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Dodgson

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Tout ce qui a été posté par Dodgson

  1. Juste pour intervenir sans me fatiguer, voici un article de la revue "Forbes", 16 mai 2020 : Cosmologies : Le Big Bang, Une Théorie Indétrônable ? En cosmologie, la théorie du Big Bang domine. Au fil du temps, les preuves se sont accumulées et les astronomes sont convaincus que c’est ce que nous avons de mieux. Alors pourquoi beaucoup de personnes détestent-elles cette idée ? Frustrés qu’on leur dise comment faire leur travail, deux astronomes ont écrit le Cosmic Revolutionary’s Handbook (ou : Comment Battre le Big Bang), qui expose exactement ce que toute théorie sur le Big Bang doit expliquer avant qu’une nouvelle théorie ne puisse même commencer à s’imposer. « En tant que cosmologistes, notre travail consiste à expliquer l’Univers dans son ensemble, sa structure, ses constituants et son évolution », a déclaré le Dr Luke A. Barnes, chercheur postdoctoral à l’université de Western Sydney. « Des personnes nous envoient des mails avec leurs idées sur le fonctionnement de l’Univers, et bien que nous aimions leur enthousiasme, nous nous sommes retrouvés à envoyer le même genre de réponse encore et encore. » Dans le livre, Barnes et son collègue, le professeur Geraint F. Lewis, professeur d’astrophysique à l’Institut d’astronomie de Sydney, qui fait partie de l’École de physique de l’Université de Sydney, expliquent que si la science n’est pas parfaite, elle n’est pas non plus arbitraire. Le livre montre qu’il faut un plan pour renverser la théorie du Big Bang. Il détaille exactement ce que tout opposant doit expliquer avant de proposer une autre théorie. « L’intérêt de ce livre est de montrer que la théorie du Big Bang a fait ses preuves en matière d’explication de faits bien établis sur l’Univers », a déclaré Barnes. « Si vous voulez contester la théorie du Big Bang, il vaut mieux être capable d’expliquer les bases avant d’avoir une chance d’expliquer des mystères comme la matière noire. » Les deux astronomes soulignent également que puisque les astronomes mesurent l’Univers, toute nouvelle théorie a intérêt à contenir des calculs. Qu’est-ce que la théorie du Big Bang ? Le livre tente d’expliquer comment les astronomes en sont venus à adhérer à la théorie du Big Bang. « Le véritable noyau de la théorie du Big Bang est le suivant : dans le passé, l’Univers était plus chaud, plus lisse et plus dense », a déclaré Lewis. « C’est ce qui génère des explications scientifiques précises sur l’Univers que nous voyons autour de nous. Beaucoup de personnes pensent que la théorie dit que notre Univers a commencé par exploser dans l’espace vide, alors que la théorie du Big Bang décrit l’expansion de tout l’espace, et le début est au mieux une implication plausible de la théorie. » Pourquoi la science n’est pas une affaire « d’experts » autoproclamés Les auteurs font de leur mieux pour souligner que la science n’est pas parfaite et que le voyage de la théorie du Big Bang, de l’idée folle à la science acceptée, a été long et désordonné, et n’est pas encore terminé. Aucune idée scientifique n’est jamais prouvée sans un seul doute. C’est en grande partie parce que certaines personnes font une énorme erreur sur la provenance de la science. « Nous constatons que la science est soit idéalisée pour devenir une parfaite machine génératrice de connaissances dirigée par des robots, soit dénigrée comme une prise de pouvoir avide par des « experts » autoproclamés dont le travail consiste à nous confondre avec des grands mots et les mathématiques », explique Lewis. « L’erreur que commettent les soi-disant révolutionnaires cosmiques est de supposer que, parce qu’une idée scientifique est populaire, elle doit le rester pour des raisons psychologiques, sociologiques ou politiques. » En bref, les idées scientifiques ne règnent pas par hasard. Elles doivent expliquer quelque chose pour avoir un quelconque intérêt pour les scientifiques. « Nous voulions montrer le processus réel de la science et exposer les raisons qui poussent les cosmologistes à s’accrocher au Big Bang, tout en reconnaissant ses limites », a déclaré Barnes. Qu’est-ce qui ne va pas avec la théorie du Big Bang ? La théorie du Big Bang pose quelques problèmes, que les auteurs abordent dans le dernier chapitre. « Il n’y a pas d’explication claire du fait que les galaxies sont disposées comme elles le sont, et on ne prédit pas tout à fait la bonne proportion cosmique des éléments », a déclaré Lewis. « Il y a un grand point d’interrogation au début de l’Univers aussi, cela ressemble à un début, mais nos théories deviennent un peu floues. » La théorie du Big Bang exige également l’existence d’une matière mystérieuse appelée matière noire et énergie noire. La théorie du Big Bang est-elle donc incomplète ? Oui, et c’est la méthode scientifique qui est en cause. Alors, quelqu’un va-t-il renverser un jour la théorie du Big Bang ? « Il est plus probable que l’histoire du Big Bang s’inscrive dans une histoire plus importante », a déclaré Barnes. Après tout, le modèle d’un Univers centré sur le Soleil de Nicolas Copernic n’a jamais été renversé en soi. Johannes Kepler a simplement affiné les orbites des planètes, Isaac Newton a expliqué les forces, et l’astronomie moderne a placé notre système solaire dans notre galaxie et notre espace en expansion. « Nous ne pouvons utiliser que les observations et la théorie pour examiner un passé aussi lointain », a déclaré Barnes. « Ainsi, pour le Big Bang, il y a amplement de place pour une suite, qui explique ce qui s’est passé dans la première fraction de seconde de la vie de l’Univers. » « De même, nous ne pouvons pas voir plus loin dans l’espace que notre horizon cosmique », a déclaré Barnes. « L’Univers à l’horizon pourrait avoir les mêmes propriétés que le nôtre, ou nous pourrions faire partie d’un vaste et varié multivers. Mais, comme par le passé, si vous voulez lancer une révolution cosmique, vous devez le faire correctement. » Le pouvoir des nouvelles idées Les détracteurs de la théorie du Big Bang aspirent tous à être des révolutionnaires cosmiques, et c’est précisément ce que tous les scientifiques veulent être aussi. « Parfois, une nouvelle idée bouleverse complètement notre façon de voir le cosmos », a déclaré Lewis, citant la façon dont Copernic, Galilée, Kepler et Newton nous ont montré que nous faisions partie d’un cosmos unifié. « Einstein, Lemaitre, Friedmann, Hubble et d’autres ont montré que notre Univers n’est pas statique mais en expansion », a déclaré Lewis. « Tout au long du 20ème siècle, les astronomes ont cartographié notre position parmi les étoiles de notre galaxie, et la place de notre galaxie dans le cosmos. » « Peut-être que nous avons une image à peu près correcte, ou peut-être que nous attendons juste le prochain Newton ou Einstein pour nous montrer une image encore plus grande de l’Univers physique. » Article traduit de Forbes US – Auteur : Jamie Carter <
  2. L'article, intitulé « Transgresser les frontières : vers une herméneutique transformative de la gravitation quantique »trad 2, est publié au milieu de 1996 dans le numéro intitulé « Science Wars » de Social Text sans avoir subi préalablement un processus d'examen par les pairs de l'auteur ou avoir été soumis à une quelconque critique externe. Le jour de sa publication, Sokal annonce dans le magazine Lingua Franca que l'article est un canular1. Estimant que l'absurdité de son article était évidente, Sokal en conclut que la revue méconnaît les règles de la rigueur intellectuelle puisqu'elle « s'est permis de publier un article sur la physique quantique sans prendre la précaution de consulter un spécialiste du domaine »1.
  3. "et ne fantasmez pas inutilement sur une hypothèse antinuc ad hoc négligeant le fait qu'attaquer une centrale nucléaire ne se conçoit que dans le cadre d'une guerre nucléaire déjà décidée comme telle" et le terrorisme ?
  4. Il y a quelques années (disons 5) c'était encore bien. La dégradation a été vraiment bien organisée (pas de vagues). Cependant on peut encore y retrouver de la véritable information.
  5. Trouvé sur Futura-Sciences ce soir : Dans le monde entier, des chercheurs guettent les évolutions du climat. Ils compilent toutes sortes de phénomènes physiques, chimiques et biologiques pour tenter de prévoir au plus juste les changements à venir dans le contexte du réchauffement climatique anthropique. Et aujourd'hui, surprise, des chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences(Israël) révèlent que dans l'hémisphère sud, les tempêtes hivernales se sont intensifiées. VOIR AUSSILe pôle Sud se réchauffe trois fois plus vite que le reste de la Planète Surprise ? Oui, parce que les modèles climatiques le prévoyaient. Mais plutôt d'ici la fin de ce siècle. Or les résultats publiés par les chercheurs montrent que l'intensification des tempêtes -- dans l'hémisphère sud, mais pas encore dans l'hémisphère nord -- au cours des dernières décennies a d'ores et déjà atteint le niveau que les scientifiques envisageaient qu'elle atteindrait... en 2080 ! « Une tempête hivernale est un phénomène météorologique qui ne dure que quelques jours. Individuellement, chaque tempête n'a pas beaucoup de poids climatique », rappelle Rei Chemke, chercheur, dans un communiqué de l’Institut Weizmann des Sciences. Mais l'effet cumulatif de ces tempêtes, en revanche, est significatif. Elles affectent en effet le transfert de chaleur, d'humidité et de quantité de mouvement dans l'atmosphère. De quoi toucher les différentes zones climatiques de la Terre. Sans les tempêtes hivernales qui transportent de la chaleur des tropiques vers les pôles, les températures du côté de l’Arctique seraient inférieures d'environ 30 °C à ce qu'elles sont, par exemple. Une intensification des tempêtes hivernales dans l’hémisphère sud constitue une menace directe pour les populations qui y vivent. © Maksim Shebeko, Adobe Stock Des modèles climatiques à corriger Les travaux des chercheurs de l'Institut Weizmann des Sciences confirment que -- exactement comme le réchauffement climatique global -- ce phénomène d'intensification rapide des tempêtes hivernales dans l'hémisphère sud au cours de ces 20 dernières années ne peut pas être expliqué par des fluctuations internes du système climatique de la Terre. L'activité humaine en est la principale responsable. Earth’s #climate is changing faster than we thought. A new study led by the Weizmann Institute reveals that Southern Hemisphere #storms have already reached intensity levels previously predicted to occur only in the year 2080 https://t.co/q81aEznmGr@EPS_Weizmannpic.twitter.com/istMJzv1o5 — Weizmann Institute (@WeizmannScience) May 26, 2022 Pourquoi les modèles climatiques n'ont-ils rien vu venir ? « Les changements de température, de précipitations, de glace de mer et de tempêtes estivales, par exemple, sont tous simulés par les modèles avec précision, explique Rei Chemke. Mais nous avons découvert là, un paramètre pour lequel la sensibilité des modèles doit être ajustée ».Parce que cette intensification des tempêtes est le résultat de changements dans les courants-jets atmosphériques. Et que les modèles climatiques actuels ne sont pas capables de prévoir le détail de ces changements. Un biais qui devrait désormais toutefois pouvoir être corrigé. Pour donner des projections plus précises à l'avenir. En attendant, ces travaux alertent directement sur le fait que les activités humaines pourraient avoir un impact plus important que ne le pensaient les chercheurs sur l'hémisphère sud en particulier. Ils donnent une image plus claire des dommages que le changement climatique devrait causer sur la région. Et appellent à mettre en œuvre des actions immédiates et rapides, à la fois de lutte contre le réchauffement climatique et d'adaptation.
  6. à propos de l'intervention de sofra, mardi à 18h20, youtube "La Dualité Onde-Corpuscule" : Dans ce youtube, il est question de l'expérience de V. Jacques, E Wu, F. Grosshans, F. Treussart, P. Grangier, A. Aspect, "Expérimental Realisation of Wheeler's Delayed Choice Gedanken Expriment", Science, 315, Issue 5814, p. 916, 2007. Il se trouve que je connais (un peu) Alain Aspect. Il se trouve aussi que je connais (assez bien) Jean-Louis Basdevant, qui a enseigné la physique quantique à l'Ecole Polytechnique pendant plusieurs décennies (jusqu'au début du XXIe siècle). En 2019, Basdevant a écrit un livre "15 leçons de mécanique quantique", De Boer Sup., 2019. Dans son chapitre 9 "Le Photon", il démolit l'article "Expérimental Realisation of Wheeler's Delayed Choice Gedanken Expriment". Basdevant a demandé à quelques personnes, dont moi, de vérifier cette conclusion. A mon grand regret (j'étais un grand admirateur de Wheeler) il me semble bien que Basdevant a raison. Mais je reste perplexe, car je n'ai pas encore vu d'article "officiel" sur ce sujet.
  7. Géothermie : quelques nouvelles d'Alsace (DNA, aujourd'hui) Séismes à Strasbourg Au sommaire du dossier EnvironnementLe rapport qui accable Fonroche Géothermie Les conclusions du comité d’experts constitué par la préfecture du Bas-Rhin pour comprendre l’origine des séismes qui ont secoué le nord de Strasbourg entre 2019 et 2021 sont accablantes pour Fonroche géothermie. L’exploitant, concluent-ils, a manqué de prudence dans la conduite des opérations et sous-évalué le risque sismique. Par O.W. - 05 mai 2022 à 21:09 | mis à jour hier à 23:00 - Temps de lecture : 3 min | | Vu 4058 fois Les experts préconisent de continuer à surveiller le site de Vendenheim pendant les années qui viennent. Photo archives DNA /JEAN CHRISTOPHE DORN Les premiers travaux réalisés par les experts missionnés par la préfecture ne laissaient guère planer le doute. Le rapport présenté jeudi aux membres du comité de suivi le confirme : c’est bien la boucle géothermique mise en œuvre par Fonroche Géothermie dans sa centrale de Vendenheim qui est à l’origine des séismes qui se sont déclenchés entre 2019 et 2021 dans le nord de Strasbourg. L’étude, résultat d’un an d’analyses de données, montre que ce n’est pas la technologie qui est en cause. Les scientifiques pointent clairement la responsabilité de l’exploitant. Celui-ci, concluent-ils, aurait à la fois fait preuve de légèreté en amont et manqué de précaution dans la conduite des opérations. Connaissances insuffisantes sur le sous-sol Fonroche...
  8. Je me suis baigné à Dog's bay en 1983, c'est dans le Connemara, jolie plage mais pas très grande. Je n'ai pas remarqué les microfossiles.
  9. Serait-ce une allusion à l'anthrax ?
  10. Problèmes de géothermie (tremblements de terre). Selon les DNA (Dernières Nouvelles d'Alsace) d'aujourd'hui : Surprise, questions et doutes. Après le rejet du principe d’un arrêt définitif de géothermie profonde à Vendenheim par le tribunal administratif , élus locaux et associations restent mobilisés et vigilants sur les suites du dossier. « On est interpellé par ces décisions de justice qui vont à l’encontre de ce qu’espère la population », a réagi Georges Schuler, maire de Reichstett, qui rappelle à juste titre que les arrêtés contestés par le tribunal administratif (T.A.) le sont sur la « forme et non sur le fond ». En clair, sur le terrain, rien n’a changé, dans la mesure où les travaux de GéoRhin (anciennement Fonroche) sont aujourd’hui suspendus, les mesures de mise en sécurité du site en cours. Depuis l’événement de magnitude 3,59 du 4 décembre 2020 , l’industriel a arrêté progressivement la circulation d’eau dans le doublet, en raison d’un dysfonctionnement observé sur le puits numéro 2.
  11. Je ne sais pas où mettre ça, mais comme on parle ici de Space X, voici ce que je viens de trouver dans "Le Point" (poisson d'avril un peu prématuré ?) Crew Dragon : SpaceX stoppe sa production de capsules habitées Selon Reuters, la société SpaceX d’Elon Musk ne fabriquera pas de nouvelle capsule Crew Dragon et se contentera donc des quatre appareils en sa possession.
  12. Je ne sais pas si c'était genre puit canadien, mais je crois bien que les essais de géothermie viennent d'être interrompus, voire interdits, en Alsace dans la région de Strasbourg, en raison des mini tremblements de terre qu'ils provoquent (pas si mini que ça d'ailleurs selon mes sources sur place).
  13. J'ai essayé le rasoir électrique quand j'avais environ 35 ans. J'ai supporté pendant un an. Je suis revenu au Gillette. Puis j'ai essayé divers rasoirs à manche en plastique avec lame incrustée. Pas mal, sans plus. Mais récemment j'ai retrouvé mon (très) vieux rasoir Gillette avec un petit stock de lames en acier (Gillette aussi). C'est ce qu'il y a de mieux. Utiliser des blaireaux en poil de sanglier.
  14. Dodgson

    Hominisation

    Aujourd'hui dans Le Monde : L’homme de Kibish, ou Omo 1, est un fossile découvert en 1967 dans la vallée de l’Omo, dans le sud de l’Ethiopie, par une équipe dirigée par le paléontologue kényan Richard Leakey, décédé le 2 janvier. Omo 1, qui présente l’essentiel des caractéristiques anatomiques de notre espèce, Homo sapiens, avait initialement été daté de 130 000 ans. En 1995, l’analyse de sédiments l’entourant avait donné une date proche de 200 000 ans. Une étude publiée dans la revue Nature, le 13 janvier, le vieillit encore : ce sont cette fois des minéraux d’origine volcanique présents dans les couches recouvrant les fossiles qui suggèrent un âge minimal de 233 000 ans, avec une fourchette de plus ou moins 22 000 ans. Céline Vidal (université de Cambridge) et ses collègues ont établi que ces roches avaient pour origine le Shala, un volcan situé près de 400 kilomètres au nord-est de l’Omo. Ce vieillissement du fossile le rapproche temporellement de ceux de Djebel Irhoud, au Maroc, datés de 315 000 ans, parfois présentés comme les représentants les plus anciens connus de notre espèce, mais présentant quelques caractéristiques plus archaïques que celles d’Omo 1.
  15. Dodgson

    Hominisation

    C'est sans doute à cette découverte de Hublin que fait allusion l'expression "stades précoces de la lignée H. sapiens" de l'équipe qui vient de travailler dans le rift est-africain.
  16. Dodgson

    Hominisation

    Homo Sapiens aurait 230 000 ans (trouvé dans Futura-Sciences) (j'ai la mémoire qui flanche, mais il me semble qu'on avait trouvé des dates de ce calibre, voire même plus anciennes, quelque part en Afrique du nord - peut-être les "stades précoces de la lignée H. sapiens" évoqués dans l'article de Futura-Sciences"). Plus ancien que 230.000 ans La formation Omo Kibish est située dans la vallée du rift est-africain, qui est une zone ayant connu et connaissant encore une forte activité volcanique. Or, les auteurs expliquent que chaque éruption volcanique a une sorte d'empreinte digitale, ce qui rend son identité reconnaissable et unique. Les restes d'Omo I se trouvaient sous une épaisse couche de cendres volcaniques dont la datation était incertaine jusque-là car les cendres étaient trop fines pour qu'une datation absolue soit effectuée. La datation de strates permet de reconstituer l'histoire géologique d'un site. © Céline Vidal Or, les auteurs de l'étude ont utilisé des pierres ponces issues de cette même couche de cendres afin de réaliser une datation radiométrique. Ils ont ainsi pu déterminer que l'âge de la couche de cendres située au-dessus des restes d'Omo I a été produite par l'éruption du volcan Shala, localisé à 400 kilomètres du site, il y a 230.000 ans. Les auteurs indiquent par ailleurs que des fossiles plus anciens sont parfois attribués aux stades précoces de la lignée H. sapiens mais qu'Omo I constitue à ce jour le plus ancien fossile incontestable d'Homo sapiens en raison de caractéristiques anatomiques telles qu'une voûte crânienne haute et globulaire, ainsi qu'un menton. POUR EN SAVOIR PLUS
  17. L'article de futura-sciences paru hier, "Fusion nucléaire: record pour le tokamak chinois", peut-il s'intégrer dans votre intéressante discussion ? En Chine, il n'y a pas moins de six réacteurs à fusion nucléaire expérimentaux en état de fonctionnement. L'un d'eux, le tokamak supraconducteur expérimental avancé surnommé East, vient de battre un record en maintenant un plasma chauffé à plusieurs dizaines de millions de degrés pendant plus de dix-sept minutes ! Vous aimez nos Actualités ? Inscrivez-vous à la lettre d'information La quotidienne pour recevoir nos toutes dernières Actualités une fois par jour. Dans le contexte de réchauffement climatique, il devient urgent de trouver des alternatives aux énergies fossiles. Les énergies renouvelables sont de celles-ci. La fusion nucléaire pourrait en être, également, car elle promet de libérer une énergie colossale. Une énergie propre et pratiquement illimitée. Mais pour cela, il reste quelques verroustechnologiques à faire sauter. Parmi lesquels, de réussir à maintenir les plasmas créés au cœur des réacteurs non seulement à de très hautes températures, mais aussi pendant suffisamment longtemps. Fin mai 2021, le tokamak supraconducteur expérimental avancé chinois connu sous le nom d'East - pour Experimental Advanced Superconducting Tokamak - avait ainsi pu maintenir une température de quelque 120 millions de degrés Celsius pendant 100 secondes, et même 160 millions de degrés pendant 20 secondes. Et l'Académie des sciences chinoise lui avait fixé l'objectif de dépasser les 1.000 secondes avant la fin de l'année. #China's Experimental Advanced Superconducting Tokamak (#EAST), also known as the "Chinese artificial sun", has achieved a plasma temperature of 100 million degrees Celsius lasting for 1,056 seconds, hitting a new record, according to the Hefei Institutes of Physical. (1/2) pic.twitter.com/vMwQZ0gQBu — CGTN Global Business (@CGTNGlobalBiz) December 31, 2021 Un record sur la durée Il semblerait que ce soit désormais chose faite. Puisque le « Soleil artificiel » - surnommé ainsi, car il imite les réactions de fusion nucléaire qui se produisent au cœur de notre étoile - chinois est parvenu, le 30 décembre dernier, à maintenir une température de plasma d'environ 70 millions de degrés Celsius - près de trois fois la température qui règne au cœur de notre Soleil tout de même - pendant pas moins de 1.056 secondes, soit quelque 17 minutes et 36 secondes ! De quoi battre aussi le record de durée de confinement d'un plasma établi par le tokamak français Tore Supra en 2003 : 390 secondes. Ne nous y trompons pas. La route vers la fusion nucléaire sera encore longue. Mais les réalisations du tokamak chinois, notamment sur la durée de confinement des plasmas, constituent des avancées importantes. POUR EN SAVOIR PLUS
  18. Dodgson

    Hominisation

    Merci beaucoup !
  19. Dodgson

    Hominisation

    (traduction partielle d'un article du National Geographic, 10 avril 2019) Une nouvelle branche du complexe arbre généalogique de l’humanité vient d'être dévoilée : des chercheurs aux Philippines ont annoncé hier avoir découvert une espèce humaine auparavant inconnue de la communauté scientifique. L'hominidé de petite taille, nommé Homo luzonensis, vivait sur l'île de Luçon il y a au moins 50 000 à 67 000 ans. L'hominidé - identifié sur un total de sept dents et six petits os - rassemble un patchwork de caractéristiques anciennes et plus avancées. La découverte historique, annoncée mercredi dans Nature, fait de Luzon la troisième île de l’Asie du Sud-Est à porter les traces d’une activité humaine insoupçonnée et mise au jour ces quinze dernières années. « Pendant longtemps, les Philippines ont été plus ou moins délaissées", explique le co-auteur de l'étude et chef du projet, Armand Mijares, archéologue à l'Université des Philippines Diliman et explorateur National Geographic. Mais Homo luzonensis participe à défier l’idée dépassée selon laquelle la lignée humaine a nettement progressé d’une espèce moins avancée à une autre plus avancée. « Cette nouvelle découverte me rend extatique », explique par email Yousuke Kaifu, un paléoanthropologue du Musée national de la nature et des sciences de Tokyo, qui n'a pas pris part à la nouvelle étude. « Elle met en évidence la diversité remarquable des hominidés archaïques (primitifs) une fois ceux-ci présents en Asie, d'une manière qui dépasse toutes mes attentes. » Aida Gómez-Robles, une paléoanthropologue de l'University College London qui a examiné l'étude avant sa publication, hésite à affirmer sans équivoque que la découverte est bien constitutive d'une nouvelle espèce humaine. Mais elle ajoute que les fossiles mis au jour sont très intrigants et laissent peu d'autres possibilités. « C’est l’une des découvertes les plus importantes [qui sera] publiée avant un certain nombre d’années », dit-elle.
  20. Personnellement ça ne m'étonne pas.
  21. Pour solfra : Merci pour votre cours sur Hawking et les trous noirs. J’ai été particulièrement intéressé par le passage qui commence au temps 15 minutes 27 secondes. C’est la première fois que je vois des astrophysiciens s’intéresser à l’intrication quantique à une échelle pour le moins astronomique, disons même cosmologique. Dès 2003 des physiciens avaient proposé de faire des expériences d’intrication quantique « à la Alain Aspect » entre Mars et la Terre. Rappel : l’expérience d’Alain Aspect, achevée en 1982, se déroulait sur une longueur de 13 mètres… Les Chinois proposent maintenant une expérience se déroulant entre la Lune et la Terre. Voir La Recherche, n°531, janvier 2018, interview de Jian-Wei Pan par Denis Delbecq : Nous envisageons de placer un détecteur quantique sur le futur atterrisseur lunaire chinois, d’ici dix à quinze ans, annonce Jian-Wei Pan. Nous concevons un appareil qui sera placé entre la Terre et la Lune, et leur enverra des particules intriquées. Comme la distance entre eux est supérieure à une seconde-lumière, et grâce à notre savoir-faire, nous espérons combler les deux dernières failles de la non localité. » La vérification de la non localité suppose de choisir les mesures à l’aide de générateurs de nombres parfaitement aléatoires. Le dernier biais possible est appelé « faille du chat », qui repose sur l’expérience de pensée de Schrödinger : enfermé dans une boîte, un chat peut être « vivant », « mort » ou « vivant et mort », en vertu de la superposition quantique. Le résultat n’est connu qu’une fois la boîte ouverte, et le temps –par exemple 0,1 seconde – que le cerveau du physicien ait interprété la scène. Si les photons intriqués d’une expérience sont trop proches, cette expérience permet, en théorie que le cerveau soit influencé. Cette expérience pourrait avoir lieu, d’après Pan, d’ici 10 à 15 ans. Quant à l’expérience proposée en 2003, voici la référence : Kaltenbaek, R., Aspelmeyer,M., Jennewein, Th., et al : Proof-of-Concept for Quantum Physics in Space, SPIE Proceedings on Quantum Communications and Quantum Imaging (2003). Bien sûr cette expérience ne pourrait pas être réalisée d’ici 10 à 15 ans…
  22. Pour le moment je ne vois qu'une erreur : il faut dire et écrire Three Mile Island, et non pas Three Miles Island, pour d'obscures raisons de grammaire anglo-américaine. Mais alors, diront certains, il faudrait écrire Tchernobyl en caractères cyrilliques, et Fukushima en caractères japonais, ce qui est encore plus difficile car ces derniers ont trois types de caractères, l'un d'entre eux n'étant que la récupération de seulement 2000 caractères chinois (environ). Ce raisonnement peut être discuté.
  23. Je me réponds à moi-même : en fait, le titre (un peu vicieux) de l'article de Jennifer Chu m'a induit en erreur. Zeilinger (avec plusieurs physiciens, autrichiens et chinois surtout) a signé un autre article montrant comment on avait utilisé deux quasars en tant que partie d'un dispositif de mesure d'une intrication quantique. Ce qui ne veut pas dire que les quasars étaient touchés par cette intrication.
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