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montmein69_2

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  1. Pour ce qui est d'Ariane 6, sa sonception et le lancement de sa fabrication ont été dans la période où SpaceX a commencé à progresser (et plutôt rapidement avec la conception de la F9, rapidement soutenue par la NASA et les contrats militaires du DoD , puis ceux du transport d'équipages vers l'ISS) L'ESA n'est pas une institution très réactive .... et le projet CNES (pour Ariane 6) qui aurait pu être une transition courte (car conception simplifiée) n'a pas été retenue notamment avec une forte opposition de l'Allemagne, . Il faut dire qu'Ariane Group qui savait avoir quasi certainement l'obtention de la construction d'Ariane 6 a pesé fortement dans la balance pour recaler les autres propositions que la sienne. Lire l'article http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/ariane/ariane6/developpement_2009-2013.htm Bref .... pas de dynamique pour un nouveau lanceur innovant (réutilisation de concepts provenant d'Ariane 5), et en plus les installations de fabrication d'Ariane 5 ont été rapidement démantelées par le constructeur. (au lieu de gérer une véritable transition. en continuant à exploiter Ariane 5 un certain temps) L'Europe se retrouvait donc rapidement "à poil" de lanceur lourd. D'ailleurs on y est toujours puisque Ariane 6 avance avec entrain (!) vers la 5ème années de retard (le constructeur l'avait promis pour 2020). De plus il a obtenu du financement supplémentaire de l'Europe(principalement Allemagne, France, Italie) pour finir son travail . C'est le pompon ! Rajoutons les âneries d'AVIO (constructeur italien) concernant le lanceur VEGA ..... et on ne peut même plus lancer de petits satellites ou même des cubesats ... Bref c'est le désert complet sur les pas de tir. Actuellement un effort est fait par la France pour donner un "espace de création et de tests pour quelques start-up sur le site de Kourou. Les installation de la fusée Diamant ont été "détruites" et la zone est équipée pour faciliter leur installation avec le niveau de sécurité requis (la fourniture d'ergols notamment sera celle du site principal de Kourou) et consignes pour le respect écologique de la forêt amazonienne de Guyane - flore et faune - *). On n'y fera pas n'importe quoi, n'importe comment. * à comparer avec le bins dont est capable SpaceX à BocaChica. (qui est une réserve fédérale US théoriquement) https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/mini-et-micro-lanceurs-emmanuel-macron-met-la-france-en-mode-competition-993756.html Titre : Mini et micro-lanceurs : Emmanuel Macron met la France en mode compétition Evidemment .... ce seront des petits lanceurs expérimentaux qui seront construits puis testés en vol (sans prise de risque pour les populations ni l'environnement). Cela devrait permettes de combler le retard dans le domaine des moteurs, et travailler sur les possibilités de récupération au moins des premiers étages (avec leur motorisation). Donc on est certes en retard ... mais si les astrt-up bossent bien, celapourrait permettre ensuite de passer à des lanceurs pus lourds (CU augmentée, atteinte d'orbites plus hautes - seln les besoins - voire viser la Lune. Mais bon .... il faudra être patients et espérer que pendant cette période Ariane 6 (qui sera de fait un lanceur de transition) pourra faire quand même du bon travail. Cependant, pas sûr que les politiques européens et l'industrie spatiale lâche la manne d'Ariane 6 ..... il faut être réaliste l'Europe spatiale est dans la tempête. Alors on peut lire des articles grandiloquent sur le vol inaugural d'Ariane 6 fixé - par les officiels - aux alentours de juillet 2024 https://www.ouest-france.fr/sciences/espace/le-vol-inaugural-dariane-6-devrait-avoir-lieu-entre-la-fin-juin-et-le-debut-juillet-2024-5d1b0c22-eb82-11ee-9706-81db63ab310d Mais de "petites voix" susurrent que cela pourrait être repoussé au premier semestre 2025 ..... on n'est plus à çà prêt .....;
  2. La capacité de gérer un grand nombre de moteurs sur un étage de lanceur est relativement récente. Avant c'est la N1 de l'Union soviétique qui avait été une tentative de créer un lanceur pour des missions lunaires. Sans succès puisque les tentatives de vol (4) se sont toutes soldées par des échecs. Le programme a été abandonné vers le milieu des années 70. https://fr.wikipedia.org/wiki/N-1_(lanceur_soviétique) La conception de nouveaux moteurs (utilisation de l'impression 3D) et les moyens techniques pour les contrôler ont grandement progressé. Et c'est SpaceX qui a ouvert "le bal" avec la F9 puis la F9_Hevy (comme indiqué dans le Fil précédent). Avec le Starship (en fait son booster) SpaceX a réussi à en gérer un grand nombre en propulsion LOX-méthane .... pour le moment les tests de ce prototype n'ont été que partiellement réussis (perte du booster et du Starship lors d'IFT-3) mais çà a décollé et fonctionné jusqu'à permettre un vol suborbital du Starship. Cela s'est moins bien passé pour les phases de retour. Mais cela devrait encore progresser . Des Start-up ont eux aussi adopté cette multiplication de moteurs,mais pour des lanceurs pour l'instant plus petits. Le lanceur Electron de la société Rocket Lab
  3. L'amarrage du Soyouz MS 25 à l'ISS s'est bien passé. L'écoutille a été ouverte et l'entrée des nouveaux arrivants a été fêtée
  4. Pour ma part je suis assez dubitatif sur les solutions envisagées. Mais comme je l'ai dit je n'ai même pas fait un stage d'une semaine à l'ESA pour m'initier à ces notions ou tout "bouge" . Quant aux calculs dont on parle en toute généralité .... si quelqu'un veut s'en charger , au moins pour une seule "station" devant croiser la trajectoire du vaisseau effectuant le trajet (le moins long possible pour la santé des astronautes) de la Terre vers Mars à une heure "définie" coïncidant à la portion du trajet fixé, pour y faire étape .... disons au bout de 3 mois après le lancement (à la louche la moitié du voyage) , je suis volontiers preneur. Pour ma part (une idée supputée, donc ne pas taper sur ma tête si je dis une grosse bêtise -car je crois que c'en est une ...de bêtise .... parmi d'autres) Je proposerai de mettre la station en orbite autour de Mars, sur une orbite ovoïde très allongée, de telle façon que son apogée soit le point de contact avec la trajectoire du vaisseau habité. En veillant à ce que l'objet se trouve encore dans une zone ou la gravité terrestre ne prenne pas "le pouvoir" sur l'attraction martienne. (ou même précaution avec Jupiter s'il promène son champ gravitationnel dans le coin à ce moment là). Cela impose de nombreuses contraintes .... peuvent-elles être remplies concomitamment ???? Probabilité infime ? Par ailleurs "croiser" ne veut pas dire qu'on peut aborder ..... il faut se "mettre en chasse" et que les vitesses et les trajectoires soient "compatibles". Il n'y a qu'à voir les conditions que doivent remplir les lancements de Soyouz habités pour que le RdV avec l'ISS soit "ultra-rapide" (seulement deux orbites soit environ 3 h). Tout récemment pour MS 25, ils n'ont pas pu lancer à l'heure précise* , afin que la configuration avec l'iSS soit "pile-poil" * un bête problème d'une batterie déchargée. Du coup ils ont pu lancer peu après .... mais le voyage (la chasse : pour se rapprocher et harmoniser les vitesses) a duré près de 2 jours. Communiqué de Roscosmos : * d'un autre vaisseau le soyouz MS-24 ramenant un autre équipage ayant fini sa mission " ["Soyuz MS-24 doit se désamarrer du module MIM1 Rassvet ce 06 avril à 03:57 UTC.] Moralité (qui n'engage que moi) : 1 - si le voyage habité vers Mars est décidé ... il faudra assumer les 6 mois de voyage et prendre les mesures de protection nécessaires dans le vaisseau lui-même. Ils sont entrainés et peuvent supporter un tel voyage. Par contre en atterrissant .... il faudra sans doute quelques jours pour récupérer. Mieux vaut que des vols préalables de matériel et les robots capables de mettre en fonctionnement l'habitat aient fait leur boulot avant. 2 - Pour des voyages habités plus lointain ..... j'ai un gros doute que cela puisse se faire .... sauf à cryogéniser l'équipage . Y survivraient-ils ? Pour le moment c'est la Lune qui est visée ..... çà facilite les choses, sans pour autant être simplissime. Le village lunaire .... pas sûr que je le verrai construit ..... 3 - une vision de l'exploration spatiale que je fais volontiers mienne I'm one of the most durable and fervent advocates of space exploration, but my take is that we could do it robotically at far less cost and far greater quantity and quality of results. James Van Allen
  5. C'est d'une grande complexité. Mais avec beaucoup de moyens on peut tout envisager. Je ne suis pas suffisamment doué en calcul d'orbites multiples d'autant de station-relais "coupant" l'orbite du vaisseau martien en autant de points requis, à la date idoine, pour répondre , désolé. Du côté de la carte bleue, pour construire toutes ces structures , les lancer, les positionner chacune sur son orbite (çà tournerait autour de quoi ? le Soleil ?) les suivre pour ajuster les trajectoire, etc ..... çà va faire chauffer la puce. La probabilité qu'une agence spatiale se lance ..... AMHA est plutôt faible. peut-être les "Etats Unis du monde en marche" seront-ils à la hauteur ? Mais c'est la raison du débat de voir de multiples solutions envisagées.
  6. Pour ceux qui sont intéressés par le vol humain sur MArs, un événement qui a une périodicité annuelle (ou bisannuelle ?) et qui va donc être reconduit pour 2024 : Human to Mars. Il a même son acronyme H2M (les américains adorent çà) https://www.exploremars.org/ les délais pour réaliser leur projet est plutôt court. Il y a du Corneille dans l'air :
  7. Evidemment si on a les moyens de démultiplier les stations spatiales .... (si les milliards de dollars tombaient de la corne d'abondance) on pourrait tout envisager. Mais c'est se projeter dans un avenir .... probablement lointain, donc voisin de la science fiction. Vu que notre vie a aussi ses limites de durée .... envisager un avenir pas trop lointain me convient mieux.
  8. ▶️Effectivement, le voyage spatial d'une planète à une autre, n'a guère de ressemblance avec les solutions envisagées ci-dessus. Sur Terre ou sur l'Océan, les étapes intermédiaires ont une existence "stable". On connait les ascensions de hauts sommets (notamment au Nepal) avec des camps intermédiaires permettant de trouver un abri, d'habituer l'organisme aux altitudes croissantes et à la moindre quantité d'oxygène dans l'air. En mer, il y a eu, de longue date, utilisation des "îles" qui permettaient de faire relâche, de refaire la réserve d'eau etc ... Même au début de l'aviation lorsque la traversée de l'Atlantique ne pouvait se faire d'une traite, il y avait des trajets avec escale intermédiaire Comme l'a rappelé Ygogo ci-dessus, la physique des déplacements des planètes autour du Soleil est guidée par leurs masses, leurs vitesses orbitales, qui sont différentes pour chacune d'elle. Et il a fallu un bon moment aux équipes de calculateurs (souvent calculatrices* d'ailleurs) qui ne disposaient pas d'ordinateurs pour calculer les trajectoires permettant des rendez-vous, des trajectoires de retour, etc .... * voir le film "Les Figures de l'ombre" sur les missions Apollo qui devaient gérer les voyages Terre-Lune puis le retour https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Figures_de_l'ombre Pour aller sur Mars, plusieurs possibilités, mais dont la durée peut-être très différentes. Cela dépend de la configuration Terre - Mars, chacune étant à une position sur sa propre orbite . Et pas d'étape possible. Il faut utiliser au mieux la vitesse essentiellement acquise par le lancement , et effectuer de petites corrections au cours du voyage. Et freiner à l'arrivée pour se satelliser autour de la planète d'arrivée La plus tendue (donc la plus courte) est effectivement la trajectoire de transfert de Hohmann, elle dure environ 6 mois. Pour l'aller si on dispose d'un lanceur suffisamment puissant pour la masse de l'engin qui doit effectuer le voyage .. on choisira la trajectoire de Hohmann Les lois .... de la gravité, d'ailleurs restent "à l'oeuvre" une fois qu'on a atteint la destination. Les deux planètes continuent à tourner autour du Soleil. Les possibilités de "séjour"suivi de "possibilité de rentrer à la maison" sont donc précisément dépendantes de leur déplacement. Cela sera conditionné par la position des deux planètes sur leur orbite respective. Ce qui est rarement envisagé ▶️ Voyage avec séjour très court (scénario conjonction) seulement 30 jours sur la planète Mars .... et çà repart . Pas le temps de faire grand chose. Tout çà pour çà ! ▶️ Voyage avec séjour long (scénario opposition) 550 jours sur la planète rouge .... on a le temps d'explorer Schéma explicatif des deux plans de vol : Remarque 1 : Evidemment si on est un colon de la promotion Elon Musk .... on peut y rester beaucoup plus longtemps . Remarque 2 : Ne pas oublier si on veut effectuer le voyage de retour qu'il faut un lanceur pour décoller de Mars, et pour cela que son plein d'ergols soit fait (usine de production ISRU à construire sur Mars ? ) Mon point de vue qui n'engage que moi : poursuivre l'exploration robotique en étant de plus en plus inventif pour la conception de robots. Ce sera moins cher .... et collectera aussi bien des données que des roches qui pourront être rapatriées sur Terre où des laboratoires sont équipés et deséquipes de scientifiques plus ) l'aise pour faire des analyses avec un siège confortable et un petit soda avec une paille ( à la bonne température) Voir le projet NASA/ESA Mars Sample Return
  9. J'ai indiqué dans le titre du Fil les booster et Starship qui devraient voler pour IFT-4. Il s'agit - à ce jour - de B 11 et S 29. Comme on n'est sûr de rien avec les modifications (suite aux analyses de données de IFT-3) pouvant être décidées. J'ai rajouté "à confirmer" pour ces deux éléments.
  10. Erratum : C'est bien lockheed Martin qui a été sélectionné par la NASA pour construire DRACO (Demonstration Rocket for Agile Cislunar Operations) Ce serait un engin qui naviguerait près de la Lune (?) Voir ceci : https://spacenews.com/nasa-and-darpa-select-lockheed-martin-to-develop-draco-nuclear-propulsion-demo/ Ce projet est ambitieux : Avec les militaires .... les moyens ne manquent pas. On verra bien. Il coulera probablement un peu plus d'eau sous les ponts .... avant qu'un vaisseau opérationnel puisse être placé en orbite martienne .... peut-être passera-t-il dans quelques dizaines d'années auprès de la Gateway lunaire .... désaffectée depuis longtemps.
  11. C'est un sujet que les futurs colons martiens (s'il y en a, un jour) regarderont probablement de loin. Le sketch résume bien la prise de tête avec les "progrès inclusifs" , il faut dire que certains se font un lit de ces sujets. Leur militantisme actif .... c'est bien entendu un droit (qui lui devient extensif) .... mais on n'est pas forcé de s'accrocher au wagon. Revenons en au spatial et à ses possibles évolutions ..... il y a effectivement des recherches pour utiliser l'énergie nucléaire. Non pas pour faire péter des charges à l'arrière du vaisseau (si, si il y a eu ce genre d'idée géniale !) mais pour chauffer fortement un gaz qui fonctionnerait alors comme dans un réacteur. l'éjection à haute vitesse effectuerait un effet action/réaction . C'est du nucléo-thermiue. https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Propulsion-nucleaire-thermique.html Schéma simplifié du principe (ici le gaz est de l'hydrogène) C'est la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) qui a repris les études : Article de janvier 2023 https://www.nasa.gov/news-release/nasa-darpa-will-test-nuclear-engine-for-future-mars-missions/ Vu la taille ..... il va falloir commencer à économiser .... à vot'bon coeur m'sieur dames Mais il faut bien éloigner la zone de vie pour l'équipage du réacteur .
  12. Concernant la NASA, les premières publications avec les versions des missions Artemis publiées à l'époque, projetaient vers Artemis XV ? (ou plus) que le SLS en version Block 2 pourrait initier un voyage vers Mars . Probablement pas encore habité que je me souvienne, mais une sorte de répétition générale sur la faisabilité de la chose. Sinon c'est Elon Musk qui lors de sa présentation façon show, de sa Big Falcon Rocket et du Starship (les noms étaient différents à l'époque) annonçait son intention d'être le premier (enfin peut-être pas .... faut être sérieux et responsable) à embarquer avec les hardis colons pour poser le pied sur Mars et y développer une colonie. Depuis il a pris quelques années comme chacun de nous, et son projet personnel a peut-être un peu évolué (je n'en sais rien mais clairement ce n'est plus au coeur de sa communication). De plus son nouveau lanceur s'il a bien décollé, n'a pas encore coché tous les items annoncés, donc cela va prendre un peu de temps pour avoir les moyens techniques d'y aller. Bref ... ce n'est pas encore un sujet d'actualité brûlante. La décision a été prise de retourner sur la Lune .... pour ma part je vais suivre les péripéties de l'évolution de ce projet. Et pour les destinations plus lointaines me contenter des missions robotiques qui font de bien belles choses. Elle rapportent des photos incroyables et des paquets de données qui enchantent les équipes de chercheurs. C'est déjà un bon plan.
  13. Une question toute bête : pourquoi les mettre en opposition ?(cf le vs américain de la couverture). Ils sont tous les deux passionnés d'espace, mais avec plusieurs décennies d'écart. Leur rêves étaient peut être similaires, notamment aller sur Mars, donc pas opposés. Et ils ne sont pas encore accessibles. La langue bien pendue d'Elon Musk pour l'instant n'en peut mais, il n'est pas près d'aller sur Mars. Déjà pour aller sur la Lune ... à ce jour rien n'est prêt. Et le délai pour y arriver est inconnu. La NASA repousse , sans arrêt ArtemisIII et pourtant çà n'avance qu'à pas de sénateur. Et ils voulaient tous les deux créer des lanceurs géants utilisant la propulsion chimique. Là encore concordance de vue . Car malgré l'écart d'époque, les progrès réalisés dan le domaine des lanceurs n'est pas gigantesque, même si les techniques ont largement évolués. L'efficacité est peut-être améliorée avec des Raptors V2 fonctionnant au LOX-CH4 , mais de toute façon il n'y en aura pas de 'tout près à être utilisé " sur Mars. Donc au mieux un voyage sans retour. Je ne parierai pas sur l'âge d'Elon quand il embarquera dans son Starship pour Mars, ni sur son état (physique et mental) quand il débarquera et devra commencer à monter un habitat pour dormir sans avoir besoin de garder le scaphandre dans son lit. Bref Robinson Crusoe version XXI _ème siècle est un livre qui n'a pas été encore écrit. Et les vidéos des colons martiens gravissant Olympus Mons ou un autre moins haut de leur choix, restent à tourner et à transmettre aux pauvres terriens supportant eux des étés caniculaires et des automnes très pluvieux. Pauvres terriens ..... le cacolac n'est pas assez frais et l'ombrelle est trop petite !
  14. Pour en revenir au "concepts" publiés (plus haut) sur différentes variantes du duo Booster/Starship, je ne suis pas fuséologue, mais il me semble que rallonger telle ou telle partie du vaisseau pour le remplir d'un ergol, voire le faire pour les deux réservoirs contenant des ergols différents, cela va nécessiter des calculs très précis sur les modifications des masses que cela crée. (risque de déséquilibre) Et il faudra re-considérer les logiciels de vol qui devront piloter le vaisseau dans les différents endroits de la mission (véhicule se mettant en orbite NRHO, effectuant son RdV avec Orion, puis se détachant et devant rejoindre une orbite lunaire basse, puis effectuant la descente/recherche du site, sélection de la zone la mieux appropriée pour le poser .(éviter le sol trop pentu, trop encombré de rochers etc ...) * .... bref il y a du boulot et cela nécessitera certainement plusieurs vols tests pour maîtriser et réaliser ces défis. C'est déjà compliqué pour un modèle de Starship aménagé pour la mission ... s'il y en a plusieurs à piloter à distance en vol automatique, cela va être du sport. * je ne parle pas du re-décollage, du nouveau RdV avec Orion .....pour que les astronautes puissent revenir sur Terre. Car le retour vers Orion depuis la Lune, sera aussi délicat avec probablement du fret (cailloux collectés) peut-être abandon d'une jeep lunaire, consommation d'eau et de vivres pendant 10 jours au moins,etc ..... donc des masses à repositionner (boulot dans la zone d'habitation pour les astronautes). Sans briser le rêve, cela me parait beaucoup plus compliqué, coûteux et long à mener à bien que de faire quelques (certes jolis) dessins. (mais cet avis bien entendu, n'engage que moi) PS : pour le moment, à ce jour, rien ne vole (qui reste entier) , rien n'est allé en orbite basse (LEO parcourue en entier) rien n'a effectué un véritable transfert d'ergol d'un vaisseau à un autre.... donc la route à parcourir est longue.
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