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La triste "dernière mode du suicide" à France-Télécom...


roger15

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Le PDG est responsable globalement, oui. Mais c'est pas une raison pour tout lui mettre sur le dos. Il n'est pas avec les salariés dans leur bureau en train de constater l'ambiance de travail. Il ne voit de son entreprise que ce que les sous-directeurs et autres lui rapportent.

Hum, le responsable de l'entreprise a obligation de résultat en matière de prévention sécurité : http://www.inrs.fr/htm/evaluation_des_risques_professionnels.html

même si certains font le moins possible, la loi n 'en est pas moins là et les pouvoirs des chsct ont bien progressés, avec notamment une oreille très attentive des inspecteurs du travail...

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:nono:

 

Mais où as tu fait ton stage ouvrier :be: cf fiche 17 : http://www.inrs.fr/INRS-PUB/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/ED%20840/$File/ed840.pdf

 

tous les risques pris par le personnel doivent être évalués dans le Document Unique (par exemple le harcèlement en fait partie mais peut ne pas être très bien géré dans l'entreprise, à part via des n° de téléphone lié à la qualité de vie au travail qui permet d'avoir des possibilités de sortir d'un cercle vicieux, idem pour tous les risques liés au contexte psychosocial de l'entreprise).

 

Et les représentants du personnel ont été mis davantage dans le jeu pour responsabiliser tout le monde, même si au final c'est bien l'employeur qui doit assumer et prendre les bonnes décisions. ;)

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Il t'en faut combien de suicides, des vies bousillés, du gachis humain, pour que tu considères que le PDG y est pour quelque chose ? Et que les media aient le droit d'en parler ?

 

100 ? 1000 ? ...Plus ?

 

 

Beaucoup plus, hélas, pour que le PDG s'en préoccupe...

 

 

Sur une entreprise de 100 000 personnes, tu crois que c'est le PDG qui s'occupe de tout ce qui va définir l'ambiance de travail de l'ensemble des salariés ?

 

On tape toujours sur le PDG parce que c'est le plus facile à faire. Les vrais responsables s'il y en a, ne sont pas forcément là où les médias les voient. Le directeur de production de la région Est qui fait la liste publique des moins bons vendeurs pour les engueuler, par exemple, porterait beaucoup plus de responsabilité.

 

Et qui met la pression au directeur de prod Est??

 

Ca m'étonnerait fort que FT soit l'entreprise la plus "hard" en matière de RH.

 

ouah, quel argument!!!!!!!!! Tu sors ça d'où? De l'opposition de Mars (planète orange!!) dans Hercule (suicidé bien connu)???????????

 

Sécurité, c'est normal. Mais ça concerne les risques techniques, dont l'ambiance de travail ne fait pas partie.

 

La Cour de Cass. Sociale reconnait désormais le harcèlement "dirigé" comme un danger au travail!!! Et les syndicats demandent au employés d'Orange de faire jouer leur droit de retrait

 

Le problème, Flo, c'est que le PDG est trrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrès grassement payé, et repayé, et payé en avance sur sa retraite, et couvert de prime, parce qu'il ets repsonsable de TOUT ce qui se passe dans la boutique... c'est le droit!!!!! c'est la Loi!!!!!

 

L'autre problème, Flo, c'est que tu es trrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrès intelligent (trop???) et que, malheureusement, parfois, tes réflexions sont frappées au coin du........ "petit-jeune-qui-ferait-bien-de-sortir-un-peu-de-son-école", et je pense pas que sur le monde de l'entreprise, qui que ce soit puisse expliquer quoique ce soit à Jeff!!!!!

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Il est vrai que le big-boss d'une grande entreprise n'est pas responsable si 2 personnes ne peuvent pas se supporter! De la même manière, il n'est pas responsable si un sous-sous-sous-sous-sous-chef se prend pour l'empereur du monde et mets une énorme pression aux sous-sous-sous-sous-sous-sous-responsable! C'est le rôle du sous-sous-sous-sous-chef de veiller sur le bon managment des sous-sous-sous-sous-sous-chef!

 

 

Ce que je veux dire par là... C'est que ce n'est pas le PDG qui est fautif s'il y a une mauvaise ambiance dans une sous-section de sa boite! Par contre, il est pleinement responsable si sa politique ou les conséquences de sa politique font qu'il y a une mauvaise ambiance dans toute la boite... et qu'il ne fait rien pour y remédier!

 

Mais ça me fait rire le côté, on le vire et on fait une enquête après! Heureusement que la justice ne fonctionne pas comme ça! Au pire, on le suspens de ses fonctions jusqu'à preuve de son implication!

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Voilà, Alex31 a très bien exprimé ce que j'étais en train de dire.

 

ouah, quel argument!!!!!!!!! Tu sors ça d'où? De l'opposition de Mars (planète orange!!) dans Hercule (suicidé bien connu)???????????

 

Je sors ça d'une assertion d'autorité qui est aussi pertinente que celle qui dit l'inverse. C'était pour montrer l'inutilité de faire de telles suppositions totalement hasardeuses et inutiles.

 

Je connais aussi des personnes qui ont à faire à une énorme pression au boulot, ou encore qui font 80H/semaine. C'est pas pour ça que j'ose dire que leur boîte est la pire de toute.

 

Poussin38 > Au temps pour moi, j'avais lu ton lien un peu rapidemment, et n'avais pas trouvé de référence aux risques autres ques techniques.

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euh, après Flo, Alex!!!!!

 

Dites les gamins, vous êtes sans doute les cadors intellectuels du forum, mais il vous manque une belle et bonne expérience en entreprise, du genre 5 ou 6 ans, dans une grande boîte, et vous verrez si le management, bien verrouillé, bien dirigé, avec des petites phrases assassines, pour démonter le moral, diviser pour mieux régner, etc etc, c'est TOUS LES JOURS!!!!

 

Le monde de l'entreprise, aujourd'hui, pratique l'institutionnalisation du harcèlement dirigé!!!!!!! Sortez de vos coquilles d'étudiant, bien douillettes... et grandissez, merde!

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et vous verrez si le management, bien verrouillé, bien dirigé, avec des petites phrases assassines, pour démonter le moral, diviser pour mieux régner, etc etc, c'est TOUS LES JOURS!!!!

 

Ce qu'aucun d'entre-nous n'a nié, hein. ;)

 

Je te re-cite Alex :

 

Ce que je veux dire par là... C'est que ce n'est pas le PDG qui est fautif s'il y a une mauvaise ambiance dans une sous-section de sa boite! Par contre, il est pleinement responsable si sa politique ou les conséquences de sa politique font qu'il y a une mauvaise ambiance dans toute la boite... et qu'il ne fait rien pour y remédier!
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mouais!!!

moi, j'ai eu une très mauvaise ambiance dans mon équipe, à cause du chef qui pratiquait intensivement le harcèlement "moral" ou "dirigé"!!!

 

Le RRH, puis le Directeur l'ont soutenu, sans écouter les plaintes des gars de l'équipe... jusqu'à ce que toute l'équipe, dont je ne faisais plus parti alors, menace d'une grève...

 

Alors le RRH et le Directeur l'ont lâché... et il s'est senti trahi

 

Moralité : si la hiérarchie avait calmé les ardeurs dudit chefaillon immédiatement, les gars n'auraient pas été frustrés, et le chefaillon ne serait pas aujourd'hui dans un placard!!!!

 

Mais, "on" m'a avoué que des consignes descendent de la direction pour que les équipes soient dirigées de cette manière

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Ce que je vais dire pourra sembler un peu rude, mais je n'arrive pas à comprendre que l'on puisse se suicider pour un boulot...

 

Laisser conjoint(e), enfant(s), la vie derrière soit, juste pour des difficultés à gérer une situation de stress créée par des types dont le seul but est de faire 15% minimum de fric de plus chaque année ?? Jamais !

 

Même si effectivement la situation est bien difficile en ce moment, on a toujours le choix.

 

Se suicider, c'est rester jusqu'au bout sous l'emprise psychologique de sa hiérarchie.

 

Il faut bosser pour vivre,

et pas

vivre pour bosser...

 

Je me suis rendu compte de ça le jour où un toubib m'a appris que tout pouvait basculer pour moi. A 35 ans, ça met une bonne petite claque. Bon, pour finir, ça s'est bien terminé, mais en faisant un bilan de ma vie (on est bien forcé dans ces moments-là), j'ai réalisé que je ne profitais d'aucun moment à cause de mon boulot. J'étais toujours dans le stress, surtout pour gérer les questions liées au futur...

 

L'instant présent ! Finallement, quoi de plus important et de plus précieux ??

 

J'en profite pour glisser le titre d'un bouquin superbe, à mettre entre toutes les mains des frustrés du travail 'forcé', 'passkifaubienbouffer'

http://www.amazon.fr/LArt-pas-travailler-Ernie-Zelinski/dp/2708117300

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Le PDG en lui-même ( personne ) n'as rien à voir là-dedans .

 

 

Il t'en faut combien de suicides, des vies bousillés, du gachis humain, pour que tu considères que le PDG y est pour quelque chose ? Et que les media aient le droit d'en parler ?

 

100 ? 1000 ? ...Plus ?

 

 

Sur une entreprise de 100 000 personnes, tu crois que c'est le PDG qui s'occupe de tout ce qui va définir l'ambiance de travail de l'ensemble des salariés ?

 

On tape toujours sur le PDG parce que c'est le plus facile à faire. Les vrais responsables s'il y en a, ne sont pas forcément là où les médias les voient. Le directeur de production de la région Est qui fait la liste publique des moins bons vendeurs pour les engueuler, par exemple, porterait beaucoup plus de responsabilité.

 

 

CdB , Merci et +1

 

Et aussi Jeff Hawke , sérieusement , je n'ai jamais eu rien à dire qu'en j'ai lu des choses que tu disais sur ce forum , tellement elles sont bien pensées et bien dites , tu as des mots pour bien expliquer les choses . Mais là ....

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Et aussi Jeff Hawke , sérieusement , je n'ai jamais eu rien à dire qu'en j'ai lu des choses que tu disais sur ce forum , tellement elles sont bien pensées et bien dites , tu as des mots pour bien expliquer les choses .
Merci. ;)

 

 

Mais là ....

 

Là, on n'est pas sur les topics sciences, ou observation, ou littérature et beauté du monde, mais on cause média, et économie...autant dire sorcellerie. Les imprécations sont donc plutôt de mise. :be:

 

 

(Je peux t'assurer que la DG de FT - et beaucoup d'autres, certes - ont des responsabilité directes, claires, indiscutables,... dans ce qui se passe, et ce indépendamment du buzz médiatique actuel...)

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Ce que je vais dire pourra sembler un peu rude, mais je n'arrive pas à comprendre que l'on puisse se suicider pour un boulot...
Ce n'est pas à proprement parler pour le "boulot" que les gens se suicident mais à cause d'une fragilité morale due à un harcelement constant et sur le long terme...

Quand on te dit que tu es inutile, un boulet pour la société, car tu n'arrives pas à t'adapter à un changement de service constant... qu'on te le rabâche tous les jours pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois... il suffit parfois d'un petit conflit familiale sans importance la veille et le jour suivant, la critique arrivante est celle de trop :confused:

C'est l'accumulation de tout cela qui en est la cause...

 

J'ai travaillé à France Télécom pendant 6 ans... heureusement à l'époque, l'entreprise n'était pas encore privatisée... cependant, la politique commençait à changer en son sein et commençait à se diriger vers la rentabilité à tout prix.

Ma mère qui y a travaillé toute sa vie, a saisi quelques années plus tard la possibilité de se mettre en congés de fin de carrière car déjà, elle devait changer de service tous les 6 mois... à peine formée à un logiciel, à une pratique... paf, on changeait de service... si elle avait été plus jeune, je ne sais pas comment cela aurait tourné... heureusement pour elle, elle a su s'adapter par contre, c'est souvent qu'elle râlait... elle me racontait aussi que certains de ses collègues se mettaient en maladie car ils craquaient.

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J'ai travaillé à France Télécom pendant 6 ans... heureusement à l'époque, l'entreprise n'était pas encore privatisée... cependant, la politique commençait à changer en son sein et commençait à se diriger vers la rentabilité à tout prix.

Ma mère qui y a travaillé toute sa vie, a saisi quelques années plus tard la possibilité de se mettre en congés de fin de carrière car déjà, elle devait changer de service tous les 6 mois... à peine formée à un logiciel, à une pratique... paf, on changeait de service... si elle avait été plus jeune, je ne sais pas comment cela aurait tourné... heureusement pour elle, elle a su s'adapter par contre, c'est souvent qu'elle râlait... elle me racontait aussi que certains de ses collègues se mettaient en maladie car ils craquaient.

 

 

Bonjour Rigel, :)

 

Merci Rigel pour ton témoignage très émouvant... :wub: :wub: :wub:

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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elle devait changer de service tous les 6 mois... à peine formée à un logiciel, à une pratique... paf, on changeait de service...

Mais c'est normal, ça... Ca fait de l'animation... :be: 12 ans de boite, 8ème job, 4 restructurations majeures de l'entreprise dont une prochaine avec changemeent de statut et perte de l'ancienneté... Et parmis ces 4, je suis impliqué jusqu'au cou dans 3 d'entre elles puisque je suis chargé de mettre en place avec un grand sourire ce qui a été demandé par le big boss.

 

Alors on te fait suivre des formations du genre "la gestion du changement", on te donne le message à passer à tes équipes et on te laisse te démerder jusqu'à la prochaine réorg.

 

Et 6 mois avant cette prochaine réorg, on te demande de faire des brainstorming dans ton équipe pour demander ce qui va pas. Brainstorming qui sera rangé dans un tiroir mais dont on dira qu'il a été analysé avec un profond intéret.

 

Pour chaque réorg, on laisse le "choix" aux employés :

- soit tu refuses et tu as 6 mois pour te trouver un nouveau job dans la boite. Si tu trouves pas, c'est basta (avec des indemnités quand même)

- soit tu acceptes et tu fermes ta gueule.

Pour info, on donne 3 jours aux gens pour donner leur réponse. La plupart accepte par peur. Certains refusent et n'attendent pas les 6 mois. Ils partent avec de belles indemnités.

Mais là où ça devient presque jouissif, c'est qu'un grand nombre qui a accepté le regrette. Mais là, pour se casser, plus d'indemnités... Alors beaucoup restent à contre coeur et dépriment.

 

Beaucoup aussi s'en vont et trouve un taff. Et c'est une réaction en chaine, tout le monde se casse. Si bien qu'au bout d'un moment, on doit réembaucher, mais on n'y arrive pas assez vite parce qu'après une réorg, il faut bien 1 an à la direction pour se dire qu'ils seraient peut être temps de prendre action.... Et puis une personne qui se casse avec 10 ans d'expérience, bah on la remplace par un bleu qui n'y connait rien. Ah oui, mais c'est moins cher... Oui mais après on pleure parce qu'on perd de la compétence. Du coup on embauche des consultants (qu'on peut virer quand on veut) à 3x le prix d'un employé.

 

Ou alors on outsource. C'est cool l'outsourcing. Tout d'un coup, tu divises ta facture par 2. ET 3 ans après tu te rends comptes que c'est pas tout rose et qu'il faut changer tout ça. Et tu fais marche arrière... Mais entre temps, tu as bien foutu la bazar au sein des équipes et ton service en a pris un coup.

 

C'est génial une entreprise, on s'ennuie jamais :be: Je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas une série du genre Factory break ou Lost, les disparus du 6ème.

 

Chez nous, on dit (dans les couloirs...) "le line manger est la pour motiver les membres de son équipe qui ont été démotivés par son supérieur".

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Bonjour Newton, :)

 

Merci Laurent pour cette analyse, très humoristique mais très réelle, des très tristes réalités du monde actuel du travail... :( :( :(

 

Grâce à des témoignages comme le tien, je me réjouis encore plus d'être un "retraité" (un "pensionné" comme disent nos amis Belges) ; d'ailleurs, cette notion de "retraite" aura-t-elle encore un sens dans dix ou quinze ans ?... :?:

 

Oui, je le réitère : ce qui manque de plus en plus au monde actuel du travail c'est : de l'humain, tout simplement de l'humain !!!...

 

Roger le retraité de La Poste et de France Télécom. :rolleyes:

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sans oublier la concurrence !

 

 

Il ne faut pas oublier que FT est passé d'un organisme public sans concurrence à une boite privée où la concurrence est rude (SFR, Bouygues, Free, ...)! C'est d'autant de clients en moins !

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Ce qui me chiffone dans ces hsitoires de réorg c'est qu'il y a beaucoup de choses "tristes" (des licenciements, des déprimes, etc...) mais on y retire quand même du positif (certains points des réformes sont nécessaires et bénéfiques).

 

Mais un big boss voit la réorg dans son ensemble. On en a eu un excellent mais il est parti. Et ce gars là nous disais:

"Regardez, 96% de nos clients sont satisfaits du service. C'est excellent. (à l'épqoue environ 3 000 000 de cleints). Mais vous vous rendez compte que parmis ces clients, il y a plus de 2 grands stades de foot qui hurlent constament "vous êtes mauvais" ? "

Ca, c'est classe. C'est pas comme certains objectifs fixés par les ressources humaines: "on accepte que 7% des employés s'en aille". Des dommage colatéraux, quoi. Mais quand t'es le big boss et que tu veux que ton entreprise survive, comment tu peux avoir 100% d'employés contents ?

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Attention : la déprime suicidaire au travail, ça n'arrive pas qu'aux autres...

 

Bonjour à toutes et bonjour à tous, :)

 

Je voudrais tout d'abord remercier Robton Kob et Newton pour leurs témoignages concernant leurs entreprises, ainsi que Rigel33 pour son témoignage la concernant et concernant sa maman à France Télécom (d'ailleurs, Rigel, puisque je t'ai vue "en vrai" au premier "RAAGSO", si tu as le même tempérament que ta mère, il est évident que celle-ci a su s'adapter facilement aux conditions de travail très "mouvantes" chez l'opérateur historique des Télécommunications en France).

 

Mais, et là j'élargis très au-delà de France Télécom : vous qui avez un travail dans lequel vous vous investissez à 100 %, faites attention de garder toutefois une petite place pour le "reste" (la famille, les amis, les loisirs, et bien sûr l'astronomie !...), car on ne sait jamais ce qui peut nous attendre dans notre carrière professionnelle... :(

 

Parfois, c'est une descente inexorable vers le bas... :(

 

Comme j'ai été dans ce cas, je vais vous raconter comment j'ai pu me sortir de cette spirale infernale vers le bas...

 

Si vous avez lu mon message #82 (4ème page) du topic de Nunky "BNP Paribas s'apprêterait à verser 1 milliard d'€ à ses collaborateurs..." (voir : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=49916&page=4), vous avez appris que ma carrière aux PTT a très bien commencé !... De simple trieur de courrier à la main dans un centre de tri postal (grade d'Agent d'Exploitation - catégorie "C" de la fonction publique) je suis devenu Inspecteur-élève (catégorie "A") puis Inspecteur des PTT en 1977. Par la suite, j'ai continué mon "ascension" postale puisque je suis enfin devenu Inspecteur Principal des PTT, donc "cadre supérieur" de La Poste, en septembre 1983 (j'avais alors tout juste 34 ans). Là, je savais que j'avais atteint mon "bâton de Maréchal"... ;)

 

Et en tant qu'inspecteur Principal (INP) j'ai pu exercer une tâche extraordinaire : être "Formateur Principal" au Centre Régional de Formation de la Direction des Services Ambulants (DSA). Le métier "d'enseignant postal" était formidable, j'avais comme "élèves" (c'est en effet comme ça que La Poste appelait les gens en formation) des personnes de tous âges (de 18 à 55 ans), et de touts grades (du Préposé à l'Inspecteur-élève en stage ; on m'avait en effet confié la responsabilité de suivre ces jeunes gens et ces jeunes filles issus d'un concours externe recrutés au niveau de la licence pendant leurs deux stages dans des services de la DSA).

 

Et puis, au bout de 5 ans, comme je commençais à éprouver moins d'enthousiasme à être formateur, je suis parti à France Télécom en juillet 1989. Là je suis très bien tombé : au service social de la Direction Régionale de France Télécom en Ile-de-France (DRIF). Je m'occupais de la supervision de la gestion de tous les restaurants administratifs (que les gens des PTT appelaient les "cantines") de France-Télécom en Ile-de-France, et de trois coopératives. Mais, ce que j'aimais le plus c'était la gestion "en direct" de nos trois restaurants administratifs directement rattachés à nous : celui de la direction, boulevard du Montparnasse (Paris 15ème), celui d'Arcueil (Val-de-Marne), dirigé par un Conseil d'Administration de la CGT pure et dure !..., et puis celui du tout petit restaurant administratif de "Picpus" (Paris 12ème).

 

Et c'est donc à France Télécom que je travaillais quand a été votée la loi Paul Quilès (du nom du ministre des PTT socialiste) n° 90-568 du 2 juillet 1990 qui a décidé de supprimer l'administration des PTT au 1er janvier 1991, remplacée par deux "exploitants publics" (voir le texte de cette loi : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=386DF78949268BB6D79C91A8DEF15B93.tpdjo09v_2?dateTexte=20090930&cidTexte=JORFTEXT000000716493&fastPos=1&fastReqId=1294555651&oldAction=rechExpTexteJorf).

 

Et puis, vers l'été 1992, France Télécom a décidé de supprimer ses Directions Régionales, donc la DRIF où je travaillais... Chacun devant trouver un point de chute dans un autre service de France Télécom. Moi, j'ai alors profité de la possibilité (qui existait encore) de repasser chez "l'autre exploitant", donc... La Poste. Le problème, c'est que La Poste de son côté supprimait également ses Directions Régionales regroupées en "Délégations Territoriales", et avait des tas d'Inspecteurs Principaux à recaser, alors un qui était à France Télécom ça ne les intéressait pas du tout... :( :( :(

 

J'ai vu le moment où, tel un rat coincé au fond d'un piège, je ne pourrais plus quitter France Télécom. Inutile de vous dire que mon moral s'est sérieusement mis à décliner à cause de cette perspective... Pourquoi donc avais-je quitté La Poste ?... Si j'avais su... :cry: :cry: :cry:

 

Et puis, au printemps 1993, un miracle : une Direction de La Poste (que j'avais démarché, parmi une bonne vingtaine) me signale qu'elle accepterait de me prendre si j'acceptais d'aller de nuit en province sur les wagons postaux ambulants pour accompagner leur disparition progressive. Je ne me le suis bien sûr pas fait dire deux fois, et grâce à cette mission j'ai pu in extremis (avant que les passerelles entre les deux exploitants ne soient définitivement coupées) revenir à La Poste en septembre 1993. Je croyais que tout allait bien aller pour moi comme du temps où j'y étais jusqu'en juillet 1989.

 

Seulement, quatre années s'étaient écoulées, et La Poste "exploitant public" n'avait plus rien à voir avec La Poste du temps des PTT... La mentalité y était devenue horrible, c'était du "chacun pour soi", et pour les Postiers j'étais quand même un "traître" étant passé par France Télécom !... :( :( :(

 

Je vous épargne ma longue descente aux enfers dans différents services de La Poste en Ile-de-France : d'abord à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), puis au Centre de Tri postal des Yvelines à Montigny-le-Bretonneux, puis à la Direction de La Poste des Yvelines également à Montigny-le-Bretonneux, puis à cette même direction à Versailles même... A chaque fois, il me fallait changer sans cesse de service au bout de six mois !... Et à la Direction de Versailles, c'était pareil...

 

Savez-vous, à quoi à la fin j'étais occupé en tant que "cadre supérieur" de La Poste à la Direction des Yvelines à Versailles ?... C'est à peine croyable, et pourtant je vous jure que c'est vrai : principalement à faire des milliers de photocopies pour les représentants syndicaux pour les "CTP" (Comités Technique Paritaires) lors de la réorganisation des établissements postaux des Yvelines pour la passage aux 35 heures... Certes, mon traitement de "cadre supérieur" ("IV.2" pour les spécialistes) était intact, mais croyez-vous que j'avais un moral excellent en rentrant chez moi le soir après ce travail lamentable vu mon grade ?... :( :( :(

 

C'est pourquoi je suis très sensible à ce qui arrive actuellement à mes pauvres collègues de France Télécom, il aurait suffit d'un autre problème dans ma vie privé et sans doute aurais-je fait comme eux...

 

Ma chance fut d'en parler à mon médecin traitant qui me donna l'adresse d'un psychiatre habitant la commune près de la mienne. J'ai hésité à y aller, car qui dit psychiatre dit "fou" !... Mais, j'y suis quand même allé une fois, puis j'ai senti qu'il comprenait mon "mal être" lié à mon travail et j'y suis retourné régulièrement. Ça me faisait un bien inouï de parler avec lui de mes problèmes au travail. Grâce à son soutien, j'ai commencé à prendre des congés ordinaires de maladie, de plus en plus longs, puis ensuite des congés de longue maladie, et c'est ainsi que j'ai terminé ma carrière à La Poste...

 

Heureusement que j'ai trouvé ce psychiatre qui a su m'épauler au moment où tout allait mal pour moi à cause de ce qu'était devenue cette maudite poste d'après Paul Quilés, sinon je ne serais sans doute plus de ce monde aujourd'hui...

 

Si j'ose vous faire cette confession publique (très pénible pour moi, car elle me remémore de très pénibles souvenirs qu'habituellement j'enfouis au plus profond de moi-même...), c'est pour vous dire qu'il ne faut pas hésiter à consulter un psychiatre si ça ne va plus pour vous, ce médecin spécialisé ne s'occupe pas que des "fous", mais également de tous ceux qui éprouvent un "mal être" à un moment ou à un autre de leur vie.

 

Excusez-moi d'avoir été si long.

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Je n'ai pas suivi tout le débat, mais, si ça n'a pas déjà été dit, il faut bien être conscient que nous ne sommes pas tous égaux dans ce genre de situation: certains ont besoin de stabilité pour leur équilibre et pour eux tout changement est ressenti comme une perte de repères où tout est à recommencer, alors que pour d'autres (principalement les patrons) le changement est synonyme de dynamisme et d'évolution avec de nouveaux défis à la clé.

Ce sont deux mondes qui s'affrontent, et comme bien souvent ce sont ceux qui bougent qui vont bousculer les autres.

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Bjr!

 

Ah, ces chers médias qui parlent de ce qu'ils veulent bien, qui s'emballent au moindre chiffre et qui évitent de réfléchir...

 

Employés de FT : 102 000

Nombre de suicides : 22

Moyenne de suicides : 14,5 pour 100 000 par an

Moyenne de suicides en France : 16,2 pour 100 000 par an

 

Faut-il en conclure que FT prend soin de ses salariés ? En tout cas on peut dire qu'il y a une belle brochette de journalistes sensationnalistes...

 

Allez, continuons la comparaison.

 

Gendarmerie : 27,3 pour 100 000 par an

Police : 63,6 pour 100 000 par an.

Prisonniers : 185,5 pour 100 000 par an.

 

Donc les suicides chez FT, bah...

Je cite cette analyse parce qu'elle est vraie.

 

Et je crois que si on parle tant de FT, c'est parce que le personnel n'y est absolument pas prêt (préparé?) à s'adapter au changement de notre société.

Un exemple: je connais à Grenoble une petite dame à qui on a dit juste avant son départ en vacances, cette année: "Pas la peine de revenir après les congés, on n'a plus de travail pour toi!"

La boîte a été rachetée par un fonds de pension américain il y a trois ans, la précision est importante!

La petite dame ne s'est pas suicidée, elle a appris aux dirigeants américains exilés en France que nous avons encore un droit du Travail.

Elle est allée aux Prudhommes, et a obtenu un an de salaire. Elle est contente, bien que ne sachant pas ce qu'elle fera dans un an!

 

Alors qu'à FT, on était habitué à l'emploi à vie; chaque modification était -est? considérée comme une mutation hautement stressante; on était habitué, au terme d'une longue carrière en long fleuve tranquille, à partir à la retraite à 57 ans et demis; les augmentations de salaires se faisaient à l'ancienneté, point barre!

Et patatras, voilà que tout change!

Il y a bien pire que le sort des fonctionnaires de FT. Je pense à tous ces bassins d'emploi qui agonisent, où les entreprises ferment, où les jeunes, même avec licence et maîtrise ne peuvent espérer mieux qu'un emploi à la caisse d'un supermarché. Ils doivent s'adapter. Et c'est autrement plus injuste, plus destructeur pour eux et pour notre société!

Alors, on devrait plaindre le technicien de FT qui doit changer de poste? Et quoi encore??

 

Il faudrait quand même un jour qu'un politicien de haut rang explique aux français que le monde a changé. Trois milliards d'êtres humains, qui jusqu'ici acceptaient de vivre pauvrement, nous permettant ainsi de vivre dans l'opulence des années 70, ont décidé de ne plus vivre pauvrement et de nous rejoindre. La Chine, l'Inde, le Pakistan, et d'autres encore. Comme les occidentaux absorbent 60% des ressources de la planète, il n' y a pas assez de planète pour tout le monde. Alors notre niveau de vie, et donc aussi nos "avantages", doivent baisser. Jadis cela se réglait par la guerre. Nous n'en sommes pas là, la mondialisation nivelle tout cela. Mais le nivellement devra se faire. On parle de crise, mais ce n'est pas une crise. C'est une mutation à marche forcée, et nous ne reviendrons jamais aux années 70.

 

En tout état de cause, il faut s'adapter ou crever. Donc oui, les privilèges de certains corps de fonctionnaires (je ne mets pas dans le même panier les agents de la santé et ceux de la poste!) doivent disparaître.

 

On peut regretter que ce changement n'ait pas été géré par les politiques, notamment au niveau européen. J'aurais aimé que cela le fut, cela ne l'est pas. Je ne peux que le regretter, que faire d'autre?

 

:confused:

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Je crois que Gégé à entièrement raison!

 

A force de ne pas vouloir partager son pain, on risque par ne plus avoir de pain du tout! Et certains aujourd'hui demandent à avoir encore plus de pain... il n'ont donc rien compris!

 

 

Donc, soit on partage notre pain, soit on part en guerre (perdue d'avance) contre l'Asie...?!

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Les ouvriers encaissent de ces trucs...

 

75% d'intérimaires dans la plupart des boites.

Pas de conflit social, on met les CDI sur un podium bien au dessus de cette masse grouillante; diviser pour régner.

Impossible d'avoir un mouvement social, l'humain devient la pièce de la machine la plus facile à remplacer :be:

Un gars de plus de 40 ans (avec le dos d'un cadre de 85) mis en compétition avec un étudiant qui vient bosser trois mois pour payer son permis.

 

Certains ouvriers près des presses étaient victimes d'accident.

Chez peugeot, on a fait un grand pas dans la sécurité.

Le gars bosse avec des menottes qui lui écartent les bras de la machine quant elle s'active.

 

Chez Reynolds, on avait constaté que les ouvrières discutaient pendant le boulot.

On a modifié les postes pour qu'elles se retrouvent dos à dos.

 

Les caissières ont des pauses des plus étranges et il est tout à fait normal de les empêcher d'aller pisser quant bon leur semble.

 

Un ouvrier de plus de 35 ans actuel qui n'a pas eu la chance de bénéficier d'un CDD

et va d'intérim en intérim souvent pendant des années pour la même boite finit par perdre sa capacité d'embauche

simplement parce qu'un gars de 20 ans a ses articulations et poumons pas trop abimés.

C'est pas un licenciement :be:

Un intérimaire en contrat chez Renault ou Peugeot qu'on pousse au cul pendant trois ans à la poursuite du fameux CDI renouvelable au nom de la boite.

S'il tombe malade, c'est une fin de mission, pas un licenciement en maladie.

Dans le nucléaire, des intérimaires dont ils ne sont pas censés renouveler le contrat

(radiations déconseillées pour plus de six mois) pourtant en poste depuis plus de cinq ans.

 

Avec les plus de 40 annuités complètes, ce sera Sheba les bons jours à l'age de la retraite pour les ouvriers.

Ceux dont on évoque le sort quant une boite ferme, ce sont les 10 ou 25% de privilégiés qui avaient un CDI au nom de la boite ou ils bossaient.

Les intérimaires qui constituaient souvent la majorité de la masse salariale ont perdu leur emploi sans vrais droits et en plus on les oublie joyeusement.

 

En alsace, beaucoup de chimie là ou je vivais.

La plupart des gars de 40 ans et plus finissaient avec un cancer.

Les jeunes pissaient bleu ou rouge au bout de seulement quelques jours.

-> Ca peut être rigolo, remarquez.

 

Le béton et les divers solvants (colles, peintures) pourrissent bien les poumons des ouvriers en bâtiment.

Quant l'amiante pourrit ceux des cadres, c'est un scandal !

 

Ceux qui connaissent les BM (Bureau de Methode)

savent qu'une ouvrière met 2/10e de secondes pour emmener la rondelle du présentoire à la pièce à monter, 1 10e de seconde à la mettre sur la tige filetée...

C'est une façon de traiter un être humain ?

 

Un test d'embauche chez Peaugeot organisé par une boite d'intérim à Mulhouse:

4 jeunes autour d'une boite de légos ou mécano (gros camion de pompier avec echelle) pour moins de 10 ans.

But du jeu: évaluer les capacités de travail en équipe et communication.

L'opérateur se sert il de la clef en plastique pour serrer l'écrou jaune ?

C'est pas du manque de respect ?

On achève bien les chevaux après tout :be:

 

Je prétends que la plupart des cadres tiendraient pas deux mois dans la peau du petit personnel.

 

Un arbre tombe dans la forêt...

Peu importe qu'on en parle ou pas, il est bien tombé.

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Je crois que Gégé à entièrement raison!

 

A force de ne pas vouloir partager son pain, on risque par ne plus avoir de pain du tout! Et certains aujourd'hui demandent à avoir encore plus de pain... il n'ont donc rien compris!

 

 

Donc, soit on partage notre pain, soit on part en guerre (perdue d'avance) contre l'Asie...?!

 

 

 

Oui, il faut partager notre pain, enfin cela concerne surtout les ouvriers, les employés, les intérimaires, les petits cadres, les prolos quoi.

Parce que pour ce qui concerne les gros actionnaires, les gros patrons du CAC40, les classes les plus privilégiées tout va bien, ils ne partagent pas eux.

Au contraire, ils s’enrichissent comme jamais auparavant, on leur concocte des boucliers fiscaux sur mesure, d’ailleurs il n’y a jamais eu autant de milliardaires qu’actuellement.

 

L’absence totale de conscience politique de certains me troue le cul….:(

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Bonjour Créateur de Bugs, :)

 

Tiens, Florent, une petite dernière information, histoire de mettre tes statistiques à jour :

 

« Un technicien de Clermont-Ferrand de l'ascensoriste Otis, âgé de 38 ans, s'est suicidé dimanche soir dans sa chambre d'hôtel en Ile-de-France, alors qu'il était en déplacement, a indiqué jeudi la CGT, qui fait le lien avec ses conditions de travail "dégradées".

 

Un porte-parole d'Otis a confirmé à l'AFP le suicide de ce salarié qui avait été embauché en 2007 et revenait d'un arrêt maladie d'une vingtaine de jours en septembre. "Son inquiétude, dite à ses supérieurs vendredi, portait sur des problèmes de dos", rapporte la direction, qui fait état d'un appel qu'il aurait reçu vendredi de son médecin traitant, lui signifiant qu'il ne pouvait plus porter de charges de plus de 10 kilos. "C'est un drame pour tout le monde chez Otis, qui est une grande famille et où ce type d'événements est rarissime", a ajouté le porte-parole.

 

D'après la CGT, un autre salarié s'était également suicidé il y a quelques années sur son lieu de travail à Cergy (Val d'Oise).Selon le syndicat, le technicien de Clermont avait demandé vendredi à quatre délégués CGT un rendez-vous, qui avait été fixé à lundi midi sur son chantier. "Il s'était plaint à plusieurs reprises d'être constamment éloigné de chez lui depuis un an, d'où le lien probable entre son suicide et des conditions de travail dégradées", a déclaré à l'AFP le délégué Laurent Dalby.

 

Marié et père de trois petites filles, il avait demandé d'après la CGT à retravailler à Clermont-Ferrand "où il y avait de l'activité".Ce week-end il n'était pas rentré à son domicile afin d'y revenir plus tôt le week-end suivant.Une réunion extraordinaire du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de son établissement est prévue vendredi à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).Son secrétaire a demandé une enquête à la direction en raison d'un danger "grave et imminent" pour les salariés, nombreux à être ainsi en déplacement selon la CGT."Des conditions de travail dégradées, une organisation du travail déshumanisée, des managers concentrés sur la course aux résultats et à leur prime, une Direction Générale qui ne répond quaux exigences de lactionnaire, ont eu raison de notre camarade", estime le syndicat dans un communiqué.

 

La direction générale d'Otis a annoncé mercredi en comité central d'entreprise un plan d'environ 140 suppressions d'emplois, réparties dans l'ensemble des services à l'exception des techniciens et des centres d'appels, "alourdissant les charges de travail de ceux qui restent", selon la CGT.Un porte-parole de la direction a confirmé ce plan qui doit "permettre à Otis de retrouver sa compétitivité" et "n'a aucun lien avec le suicide".

 

L'ascensoriste emploie 6.200 personnes en France et gère un parc de 162.000 appareils. »

 

Pour voir le texte d'origine de cette dépêche AFP : http://www.la-croix.com/afp.static/pages/091001103623.svzyatl8.htm

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

PS : pour ceux qui se sont inquiétés du sort du PDG de France Télécom, une bonne nouvelle : non seulement il reste en place mais il a le soutien entier de sa ministre de tutelle (voir : http://www.la-croix.com/afp.static/pages/091001090131.xl999yqd.htm).

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