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Des éclairages à diodes jugés dangereux pour les yeux


kenaroh

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Des éclairages à diodes jugés dangereux pour les yeux

Certains éclairages à LED (diodes électroluminescentes), utilisés couramment, présentent un risque pour les yeux, particulièrement pour les enfants. L'agence de sécurité sanitaire Anses recommande ainsi d'éviter leur utilisation dans les lieux qu'ils fréquentent et dans leurs jouets. Bien que plus coûteux que les autres, les diodes, devenues ultra tendance et design, sont de plus en plus utilisées pour l'éclairage, décoration lumineuse.

 

Vu leur faible consommation électrique et leur durée de vie très supérieure à celle des lampes à incandescence (retirées progressivement du marché). Une LED de base peut durer 50 000 heures contre 1 000 heures pour un éclairage classique. On les trouve partout : flash de téléphones portables, éclairage domestique, éclairage de spectacle, lampe de poche ou frontales...

 

«Un effet toxique sur les cellules de la rétine»

 

L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) qui vient de réaliser la première expertise sur les effets des LED sur la santé, recommande aux industriels de procéder à un étiquetage sur les caractéristiques de l'éclairage et ses effets sanitaires, et permettre ainsi au grand public de différencier les éclairages à LED nocifs, des autres. Le directeur de l'évaluation des risques à l'Anses, Dominique Gombert explique que la lumière bleue émise par certaines de ces ampoules avait «un effet toxique sur les cellules de la rétine». Du coup, chez les enfants, dont le cristallin reste fragile pendant toute la croissance, le risque est encore plus élevé. Autre particularité de ces LED : il s'agit d'un éclairage particulièrement intense qui peut éblouir facilement.

L'Anses a également demandé aux industriels de restreindre la mise sur le marché de ces LED présentant davantage de risques. Sur la vingtaine d'ampoules évaluée, 30 % présenteraient une menace sanitaire.

 

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Je tiens à m'excuser auprès de Roger.

J'ai mal rédigé mon message.

Je visais les journalistes qui font des annonces avant même de commencer à bosser.

 

Ils ont juste cité le nom de l'organisme et le fait mais sans préciser les cas ou c'est effectivement dangereux.

 

Là, c'est les diodes en général !

 

Les journalistes ont été légers sur ce coup.

 

Désolé, Roger, je ne te visais pas.

J'ai écrit comme un cochon !

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Je ne tiens pas spécialement à m'excuser au sujet des LEDs j'ai juste fait remarquer qu'aujourd'hui de noimbreuses petites lampes torches vendues équipées de LEDs sont assorties d'un autocollant mettant en garde contre les radiations dangereuses!

 

Après, ceux qui mettent ça dans les pattes de leurs gamins sont censés être des parents raisonnables et sachant lire!

 

Je change régulièrement des lampes dites "dichroïques" au boulot, en plus d'être aveuglantes, ces petites ampoules halogènes brûlent!! Les LEDs sont au moins moins dangereuses sur ce plan là!

 

Maintenant, je pense que regarder le soleil en face, sans cligner est dangereux, pourtant le soleil est toujours en vente libre, mais qu'attends donc l'agence de sécurité sanitaire pour faire quelque chose!

 

Quant à la police, suite par MP

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Basse consommation : bien choisir les lampes à LED

Les lampes à LED sont sur le marché grand public depuis environ 2 ans. Dans la jungle des produits référencés, il est bon de savoir trier sur le volet les modèles proposés en fonction de critères simples de sélection.

 

 

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Selon Philips, la manière dont se comporte une LED est la suivante : la puissance descend lentement jusqu'à la moitié de sa vie puis chute fortement. Elle se stabilise par la suite et atteint un palier où elle va, de nouveau, baisser lentement jusqu'à sa mort. Ce schéma est valable pour les LED de forte et faible puissance.

 

Xanlite s'oppose à ce schéma et indique que les plus grosses pertes de luminosité interviennent dans les 2000 premières heures. Après, le flux se stabilise jusqu'à la fin de sa vie. D'autres éléments peuvent intervenir dans la réduction du flux lumineux. Le filtre optique qui s'opacifie en est un par exemple.

 

Concernant les garanties, les constructeurs proposent entre 1 et 3 ans sur leurs lampes. Econergyworld se positionne à 3 ans alors que Philips reste à 2 ans. Ce dernier envisage, néanmoins, de réévaluer sa garantie à l'avenir pour étendre sa durée, une fois qu'ils auront plus de retour sur leurs produits. Xanlite garantit ses lampes 48 LED 1 an. Au-delà de cette durée, les demandes sont traitées au cas par cas et sont très rares aux dires du constructeur.

 

Moins de LED dans une ampoule, c'est mieux ?

 

Philips et Econergyworld pensent qu'il vaut mieux privilégier une ampoule composée de 5 LED plutôt que 50 LED pour la même puissance. Pour Philips, les LED à forte puissance (supérieure à 2 watts par LED) ont une meilleure durée de vie. Elles parviennent à maintenir 70% de leur puissance en fin de vie, là où celles à faible puissance tombent à 20%.

 

Xanlite tempère ce point de vue. A partir du moment où une LED, forte ou faible puissance, est utilisée dans des conditions normales, elle aura la même durée de vie et de luminosité en fin de vie. Vous allez toutefois réduire ces deux facteurs si vous poussez les LED hors de leurs caractéristiques initiales. Par exemple, d'obtenir une luminosité plus élevée.

 

Choisir les matériaux et le système de refroidissement

 

A l'intérieur d'une lampe à LED, il faut utiliser un circuit de refroidissement basé sur des matériaux comme l'aluminium (pour ses propriétés de conductivité thermique) au plus proche de la source de chaleur pour l'amener ensuite vers l'extérieur où elle peut se dissiper via un système d'ailettes (voir photo). Ces dernières peuvent également être constituées de plastique et cachées à l'intérieur (vous pouvez les voir en regardant par le dessus). Les ampoules Philips et Econergyworld, entre autre, en sont dotées.

 

A l'inverse, pour son ampoule à 48 LED de faible consommation, Xanlite a choisi de ne pas inclure d'ailettes. La raison invoquée : l'ampoule ne chauffe pas suffisamment pour en avoir besoin.

 

Choisir un produit doté d'une grille à optique

 

Regardez en surface de la lampe le type de revêtement. Sur l'image, vous voyez que la surface n'est pas lisse. Chaque LED présente, au-dessus, une déformation de la surface qui permet de disperser sa lumière de manière homogène. Cela évite d'avoir une lumière directionnelle. Les constructeurs proposent à leur gamme des cônes de projection variable. Consultez bien ces spécifications.



 

Dans le cas de LED traversantes (cf. photo tout en haut de l'article), c'est la forme de l'enveloppe de la LED qui va donner son angle de projection. S'il est en forme de dôme, l'angle sera ouvert. Si c'est un cylindre, l'angle sera très fermé.

 

Éclairage maximal immédiat

 

Une lampe à LED atteint son maximum d'éclairage en 0,5 seconde (temps de chauffe des composants internes). Ce temps est quasiment invisible pour l'utilisateur et, en conséquence, nous estimons qu'il est immédiat. En comparaison, une lampe fluocompacte qui intègre un système d'allumage instantané arrive directement à 60%. Philips annonce même arriver à 80 % avec ses produits.

 

Lumens par watts

 

C'est le point clé dans le choix d'un produit. Les LED sont très efficaces dans la transformation de l'énergie électrique (watts) en lumière (lumens). Dans nos tests, nous ne donnons pas directement cette valeur. Néanmoins, nous précision la consommation de chaque lampe et les mesures en lux sur 9 points.

 

Rayonnement électromagnétique faible

 

De récentes analyses, commandées par l'Ademe (agent de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et relatées dans ce rapport, ont montré que les lampes fluocompactes sont émettrices de rayonnements électromagnétiques. Ceci, dans une mesure bien moins alarmante que ce que nous avons pu entendre par le passé. Sur 300 modèles testés, seuls quelques modèles se sont approchés de la maximale de 87 V/m des normes européennes. La grande majorité est restée bien en-deçà. Les lampes à LED, comme tous les autres équipements électroniques, sont également émettrices de rayonnement électromagnétique. Ceci, dans une bien moindre mesure toutefois.

 

Ne chauffe pas...trop

 

Une ampoule à incandescence "classique" a une température interne de 2400°C (!). Une ampoule fluocompacte, pourvue d'un système de refroidissement, monte à 45 - 60 °C et jusqu'à 85°C sans. Les ampoules à LED de forte puissance affichent 35 à 50 °C. Celles dotées de LED de faible puissance sont un peu moins chaudes et restent plutôt aux alentours de 25°C à 35°C.

 

Recyclage

 

Une lampe à LED est recyclable à 98%*. Son principal intérêt, face à une ampoule fluocompacte, est qu'elle n'embarque ni de mercure (présent à hauteur de 0,005%), ni de poudre fluorescente. Cette dernière, dispersée en couche sur l'intérieur du verre de l'ampoule, permet de transformer la lumière en lumière blanche visible par l'oeil humain. Ce chiffre de 98 % est à opposer à celui de Recylum, eco-organisme agréé pour la collecte et le recyclage des lampes usagées. Ce dernier annonce avoir atteint, en 2009, un chiffre record de taux de recyclage pour les lampes autres que LED de 96%. L'éco-contribution reflète cette différence et est un peu plus élevée sur les fluocompactes (0,12 cts HT) que les LED (0,10 cts HT).

 

A noter, pour compléter cette information, que 32 % des lampes fluocompactes vendues sont amenées dans des dispositifs de recyclage. Elles ne doivent pas être cassées pour être prises en charge.

 

* le pourcentage annoncé se base sur les matériaux employés et leur capacité à être recyclés dans d'autres domaines d'utilisation que les lampes à LED. Ce n'est pas un chiffre mesuré.

 

Pourcentage de SAV

 

Econergyworld, sur leur activité dédiée aux professionnels (volume nettement supérieurs à leur "activité particulier"), annonce un taux de retour de 2%. Pas de chiffre pour l'instant sur le segment particulier par manque de retours.

Philips n'a pas été en mesure de nous répondre, par manque de retour également, sur ses ventes 2009. Sur cette année, Philips a vendu 200 000 ampoules sur un total de 1,5 million d'unités pour le marché grand public.

Xanlite à moins de 1% de retour sur sa série 48 LED et ce chiffre descend avec les nouvelles générations de produit. Sur la totalité de la gamme totale, impossible d'avoir un chiffre pour l'instant.

 

Quel IRC et FSCI ?

 

L'IRC est l'indice de rendu des couleurs. Il donne la capacité d'une source lumineuse à restituer fidèlement les couleurs d'un objet par rapport à la lumière naturelle du soleil. Le FSCI est un indice d'homogénéité de spectre de lumière. Pour plus d'informations, consultez cette brève. Ces deux valeurs sont données dans chaque test grâce à l'aide du Lighting Research Center et du logiciel Argyll CMS.

 

Quelques idées reçues pour finir

 

Idée reçue n°1 : utiliser un variateur réduit la durée de vie d'une lampe LED. Faux si la lampe est prévue pour, et fonctionne avec un variateur adapté.

 

Idée reçue n°2 : allumer et éteindre une LED est une source de problème. Faux. Cette opération n'a quasiment aucun impact sur la durée de vie.

 

Idée reçue n°3 : Les lampes fluocompactes sont les seules "basse consommation". Faux. Cette expression est aujourd'hui associée aux lampes fluocompactes. Néanmoins, elle n'est pas restrictive à cette catégorie de produits. Les ampoules à LED font également partie des lampes basse consommation de même que les halogènes haute efficacité.

 

Idée reçue n°4 : Les LED c'est cher. Ça dépend du prix d'achat et de l'économie d'énergie réalisée. Le retour sur investissement dans le temps est la clé de cette question. La fourchette retenue, fonction du prix d'achat et d'économie d'énergie réalisée, est de 2 à 8 ans pour une ampoule LED par rapport à une à filament. Pour comparaison, le retour sur investissement d'une lampe fluocompacte, par rapport à une à filament, est de 8 mois à 4 ans. Celui d'une fluocompacte, par rapport à une LED, est quasi nul à cause du prix encore trop élevé des lampes à LED. Il n'est donc pas intéressant de remplacer votre fluocompacte par une LED si elle fonctionne toujours. Attendez sa belle mort pour le faire.

 

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Certaines LED sont dangereuses pour les yeux

 

 

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Les éclairages LED désormais très répandus et loués pour leur faible impact écologique ne sont pas si inoffensifs que cela. Une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) révèle que la technologie n’est pas sans risque pour les yeux.

 

90 % des LED produisent une lumière blanche par association d’une diode bleue (émettant des rayonnements à courte longueur d’onde, proche des ultraviolets) et d’un phosphore jaune. C’est cette lumière bleue qui présente des risques pour la rétine, plus sensibles aux lumières violettes et bleues. Les pigments des cellules peuvent ainsi s’oxyder et être à l’origine de lésions. Ces troubles risquent d'apparaître suite à une exposition peu intense sur de longues durées et sans filtre. Le jeune âge et certaines pathologies de l'œil (comme la dégénérescence maculaire) sont des facteurs aggravants.

 

La luminance des LED est aussi mise en cause par l’Anses : « ces nouveaux éclairages peuvent conduire à des intensités de lumière jusqu’à 1000 fois plus élevées que les éclairages classiques, générant ainsi un risque d’éblouissement ».

 

Trois LED sur neuf présentent un risque

 

L’agence a classé neuf types de diodes disponibles sur le marché sur une échelle allant de 0 à 3. Une majorité est sans risque ou risque faible, mais trois d’entre elles présentent un risque de niveau 2 (risque modéré) avec une durée limite d’exposition de quelques dizaines de secondes. L’Anses estime que de plus en plus de LED apparaîtront dans les groupes de risque 2 dans le futur.

 

Dans la pratique, l’étude estime que les éclairagistes, figurants, techniciens de spectacles, chirurgiens, dentistes, leurs patients et les professionnels de la photothérapie sont logiquement les plus exposés à ces risques. Elle recommande aussi de ne pas utiliser cette technologie dans les lieux fréquentés par des enfants. Enfin, elle met en garde contre leur présence dans les phares de voitures. Un étiquetage est demandé par l’Anses pour identifier clairement les LED sans risque, ainsi que la mise sur le marché de LED de moindre intensité. Les téléspectateurs ne risquent en revanche rien devant leur téléviseur LED, puisque les diodes sont filtrées par la dalle placée devant.

 

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