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  1. Cycle de Céphée - Tome 2 UN DOMAINE TOURMENTÉ (Mosaïque FSQ106 - ASI6200) Si vous n'avez pas lu les précédents chapitres, voici les liens vers le début de ce récit : Chapt : 1 et 2 Chapt : 3 et 4 CHAPITRE 5 : CHAOS ET HARMONIE Le spectacle qu’offrait cette vue large du domaine éveillait autant d’angoisse que d’apaisement. La sérénité et le tourment s’entremêlaient sur ces terres, comme s’ils coexistaient depuis toujours, dépendant l’un de l’autre. Il était maintenant aisé de comprendre la quiétude de l’Œil de Cephée, lui qui voyait tout, était en mesure de comprendre, ce qui deviendrait bientôt pour nous une évidence. Ce paysage était régit par Le Chaos et L’Harmonie. L’Oeil demeurait indiffèrent devant la menace de cette Grande Vague, il savait que lorsqu’elle arriverait, ils échangeraient leurs tourments et leurs sérénités, dans la danse orchestrée par la houle. A toute échelle de temps et d’espace, le Chaos et l’Harmonie cimentaient cet univers ondoyant. Les Fantômes, volaient comme des vagues à travers d’autres vagues, Ghyubuldagian lui-même était un monde de flots niché sur une grande marée sombre. Elles étaient présentes partout, tout le temps, dans une infinie fractale, nous réalisions alors la réalité. Tous ce monde nichait probablement lui aussi sur la crête d’une Vague encore plus grande, qu’il nous était impossible d’imaginer… CLIQUER SUR L'IMAGE POUR ACCEDER A LA FULL : Afin de mieux rendre compte des proportions des objets dans leur environnement, voici un rappel des crops correspondants aux précédents chapitres : 1- VDB141 et CB230 2 - Gyulbudaghian et HH-215 3- LBN 468 4 - NGC7023 EPILOGUE Revenons à des sujet plus terre à terre après ce long voyage, voici les détails techniques de cette mosaïque. Il s’agit d’une composition de 3 panneaux, couvrant un champ de 7° par 3.9°. L’échantillonnage résultant est de 0.91 arc/sec pour une image de 360 Mpxl (j’ai à nouveau été bridé par le format tiff et son poids de fichier maximal). Les acquisitions ont été réalisées en itinérance, principalement à Valdrome, en Seine et Marne (sous un bon ciel pour la région parisienne), mais aussi en Espagne durant un séjour entre astro-copains. Matériel : AP Mach1 - FSQ106 Edx4 – Camera ASI 6200MM - Filtres Astrodon LRVB Temps de poses : 13h de luminance et 1h par couche couleur par panneau, soit un total de 48h environ, réparties sur 11 nuits. Traitement effectué sur : Pixinsight, AstroPixelProcessor, et Photoshop Encore un grand merci pour votre lecture, Et à bientôt pour de nouvelles aventures ^^. Malik
    26 points
  2. Bonjour, Pour faire dans l'originalité en ce jour d'eclipse solaire totale, je viens ici vous poster quelques photographies Après un vol Paris-Houston, j'avais prévu (plan A) de me rendre a Uvalde à environ 500km à l'ouest de Houston. Au vu de la météo au Texas, le plan A a été abandonné et un plan B trouvé à l'arrache par un copain du club, à savoir Conway dans l'Arkansas, à 700 km de Houston Après un long trajet de nuit et en commençant la journée avec un gros deficit de sommeil, la meteo sur Conway est bonne, un léger voile de haute altitude, qui s'est montré très discret, se dissipant un peu avant la totalité. Le matériel: APN Canon 80D, objectif 70-300 utilisé à 300mm, filtre astro solar pour les phases partielles, suivi motorisé avec une StarAdventurer sur trépied photo léger. En vrac, sans traitement (autre que la conversion RAW vers JPEG et la reduction de 600x4000 à 1500x1000 pour réduire le poids des images) Vous noterez un gros lens flare (arc bleuté) sur certaines photos EDIT: ajout de es informations sur l'heure de prise de vue et sur les paramètres d'exposition EDIT: ajout en fin de post de 3 nouvelles photos dont une avec détails sur les éruptions EDIT 2: ajout d'une animation video en fin de post UTC 18:50:56 ISO100, f/16, 1/100s UTC 18:51:04 ISO100, f/11, 1/25s UTC 18:51:05 ISO100, f/16, 1/400s UTC 18:51:08 ISO 100, f/8, 1/1600s UTC 18:51:28 ISO400, f/16, 1/2s UTC 18:53:10 ISO100, f/8, 1/15s UTC 18:54:40 ISO100, f/16, 1/4s UTC 18:54:44 ISO100, f16, 1/250s UTC 18:55:07 ISO100, f/16, 1/100s Une dernière photo, avec traitement, composition HDR de 6 poses allant de 1/250s à 1/2s Il y en a d'autres, mais cela attendra mon retour en France, maintenant les vacances commencent, je vais pouvoir rattraper le sommeil en retard... EDIT: ajout de 3 nouvelles photos dont une avec détails sur les éruptions UTC 18:51:01 ISO100, f/16, 1/200s @roger15 désolé pour le premier diamant, je n'ai pas mieux que celle ci dessous, il aurait fallu en prendre une autre (avec la même exposition) juste après, sauf que celles que j'ai prises après je visais les grains de Baily... UTC 18:54:58 ISO100, f8, 1/1000s crop de l'image ci dessus pour le détail des protubérances EDIT2: ajout d'une petite animation format GIF Attention: les proportions des durées de chaque phase ne sont pas respectées: - Ici on a 50 images pour chacune des phases partielles croissantes et décroissantes, et 25 images pour la totalité (donc la totalité semble faire 20% de la durée de l'animation). - Dans la réalité, chacune des phase partielle durait plus d'une heure et la phase de totalité seulement 3min56sec sur mon lieu d'observation (donc pas du tout 20% de l'observation totale) La video est un peu grosse, désolé pour ceux qui ont un faible débit internet. Bon ciel a tous, cordialement, Stéphane
    25 points
  3. Cycle de Céphée - Tome 2 UN DOMAINE TOURMENTÉ (Mosaïque FSQ106 - ASI6200) Il y a de cela deux ans, Céphée m'ouvrait les portes de son royaume, me laissant capturer ses trésors, que je vous présentais dans : Les Joyaux de Céphée À l'époque, je n’imaginais pas que cette première mosaïque serait le point de départ d'une si longue quête. Aujourd'hui, elle constitue le premier volet d'un cycle que j’ai poursuivis dès la saison suivante. Aussi j’ai pensé que le thème du roman de science-fiction serait une judicieuse manière de relier ces images. Alors comme pour tout bon roman, j’ai façonné la présentation de cette image comme un récit, que je vous invite à explorer en cinq chapitres, au cours desquels l'énigme et l'émerveillement se dévoileront peu à peu… PROLOGUE Après nous avoir permis d'admirer ses Joyaux, Céphée nous convie, pour cette suite, à une excursion au cœur d'une contrée de son vaste domaine. Deux ans de périple le long de son bras, nous ont menés dans une région traversée par la Voie lactée, obscure et angoissante. Elle est peuplée d'objets qui semblent osciller perpétuellement entre ombre et lumière, créant une atmosphère pesante et oppressante. Ce second volet du récit se déroule dans un paysage brumeux et tourmenté que j'ai tenté d'illuminer à travers mon instrument, révélant des secrets qui, une fois dévoilés, pourraient nous hanter pour l'éternité. CHAPITRE 1 : PREMIERE RENCONTRE Nos premiers pas nous amènent à la rencontre d’une horde spectrale, menée par une figure que tout le monde connaît sous le nom du Fantôme de Céphée. Bien que souvent évoqué seul, il est aisé d'apercevoir à travers la brume, le cortège qui erre en ces terres. Les sillages laissés par cette lugubre troupe nous laissent presque deviner leur progression, une poursuite cosmique dans un chaos marécageux. Leurs trainées semblent chuchoter d'anciens secrets, tandis que les étoiles elles-mêmes feignent de se cacher, craignant de révéler les mystères qui se jouent ici... CHRONIQUES DU SAVOIR Globule Blanc Les Globules de Bok sont ces nombreuses petites taches noires que l’on peut observer dans les grands complexes nébuleux. Constitués de gaz et de poussière, leur densité élevée leur confère une teinte tres sombre et opaque, créant un contraste qui leur donne souvent l’air de flotter dans leur environnement. Ces objets sont des régions de formation stellaire, dans lesquelles naissent les protoétoiles. Celui qui nous intéresse dans cette région se cache dans la partie haute du Fantôme, au-dessus de VDB-141, une zone lumineuse de quelques secondes d’arc de diamètre. Catalogué CB230 (Clemens & Barvainis catalog of Bok globules, 1988), ce globule a fait l’objet d’études approfondies, dont l’enquête s'est notamment penchée sur la protoétoile CB230-A qu’il abrite, ainsi que sur le jet de Fe II qui lui est associé. L’objectif de ces études était de mieux comprendre les interactions entre les étoiles naissantes et leur milieu environnant. De par son stade d’évolution, et considérée comme un Jeune Objet Stellaire (YSO), cette protoétoile de faible masse en accrétion, émet dans l’infrarouge proche et moyen. Les relevés laissent également entrevoir la possibilité que deux noyaux tres proches (CB230-B1,B2) pourraient constituer un système triple avec la protoétoile principale CB230-A. Voici quelques figures de cette région relevée à travers le Telescopio Nazionale Galileo de 3.58 mètres à La Palma, capturées par le spectromètre NICS. Résultats des observations TNG/NICS de CB230 de l’émission H2 et [Fe II] (incluant l’émission continue) : Au centre, un zoom sur les objets détectés dans H2 au cœur de CB230, les contours permettent de mieux souligner l’émission la plus intense. La protoétoile est indiquée par A. À gauche, un gros plan du plus petit objet d'émission, qui contient clairement deux sources (B1 et B2). Le panneau de droite montre l'émission [Fe II] profilée (incluant toujours le continuum). Une nette différence est observée dans l'émission diffuse juste au nord de la protoétoile, par rapport à l'image H2 (panneau central) ; c'est la signature d'un jet. Un gros plan sur cette dernière figure, la soustraction du continuum permet de mettre en évidence les jets et les nœuds k1 et k2 dans CB230. CHAPITRE 2 : HARO SUR LE MARAIS Gyulbudaghian ! Voici le nom par lequel cet objet se présente à nous, nous souhaitant la bienvenue sur ces terres, et exhibant fièrement sa robe luminescente. Plus tard, nous découvrirons sa véritable nature, qu'il dissimule sous cette enveloppe fascinante en forme de boucle laiteuse. Il semble manifestement ravi de notre présence, nous indiquant la chance que nous avons de pouvoir le contempler. Il admet avoir croisé occasionnellement des visiteurs, mais il semble que c'est la première fois qu'il accueille quelqu'un durant une période si brillante. Apres nous avoir compté sa vie, à l’évidence tout aussi tourmentée que les étendues marécageuses qui l'entourent, il prit soudain un ton plus grave pour nous mettre en garde, nous exhortant à prendre nos distances pour mieux prendre conscience de la menace qui se profile dans la région. Gyulbudaghian, en faisait partie, mais il se trouvait impuissant face à cette réalité. Il y était lié par un destin inéluctable, et ne pouvait qu’observer l'inexorable avancée de cette menace, déferlant tranquillement à travers l'infini de l'espace. CHRONIQUES DU SAVOIR HH pour Herbig Haro La nébuleuse découverte par l’astronome Armen Gyulbudaghian est la partie lumineuse de forme triangulaire, au centre de l’image, d’où la boucle de matière semble jaillir. On lui associe l’étoile PV Cephei et l’objet de Herbig Haro HH-215. Les objets de herbig Haro, sont des émissions de gaz et de poussières se produisant lorsque de jeunes étoiles, éjectent de la matière à grande vitesse. Ils se forment lorsque ces jets de matière rentrent en collision avec le gaz et la poussière environnants. Ces régions de choc émettent de la lumière visible, de l'infrarouge et d'autres longueurs d'onde du spectre. Sur cette image nous pouvons distinguer l’etoile PV Cephei ainsi que les deux jets bipolaires caractéristiques des objets de Herbig Haro, On remarque que le jet nord, celui se dirigeant dans le sens de la boucle, est bien brillant, tandis que le jet sud, est obscurci par une nébuleuse sombre, lui donnant ainsi une apparence moins lumineuse. Cependant, la caractéristique la plus remarquable de cette nébuleuse est ailleurs. Gyulbudaghian et son objet de Herbig Haro, se distinguent par leur évolution dans une échelle de temps inhabituelle, pour les observateurs du ciel profond. Leur luminosité peut changer sur une période de plusieurs mois. Par conséquent, selon le moment ou les astronomes observent cette fascinante nébuleuse, ils peuvent la percevoir tres brillante ou quasiment insaisissable ! Pour illustrer cette particularité, voici une planche d’images de cet objet prises sur une période de plusieurs mois, puis pour finir une animation réalisée par Chris Deforeit, retraçant son évolution sur 22 ans. GYULBUDAGHIAN.mp4 C'est ici que ces deux premiers chapitres prennent fin, en espérant qu'ils vous ont plu, merci pour votre lecture ! La suite du récit ici pour les chapitre 3 et 4 : Malik
    25 points
  4. Bonjour à tous, Comme le temps en région Parisienne n'est vraiment pas propice à l'astro depuis un bon moment j'ai fouillé dans mes archives et je me suis mis à traiter quelques images de constellation que je n'avais pas encore faite. Je n'avais pas d'idée très précise en shootant ces images (que je faisais en parallèle de l'utilisation d'un instrument à plus grande focale) mais disons que j'ai essayé d'intégrer la totalité de la constellation dans le cadre. Elles m'ont également permis de trouver les meilleurs réglages (notamment l'ouverture) des objectifs et de progresser dans l'élaboration de mosaique (par exemple j'ai réalisé qu' à 45mm de focale il est quasiment indispensable de modifier l'angle du cadrage entre les deux panneaux d'une mosaïque ) Elles sont réalisées avec un canon 2000D et des objectifs de 45 mm (Tamron) ou 135mm (Samyang) suivant les cas Voici tout d'abord la constellation du Lion avec une mosaïque de 2 images faites au 45mm (2x80x60s) Ensuite la constellation du triangle. Une mosaïque de 2 image réalisée au 135mm (2x60x60s) La constellation de la Lyre réalisée au 135mm (100x60s) Et enfin la constellation de la grande Ourse. Une mosaïque de 2 images faites au 45mm (2x90x60s) Je vous laisse zoomer dans les images et essayer de trouver les différents objets (les Messier par exemple sont tous parfaitement visibles). Personnellement je trouve ça très amusant! Edit 17/05/2023: Constellation de la couronne Boréale au Tamron 85mm 60x60s: Constellation du Bouvier, mosaïque de 2 panneaux au 45mm (2x60x60s): Edit 20/05/2023: Constellation de la Chevelure de Bérénice, mosaïque de 2 panneaux au 85mm (2x60x60s): Constellation du Petit Renard au 85mm (120x60s): Edit 27/05/2023: Constellation des Chiens de chasse au 135mm (70x60s): Constellation de la Flèche au 135mm (90x60s): Constellation du Dauphin au 135mm (61x60s): Edit 09/05/2023: Hercule, 47x60s au 24mm: Le Cygne, 56x60s au 24mm: Edit 15/06/2023: La tête du Serpent, 60x60s au 45mm: L'Aigle, mosaïque de 2 panneaux au 45mm, 2x75x60s: Edit du 17/06/2023, la petite Ourse au 45mm. 117x120s: Edit du 26/06/2023: L'Ecu de Sobieski au 85mm, à la caméra ASI 2600MC + filtre L-Pro. 93x60s: Le Petit Cheval au 85mm, à la caméra ASI 2600MC + filtre L-Pro. 62x60s: Le Lézard au 85mm, à la caméra ASI 2600MC + filtre L-Pro. 45x60s: Edit du 09/09/2023: Constellation d'Andromède. Mosaïque de 4 panneaux au Tamron 85mm + caméra Asi 2600MC. Edit du 16/09/2023: Constellation de Cassiopée, mosaïque de 2 panneaux au Tamron 85mm et Canon 2000D: Edit du 12/10/2023: Constellation de la Girafe, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré, 73x60s: Constellation de Céphée, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré, 120x90s: Constellation de Persée, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré,mosaïque de 2 panneaux 103x60s et 92x60s: Constellation du Bélier, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré, 58x60s: Edit du 13/01/2024: Constellation du Taureau, mosaïque de 3 tuiles au Sigma Art 50mm (à f/2.5) et Canon 2000D défiltré, 3x120x60s: Edit du 21/01/2024: Constellation d'Orion, mosaïque de 2 tuiles au Sigma Art 50mm (à f/2.5), Canon 2000D défiltré et filtre ZWO dual-band, 68x90s + 80x90s: Edit 17/04/2024: Constellation du Cancer, Sigma Art 50mm (à f/2.8), Canon 2000D défiltré, 91x60s Constellation du Petit Lion, Sigma Art 50mm (à f/2.8), Canon 2000D défiltré, 92x60s Nico
    24 points
  5. Bonjour à tous, Avec un peu de retard, voici le retour du séjour que j’ai eu la chance de faire début février avec mon club astro le GAAC (62). Pour ceux que cela intéresserait, une revue trimestrielle réalisée par le club est consultable ici : https://www.astrogaac.fr/productions/le-journal/les-numeros-61-a-70 C’est un numéro spécial « aurores » avec notamment un article sur le matériel vestimentaire/photo à prévoir pour ce type de voyage. Nous avons passé l’essentiel du séjour à Abisko, une petite localité de 85 habitants au nord de la Suède et proche de la frontière norvégienne. Abisko est situé dans un parc national. Nous logeons un peu en dehors dans un complexe proposant un restaurant, des chambres d’hôtels et chalets individuels. Les chalets que nous avons réservé sont situés dans un cadre magnifique: Ils surplombent une forêt de boulots enneigés qui donne un peu plus loin sur les rives du Tornetrask, un immense lac gelé l’hiver, recouvert de neige et entouré de montagnes aux sommets arrondis. Mais passons à ce qui nous intéresse : les aurores ! Nous arrivons en début de séjour sous la grisaille et les chutes de neige avec une température assez douce pour la période (-6°). Durant le séjour, nous allons vite nous rendre compte que nous ne pouvons pas nous fier aux sites de prévisions météos et même aux sites de prévisions aurorales. Par chance, Abisko est équipée d’une webcam extérieure permettant la surveillance du ciel bien au chaud. Nous décidons de veiller à tour de rôle chaque nuit. 1ère nuit: Le ciel se dégage vers 1h du matin et la webcam montre dquelques lueurs verdâtre. Nous nous habillons et décidons de sortir. Nous décidons de descendre en bordure du lac et de réaliser quelques clichés dessus. Les aurores sont bien là (ou plutôt une arche aurorale de faible intensité). C'es ma première fois et j'en profite pour immortaliser la scène. Il y a pas mal de passages nuageux. Le ciel se couvrira définitivement vers 4h du matin nous obligeant à rentrer. 2ème nuit: le ciel, encore couvert à 21h, se dégage progressivement vers 23h. Nous nous préparons et à peine sortis du chalet, nous apercevons un immense filament auroral vertical (et ce malgré les lumières des chalets environnants!). Nous descendons rapidement dans la forêt vers des spots que nous avons repéré dans la journée: A peine arrivé c'est l'explosion durant 15 min environs! du vert, du rouge dans le ciel. Quelle montée d'adrénaline! des cris, des jurons fusent parmi nous! un véritable feu d'artifice. Il y en a partout et on en oublie de déclencher les appareils pour profiter du moment magique. C'est si intense que le paysage et la neige se couvrent de vert! Puis, le phénomène se calme mais il y aura encore des apparitions de plus faible intensité durant toute la nuit: 3ème nuit: Le ciel a été couvert une partie de la journée et comme la nuit précédente, il se dégage en début de soirée. L'aurore ne démarre jamais vraiment; rien à voir avec ce que nous avons vu la veille. Mais l'arche aurorale permet de faire des compositions sympas avec notamment de la glace qui prend la couleur de l'aurore! 4ème nuit: Sortie vers 22h avec des voiles assez présents; on retrouve un peu la touche "akira fujii" sur nos photos. Nous observons des piliers de lumière qui sont formés des lumière d'Abisko ou de véhicules passant sur la route. Ce phénomène est dû à des cristaux de glace en suspension dans l'air: 5ème nuit: Nous décidons de prendre la voiture et de faire 15 min de route plus au nord. Nous avons vu un spot sur le lac gelé qui devrait être bien sympa et nous changer de nos spots habituels. Le thermomètre de la voiture annonce -25°. On ne sera pas aussi bien protégé que dans la forêt du vent donc cela devrait piquer! (c'est notre sortie la plus fraiche avec un ressenti de -32°!) Une arche aurorale est bien présente et s'active de temps en temps; c'est superbe! 6ème et dernière nuit: Une arche aurorale est bien présente en début de soirée mais plus brillante et remuante que la veille! A l'extrémité de l'arche, il se passe des choses bien visibles à l'œil nu, avec des volutes qui grimpent jusqu'à 40° de hauteur. Le rouge est bien présent comme lors de la 2ème nuit. La nature nous gâte pour notre dernière nuit sur place: Toutes les images d'aurores ont été réalisées avec un canon 6d astrodon/objectif tt artisan 11 mm à fd2.8/objectif sigma art 20 mm à fd 1.4 sur trépied Vanguard. Malgré une activité calme du soleil durant le mois de février, nous avons eu à chaque sortie un phénomène à observer et la météo nous a été plutôt favorable! De superbes souvenirs et l'envie de repartir avant que l'activité solaire ne baisse. désolé pour ce post assez long, bon ciel à tous
    24 points
  6. Salut les astrams,😀 Nous continuons d’éponger notre retard de traitement et vous présentons cette magnifique bulle Wolf-Rayet qu’est Sharpless 2 -308. Elle est également connue sous le nom de « nébuleuse de la Tête de Dauphin », située dans la constellation du Grand Chien (Canis Major). Sa silhouette rappelle la forme d'une tête de dauphin, et doit cette apparence captivante à une étoile massive, BD+60 2522 ou EZ Canis Majoris, qui est une étoile de type Wolf-Rayet. Cette classe d'étoiles massives est connue pour son rayonnement ultraviolet intense et ses vents stellaires puissants, qui éjectent d'énormes quantités de matière dans l'espace environnant créant ainsi une gigantesque bulle. Située à une distance estimée de 5 200 années-lumière de la Terre, SH2-308 a une envergure d'environ 60 années-lumière. L’image a été réalisée en HOO – RVB. La dominante bleue est liée à la présence d’oxygène ionisé, l’hydrogène est lui identifiable par sa teinte rouge. Un peu plus de 68 heures de pose ont été nécessaires pour obtenir cette image. Les détails d’acquisition sont dans le tableau ci-dessous. Comme toujours nous vous conseillons d’aller voir la « full » sur Astrobin : https://www.astrobin.com/full/4pc8fh/0/ En espérant qu’elle vous plaira !😉 Marian, Jean-Mi, Lolo, Gégé et Dave
    24 points
  7. La longue queue de la comète du Diable (12P/ Pons - Brooks) Après des journées interminables de pluie et une couverture nuageuse constante, j'ai décidé de partir en direction de la Drôme Provençale, à la recherche d'un endroit avec un ciel sombre et un horizon ouest découvert. La difficulté de photographier cette comète réside dans le fait qu'elle est encore très basse sur l'horizon et risque donc d'être "noyée" par les lumières artificielles des villes. Au fur et à mesure que les jours passent et qu'elle se rapproche du soleil, elle sera de plus en plus basse. Alors j'ai décidé de partir, les prévisions météo dans la Drôme sont favorables. Je charge l'équipement dans la voiture et après deux heures de route je me retrouve à Rimon & Savel à plus de 1000m d'altitude . Je me tiens au coucher du soleil dans une prairie, où je monte mon tout mon équipement et j'attends avec impatience la nuit. Quelques moment après le coucher du soleil, je pointe la comète et je commence à shooter. Malgré quelques voiles d'altitude, je la distingue bien, elle est magnifique ! La comète Pons-Brooks se manifeste immédiatement avec une très longue queue, qui s'étend dans tout le champ de ma caméra ! Les comètes sont toujours des sujets fascinants, c'est peut-être le fait qu'elles sont des objets en mutation constante, même en quelques minutes vous pouvez remarquer le changement dans le ciel ou la variation dans la formation de la queue, ou peut-être que ce sera la signification évolutive qu'elles apportent avec elles, on dit que les molécules organiques et l'eau, composants nécessaires au développement de la vie sur terre, sont arrivés à travers certaines comètes qui ont impacté notre planète pendant sa formation. Le fait est que lorsqu'une comète passe, les photographes et les astrophotographes du monde entier lèvent les yeux pour essayer de capturer son passage. : Filtre Triband RVB Ultra Antlia : 38x90" : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro en mode ROI : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Photoshop : Rimon & Savel (26) : Bortle 2.8 : 13 mars 2024 La version full ici https://flic.kr/p/2pDuc4B
    21 points
  8. Bonchour Bonchour ! J'avoue que j'en ai bavé pour celle là et je ne parle même pas du traitement. Et franchement la Nishimura je sais pas pourquoi on en parle partout, elle est vraiment trop basse, pas si lumineuse, dans quelques jours c'est même pas la peine de la tenter elle sera noyée dans l'aube, dommage. Peut-être aux jumelles ou télescope ça peu être sympa en fin de nuit. J'ai eu une fenêtre de moin d'une heure pour la shooter donc environ 29 minutes d'expo en tout avec A7s sur 80ED monté sur une AZEQ6. 116x15'' secondes si je dit pas de bêtises. Je chipote mais je suis content du résultat quand même hein hehe !
    21 points
  9. Bonjour à tous Ces dernières années je vous proposais des cartes de PL à utiliser essentiellement dans Google Earth Ce sera toujours le cas, car c'est pratique et très facile à faire pour moi Mais avec l'aide précieuse et experte de Nicolas Betheuil (qui a pris contact avec moi sur X) je peux aujourd'hui vous proposer des cartes dynamiques directement dans le navigateur C'est relativement intuitif, mais il y a des trucs à savoir, des astuces et des explications rassemblés sur cette page que je vous invite à lire fortement. 3 cartes sont dispos : carte de PL minimale carte de PL maximale carte astophoto
    20 points
  10. Salut à tous ! Voici le 3eme objet de notre team Northern France Remote (NFR) : SH2-224 en version HOO-RVB Il s'agit d'un rémanent de supernova dans la constellation du Cocher, un objet similaire aux dentelles du Cygne mais bien bien plus diffus. La réalisation de cet objet aura été difficile a plus d'un titre : le signal est extrêmement diffus a la fois en H et en O et il aura fallu 80h cumulées pour atteindre ce niveau de signal. De plus, la météo en janvier aura été capricieuse, même en Espagne, ralentissant la progression de l'image ! C'est clairement un objet exotique qui aurait été impossible à faire dans le nord, surtout avec l'hiver que l'on a eu! Le screen d'une brute de 5 min en H autostrech: Idem en O: L'image: Côté exifs : Askar 107PHQ / Monture Eq6R, Asi2600MM, filtre Antlia HORVB 42h de H / 38h de O /3h de RVB Lieu: Pixelskies (Espagne) L'image en version plus grande ici: https://www.astrobin.com/k7ylip/ Bon ciel à tous, Julien et Mickael
    20 points
  11. Salut, dernière image sans doute avant reconfiguration à la focale de base du C14. Empilement de 70 poses de 240Sec. on vois bien les ejectas de M82, mais ils sont à peine rosés en rvb. en tout cas, il y a plein de détails à découvrir... La starless: a+ Serge
    20 points
  12. Bonjour à tous, Voici la seconde image de notre team Northern France Remote (NFR): Abell 6 et HFG1sont 2 nébuleuses planétaires très faibles qui, même sous le ciel exceptionnel Espagnol ont demandé près de 90h de pose. Il s'agit d'une version HO-HOO (RVB pour les étoiles). L'objectif était de faire ressortir la couche O3 sur l'image finale. En effet, les images de ces objets trouvées sur le net montraient que les auteurs avaient surtout mis l'accent sur la couche H. Nous avons donc réalisé un mix 50/50 concernant H et O pour la luminance. HFG1, la nébuleuse la plus importante présente une structure en arc de cercle bleuté, on y voit même une galaxie en arrière plan ! L'arc bleuté est plus marqué à l'opposé de la queue, dans le sens de déplacement de la nébuleuse, ce qui laisse penser qu'il s'agit d'un front d'onde de choc de matière interagissant avec le milieu interstellaire. La seconde nébuleuse, Abell 6, plus fine, comporte des petites brillances au niveau des "pôles" et quelques irrégularités en son centre. Pour commencer, une brute de 5 min en H: Une brute de 5 min en O: L'image finale: Un crop sur HFG1: Un crop sur Abell 6: La full pour voir plus de détails et d'explications, c'est par ici : https://www.astrobin.com/30yo9o/ Côté exifs : Askar 107PHQ / Monture Eq6R, Asi2600MM, filtres Antlia HORVB 45h de H par brute de 5 min / 40h de O par brute de 5 min /60*60 sec par filtre R, V, B novembre/ décembre 2023 Traitement Pixinsight Bon ciel à tous, Julien Cadena et Mickael Coulon
    20 points
  13. Qu'est-ce que j'aime cette époque de l'année et la région du cygne quelque soit la focale ! C'est juste beau quelque soit l'endroit où on regarde... J'ai pointé ici sur NGC6871 un petit amas ouvert au milieu des nébulosités du cygne. On y voit la tulipe et un dauphin bleuté plonger 😌 4h30 en poses de 90s avec EDPH76, 2600 et L extreme en centre ville prétraitement Siril et finition Pix. Bonne plongée 🙂 Sam
    20 points
  14. Salut les Astram! Je vous presente une petite nebuleuse planetaire... NGC 1514 est une nébuleuse planétaire située dans la constellation du Taureau, à environ 800-1520 années-lumière de la Terre. Elle a été découverte par William Herschel en 1790, qui la décrivit comme "une nébuleuse très singulière, qui ressemble à une étoile de la huitième magnitude, avec une atmosphère légèrement lumineuse, d'un diamètre de 2’. En effet, en lumière visible, la nébuleuse apparaît comme une boule de cristal, avec une étoile au centre, en fait, c'est un système binaire à longue période, d'approximativement neuf ans, qui a été révélé par des observations spectroscopiques récentes. L'étoile la plus chaude est la naine blanche qui a donné naissance à la nébuleuse. Elle a une température de surface de plus de 80 000 K, et émet un rayonnement ultraviolet qui ionise le gaz de la nébuleuse, le faisant briller. L'étoile la plus froide est une étoile normale, qui a une température de surface d'environ 10 000 K, et qui est plus massive, plus lumineuse et plus éloignée que la naine blanche. Elle a été enrichie en éléments lourds par le transfert de matière de la naine blanche lorsqu'elle était sur la branche asymptotique des géantes, avant de perdre son enveloppe. NGC 1514 présente une structure complexe et variée selon la longueur d'onde à laquelle on l'observe. En lumière visible, NGC 1514 est généralement cataloguée comme une nébuleuse ronde ou légèrement elliptique, avec une apparence amorphe et grumeleuse composée de nombreuses petites bulles. En infrarouge, le satellite Wise a mis en évidence la présence de deux anneaux de poussières qui entourent la boule de cristal. Ces anneaux sont invisibles en lumière visible, car ils sont noyés par l'éclat de l’étoile centrale. Ils sont probablement le résultat de l'interaction entre le vent stellaire de la naine blanche et le compagnon , qui crée des ondes de choc et des turbulences dans le milieu interstellaire. Et c'était le but de ma "mission", de détecter ces anneaux ! on ne rigole pas au fond !http://www.astrosurf.com/uploads/emoticons/biggrin.png j’ai utilisé un filtre IR850 et ma caméra Neptune imx464 ( elle possède une sensibilité élevée dans les infrarouges) pour tenter de voir ces anneaux… tel un gamin qui croit au père noël !http://www.astrosurf.com/uploads/emoticons/smile.png En utilisant des spectres et des images optiques à haute résolution, les astrophysiciens ont pu modéliser la nébuleuse à partir des cartes de position-vitesse de la ligne [O III]. Ils ont identifié plusieurs structures : une coquille externe sphérique, une coquille interne déformée par des protubérances, avec des bulles symétriques. Ils ont estimé les vitesses d'expansion et les âges cinématiques de ces structures, qui sont similaires pour la coquille interne et les bulles (environ 4000 ans), mais plus élevés pour la coquille externe (environ 5400 ans). Ils ont également proposé une structure en forme de tonneau pour expliquer les anneaux infrarouges, mais sans données cinématiques pour la confirmer. La structure de NGC 1514 témoigne de l'importance des binaires dans la formation et l'évolution des nébuleuses planétaires. Ces objets célestes sont souvent le résultat de l'interaction entre deux étoiles, qui modifient leur structure, leur rotation, leur masse et leur composition. Les binaires peuvent aussi influencer la morphologie et la chimie de la nébuleuse, en créant des jets, des disques, des lobes ou des anneaux. NGC 1514 pose un défi pour les modèles de formation des nébuleuses planétaires, car elle présente une symétrie sphérique, alors qu'on s'attend à ce qu'une binaire crée une nébuleuse asymétrique. De plus, la masse de la naine blanche est supérieure à celle d'une étoile typique, ce qui suggère qu'elle a subi un processus de fusion nucléaire inhabituel. Enfin, la nature et le rôle du compagnon restent à éclaircir, car il pourrait s'agir d'une coïncidence de position, et non d'un membre du système binaire. J’ai la chance d’avoir plusieurs caméras avec chacune des caractéristiques propres… La Saturn (imx533) est une caméra NB, elle possède un pic de sensibilité vers le vert/bleue, parfait pour faire de l’ OIII. J’ai utilisé l’Halpha sur cette même caméra pour le côté pratique... et faire du halpha avec ma couleur… C'est compliqué. La Uranus (imx585c) m’a servi pour la couleur, elle possède un bruit de lecture extrêmement bas ce qui est parfait pour les courtes poses. Et ensuite la Neptune(imx464) pour l’infrarouge 850, son pic de sensibilité est à 850 ! (+90%). C’est clair qu’il faut optimiser chaque détail…Le bruit de lecture est le bruit qui domine dans le domaine des courtes poses, c’est lui qui fera la différence au-delà du bruit photonique, donc comme le gain est élevé , ma dynamique s'effondre alors, il faut choisir, le capteur est plus susceptible de choper un poil de signal ! Après, c’est évident que pour une détection optimale de ces anneaux (la raison du choix de cette cible) ,il aurait fallu utiliser un filtre plus profond mais mes temps de poses unitaires aurait plus conséquents… Mon matériel ne me permet pas de faire de la longue pose… Je tenterai de nouveau cette cible avec un filtre IR1200 en poussant à 4-5s et je verrai bien. Ha oui, les Darks sont primordiales en poses courtes si vous ne voulez pas que votre PC hurle ou explose (20000 images (9mo)en mode rejet il faut 25h) …en somme 2h max. Matériels habituels : TN 300mm F4 orion (eq6) camera PlayerOne Saturn,Uranus et Neptune. filtres: Saturn imx533M: Oxygen:2sx4h+1sx2h Halpha:2sx4h Uranus imx585C color: 2sx5h Neptune imx484 Infrared ir850: 2sx4h Logiciels: Sharcap Pipp Siril Astrosurface Photoshop Aladin Ouf le speech est fini ! NGC 1514 en R (halpha+IR+R), V (OIII+V), B (OIII+B). C'est con, mais c'est pour être précis😁 et une planche de démonstration entre les différents filtres utilisés et les fameux anneaux par WISE: A+ dans le bus dirait ma fille!😄
    18 points
  15. Bonjour à tous, Voici une mosaïque de 2 panneaux dans la constellation du Cygne. Il s'agit d'une partie d'un projet plus vaste (au moins 4 panneaux) mais, comme les nuits sont courtes et que le temps n'est pas de la partie en ce moment, je ne sais pas quand je pourrais poursuivre les acquisitions et je vous présente donc l'état actuel du projet. La matériel utilisé est le suivant: Objectif Tamron SP 85mm f/1.8 ouvert ici à f/3.5 Camera ASI2600MC Filtre Narrowband Antila ALP-T Guidage avec une lunette de 120mm de focal (je guide uniquement pour pouvoir faire du dithering avec l'Asiair, c'est bien dommage...) Pilotage via un Asiair Monture AZ-GTI Traitement réalisé à 100% avec Pixinsight 2x75x180s: N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, notamment sur le choix des couleurs et sur le coté un peu "too much" du traitement? Nico
    18 points
  16. Bonjour, Je vous propose une image réalisée sur deux nuits pour accumuler 7h45 de prise avec le filtre IDAS NBZ. Pas de lune mais la deuxième nuit un vent à décorner les boeufs, et un guidage pourri à 1.5", mais j'ai finalement quasi tout gardé pour accumuler du signal car la FWHM n'était pas trop mauvaise (brutes à 2,3"). En deux versions colorimétriques, HOO et RGB, assez proches finalement. Merci pour vos commentaires toujours appréciés Bon ciel Pascal Lacerta 200/800 sur EQ6 R pro Correcteur starizona x0,75 Filtres IDAS NBZ Caméra ASI2600MC pro Guidage PHD2 sur lunette 225/60 et caméra GPCAM2-290C Nina – SIRIL – Pixinsight – BlurXterminator – GIMP HOO et RGB
    17 points
  17. Bonjour, Un cliché de derrière les fagots. Séances du 10/11/12 Octobre. Vous reconnaitrez le rémanent de supernova ( je crois) LBN576 situé dans Cassiopée. Les infos : mon SW 254/1000 ramené à 254/ 742 avec un correcteur Starizona 0,75, avec compléto ASIAIR : soit, ASIAIR Plus, ASI294MM Pro, OAG, EAF , EWH, filtres Astronomik Ha, OIII 6nm . Le tout supporté par mon AZEQ6GT et sur mon devant de maison en périphérie toulousaine. Ha : 58 x 300 s OIII : 80 x300s Soit un peu plus de 10 heures de poses. DOF associés (30 pour chacun) Prétraitement Siril .Cosmé PS, .StarXterminator pour starless. Je me mets à jour doucement . A bientôt Alain
    17 points
  18. Bonjour tout le monde ! Désolé pour le jeu de mots Lyonnais en premier lieu Bon, j'avais fait deux sessions de la Rosette les 16 et 20 Janvier dernier, en SHO, pas traité depuis Voici donc ma version tardive... Prise à la FRA300 + QHY183M (sur EQ6R). Filtres Ha/SII/OIII Environ 65x300" en Ha (5h40) 25x300" SII et OIII à peu près (2h) Pré-traitement Siril / Sirilic Traitement Pix Staralign sur Ha + DynamicCrop des 3 GraXPert, BlurX, NoiseX sur chaque Clonage Ha et mise de coté Traitement SHO HistoTransform manuel sur chaque, sans trop tirer StarX pour étoiles de chaque couche (+tard) ChannelCombination S/H/O Calibration via NarrowBand Calibration Ajustement des couleurs par ColorMasks Désaturation de 3-4 zones "bleues" via PS (tampon couleur) Retour pix SPCC sur les étoiles PixelMath avec l'image SHO Convolution pour adoucir les transition Traitement Ha (luminance) Histo transform manuel pas trop poussé StarX GHS sur la Starless pour étirement final Masquage de la rosette via ACDNR HDTransform sur un clone (layer 9) + mixage à 25% (75% de la Ha d'origine) (masqué) DarknessstructureEnhance (Masqué) Intégration Starless + Stars LRGBCombination Ajustements PS (noirs, luminance du mélangeur de couche pour ressortir qq zones) Vibrance + désaturation Et voilà ! En "à coté", une capture écran du STF de la Ha brute d'empilement (Drizzle x2 pour info) Le TIFF LZW 16bits brut arrive aussi, comme convenu avec @Raphael_OD (le FITS fait 379Mo et je n'ai pas la fibre...:) ) ! (crop 100% central)
    16 points
  19. Bonjour à tous. Je continue la tournée des classiques, un peu comme en cyclisme avec les Classiques de printemps (Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège, Milan-San Remo, etc....) Direction Orion. Cible délicate pour moi, lampadaire de la rue dans le champ côté sud ouest, grand chêne centenaire du voisin côté sud-est, reste à viser plein sud pour un créneau de 90min environ, le tout à seulement 34°... Bref pas évident du tout... et pourtant..... La nébuleuse d'Orion, également connue sous le matricule de M42, Sh2-281, LBN 974, ou NGC 1976, est un nuage diffus qui brille en émission et en réflexion au cœur de la constellation du même nom. C'est la nébuleuse la plus intense visible à l'œil nu depuis l'hémisphère nord, de nuit et en l'absence de pollution lumineuse. Elle peut être facilement observée avec des jumelles. Sa structure occupe un pan de ciel de 66 × 60 minutes d'arc, quatre fois plus étendu que la pleine lune. Sa taille est d'environ 24 années-lumière. Cet objet correspond à la principale partie d'un nuage de gaz et de poussières beaucoup plus vaste encore, le nuage d'Orion, qui s'étend sur près de la moitié de la constellation et contient en plus la boucle de Barnard et la nébuleuse de la Tête de Cheval. En 2007, les nouvelles mesures disponibles, grâce notamment aux grands radiotélescopes intercontinentaux, Very Long Baseline Array, ont permis de ramener la distance de la nébuleuse de 1 500 années-lumière, comme on le croyait jusque-là, à environ 1 350 années-lumière de la Terre, soit un rapprochement virtuel d'environ 10 % ce qui fait d'elle la pouponnière d'étoiles la plus proche du Système Solaire. La nébuleuse d'Orion contient un amas ouvert renfermant de nombreuses étoiles très jeunes et très chaudes (théta, le Trapèze), nées récemment et dont le rayonnement ionise à présent l'hydrogène environnant. La nébuleuse d'Orion a été découverte en 1610 par Nicolas-Claude Fabri de Peiresc. Il fut apparemment le premier à remarquer son aspect diffus, bien que Ptolémée, Tycho Brahe et Johann Bayer assimilassent les étoiles du centre à un seul gros objet. Galilée avait détecté de petites étoiles de cette région en observant avec sa lunette astronomique peu de temps auparavant. La nébuleuse d'Orion abrite en son sein une énorme bulle de gaz, très ténue, d'une température de 2 millions de degrés Celsius, découverte par une équipe internationale menée par des chercheurs suisses et du Laboratoire d'astrophysique de Grenoble (CNRS/Université Joseph- Fourier, Observatoire de Sciences de l'Univers de Grenoble) grâce au satellite européen XMM-Newton. Cette température est tellement élevée que le gaz émet non pas dans le domaine visible, mais dans celui des rayons X, domaine d'investigation du satellite XMM, lancé par l'Agence spatiale européenne en 1999. Les infos: Lunette 80ED + réducteur 0.8x @ 480mm Player One Artemis-c imx294 + ircut Player One Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via diviseur optique, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 73 x 120s Gain 120 capteur à -10°C Traitement Sirilic, Siril, pix, Toshop. une brute de 120s:
    16 points
  20. Salut les astrams 😀, Voici une région étonnante située dans la Poupe que nous avons shootée avec notre setup en remote au Chili hébergé chez DeepSkyChile. Les acquisitions ont été réalisées l’année dernière de mars à avril. Un peu plus de 58h de pose ont été nécessaires pour obtenir suffisamment de signal pour composer cette image en LHa -RHaVB. Les détails d’acquisition sont dans le tableau ci-dessous. Pour bien profiter de la vue nous vous conseillons évidemment d’aller voir la full sur Astrobin : https://www.astrobin.com/full/qwg97y/0/ En espérant qu’elle vous plaira… Ciel clair à tous !! 😀 Marian, Jean-Mi, Gégé, Laurent et Dave Descriptif de l’objet : Une nébuleuse peut-elle engloutir une galaxie ? Tel un gigantesque ver cosmique, tel Galactus le dévoreur de mondes, CG4 semble vouloir engloutir la galaxie PGC21338. Il ne s’agit cependant que d’un effet de perspective complètement dû au hasard. CG4 n’est éloigné de nous que de 1300 AL, alors que la galaxie est à plus de 145 millions d’AL. CG4 est un nuage de gaz et de poussières, un globule cométaire. Ils sont généralement caractérisés par des têtes poussiéreuses et des queues allongées. Ces caractéristiques font que les globules cométaires présentent des similitudes visuelles avec les comètes, alors qu'en réalité ils sont très différents. Les globules sont souvent le lieu de naissance d'étoiles, et nombre d'entre eux présentent de très jeunes étoiles dans leur tête. La raison de la rupture de la tête de cet objet fait l’objet de plusieurs théories.
    16 points
  21. WR 134 est une étoile variable située à environ 6 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne. Elle fait cinq fois le rayon du soleil, mais en raison d’une température supérieure à 63 000 K, elle est 400 000 fois plus lumineuse que le Soleil. WR 134 expulse une partie de ces couches externes qui sont ensuite soufflées par le rayonnement intense et les vents stellaires rapides de l’étoile. L’éjecta est ensuite entré en collision avec la nébuleuse ambiante entourant l’étoile pour former cette espèce de disque (en bleu dans l’image) très caractéristique de WR 134. 🕶 : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm ⏱ : 109x300" 🚨 : ZWO Asiair Pro 🔭 : Askar FRA600 f/3.9 📷 : ZWO ASI2600Mc Pro ⚙️ : iOptron GEM45 🎯 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm 💻 : Siril - PixInsight - PS 🌍 : Cantal & Dordogne 🌈 : Bortle 2.4 📅 : 12 et 13 Août 2023 La version full ici 👉 https://flic.kr/p/2pafzL8
    16 points
  22. Salut, Voila ngc 891, un classique d'automne. Il s'agit d'une galaxie située a 30 millions d'annees lumiere , d'un jet radio. J'ai choisi des poses unitaires de 5 secondes afin de poser court tout en gardant un grand champ. Je voulais en effet prendre les galaxies du groupe abel qu'on distingue en arriere plan ( situées a 250 millions d'années lumiere ) et en réveler quelques details. Cette galaxie supporterai des poses plus courtes , mais pas de grand champ possible (cela ferait probablement trop de brutes volumineuses a traiter , a 5 secondes j'en ai deja plus de 2200 pour la luminance) Newton 350/1400 et asi 294mm Poses de 5 secondes. 2h30 de luminance et 20 minutes par couches couleurs. Le plan large et un crop :
    16 points
  23. Bonsoir à tous! De bonnes conditions étaient annoncées à l'observatoire pour la nuit dernière, j'y suis donc monté pour imager.... nos chères gazeuses préférées J'ai commencé avec Saturne par un seeing franchement moyen, ça turbulait un peu et la transparence était bof, du coup image moyenne mais on s'en contentera:) Saturne: Puis je suis logiquement passé sur Jupiter, le seeing était pas trop mal compte tenu de l'élévation (27 degrés de mémoire), Voici une 1ere avec Ganymède: Ça s'est ensuite salement dégradé, grosse turbu, impossible de faire quoi que ce soit, alors pour m'occuper j'ai fait quelques captures en IR 685nm ...Et comme souvent de ce que j'ai remarqué, le seeing s'est amélioré dès 4h30 jusqu'à devenir franchement superbe Voila un aperçu du seeing que j'avais, en mono et couleur: ....Et sans vous faire languir d'avantage , voici les 3 plus belles images de la nuit...la dernière est probablement la plus belle Jupiter que j'ai faite.. 🥰 Comme d'habitude voici le planisphère des acquisitions de la nuit, les projections polaire, et l’animation Voila c'est tout pour aujourd'hui! 2 photos d'ambiance de la vue de l'observatoire et du mont blanc en bas, au petit matin quand je suis redescendu rappel du Setup: SC Meade 16" - 662mc/462mm, ADC PA MK3, TV PM 2x AS3! Astrosurface & Winjupos. Bon ciel à tous!
    16 points
  24. Yo ! ça faisait bien longtemps que je n'avais déposé quelque chose ici. Un petit souvenir de ma virée australienne pour saisir en 62" cette formidable éclipse "mixte" du bout des crayons, quelque part vers Exmouth, seule zone terrestre où la totalité s'invita. Plus de détail sur mon site ou sur AS.
    16 points
  25. Salut! Une capture du mois d'avril. La galaxie du Hamburger, ou ngc 3628, est une galaxie assez brillante pour pouvoir profiter des avantages des courtes poses. qui sont nombreux... Les conditions n'étaient pas optimales pour aller plus loin dans la résolution de cet objet , je suis resté avec un échantillonnage relativement large (0.6''/ photosites). D'habitude j'utilise une barlow pour détailler un peu le cœur de certains objets , une autre fois peut etre! Mes captures sont réalisées avec un télescope newton 300mm F4 , avec un correcteur de coma , le TSKomaKorr, il est vraiment excellent pour le F4 le tout positionné sur une EQ6. Elle va tres bien! du moment qu'elle n'est pas l'esclave d'un autoguidage pour subir ces ordres (va à l'Est-non à l'Oeust-non à l'Est-nonnnn au nord...etc...)😁 J'ai profité de mes cameras Playerone pour l'acquisition. C'est des modèles non refroidie, pour les courtes poses, c'est moins impactant mais il faut suivre la température du capteur (FC la donne) pour faire correspondre les Darks. La Saturn (imx533 NB) pour les couches de luminance et d'IR685 (pour gratter un peu d'info dans le coeur et de moins subir la turbulence de ces nuits troublées): 8hx2s en IR685 4hx1s en L with Saturn P1 et la Uranus (imx585 color) pour la couche couleur: 6hx4s en Color . Le traitement est fait avec Siril, j'ai utilisé le mode starless pour une meilleure intégration des calques, et utilisé une déconvolution différente sur la cible principale et les étoiles. le traitement un peu plus détaillé: -La capture se fait en mode SER 16b (16b si le gain est inférieur à 50% ou temps de pose relativement long) -Je crée un SER maitre avec les SER de même température (à ce moment là j'incorpore les Darks correspondant), j'utilise Pipp mais Siril le fait aussi. -je crée un SER global avec les SER obtenu par Pipp ou Siril. (attention on active pas la couleur à ce moment là si on a une camera couleur) ---------traitement avec Siril--------- -j'aligne en mode global si je suis en mode plan large, sinon 2-3 étoiles (ctrl F6 pour changer les paramètres de détection des étoiles) -Dans l'onglet graphique je selectionne en mode nuage rondeur et fwhm la partie la moins touchée par les flous (vent,turbu) -Dans l'onglet empilement ,j'active le mode Somme (plus vite pour un résultat équivalent que les autres modes) ou le mode avec rejet si les Darks ou passage d'avion ou décalage de champ trop important entre la 1er et la dernière image. Et oui , j'utilise pas d'autoguidage (mon monture me remercie!) -Chaque nuit est traitée de maniere différente (les conditions sont différentes selon les nuits) . -Dans le 1er onglet, le mode conversion, je lie tous les résultats de mes nuits pour créer un "super" Fit pour améliorer le rapport signal sur bruit. -Traitement habituel mais avec du starless pour cette photo , l'impact sur les étoiles du traitement est plus facile et plus rapide qu'en mode monocouche. Siril est vraiment l'outil à utiliser et a fouiller pour sortir un maximun d'info sur une image prise en poses courtes, il gere parfaitement le SER . Je le dis souvent... merci aux concepteurs de Siril ! une brute à 1s en L: la couche couleur avec l'imx585: et la couche L et ir : Stephane
    16 points
  26. Je suis heureux de partager avec vous l'image HDR de la lune que j'ai réalisé l'an dernier. Une mosaïque de 40 photos prises avec un Mak127 et une caméra ASI ZWO 120 mc-s. Il y a un peu de filé sur les étoiles. Je vais devoir corriger cela 😅 La version HD https://www.astrobin.com/full/kmsgi3/0/
    15 points
  27. Salut (re- plutôt😊) Bien, je veux pas faire de peine à Christophe @Titophe (qui attend son casque) mais je vous montre les pléiades que j'ai prise hier faute de mieux" en attendant la bonne heure pour faire IC434. Alors, pendant que j'attends mon retournement au méridien de IC2118 de cette nuit, et bien autant joindre l'utile à l'angoissant et faire le traitement d'hier. Shootées au canon lourd de 355mm F/2. pendant 3Hrs. Donc: C14 en hyperstar ASI6200 en Bin1x1 HFR=2.5 Guidage avec une FRA300 en // et une ASI174MM Traitée sous Pix de A à Z Guidage 0.3"RMS sur les 2 axes avec l'EQ8-Rh Avant hier, j'était configuré comme ça: en Hyperstar, ça donne ça: et pour ceux qui me croient pas parceque mon SCT donne des étoiles avec des aigrettes, c'est une science d'essayer de mettre les fils à 90°: Bon, voilà, maintenant place aux images! J'ai vraiment fait le minimum,: GraXpert Résolution astro + photometric color calibration BlurX montée d'histogramme standard NoiseX un peu de saturation Je me suis rendu compte que j'avais tellement de signal que GHS faisait moins bien que la montée d'histo standard!!🤪 en Starless, c'est plutôt chouette: Il y a même des galaxies! vos commentaires sont les bienvenus a+ Serge M45.xisf
    15 points
  28. Salut, Bien, voici l'objectif de la nuit dernière, les pléiades en début de nuit n'étaient qu'une diversion Toujours le même setup: C14 en hyperstar ASI6200 en Bin1x1 HFR=2.5 Guidage avec une FRA300 en // et une ASI174MM Traitée sous Pix de A à Z Guidage 0.3"RMS sur les 2 axes avec l'EQ8-Rh 58 poses de 240 Sec à gain 101 soit 3.9Hrs. Même traitement que pour les pléaides GraXpert Résolution astro + photometric color calibration BlurX montée d'histogramme standard NoiseX J'ai du peinturlurer un peu à cause d'un gros reflet (mais je vous dirai pas ou😁). C'est pénible pour ça les SCT...😡 Ca regorge de détails cool, il y a même des galaxies! le canasson: Moi, j'aime bien les ondes de choc: Vos commentaires sont les bienvenus a+ Serge
    15 points
  29. Salut, Une petite série sur Uranus, on voit pas souvent celle là! Le seeing était correct , assez pour que Autostakkert 4.05 accroche sur cette petite planète ! J'ai utilisé l'IR610 avec la PlayerOne Saturn (imx 533) pour faire ressortir le pole: , puis sur j'ai pu faire une animation des satellites d'Uranus , trois photos sur 1h15. et j'ai pu voir Miranda (celui qui se trouve proche de la planète) petit et peu lumineux , pas facile à sortir à 67ms! Puis j'ai pu faire une capture avec l'imx585 de chez playerone la Uranus : Materiels d'acquisitions: Télescope newton F4 Powermate 5x Player One Saturn (IMX533 sqr) Player One Uranus (IMX585 c) Raf 8 IR610 et Ircut pour la couleur
    15 points
  30. Imagée en 2019 avec un ASA20 de Chilescope. Nouveau traitement. 12 poses de 1200s en OIII et 8 poses de 1200s en Ha. La full est ici : https://www.astrobin.com/full/399541/B/
    15 points
  31. Bonjour ! Bon, il était dans le disque dur depuis le début du mois, le voilà enfin traité ce Sorcier ! Prise SHO sur la FRA300 / QHY183M. 60x300" Ha 30x300" OIII et SII (chaque) Pre-process Siril/sirilic Process pixinsight Alignement+Crop+gradient sur les 3 fichiers Clonage du Ha pour luminance StarX NoiseX sur chaque couche SHO Histo via Arcsinstretch Passage RGB / masquage ACDNR et colorisation de chaque couche Assemblage pixelmath Ajustement via script NB normalization Ajustement Curves Pour la luminance, BlurX / NoiseX Histotransform manuel Ajustements Curves Assemblage LRGB StarX Ajustements saturation via ColorMasks + Curves PixelMath PS pour cadrage et réglage légers
    15 points
  32. Bonjour à tous, Après les 2 panneaux présentés ici: j'ai pu compléter la mosaïque avec 2 panneaux supplémentaires (et je m’arrête là!). Le traitement a été beaucoup plus compliqué à cause de la nébuleuse d’Amérique du nord beaucoup plus brillantes et des dentelles qui ont une palette de couleur complétement différente du reste. J'ai eu du mal a trouver un compromis qui convienne et je ne suis pas complétement convaincu par le résultat. Dites moi ce que vous en pensez. Objectif Tamron SP 85mm f/1.8 ouvert ici à f/3.5 Camera ASI2600MC Filtre Narrowband Antila ALP-T Guidage avec une lunette de 120mm de focal Pilotage via un Asiair Monture AZ-GTI Traitement réalisé à 100% avec Pixinsight (y compris l'assemblage des panneaux) 4x80x180s: Nico
    15 points
  33. Salut, voici comme depuis l'automne dernier ce qui sera l'unique image de cette lunaison, profitant d'une accalmie la nuit dernière, avec un ciel bien dégagé mais assez turbulent (FWHM médiane de 2,5" sur la luminance). Ce champ dans les Chiens de Chasse contient deux galaxies principales, relativement proches. Premièrement NGC 4151, appelée aussi Œil de Sauron, une galaxie spirale intermédiaire à environ 52 millions d'a.l. aux bras spiraux très ténus, entrant dans la catégorie des galaxies de Seyfert avec une forte émission en rayon X du noyau. Deuxièmement , la galaxie spirale intermédiaire NGC 4145 à environ 60 millions d'a.l.. Voici le champ complet (clic droit pour la full) : Et la luminance annotée montrant les nombreux objets du champ, incluant des quasars lointains jusqu'au redshift z=3,588. Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 300*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 25*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence très médiocre (FWHM médiane 2,5" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF
    14 points
  34. Un court moment de beaux ciels dans ce début de printemps compliqué m'a permis de prendre ma première photo "sérieuse" avec mon dob de 254mm et mon Uranus C reçue toute récemment. Je ne maitrise par encore complétement ma platforme équatoriale, je suis donc resté à 2s d'exposition, pour un total de 40minutes (j'aurais évidemment aimé en avoir plus mais les nuages ne sont pas de cet avis...) Bons ciels
    14 points
  35. Cométeuses, cométeux, bienvenue dans cette nouvelle année, que je vous souhaite des plus chevelues ! Comme d'habitude, dans un ordre à peu près chronologique, voici la liste des candidates susceptibles d'atteindre une magnitude raisonnable pour une observation visuelle (m < 11-12) 62P/Tsuchinshan : il sera encore temps d'aller la chercher dans le Lion en tout début d'année, elle baissera ensuite rapidement en éclat 144P/Kushida : j'ai hésité à la mettre dans la liste, vu les prédictions contradictoires entre différentes sources, en janvier elle pourrait naviguer entre magnitude 8 et 14, démerdez-vous avec ça… C/2021 S3 (PANSTARRS) : une comète pas trop brillante (magnitude entre 10 et 11) à aller chercher entre février et mars du côté d'Ophiuchus et de l'Aigle 12P/Pons-Brooks : une comète qui fait pas mal parler d'elle depuis quelques mois grâce à de multiples sursauts, elle pourrait atteindre magnitude 4 en avril, à aller chercher le matin en février, puis le soir en mars - avril 154P/Brewington : une périodique attendue à magnitude 10 en juin, sa faible élongation la rendra particulièrement difficile à observer le matin, du côté du Bélier 13P/Olbers : une autre périodique, à ne pas manquer car elle ne revient que tous les 70 ans, elle pourrait atteindre magnitude 8 en juin, elle aura une élongation relativement faible, et aura la particularité de rester pratiquement « fixe » en coordonnées azimutales (à heure fixe) C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) : attention, potentielle comète star de l'année, elle est annoncée à magnitude -1 en octobre, à prendre avec des pincettes, comme toujours avec les comètes, elle sera accessible en juin et début juillet le soir mais faiblement, puis elle fera un court retour fin septembre le matin, avec une faible hauteur mais on l'espère déjà avec une belle magnitude, puis son mouvement apparent très rapide la fera apparaître cette fois le soir à partir du 11-12 octobre, et devrait offrir à nouveau un beau spectacle C/2022 E2 (ATLAS) : elle pourrait flirter avec magnitude 11 en novembre - décembre, le soir assez haut dans le ciel, du côté du Lynx puis de la Girafe 333P/LINEAR : opposition particulièrement favorable pour cette périodique découverte assez récemment, elle pourrait atteindre magnitude 9 en décembre, d'abord en seconde partie de nuit, puis toute la nuit à partir de début décembre car elle deviendra circumpolaire Et pour finir les bons sites à suivre pour les comètes : http://aerith.net/ http://astro.vanbuitenen.nl/comets https://www.cobs.si/ https://theskylive.com/comets Bonnes observations ! 62P/Tsuchinshan (janvier - février) 144P/Kushida (janvier) C/2021 S3 (PANSTARRS) (février - mars) 12P/Pons-Brooks Février, le matin Mars - avril, le soir 154P/Brewington (mai - juin) 13P/Olbers (juin - juillet) C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) Juin - juillet Septembre - octobre, le matin Octobre - novembre, le soir C/2022 E2 (ATLAS) (octobre - décembre) 333P/LINEAR (novembre - décembre)
    14 points
  36. Bonjour à tous, Suite de la tournée des classiques de l'hiver, avec un passage dans Orion et sa célèbre tête de chwal. Les infos: Lunette 80ED + réducteur 0.8x @ 480mm Player One Artemis-c imx294 + ircut Player One Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via diviseur optique, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 51 x 120s Gain 120 capteur à -10°C Traitement Sirilic, Siril, pix, Toshop. une brute de 120s: Bon Dimanche
    14 points
  37. Bonjour les gens ! A mon tour de faire une planche, pas très original mais ça fait un moment que j'attendais la "date anniversaire", qui coïncide avec cette fin d'année ! (Tout est dans le désordre, rien de chronologique ) Fin 2022, après avoir été astram dans mes très jeunes années, puis ponctuellement au cours de ma vie, en y revenant sans m'y atteler vraiment, j'ai décidé de me mettre à l'astrophoto sérieusement, en partant de quasi 0 (vu que j'avais du faire de l'argentique en lunaire dans les années 80-90... J'ai donc décidé en Novembre de prendre une 72ED avec une star adventurer et mon hybride fuji x-t3. Après un essai infructueux en Novembre, je suis tombé sur une occaz HEQ5 Pro rowan et hop, c'était parti ! Evidemment, ma première photo de M45 a dû attendre le 25/12/22 vu la météo...:( (version tout en bas à droite) Puis j'ai voulu tenter IC434, un rêve de gosse (deuxième en haut) Et là c'était parti, j'avais définitivement mordu à l'hameçon... Depuis, j'ai pu monter petit à petit, me prendre une lunette guide et une QHY 183M d'occaz en Mars car vite compris que j'allais progresser plus vite ainsi ! Et surtout, tout ceci est grâce à vous tous à qui je dois rendre une partie de ces progrès avec tout vos conseils avisés source de réelle connaissance pour qui veut bien les prendre et accepter les critiques constructives. Sans compter toujours un bon esprit, de l'humour... Aussi, en espérant n'oublier personne (et ne pas vexer au cas où), merci particulièrement à JM ( @krotdebouk), Seb ( @sebseacteam), Sam ( @shibon), Serge ( @C14edgeHD, Dan ( @danielo) et Michel ( @Colmic) pour cette première année d'astrophoto où je pense être fier du chemin parcouru, même si je n'en suis qu'au début évidemment ! Bonne fin d'année à tous !
    14 points
  38. OrionWidefield Bercées de poussières cosmiques et d'hydrogène brillant, les pépinières stellaires de la constellation d'Orion La sombre nébuleuse de la tête de cheval et la brillante nébuleuse d'Orion sont des vues cosmiques contrastées. A la dérive à 1 500 années-lumière dans l'une des constellations les plus reconnaissables du ciel nocturne. La nébuleuse familière de la tête de cheval apparaît comme un nuage sombre, une petite silhouette entaillée contre la longue lueur rougeâtre en bas à gauche. Alnitak est l'étoile la plus à l'est de la ceinture d'Orion et est considérée comme l'étoile la plus brillante à gauche de la tête de cheval. Au-dessous d'Alnitak se trouve la nébuleuse de la flamme, avec des nuages d'émission lumineuse et des voies de poussière sombres spectaculaires. La magnifique région d'émission, la nébuleuse d'Orion (alias M42), se trouve en haut à droite. Immédiatement à sa gauche se trouve une nébuleuse à réflexion proéminente parfois appelée Running Man. Des vrilles omniprésentes d'hydrogène gazeux incandescent sont facilement repérables dans toute la région. Données fournies par la plateforme d’imagerie à distance "Telescope Live" Takahashi FSQ-106ED (386 mm) f/3.6, situé à l'IC Astronomy Observatory (Espagne) en novembre 2022. Données en SHO (SII 15x300s, Ha 15x300s, OIII 15x300s) Ttraitement Siril, Pixinsight, Photoshop
    14 points
  39. Bonjour les loups, Un petit tour dans la constellation de Céphée pour essayer d'apprivoiser le calamar , soit au sein de l'objet SH2-129. Pas simple , d'abord à cause de mon échantillonnage et taille de mon capteur (19x13) et les nuits toujours un peu courtes. Mais bon , comme souvent le "plaisir" est au rendez vous avec mon SW 254/1000 ramené à 254/ 742 avec un correcteur Starizona 0,75, avec compléto ASIAIR , soit, ASIAIR Plus, ASI294MM Pro, OAG, EAF , EWH, filtres Astronomik Ha, OIII, SII (si, si) 6nm et RVB classicos. Le tout supporté par mon AZEQ6GT et sur mon parking . pour info, dans mon bled, les lumières s'éteignent à partir de 24H00, plutôt sympa, au moins dans l'esprit. Le cadrage est un peu particulier, et tout ne rentre pas, chauve souris, calamar ....j' ai essayé de me concentrer sur le calamar ( manque un petit bout) tout en apercevant un petit bout de chauve souris. Le détail : 1ere nuit : Ha : 20 x 300S OIII : 20 x 300S R, V, B : 20 x60s pour chaque filtre total : 4, 3 heures 2eme nuit : SII : 10 x 300s OIII : 55 x 300s Ha : 10 x 300s total : 6, 25 heure Total géné : 10,55 h Retenues : Ha : 20x300S OIII : 74 x300s SII : 10 x300s R,V,B, : 60 x 60s Total final : 9,6 heures Plus les Flat . Je passe sous silence une nuit catastrophique supplémentaire prévue pour du OIII, vent , brumes d'altitude.... Traitement : Siril (j'adore) Cosmé : Photoshop, StarXterminator (que je préfère à Starnett ) , un petit coup de Astrosharp et très léger Topaze. Bonjour les calques et masques avec PS , un véritable régal. Je pense avoir passé plus de temps en cosmé qu'en prises de poses ! J'ai utilisé un peu de SII pour faire ressortir quelques franges (en "jaune"" afin de créer un peu de profondeur dans l'image . J'avais vu ça avec un cliché d'un autre astram (ouh, le copieur) Au final, un SHOO , RVB étoiles. Les couleurs sont personnelles et appréciables ou pas. Concernant le cadrage, je pensais à un moment relancer la manip avec ma lulu de focale 351 , le cadrage serait parfait pour saisir la chauve souris et le calamar , mais eu égard aux temps passé avec mon 254/742, il me faudrait à minima multiplier par plus de 2 les temps de poses, donc je coince, dommage quand même. Bon, suffit de bavarder , je poste la photo très largement perfectible , il aurait fallu un peu plus de Ha et surtout de OIII. Bon visionnage et surtout bon ciel. Alain bien amicalement
    14 points
  40. Bonjour à tous, Hier j'ai tenté une sortie astro malgré une météo un peu incertaine. Après M17 fait l'autre jour je voulais viser M16. Malheureusement les nuages sont arrivés et m'ont fait douter. J'étais à deux doigts de laisser tomber mais, voyant que j'arrivais quand même à sortir de l'information malgré les passages nuageux, j'ai décidé de continuer malgré tout. Pour vous donner une idée voilà le genre de couverture nuageuse qu'il y a eu entre 00h30 et 2h45 Au final, j'ai du rejeter 6 prises de 300s mais j'ai quand même pu en conserver 38 (soit 3h10). Je suis content d'avoir insisté et je suis étonné qu'avec cette configuration (focal de 900mm, filtre narrowband) il est littéralement possible de shooter entre les nuages (et que certains passage de nuage dans le champ ne sont pas forcément rédhibitoires) ! En revanche j'utilisais en parallèle mon 2000D avec un objectif de 45mm et, avec cette configuration, je n'ai pas pu conserver une seule image pendant la période nuageuse. Bref, voici l'image finale obtenue avec donc mon newton 200/900, une caméra ASI2600MC, un filtre Antlia ALPT, une monture Ioptron CEM40 et un Asiair pro: Nico
    14 points
  41. Hello les astrams, après 6 nuits sur M16, voilà le résultat. Je pensais en ajouter une ce soir mais de l'alto cumulus a fait son apparition et pas sûr d'ajouter des images. De plus, je pense que je suis arrivé à la limite de ce que je peux faire avec mon matériel, depuis 2 nuits, les améliorations deviennent vraiment minimes. Donc pour rappel, j'ai la chance ici d'attraper M16 entre 2 immeubles entre 1h30 et 5h du mat qd je jour arrive. hauteur 26°c dans le Nord Ouest donc avec mon ciel de centre ville, pas facile d'avoir un bon seeing. Matériel C8 ancien à F/6.3 sur AZEQ6. Camera Altair 26C à -10°C gain 158 + filtre L extreme Guidage SVBony 60mm et asi224 avec PHD2. L'ensemble controlé avec NINA Prétraitement Ha/OIII Siril et finition Pix. Environ 10000s par nuits par pose de 90s. J'ai donc accumulé un peu plus de 60000s (16h30) J'ai terminé avec un empilement d'environ 56% des images (tri 70% sur FWHM + 80% sur rondeur). Image Ha bien moins bruitée rapidement en comparaison du OIII J'ai associé HOO fait mon traitement puis ajouté le Ha comme Luminance. J'ai tenté de n'empiler que 40% des images pour être encore plsu sélectif et avoir de meilleurs détails mais ça n'a pas fonctionné. Le compromis temps accumulé/qualité n'est pas facile à trouver. Je ferai peut être qq essais supplémentaires pour améliorer un peu mais je vois bien que je suis arrivé à la limite de ce que je peux faire avec ce matériel dans ces conditions. Je ne vais pas vous mentir, je suis assez content du résultat (peut être mes couleurs sont encore à régler, il y a un truc qui ne me plait pas encore assez 😉 ) Pour rappel les conditions de prise de vue et le point de départ avec une nuit empilée : Le résultat : *** EDIT*** Finalement une nuit de plus et descente à 50% de sélection et 45% pour le Ha en mode luminance et ça apporté un poil plus de détails (c'est très discret!). J'ai ajusté un peu mes couleurs aussi. On arrive à 9h30 sélectionnées et cumulées A+ Sam
    14 points
  42. Hello les astrams ! Voici ma dernière photo de LBN 629, ce sont des IFN lointain, qui sont malheureusement rarement imagé. J'ai quand même du faire parler la poudre du RASA pour avoir quelque chose qui me plaise. Pas moins de 8h30 d'acquisition a F2... Mais je trouve que le résultat est plutôt intéressant. Je vous laisse juger. RASA11 / ZWO 6200MC / CEM70G Charente-Maritime (17) Bortle 4-5 ~8h30 (580x60") Traitement sur PIX et PS. https://www.astrobin.com/l5g6n0/C/ A plus sous ciel.
    14 points
  43. Hello, Voici un petit défi perso que je voulais réaliser depuis un bon moment, aller titiller des objets lointains. C'est via un sujet de @christian_d posté ici même il y a plusieurs années que j'ai pris mes infos. C'est parti pour du CP lointain dans la Grande Ourse, avec une belle galaxie et surtout un effet de lentille gravitationnelle sur un quasar. NGC 3079 est une galaxie spirale barrée vue par la tranche et située dans la constellation de la Grande Ourse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 267 ± 11 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 18,68 ± 1,32 Mpc (∼60,9 millions d'al). NGC 3079 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1790. Le Quasar Jumeau (aussi appelé Double Quasar, ou Q0957+561 ou QSO 0957+561 ou PGC2518326 ), est le premier objet identifié grâce à l'effet de lentille gravitationnelle. Il est situé dans la constellation de la Grande Ourse et consiste en une double image (QSO 0957+561 A et du même quasar induite par l'effet d'une lentille gravitationnelle (une galaxie) située entre le quasar et l'observateur sur Terre. Le Quasar Jumeau se situe à une distance de 7,8 milliards d'années-lumière (redshift=1,41), alors que la galaxie lentille est à 3,7 milliards d'années-lumière (redshift de 0,355). Les deux images du quasar sont séparées par 6 secondes d'arc, et ont une magnitude apparente de 17 et 16,7 pour les composants A et B respectivement. Le temps d'arrivée de la lumière provenant du quasar est différent selon qu'elle prend le chemin qui produit l'image A ou B. Pour le Quasar Jumeau, il y a 417 ± 3 jours de décalage entre les deux images. La galaxie lentille YGKOW G1, (parfois appelé G1 ou Q0957+561 G1), est une galaxie elliptique géante de type cD se trouvant dans un amas de galaxies qui contribuent également à l'effet de lentille. Les infos: Celestron C8 + réducteur f6.3 Antares @ 1314mm Player One Artemis-c imx294 + ircut Player One Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via diviseur optique, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 276 x 60s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 60s:
    13 points
  44. Bonjour à tous, retour en Automne avec le traitement de cette image acquise en 20h au mois de Septembre. Il s'agit d'un champ englobant NGC7331 (Caldwell 30) et le quintet de Stephan. NGC7331 est supposée être une réplique de notre Voie lactée, mais il faudrait arriver à pouvoir l'imager pour vérifier Quand au quintet, 4 seulement de ses membres sont en interaction, la 5° étant dans le groupe par effet de perspective. Les ponts de matière du tumulte gravitationnel sont bien visibles sur l'image, même si (un peu) moins bien que sur les photos hubble ou JWST On distingue de nombreuses petites galaxies plus ou moins bien définies dans l'arrière plan. J'ai essayé également de mettre en évidence au mieux les IFN sans trop dénaturer la dynamique de l'image. Les détails d'acquisition sont sur ma page astrobin avec la pleine résolution pour les intéressés : https://www.astrobin.com/joq2v9/
    13 points
  45. Salut, après quasiment un mois de disette astronomique, une fenêtre s'est ouverte hier soir en IdF. Malheureusement les nuages ont écourté la session mais j'ai pu sauver 4h18 en luminance et 3x30min en chrominance. Turbulence plutôt faible, avec une FWHM de 1,8" sur la luminance empilée. Ce trio de galaxies contient NGC2854 et NGC2856 (Arp 285), deux spirales barrées à environ 137 millions d'années lumière, en interaction comme en témoignent les discrets bras de marée. La belle galaxie spirale de face à faible brillance de surface NGC2857 ou Arp 1, à environ 243 millions d'a.l., n'est pas liée gravitationnellement aux autres.. Le champ continent naturellement un grand nombre d'autres galaxies d'arrière-plan. Tout d'abord le champ complet (clic droit pour la full) : Un recadrage sur le trio : Et enfin la luminance annotée (galaxies PGC + quasars par redshift) : Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 258*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 30*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence correcte (FWHM médiane 1,8" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, forte humidité
    13 points
  46. ...mais fallait bien que je m'y colle un jour 😀 Hello, la disette de l'hiver n'a pas que des mauvais côtés. J'ai remis le nez dans mon disque dur pour ressortir une session de M42 que javais mis de côté. Trop compliquée à traiter à l'époque avec mes compétences et je voulais lui faire honneur. Je ne sais pas si c'est réussi, mais moi je suis content du résultat, donc c'est déjà pas mal (bon à part les aigrettes disgracieuses, mais je ne savais pas encore ce qu'était un masque de chanfrein de primaire à l'époque) A peine 2h de poses (54x120s complétés de 30x10s pour le coeur). Newton 200F4 et asi 2600 couleur. Traitement pixinsight. La full est sur astrobin : https://www.astrobin.com/users/tazdevil71/ Critiques bienvenues comme d'hab. Taz
    13 points
  47. Nuit prévue avec les copains du club, des dobsonneux (T300, T350, T610 et mon T400), et un photographe avec un newton 200mm. Col d'Issarbe, 1400m d'altitude. 9° en début de soirée, pas une seule plaque de neige en montant.... Très peu d'humidité (50%) mais un ciel gâché en début de soirée par des cirrus et surtout des fumées d'écobuages. Les télescopes sont prêts vers 19h. La soirée commence avec une superbe lumière zodiacale qui s'étend presque jusqu'à Jupiter! J'avais prévu un programme dans l'Eridan, le lieux et la date s'y prêtant bien, mais après une observation de NGC 1232, j'ai compris que ca ne le ferait pas. J'observe NGC1637 plus haute, mais qui semble loin de son potentiel. Puis un regard vers la flamme, où je retrouve les détails si bien rendus dans les dessins que j'ai pu voir ici récemment, notamment celui de Sky runner http://www.astrosurf.com/uploads/emoticons/smile.png . Puis je me suis rabattu comme les copains vers des objets plus hauts, il faut jongler avec des passages importants de chute de transparence localement. Vers 22h Jupiter nous offre un spectacle magnifique à 515x en binoculaire, avec une image très stable et contrastée. Le suivi grâce à la table est évidemment très appréciable!! Je devine ensuite M82, en monoculaire à 400x et en binoculaire à 300x, après une première tentative d'observation décevante vers 21h. Ensuite je m'oriente vers le clown, d'abord pas en grande forme, mais qui s'améliorera pendant la soirée. on a pu passer la bino 515x, un peu gênés cependant par le vent, puis en monoculaire à 800x en fin de nuit , une fois le vent retombé, ce qui m'a permis d'ajouter quelques détails au dessin. Philippe nous signale la présence du Gegenschein entre l'amas de la crèche et le Lion, assez nettement visible !!! Laurent me montre ensuite NGC2403, une galaxie très interessante, spirale désordonnée difficile à décortiquer, au dessus de m82. On distingue une zone HII (en haut) et une autre peut être, plus discrète en tous cas, au bout du bras à gauche : Puis je me tourne vers le Lynx pour observer NGC2683 qui m'avait laissé un très bon souvenir au c8 dans des conditions bien moins bonnes. Elle est maintenant proche du zénith. Il n'y a pas de bande d'absorption visible, mais une partie plus claire sur le haut du bulbe http://www.astrosurf.com/uploads/emoticons/smile.png Ensuite je profite de la montée du Lion pour observer NGC 2903, qui montre une quantité de détails assez impressionnante ! Enfin, pendant la dernière heure, je me régale devant M51, principalement à 200x mais quelques apports d'informations à 400x. Il ne faut pas hésiter à grossir pour faire apparaitre les ponts de matières, bandes d'absorption ... (le dessin et tourné à 90° antihoraire par rapport à la vue au télescope) Je finis tranquillement par M5 qui éclate les rétines à 300x en binoculaire, avant de ranger le matériel. Encore une fois, le suivi a été un énorme apport cette nuit encore!!! (et quel bonheur de pouvoir aller siroter un coup, observer une nébuleuse dans le score des copains, soulager le chatouille de la vessie comme disait l'autre.... et retrouver sa cible encore dans l'oculaire )
    13 points
  48. Bonjour à tous, Comme beaucoup d'entre vous je crois j'ai profité de la première nuit claire depuis des lustres pour sortir le matos qui commençait à prendre la poussière. Pour cette nuit sans lune j'ai décidé de viser NGC1333 dans la constellation de Persée avec ma lunette Askar FRA400 et son réducteur (focal résultante de 280mm). J'avais déjà visé cette nébuleuse avec mon newton mais je voulais essayer de la shooter avec un champ plus large pour attraper les nombreuses nébulosités qu'il y a autour. Askar FRA400 + réducteur 0.70x Caméra ASI2600MC + filtre UV/IR cut Monture Ioptron CEM40 Guidage avec un diviseur optique et une caméra ASI290mm Pilotage avec un Asiair Pro Traitement Pixinsight 139x180s: J'ai prévu le cadrage pour pouvoir éventuellement ajouter un panneau en direction de LBN749 et faire une mosaique. On verra si le temps s'y prête. Nico
    13 points
  49. Cycle de Céphée - Tome 2 UN DOMAINE TOURMENTÉ (Mosaïque FSQ106 - ASI6200) Si vous n'avez pas lu les précédents chapitres, voici le lien vers le début de ce récit : Chapt : 1 et 2 CHAPITRE 3 : LA GRANDE VAGUE La houle cosmique était à l’origine de la Grande Vague. Nul ne connait son âge, mais elle existait bien avant Gyulbudaghian et elle perdurerait probablement bien après lui. Depuis le sommet sur lequel il avait toujours été, il n’avait jamais pu observer l’ensemble de La Vague. Il pouvait seulement distinguer l’écume et la mousse qu’elle gênerait, en contrebas de la crête. Il discernait leur évolution, mais cela lui nécessitait de puiser dans ses souvenirs les plus lointains, car la vague évoluait à une toute autre échelle de temps que la sienne. D’autres visiteurs avaient pu lui décrire, avant nous, l’immensité de son monde. Il avait donc pu apprendre, qu’il était perché sur la crête de cette menaçante structure, et surtout, qu’il n’était pas seul à l’habiter. D’autres Êtres vivaient comme lui sur La Vague, certains nichés dans sa courbe, d'autres installés sur son épaule. Ces deux régions semblaient bien plus paisibles que la crête, si bien que la nature des objets qui les peuplaient différait de celle de Gyulbudaghian. Cependant, tous s'accordaient à dire que depuis ce sommet, il bénéficiait de la vue la plus spectaculaire. Il lui suffisait de concentrer son regard vers le lointain pour pouvoir distinguer la profonde beauté bleue sur laquelle La Vague semblait tranquillement déferler… CHAPITRE 4 : L’ŒIL DE CEPHEE Cette lueur bleue au loin serait probablement la prochaine victime de La Grande Vague, et nous devions l’avertir du danger qui s’abattait sur le domaine. A mesure que nous approchions de la lumière, la structure qui la portait dévoilait son immensité. Une gigantesque colonne de matière, donnant l’impression de pouvoir résister aux épreuves du temps. Ce piédestal avait lui aussi été le fruit de la houle cosmique, mais on ne pouvait s’empêcher de penser qu’il avait été volontairement érigé là, pour y déposer l’Œil de Céphée. La lumière gagnait en éclat, son bleu devenant de plus en plus profond. La lueur vive et paisible qui en émanait traduisait une étonnante quiétude. Comme l’Œil de Céphée voyait tout, il ne craignait rien, malgré le chaos environnant, il nous suffisait de nous éloigner encore un peu plus pour comprendre la raison de cette sérénité. CHRONIQUES DU SAVOIR L'Iris d’un bleu Rayleigh La nébuleuse de l’Iris brille du même bleu que notre ciel pour la même raison : La dispersion de Rayleigh. La dispersion de la lumière est le phénomène par lequel la lumière se répand lorsqu'elle interagit avec des particules ou des obstacles dans son chemin. Cette dispersion est plus efficace pour les courtes longueurs d'onde, c'est-à-dire pour les couleurs violet et bleu, par rapport aux longues longueurs d'ondes, telles que le rouge. En d'autres termes, lorsque la lumière traverse de petites particules ou des molécules de gaz, le bleu et le violet sont dispersées dans toutes les directions, tandis que les longueurs d'ondes comme le rouge, sont moins dispersées et continuent de se propager dans la direction initiale. La nébuleuse de l’Iris ainsi que notre atmosphère sont de parfait exemples de la manifestation de ce phénomène. J'espère que ces nouveaux chapitres vous ont plu, A tres vite pour le final ! Chapitre final ici : Malik
    13 points
  50. Le saviez-vous ? Nul besoin de vaisseau spatial compliqué et cher pour se rendre sur Mars. Et pour cause, avec ma bonne vieille astrocamionette je m'y suis rendu pour un weekend loin du monde (non) et plus près des étoiles (ça oui). Mars donc, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, en plus d'être une superbe planète rouge et une barre chocolatée, Mars c'est une petite bourgade du plateau ardéchois sise à 1000m d'altitude, connue pour son pont du XVIIIe siècle, ses vaches à cornes, et son observatoire astronomique... l'observatoire "Hubert Reeves" organisait donc tout un weekend autour de l'astronomie sur ce site exceptionnel. Au programme, deux jours et deux nuits d'animations et d'observations, à destination du grand public (venu en très grand nombre) mais aussi de l'amateur plus exigent avec des intervenants et conférenciers de qualité. Jugez plutôt : - La recherche des exoplanètes, où en sommes-nous ? – Avec : Florian Rycke-Philipot (Doctorant, LESIA, Observatoire de Paris) – Systèmes compacts, planètes ultra-chaudes, super-Terres, depuis la détection de la première planète autour d’une autre étoile de type solaire en 1995, la recherche des planètes extra-solaires a explosé. À quoi ressemblent les plus de 5000 exoplanètes détectées ? Et surtout, que reste-t-il à découvrir ? - En route vers Mercure – Avec : Dominique Delcourt (Directeur de Recherches, CNRS) – Découvrez la mission BepiColombo pour l’exploration de la planète Mercure (la plus proche du soleil), menée conjointement et pour la première fois par les agences spatiales européenne et japonaise. - Le milieu interstellaire, les mystères de la poussière d’étoile – Avec : Axel Rymar (Doctorant en Astrophysique, Université Paris-Saclay) – Le milieu interstellaire, environnement complexe composé de gaz et de poussière, joue un rôle crucial dans l’évolution des galaxies. Mais, il cache aussi des réponses aux questions fondamentales de l’humanité, notamment celle de notre composition élémentaire. - La révolution du télescope spatial James Webb – Avec : Richard Johan (Astronome, Centre de Recherche Astrophysique de Lyon) – Découvrez le défi de la réalisation du télescope spatial James Webb, le plus grand télescope spatial actuellement en opération, ainsi que ses premiers résultats scientifiques, des objets de notre système solaire aux galaxies les plus lointaines de l’Univers. Je ne m'étendrai pas sur les conférences en elles-mêmes : elles étaient excellentes et les quatre conférenciers (certains plus aguerris que d'autres à l'exercice) étaient particulièrement intéressants, compétents et accessibles. Quatre conférences, quatre fois la salle archi comble : le public ne s'y est pas trompé. 👍 Le première journée donc, j'arrive deux bonnes heures avant la première conférence pour deux choses, à commencer par la visite de l'observatoire. La visite est assurée par Camille, salarié de l'observatoire à la grosse barbe et la voix qui porte, qui nous présente le travail effectué sur place : photométrie, spectrométrie, stages découverte, mission pro-am... et nous présente aussi le bel instrument sous la coupole : un Ritchey-Chrétien de 600mm à f8 sur une monture Alcor-System NOVA 200 à entraînement direct de fabrication française (si vous voulez vous équiper comme eux : https://www.astroshop.de/fr/telescopes/ritchey-chretien-officina-stellare-rc-600-4800-pro-rc-cga-ota/p,56211 sans oublier la monture : https://www.astroshop.de/fr/equatorial-avec-goto/monture-alcor-system-direct-drive-nova-200/p,61595 ). Du très beau matos, très performant mais à la maintenance visiblement assez compliquée. A la fin de la visite, je tombe sur un collègue du club ! Quelle surprise, je ne savais pas qu'il venait, et encore moins qu'il était également membre du Club Astronomique de Mars (CAM) et qu'il participait aux observations avec son 250 flextube Goto ! 😃 La deuxième activité que je voulais faire avant les conférences, c'était l'observation solaire. Trois instruments étaient installés à cet effet : un C8 avec un filtre de pleine ouverture pour la lumière blanche, un PST Coronado (que je connaissais déjà et dont l'observation m'avait enchanté) et une Lunt. De belles tâches solaires étaient visibles en lumière blanche mais c'est surtout l'observation en H alpha avec la Lunt qui m'a impressionné. Les éruptions solaires sont impressionnantes et la surface de notre étoile montre de superbes grumeaux et aspérités. L'effet de relief est saisissant, à mille lieues devant ce que montre un Coronado ! Quelle claque ! Pour ce samedi, la suite des observations devra attendre la nuit. Après donc les deux conférences et un rapide retour au camping pour avaler un repas express, je reprends donc vers 22h la route de l'observatoire avec mon vélo. Et déjà, en sortant du camping, la Voie Lactée me saute aux yeux comme rarement ! Quel ciel ils ont les marsois (oui on ne dit pas martiens visiblement...). J'arrive à l'observatoire et là, c'est le choc... Quelle foule😬 !! Le site, pourtant immense, est rempli de spectateurs. Il doit y avoir un bon millier de personnes sur ce haut plateau aux confins de l'Ardèche et de la Haute-Loire, tous venus pour découvrir les trésors du ciel. Dans l'absolu, c'est très bien que ce genre d'évènement attire autant de monde. Mais très égoïstement, je ne peux m'empêcher d'être déçu de voir les files d'attentes interminables pour observer dans n'importe quel instrument 😄. Je retrouve mon copain rencontré l'après-midi, il pointe Saturne avec son dob 250 depuis déjà 45min et la file d'attente ne désempli pas. Les spectateurs sont ravis du spectacle proposé visiblement, les "wouah" "ooooh" fusent d'un peu partout dans le champ. Ne me voyant pas faire la queue une heure pour voir M13 pendant 30 secondes, je m'allonge dans l'herbe près de l'observatoire où un animateur nous fait voyager dans le ciel avec son pointeur laser et son micro. Cette "lecture du ciel" est très intéressante, et il est abordé à la fois la technique de la recherche et les contes et légendes liées à certaines constellation. Le bonhomme maîtrise son sujet, nous transporte et nous faire rire. Un grand bravo à lui ! Du coup la soirée a bien avancé et le gros de la foule est parti. Je retourne du côté des télescopes et me glisse dans les (plus courtes) files d'attentes. Tout le monde pointe les classiques de l'été et l'allumage intempestif des phares sur le parking (une bonne partie des visiteurs ne se sont pas garés face à la forêts comme demandé, mais face aux télescopes...) ne permet pas d'observer de manière qualitative. j'en profite donc pour prendre en main tous les instruments et discuter avec leurs propriétaires. Première constatation : sur des objets comme Dumbell, l'amas d'Hercule ou la Lyre, un 300 en montre quand même un peu plus qu'un 250. Sur tous les objets, la différence - sans être énorme - est notable. Sur M57 par exemple, je vois plus de nuances de densité dans l'anneau, dumbell est plus claire et plus contrastée, je vois plus d'étoiles dans M13. Par contre, deuxième constatation : un dobson 300 en tube plein c'est énorme 😮! Un 250 fait petit à côté et clairement pour mon utilisation éventuelle ça serait trop compliqué. J'ai pu passer un petit moment à prendre en main un KEPLER 300 deluxe, c'est très agréable à manier c'est sûr, par contre c'est vraiment trop gros pour moi. Mais, j'ai pu aussi utiliser assez longuement un ES 300 Ultra light, et là, c'est pas la même histoire 😍! Si à l'oculaire l'expérience a été identique, à l'utilisation c'est tout de même bien plus gérable. Rien que d'aspect il fait plus petit, le montage / démontage se fait très rapidement et une fois démonté il ne prend pas de place (moins que mon mak + sa monture). Je le mets clairement sur ma wishlist (chérie, papa, maman, si vous me lisez...), pour aller titiller de la nébuleuse sur mon site de crête habituel il m'a l'air tout indiqué . La deuxième nuit d'observation sera beaucoup plus intéressante Déjà, il y a peut-être cinq fois moins de monde et même au 915, l'attente n'est pas longue. Allez oui, je l'ai mis en titre pour venir chatouiller les astrams atteints de diamétrite (je sais qu'ils sont nombreux) et je n'en ai toujours pas parlé. Je vais donc commencer par raconter mes observations avec ce géant d'acier. Il s'agit donc d'un dobson goto de 915mm de diamètre à f3.5 fabriqué par Fullum Optics. Vous en apprendrez un peu plus en consultant cette vidéo : Ce géant d'acier était clairement le plus prisé des deux soirées, forcément. L'engin impressionne avec ses treillis métalliques et sa finition "full black". De plus, la motorisation est rapide et le monstre pivote avec dynamisme, évoquant plus un obusier ou un dispositif anti-aérien qu'un télescope😆. Mais à l'oculaire alors ? Et bien, je dois dire que j'ai été un peu frustré. Le seul oculaire disponible dessus était d'une très grande focale, et j'ai fait l'erreur de demander de pointer M101 assez tôt : le fond de ciel était très clair et la galaxie ne ressortait que très peu. Plus tard par contre, par nuit noire, j'ai pu voir M110, la galaxie satellite d'Andromède, comme sur une photo ! Vraiment, vous tapez "Messier 110" sur google images, vous mettez l'image en nuances de gris et vous avez le rendu à l'oculaire. Petit passage ensuite sur M57, très beau avec des nuances de couleur visibles assez nettement dans l'anneau. Une belle expérience mais qui mériterait d'être prolongée avec des oculaires de plus courte focale !! Idem pour Saturne et Jupiter à la suite, l'image est superbe mais le ciel aurait permit de grossir bien d'avantage. Si ce n'est pas l'instrument qui m'a le plus marqué ce soir, je me suis laissé dire que pour les nébuleuses étendues c'est un autre monde, notamment les dentelles du cygne... Avec un peu de chance et le concours des copains, j'aurai peut-être l'occasion de tester plus longuement tout ça J'ai passé pas mal de temps avec un astram rencontré la veille qui s'occupait d'un C8 sur monture à fourche. Lorsque je suis arrivé, il pointait le double amas de Persée tandis que tout le monde pointait soit Saturne, M13, M57, M27 ou Albiréo. Je me suis dis "Tiens, ça change, voilà un homme de goût assurément" 😄. Le double amas rentre au chausse-pied dans le champ du C8 équipé qu'il était de son oculaire 30mm / 80°. L'image était très belle quoi que peut-être moins piquée qu'avec mon maksutov, avec m'a-t-il semblé un peu de diffusion sur les étoiles les plus brillantes. Néanmoins, le spectacle de cet objet est toujours superbe. Après un rapide tour sur Dumbell M27, qui en montre un peu moins que les dobson 300, je lui propose de pointer M8, la nébuleuse du lagon, en plein dans le sagittaire. Visible à l'oeil nu sous ce superbe ciel, je lui montre au laser et il la pointe avec facilité. Les principales étoiles de cette pouponnière son bien visibles et le voile de la nébuleuse ressort assez bien autour de l'étoile 9 Sgr. L'occasion de montrer cet autre type d'objet au public, moins spectaculaire certes que les classiques mais qui nous a permis de faire le lien avec la première conférence de l'après-midi sur les nuages interstellaires. Une passerelle très intéressant entre la science "dure" (même vulgarisée) et la "poésie" de ce délicat voile bleuté à l'oculaire. Le collègue pointe ensuite son C8 sur un amas globulaire que je ne connaissais pas : M71, l'amas de la pointe de la flèche dans la constellation du même nom. Une chouette petite concentration d'étoiles en limite de visibilité à l'oeil nu (je ne l'ai pas vu personnellement). Je lui montre à mon tour un amas que j'aime beaucoup, M10 dans le serpentaire. Ce dernier amas est très agréable à observer car même s'il est bien moins spectaculaire que M13, il est assez dense pour bien ressortir sur le fond de ciel et le C8 arrive à résoudre déjà pas mal d'étoiles dans ce bel objet. Le public a pu se rendre compte également qu'un amas globulaire pouvait ressembler à autre chose que M13 pointé par tous les télescopes et certains se sont étonnés de la diversité de formes et de tailles apparentes pour des objets "similaires". Durant ces observations nous avons discuté avec un couple de jeunes gens qui nous ont dit avoir ramené leur paire de jumelles TS Optics 25x100 mais ne pas oser l'installer car ils ne savaient pas s'en servir. Ni une ni deux, nous leur proposons d'aller les chercher et de les aider dans l'installation et leur montrer des choses très intéressantes avec leur instrument, offre tout à fait désintéressée bien évidemment... 😇 Un petit quart d'heure plus tard les voilà de retour et c'est parti pour l'installation de la grosse paire de jumelles sur leur trépied vidéo. Je n'avais jamais testé un tel instrument : quel pied ! j'ai vu avec ces jumelles ma plus belle galaxie d'Andromède. Le bulbe galactique est bien lumineux et l’ovoïde laiteux se détache très nettement sur une portion appréciable du champ (environ 2,5° je pense). Superbe. Nous leur montrons (et profitons 😎) également le double amas de Persée. Lui qui rentrait tout juste dans le C8 explose littéralement la rétine dans les grosses jumelles. Quel pied ! D'ailleurs la qualité optique m’apparaît excellente avec des étoiles parfaitement ponctuelles. Voir ces jeunes gens s'émerveiller pour la première fois avec leur instrument était un réel plaisir. Ils "complexaient" un peu d'avoir "seulement" des jumelles, fussent-elles grosse, par rapport à tous les télescopes présents. Nous leur avons montré que certains objets sont bien plus intéressants avec un tel engin qu'avec nos télescope. En tout cas moi, je suis conquis ! D'ailleurs, je suis tellement conquis par les jumelles d'une manière générale qu'avec le recul je crois que mon meilleur moment de la soirée a été le début, quand j'attendais qu'il fasse "vraiment" noir. Je me suis installé tout seul tout au bout du champ avec mes jumelles 12x60 hors d'âge dans une main, le "Guide des étoiles et planètes" de Delachaux et Niestlé dans l'autre et suis parti en voyage, à l'aide des cartes superbement précises du livre éclairées de ma lampe rouge, à la découverte des objets les plus remarquables de la Voie Lactée. Je débute mon voyage tout près de l'horizon et découvre pour la première fois les amas ouverts M7 et M6. Je remonte le fil de notre galaxie et tombe sur une amie bien connue, M8 ou la nébuleuse du lagon, bien brillante avec sa petite voisine du dessus, la nébuleuse trifide M20, plus délicate à déceler. Je remonte encore et tombe nez à nez avec M24, cet immense amas ouvert grouillant d'étoiles et me laisse happer un moment par sa richesse. Il est peut-être un de mes objets préféré avec des jumelles, mais se perdre parmi ses milliers d'étoiles avec un télescope à plus fort grossissement est une expérience tout aussi grisante. Je repère sur les cartes qu'à sa gauche et avant de tomber sur le petit "V" écrasé d'Albaldah, se trouve M25, un petit amas ouvert que je ne connaissais pas. En symétrie presque parfaite mais à droite de M24, je découvre également M23, autre amas ouvert qui se montre presque comme un amas globulaire dans le grand champ de mes jumelles. Je fais un moment des allers/retours entre ces trois amas quand je repère dans le bord inférieur du champ un amas qui m'a l'air bien délimité. Rapide coup d'oeil aux cartes : il s'agit de M22, amas globulaire de belle magnitude. Je poursuis ma remontée de la Voie Lactée et tombe avec bonheur sur M17, la nébuleuse Omega et la célèbre M16, nébuleuse de l'Aigle, belles tâches blanchâtre avec des étoiles visibles aux jumelles pour cette dernière. Sur la route je passe rapidement et sans m'en rendre compte plusieurs fois sur M18 ou amas du Cygne Noir, qui se perd aisément au milieu de la densité d'étoiles de son environnement. Initialement, j'avais pris Oméga pour M18 et M16 pour Oméga, et avait donc toutes les difficultés à trouver cette nébuleuse de l'Aigle. En montant toujours un peu plus le long de la voie lactée, j'en étais venu à discerner (surtout en vision décalée) un amas assez faible, en me disant que c'était bien faible pour la "célèbre" nébuleuse de l'aigle. Après consultation des cartes, l'erreur est corrigée et cette petite nébulosité est en fait NGC 6539, petit amas globulaire très peu visible, et je remets ainsi les nébuleuses à leur place . Ce voyage à travers la Voie Lactée sur plus de 25° de hauteur m'a occupé une grosse heure et demie et je m'en souviendrai certainement un moment. Il fut donc une superbe entrée en matière pour cette belle soirée d'observations et de partage, soirée qui a clôturé deux jours d'un voyage à travers notre passion commune. Merci à celles et ceux qui m'auront lu jusque là, j'espère que ce n'est pas trop indigeste j'ai écrit comme ça venait en me remémorant encore tout à fait ce superbe weekend Un grand merci aux équipes de Planètes Mars et au bénévoles du CAM pour leur gentillesse et leur disponibilité, et à l'année prochaine !!
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