Aller au contenu

Exomars


astroraoul

Messages recommandés

  • Réponses 341
  • Créé
  • Dernière réponse

Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Images postées dans ce sujet

Salut Be',

 

C'est une question primordiale!

Je te remercie de me l'avoir posée. ;)

 

En fait , je suis incapable de donner une réponse courte et argumentée.

La liste des facteurs entrant en ligne de compte pour un choix judicieux est absolument interminable.

De plus un certain nombre de paramètres déterminants ne nous sont actuellement pas connus.

J'en citerai deux qui me paraissent essentiels:

 

A) Le site sur lequel MSL va travailler (on lui souhaite bonne chance, naturellement).

 

Il est évident qu'en fonction de l'endroit où le rover US opérera et pourquoi pas, des résultats de ses analyses, l'ESA devra prendre en considération cela pour l'intégrer à sa stratégie d'exploration.

 

Le type de lançeur qui sera utilisé pour envoyer nôtre Exojouet, la-bas.

 

Ariane V? Proton? Ou un autre vecteur?

Les capacités de la fusée utilisée seront une contrainte quant à la destination finale.

 

Maintenant si je me fonde sur l'intérêt purement géologique par rapport à l'objectif premier qui est d'essayer de trouver des traces de vie, je crois que je vais devoir pondre un Méga-post et, cela ne me sera pas possible avant ce week-end...

Travail oblige.:confused:

 

Stay tuned! :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 année plus tard...

Bonsoir,

 

 

L'année dernière, le lancement de notre bel Exomars Européen avait été reprogrammé en 2016 avec une diminution sensible de ses objectifs scientifiques, faute de budget suffisant.

 

 

Mais oh! Divine surprise ! A la suite de discussions entre l'ESA et la NASA, visant à relancer une coopération à grande échelle, notamment en matière d'exploration martienne, on apprenait il y a quelques mois que le projet Exomars serait finalement une priorité pour les deux agences et, que le budget qui lui serait alloué autorisait d'en faire, à nouveau, une mission majeure en direction de Mars.

 

Tous les instruments initialement prévu étaient confirmés mais en plus, un orbiter épaulerait le rover avec aussi, pour mission, d'étudier finement le processus d'émission du méthane dans l'atmosphère.

 

 

Exomars redevient une ambitieuse contribution à l'exploration martienne avec, hélas, pour autre conséquence, de voir son lancement reporté encore de deux années.

Ce serait donc en 2018 que notre superbe rover arpenterait finalement la surface de la planète rouge..., si de nouvelles péripéties ne viennent pas bouleverser cette programmation.

 

 

http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8168954.stm

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

Bonsoir,

 

Il y a deux jours, une réunion du conseil de l'ESA a entériné les informations que je vous donnais dans le post précédent, qui date du mois de juillet.

Repport du lancement d'ExoMars en 2018.

Coopération et financement complémentaire du projet par les américains.

 

On peut ajouter maintenant que le programme martien européen verrait la fenêtre de 2016 exploitée par l'envoi d'une sonde orbitale autour de la planète ainsi que l'atterrissage d'un petit lander statique.

Le principal objectif scientifique assigné à ce duo serait d'obtenir le maximum de données sur les émanations de méthane qui intriguent tant la communauté scientifique.

 

Le feu vert définitif à ce programme et à son calendrier sera donné lors d'une réunion prévue avant la fin de cette année.

Modifié par quetzalcoatl
orthographe
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

Bon contrairement à mon dernier message il semblerait que ce soit sérieux, du moins à en juger par ce dernier scénario (définitif ?). Mais c'est pas très glorieux pour l'Europe :

 

Mission ExoMars : le nouveau scénario est arrêté

 

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/mission-exomars-le-nouveau-scenario-est-arrete_22083/

 

 

Extrait :

 

Seulement huit jours martiens de fonctionnement au sol en 2016

 

«*Cet atterrisseur se posera grâce à un système propulsif. L’Europe abandonne donc l’idée d’utiliser des airbags. Pour restreindre les coûts de développement, il a également été décidé de ne pas utiliser de panneaux solaires, de sorte qu’il fonctionnera uniquement sur batterie, ce qui réduit considérablement sa durée de vie sur Mars. L'activité de cet atterrisseur s'en trouve limitée à huit sols (jours martiens), ce qui nécessite de développer des batteries suffisamment puissantes et résistantes pour faire fonctionner une charge utile (qui n’a pas encore clairement été définie) et maintenir en veille et en hors gel pendant la nuit. «*

 

Pfffff…..:confused:

 

exomarsesanasaesa.jpg

Modifié par jackbauer
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir,

 

 

Ho ! Jack' m'a encore grillé!

:)

 

 

 

 

Ben mes salauds !



Si l'on s'en tient aux infos qui nous sont disponibles actuellement, ExoMars dérive, incontrôlable, dans l'espace mental psychotique de quelques technocrates neurasthéniques.

Non content d'avoir repoussé le lancement en 2018, de deux landers qui devraient se poser par le moyen d'un seul atterrisseur, donc au même endroit (!) avec l'envoi d'un « éclaireur » en 2016, qui ne serait opérationnel que pour huit jours, et dont le package scientifique n'est même pas encore ébauché, cette mission, en l'état, ressemble à un amalgame informe d'ambitions et d'objectifs mal définis.

Espérons qu'au fil du temps, et il nous en reste avant d'en voir l'éventuel aboutissement, cette mission gagnera en cohérence et, que le cordon de la bourse américano-européenne n'étranglera pas définitivement ce qui à l'origine était un grand et beau projet. :confused:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Ma question va peut-être paraitre naïve mais quel intérêt y a-t-il à se lancer dans une telle expédition pour huit jours d'autonomie sur Mars ? :?:

 

N'est-ce-pas un peu comme si, aujourd'hui, on mettait tout en oeuvre pour faire faire à un homme une seule orbite terrestre ?

 

Le boulot me semble énorme pour un petit résultat. A coté des résultats des précédentes missions le bénéfice de celle-ci, pour les européens, me parait assez mineur.

 

N'est-ce-pas simplement une façon de montrer à tout prix que l'Europe est présente dans l'exploration spatiale ?

 

C'est juste des questions. Pas taper ! :confused:

 

StarMarshall

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ma question va peut-être paraitre naïve mais quel intérêt y a-t-il à se lancer dans une telle expédition pour huit jours d'autonomie sur Mars ? :?:

Ta question est loin d'être naïve StarMarshall ! Je crois que la plupart d'entre nous a été interloqué par cette nouvelle. Que l'on ne mette pas de RTG pour des raisons techniques, économiques voire politiques, OK. Mais pas de panneaux solaires, alors là, je ne comprend vraiment pas...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut,

 

 

Après les réactions épidermiques face à cette annonce, je crois qu'il est temps de faire le point sur ce que nous savons effectivement du projet actuel.

;)

 

 

Initialement la mission ExoMars était un pur programme Européen qui devait être lancée vers Mars en 2011. Pour des raisons budgétaires, l'ESA avait revu ses ambitions à la baisse en 2008, en reportant le lancement à 2013 et en réduisant l'appareillage scientifique du rover.



En juillet 2009, changement de stratégie, l'ESA et la NASA décident de coopérer et, plutôt que de se concurrencer dans une « course à l'exploration martienne », conviennent de mettre une part de leurs moyens en commun (à la baisse de chaque côtés de l'Atlantique), de redéfinir ensemble les objectifs prioritaires et de coordonner leurs plans pour les atteindre.

Dans l'absolu, cette coopération pourrait être une bonne chose, mais ce rapprochement n'est le fruit que de contraintes budgétaires. De plus, on connaît depuis longtemps la difficulté de s'accorder avec les Américains, surtout dans un domaine où leur leadership est parfaitement établi depuis près de 40 ans.

La nouvelle mouture d'ExoMars est issue de cette association Américano-Européenne, où les conflits d'intérêts ne seront pas sans poser d'obstacles sérieux à la réalisation d'un programme scientifique ambitieux et cohérent.

 

 

Alors comment se présente l'affaire à ce jour :

 

 

2016

Lancement d'une Atlas V de Cap Kennedy pour expédier un orbiter autour, et un lander sur Mars

 

 

  1. La sonde orbitale aura pour fonction première d'assurer le relais des communications entre le lander et la Terre. Sans l'avoir lu nul part, on peut déjà affirmer que ce rôle sera identique deux ans plus tard, mais au bénéfice des deux rovers qui devraient évoluer alors à la surface de la planète.

    Cette fonction essentielle dans les transmissions ne sera pas exclusive et tout une batterie d'instruments scientifiques devrait être assignée à l'étude du méthane, encore très énigmatique, présent dans l'atmosphère, et de ses fluctuations. Ce volet de l'exploration martienne est capital puisqu'à l'origine des ces émanations, il y aurait forcément une manifestation, ou, d'eau liquide, de serpentinisation, de chlatrates, manifestation volcanique, ou encore, en rêvant un peu, biologique. De toute façon, même sans rêver, le processus à l'origine de ce méthane serait d'un intérêt extraordinaire pour tous les planétologues de l'Univers.



  2. Le Lander statique, quant à lui, a de quoi nous plonger dans une certaine perplexité.

    Peut-être d'abord parce que nous en savons très peu à son sujet ?...


    Mais quand même, le coup des batteries venant remplacer des panneaux solaires, ça perturbe un chouilla ! Cela s'explique pourtant facilement si son fonctionnement n'est envisagé que pour une semaine. En réalité, l'atterrissage de ce lander n'aurait pour rôle que de tester les nouvelles technologies pour poser sur Mars des engins en contrôle total, sans parachutes et sans airbags. Le principe du skycrane de MSL préfigure certainement assez bien ce que seront les futures systèmes d'atterrissages sur Mars. On peut légitimement s'étonner de devoir se livrer à un essai « à blanc » pour expérimenter une technique qui aurait déjà été employée pour MSL. L'intérêt d'une coopération consisterait à éviter ce genre de situation. Si il avait fallut procéder de la sorte à chaque fois qu'on a fait une première spatiale, les financements se seraient taris il y a belle lurette, m'enfin...


 

2018

 

 

Début de la mission ExoMars à proprement parlé, lancement Atlas V again, le rover Pasteur posé sur Mars, accompagné par un « collègue » américain de taille plus modeste (genre Spirit-Opportunity).



Je n'ose croire que l'on puisse déposer ces deux rovers au même endroit, cela m'apparaît comme un gâchis invraisemblable. Mais, ne connaissant pas pour l'instant les détails de l'opération, il est légitime de s'en inquièter...

Ce que l'on sait déjà, c'est que les études orbitales des sources de méthane conduites depuis deux ans seront un critère majeur pour déterminer le ou les site(s) d'atterrissage(s) des rovers.

Maintenant, je serais curieux de connaître le package instrumental exact de Pasteur.

La foreuse, les spectros et autres moyens d'analyses, les caméras, les organes de prélèvements...bref, on ne sait pas grand chose...

 

 

Pour l'instant , c'est certain, la déception est grande, mais on aura tout oublié quand, dans huit ans, ExoMars creusera un petit cratère supplémentaire à la surface de Mars.

:p

Modifié par quetzalcoatl
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut à tous, salut Quetzy' :)

 

Du côté de l'ESA, j'ai le net sentiment qu'on cherche avant tout à valider un système indépendant d'atterrissage dans la continuité de ce qui avait été envisagé - je cite un extrait du lien de l'ESA :

 

Le module de démonstrateur d'entrée, de descente et d'atterrissage fournira à l'Europe la technologie pour débarquer sur la surface de Mars avec une vitesse contrôlée d'orientation et de touchdown d'atterrissage. La conception de l'EDM (Module de démonstrateur d'entrée) maximise l'utilisation des technologies déjà à l'étude dans le cadre du programme d'ExoMars. Ces technologies incluent : matériel spécial pour la protection thermique, un système de parachute, un système d'altimètre de Doppler de radar, et un circuit de freinage final commandé par propulsion liquide.

 

Pour ma part j'accorde une confiance très limitée à l'usine à gaz "skycrane" de MSL que je trouve très complexe... il n'est d'ailleurs peut-être pas transposable au lander de 2016 ni à ExoMars en fait...

 

Ensuite, comme vous, je suis un peu étonné qu'un "démonstrateur" tel que celui qui est annoncé soit utilisé... Mais peut-être faut-il prendre conscience que la phase de descente et d'atterrisage sur Mars est la plus compliquée et la plus délicate qui soit, surtout avec les masses qui sont maintenant prévues qui représentent un nouveau défi, un autre niveau d'exigence et de technologie... Et sans aucun doute, rien ne vaut une expérimentation in-situ.. Difficile d'accuser l'ESA d'être trop prudents, même si initialement ExoMars devait pourtant bien être lancé sans "démonstrateur":confused:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce qui cloche pour moi, c'est que la coopération avec la Nasa aurait justement dû supprimer la nécessité d'un démonstrateur, puisque l'agence américaine a déjà le savoir-faire en matière de système "EDL" martien. Et de toute façon qui dit mission de démonstration ne dit pas forcément mission sans ambition : cf Mars Pathfinder...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir,

 

 

Vaufy, merci.



C'est pour moi un immense plaisir que de te lire.:)

(Mais il ne me déplaît pas par ailleurs que Pioneer vienne y mettre son grain de sulfate. ;))

 

 

Tu fais bien de souligner ce passage de l'article de l'ESA ou contrairement à ce que j'imaginais, on nous parle bien de parachutes comme éléments intégrant le système EDM.

 

Tu insistes aussi sur les multiples difficultés à surmonter pour poser un engin sur Mars et on ne peut que t'en donner raison.



Pour le volet 2016, je crois comprendre que l'entrée du démonstrateur se fera directement par trajectoire hyperbolique (façon Phoenix) alors que l'orbiter circularisera son orbite par plusieurs manoeuvres d'aérofreinage.

La complexité des problèmes a résoudre pour maîtriser ces deux phases du programme est indéniable mais comme le suggère Pioneer, on se demande un peu à quoi sert de s'associer avec la NASA, si son expérience en la matière ne sert pas les ambitions communes.

 

Oui, le skycrane à l'air redoutablement compliqué mais il aurait l'avantage (espérons-le !) d'avoir été testé en déposant MSL sur Mars...

 

Pour ma part , d'après les dernières infos que j'ai pu recueillir depuis hier, il était question qu'en 2018, ExoMars et son cousin d' amérique soient déposés simultanément par le système skycrane, en un lieu où ils opéreraient de concert l'ensemble des activités scientifiques prévues (?!?!..)

 

Pour relativiser la pertinence de nos propos, on doit convenir que si l'architecture générale du projet semble arrêter, nous n'en sommes pour l'instant qu'à la phase de conception. Nombre de choses sont susceptibles de changer...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai grand plaisir aussi à te lire régulièrement Quetzy' ;)

 

Dans la lettre d'intention concernant l'accord Nasa/Esa signée par Bolden et Dordain en novembre 2009, j'avais relevé ceci -je cite :

 

2016: Une orbiteur mené par les Européens pour étudier les trace de gaz, y compris le méthane, dans l'atmosphère de mars. La mission prévoit aussi une station météorologique statique sur la surface. L 'Europe conduirait l'entrée, la descente et l'atterrissage (EDL) de cette station - une capacité qu'il doit encore démontrer. ·2018 : des rovers européens et américains seraient expédiés sur mars. Les EU feraient l'EDL. ·2020 : est À l'étude un réseau de landers concentrés sur la géophysique et l'environnement. La Nasa fournira les lanceurs en 2016 et 2018

 

On note donc que l'affaire des rovers de 2018 sera bien menée de A à Z par les States, en particulier l'EDL.

Pour autant je n'ai vu nulle part qu'ils envisageaient de réutiliser le système skycrane à cette occasion... Tu confirmes cette info intéressante Quetzy ?

 

Comme toi, j'imagine aussi que beaucoup de choses peuvent changer d'ici 2016 et 2018... En particulier à la lumière des résultats de MSL, tant sur les aspects techniques concernants les engins, voire sur le concept d'EDL, ainsi que sur les objectifs.

 

Affaire à suivre donc....:)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On note donc que l'affaire des rovers de 2018 sera bien menée de A à Z par les States, en particulier l'EDL.

Pour autant je n'ai vu nulle part qu'ils envisageaient de réutiliser le système skycrane à cette occasion... Tu confirmes cette info intéressante Quetzy ?

 

 

Euuuuuuuhhhhhhh...

Rien d'officiel, j'en conviens immédiatement.

Cependant, si on accorde quelques crédits à cette source, un simple Blog, ce serait le cas :

 

http://futureplanets.blogspot.com/2009/10/two-strategies-for-mars-rover.html

 

A ma décharge, ce que je puis affirmer, c'est que ce lascar est habituellement très bien informer.

Cela ne me dispense d'ailleurs pas d'essayer de remonter à l'origine de cette assertion... :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Quetzy' :)

 

Je suis idiot, je n'aurais pas dû te poser cette question, car en relisant le topic consacré à ExoMars "en face", j'avais MOI MÊME écrit, courant octobre 2009, que le skycrane était prévu en 2018..:confused::confused::p.

 

En y réfléchissant, je pense avoir lu ça dans le texte copieux de l'accord Nasa/Esa que j'avais alors traduit sans le sauvegarder, mais peu importe...

Pas mal le blog, il est balèze le gars, il fait même des "propositions" pour optimiser les missions :).

 

Un détail tout de même... Vers Mai 2009, l'Esa avait reconnu que son foret prévu pour atteindre 2 m ne pourrait probablement pas descendre au delà de... 0m50..!

Dans le topic d'ExoMars Gilles Dawidowicz avait même alors évoqué de "grosses erreurs de conception".

Espérons que d'ici 2016 on puisse améliorer le bazar, mais j'ai des doutes...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un détail tout de même... Vers Mai 2009, l'Esa avait reconnu que son foret prévu pour atteindre 2 m ne pourrait probablement pas descendre au delà de... 0m50..!

Dans le topic d'ExoMars Gilles Dawidowicz avait même alors évoqué de "grosses erreurs de conception".

Espérons que d'ici 2016 on puisse améliorer le bazar, mais j'ai des doutes...

 

Hey Man ! ;)

 

Ah oui, la question de la "foireuse" ! :confused:

 

Plus qu'un détail en vérité, car forer le sous-sol martien de 50 cm pour y rechercher les traces d'une activité biologique ce serait comme creuser un puits de cette profondeur au milieu du Sahara dans l'espoir de s'y abreuver.

 

La profondeur initiale du forage n'était pas déteminer au hasard car elle correspond au minimum requis pour espérer effectuer un prélèvement préservé du facteur destructeur le plus pénétrant que sont les rayons ionisants (voir le schéma dans l'article du Blog intitulé "Penétration of organic destructive agents").

 

L'analyse d'un prélèvement réalisé à moindre profondeur serait inutile pour essayer de répondre à la question qui motive l'envoi d'ExoMars.

Nos ingénieurs sont condamnés à trouver une solution à ce problème.

 

Mister vk (le blogiste) a peut-être une idée ??? ;)

Modifié par quetzalcoatl
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Plus qu'un détail en vérité, car forer le sous-sol martien de 50 cm pour y rechercher les traces d'une activité biologique ce serait comme creuser un puits de cette profondeur au milieu du Sahara dans l'espoir de s'y abreuver.

 

La profondeur initiale du forage n'était pas déteminer au hasard car elle correspond au minimum requis pour espérer effectuer un prélèvement préservé du facteur destructeur le plus pénétrant que sont les rayons ionisants (voir le schéma dans l'article du Blog intitulé "Penétration of organic destructive agents").

 

L'analyse d'un prélèvement réalisé à moindre profondeur serait inutile pour essayer de répondre à la question qui motive l'envoi d'ExoMars.

Nos ingénieurs sont condamnés à trouver une solution à ce problème

 

Allez, je remet mon grain de sulfate ;)

 

Avec la foreuse et la vie martienne, à mon humble avis, on nous refait le même coup qu'avec Marsis et les poches d'eau liquide. L'histoire d'aller chercher des bactéries ou je ne sais quoi à deux mètres de profondeur, c'est juste pour "vendre" l'instrument. Dans les faits, ça aurait bien plus d'applications géologiques qu'exobiologiques (toujours à mon humble avis bien sûr).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Allez, je remet mon grain de sulfate ;)

 

Avec la foreuse et la vie martienne, à mon humble avis, on nous refait le même coup qu'avec Marsis et les poches d'eau liquide. L'histoire d'aller chercher des bactéries ou je ne sais quoi à deux mètres de profondeur, c'est juste pour "vendre" l'instrument. Dans les faits, ça aurait bien plus d'applications géologiques qu'exobiologiques (toujours à mon humble avis bien sûr).

 

Bonjour,

 

Hé Pioneer, les rabat-joie ça se joue sur le forum d'en face (sauf le respect que nous devons à Vaufy, naturellement). :p

 

Je l'ai déjà dit et je le maintiens, l'intérêt de forer à deux mètres est de dépasser la limite des agents destructeurs d'une activité biologique.

Cela me paraît essentiel.

Pour autant, je serais le dernier à affirmer qu'il serait facile de trouver une preuve du développement de la vie sur Mars quand bien même nous pourrions creuser à 1000 m de profondeur.

Je ne refuse pas non plus l'idée que nous chercherions peut-être quelque chose qui n'existe pas.

La problématique est Kollossale comme dirait G. Neukum.

Un forage tel que prévu pour Exomars (2 m ou 50 cm :confused:) aurait bien pour objet un but exobiologique, l'opération consistant à faire un prélèvement à une profondeur donnée puis à l'analyser.

Son intérêt en matière géologique serait quasi nul.

Ce qui aurait réellement du sens pour cette science serait un carottage sur des profondeurs beaucoup plus importantes et, idéalement, en plusieurs endroits distants les uns des autres !!!

En plus, bonjour pour l'étude in situ !...

Pour longtemps encore, la géologie martienne consistera dans l'analyse des roches de surface, de l'exploitation de sondages radars, de stratigraphies des versants et falaises et de quelques autres moyens aisés à mettre en oeuvre par les "automates" que nous envoyons là-bas, AMHA. :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous :)

 

Je partage tout à fait ton analyse Quetzy', si une vie fossile existe, il vaut mieux creuser à 2m qu'à 0,50 :rolleyes:, même si l'éventualité de la trouver à cette profondeur est très (trop?) faible comme le suggère très justement pioneer...

 

Tenez, j'ai retrouvé le texte de "Flash Espace" qui évoquait la "foireuse" ;)

 

Utilisation restreinte du foret :

 

Concernant la foreuse, ingénieurs et scientifiques ont convenu de restreindre son utilisation. Cet instrument est conçu pour forer la surface martienne sur 2 m de profondeur. Il est équipé pour cela de 4 sections de 50 centimètres chacune. Il a été décidé qu'une seule section sera utilisée pour forer le sol martien, soit 50 centimètres. C'est seulement à la fin de la mission que l'on tentera d'utiliser 2 sections pour forer à 1 mètre de profondeur.

 

Cette décision s'explique par notre incapacité à déterminer le taux de résistance de la surface qui sera forée et un risque élevé de dysfonctionnement du foret qui pourrait casser ou ne pas réussir à remontrer à la surface les échantillons pour analyse.

 

Sans commentaires :confused:

 

Le choix du site aura bien sûr une importance primordiale... Sur ce plan, grace à une meilleure connaissance de la géologie de la surface de Mars on a beaucoup évolué. On s'oriente maintenant de plus en plus vers les terrains très anciens des hauts plateaux de l'émisphère sud qui révèlent parfois la présence d'argiles de type phyllosilicates témoignant que de l'eau liquide y était présente , en quantité et durablement.

 

Le méthane, dont l'orbiteur de 2016 sera chargé de traquer les sources le plus précisément possible, sera également un des facteurs de choix très important...

Mais il demeure que le terrain est d'abord choisi pour qu'un engin puisse s'y poser en sécurité :confused:, ce qui restreind pas mal les possibilités.

 

Et pour les forages "en profondeurs", quitte à m'attirer les foudres d' un "rabat-joie":p , il faudra sans doute attendre que l'homme foule le sol de la planète rouge, là où la main de l'homme n'a jamais mis le pied :be::p

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tenez !

L'excellent Gilles Davidowicz nous parlait sur Planète-Mars d'un outil prometteur pour bricoler sur Mars :

 

http://www.planete-mars.com/image_semaine/2001/image3701.html

 

Il serait attristant que nous soyons incapable de trouver une solution technique pour qu'un de nos robots puisse forer de sous sol martien à quelques mètres de profondeur.

Après pour descendre plus bas ..., je ne vois que Superchlorate...:be:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ne soyer pas si décu de cette réstriction je suis sur que d'ici peu nous aurons des précision sur la futur mission des deux engins et la collaboration peux etre une bonne chose.En retirant certain apareil de mesure sur notre rover il serons sans doute installé sur l'autre est vice versa.Cela changera t-il quelque chose ,?

Une question qui n'est pas directement lié : Mise a par spirit et oportunity dont un vas bientot etre a la retraite il n'y aura pas d'autre rover avant 2018?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.