analysés avec et sans le pré- traitement. Elle a montré que dans la roche de Yellowknife , mais non pas dans l'échantillon de Rocknest, la quantité d'hydrocarbures chlorés était différente avec et sans pré-traitement . Plus précisément, lorsque le test a été répété avec la routine de pré- traitement , il y avait moins de chlorométhane et le dichlorométhane , la même quantité de trichlorométhane et le tétrachlorure de carbone , et une augmentation de la quantité de chlorobenzène. C'est ce dernier qui lui a redonné espoir : elle pense avec prudence que les noyaux benzéniques liés aux atomes de chlore représentent sont bien du carbone martien. Des composés organiques ayant réagi par chauffage en présence d'ions de perchlorate deviendraient ainsi du chlorobenzène…

 

 

Dans la même session, Michael Wong a présenté des résultats étonnants sur les isotopes atmosphériques mesurées par Curiosity , en utilisant le spectromètre de masse quadripolaire de SAM . Celui-ci a mesuré les proportions d'azote 14, d'azote 15, et d'argon 40. Les mesures précédentes des rapports isotopiques de l'azote des gaz piégés dans les météorites martiennes correspondent bien avec les résultats rapportés précédemment par la sonde Viking . En revanche, les résultats des mesures de Curiosity ne correspondent pas avec le ratio argon / azote obtenu par Viking, et ne correspondent pas non plus avec le rapport mesuré dans les météorites martiennes. Wong dit que l'équipe a étudié longuement les données et qu'ils ne trouvent pourtant aucune raison de douter des données de MSL.

 

Y a-t-il eu un changement dans l'atmosphère depuis le temps où les météorites ont été éjectés de Mars , ou entre les mesures faites par Viking et le présent? Les comparaisons avec Viking sont difficiles, dit-il, car on ne peut retrouver les données originales de cette mission .

 

 

Si le rapport de l'argon à l'azote est source de confusion, le ratio des isotopes d'argon 36 / argon 38 semble tout à fait normal, a déclaré Sushil Atreya plus tard. Les rapports isotopiques d'argon mesuré par SAM donne la meilleure preuve que les météorites martiennes sont effectivement venues de Mars et, de plus, un signal clair de la perte d'atmosphère de Mars. La mesure du rapport isotopique argon par Viking était ambigu, elle couvre un trop large éventail, y compris une valeur pour la Terre, actuellement, mais la mesure de SAM indique que Mars aurait perdu 50 à 95 % de son atmosphère primitive , et même pour la plupart des chercheurs, une probabilité importante vers la valeur supérieure. "

 

 

Les scientifiques disent toujours que davantage de travail est nécessaire, et C. Freissinet , Wong et S. Atreya ne dérogent pas à la règle. Il n'y a pas de réponses rapides dans cette mission. Il va falloir encore attendre un long moment pour obtenir les données dont nous avons besoin en réponses à toutes nos questions.

 

 

S. Atreya ajoute que, environ 3 des 9 kilomètres pour se rendre à la base du mont Sharp ont déjà été parcouru, et que la majorité des chercheurs est très impatiente d’y parvenir. Curiosity arrive déjà à l’ endroit identifié comme " Waypoint 2" sur la carte du parcours longue distance, mais selon les conversations que j'ai eu avec les gens lors de la réunion , il semble probable qu'ils veulent sauter l'arrêt et continuer à rouler vers Entry Point . Les gens m'ont dit qu'ils étaient sous pression pour arriver au mont Sharp le plus vite possible, ce qui signifie qu’il n’y aura pas beaucoup de tergiversations pour de la science sur des roches qui, à partir des observations orbitales, n'ont pas montré beaucoup de preuves d’une minéralogie intéressante. Ce ne sont pas des pierres que nous recherchons …

 

 

Observation personnelle : Il est quand même assez étonnant que, juste quelques jours après que la NASA ait honoré très officielement le CNES pour « sa participation remarquable à la mission MSL, l’apport indiscutable aux résultats scientifiques déjà obtenus grace à SAM et la ChemCam programmée depuis le FIMOC à Toulouse », nous parvienne ces informations sur les difficultés que l’on rencontre à l’interprétation des analyses de SAM. On pourra saluer cette belle transparence de C. Fressinet, à dévoiler ce genre de problèmes, qui habituellement, sont minimisés ou même, parfois, soigneusement cachés au public.

Modifié par quetzalcoatl
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Curiosity redonne de la voix...

 

Pendant le shutdown, le rover martien continuait à travailler. Mais en silence. Il redonne ce matin des nouvelles avec cette carte postale du mont Sharp, plus proche de lui que jamais.

 

6544107-sur-mars-curiosity-redonne-de-la-voix.jpg

son fil twitter est à nouveau alimenté depuis jeudi 17 octobre.

"Permettez-moi de me (re)présenter. Je suis de retour sur Twitter et encore plus près du mont Sharp qu'auparavant".

Allow me to reintroduce myself. I'm back on Twitter & even closer to Mars' Mount Sharp

 

Source article : http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/curiosity/20131018.OBS1697/sur-mars-curiosity-redonne-de-la-voix.html

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Bonjour,

Une question me vient à l'esprit, il communique avec l'équipe, mais es-ce qu'il leur parle, enfin c'est dans un langage robotisé ?

 

Lol

 

Marc

 

Étant donné que le robot transmet les messages a la Terre avec au minimum ~ 15 min de retard, il est impossible de communiquer en direct avec le rover. En général, on programme le robot pendant la nuit pour lui dire ce qu'il fera le lendemain.

Le rover doit être le plus autonome possible, maintenant il est capable de rouler en presque totale autonomie.

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...Les comparaisons avec Viking sont difficiles, dit-il, car on ne peut retrouver les données originales de cette mission...

 

Selon d'autres sources la perte définitive de données brutes n'est "que" entre 10 et 20%. ce qui est encore scandaleux, vu le coût de la mission en rapport avec celui du stockage des données. C'est arrivé pour d'autres missions et vient du vieillissement du support magnétique et un sérieux manque d'anticipation.

voir traduction automatique d'un site de bibliothèques à Washington

et que deviendront les données brutes de MSL dans 40 ans ?

Modifié par Paul_Wi11iams
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Selon d'autres sources la perte définitive de données brutes n'est "que" entre 10 et 20%. ce qui est encore scandaleux, vu le coût de la mission en rapport avec celui du stockage des données. C'est arrivé pour d'autres missions et vient du vieillissement du support magnétique et un sérieux manque d'anticipation.

voir traduction automatique d'un site de bibliothèques à Washington

et que deviendront les données brutes de MSL dans 40 ans ?

 

Justement je me demandai comment on pouvait conserver des données sur plusieurs générations ?

Comment prévoir qu'un support passe vraiment et sans faille sur plusieurs décennie ?

Dans le cas des sondes d'il y a 40 ans, quel est l'ordre de grandeur de la quantité de donnée à conserver ?

Est-ce que l'on a pensé à archiver ça pour le cas de notre ami Curiosity ?

:?::?:

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Le stockage en lui-même n'est pas le seul problème : les formats de fichier évoluent aussi très vite, rendant les archives rapidement obsolètes. J'ai lu récemment un e-book sur l'étude (et la résolution) de la fameuse anomalie Pioneer ; à un moment, l'auteur raconte que les chercheurs ont dû "se battre" pour conserver un vieil ordinateur qui était le seul encore capable de lire les supports de données des sondes... Juste un exemple parmi d'autres.

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