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francheu

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Tout ce qui a été posté par francheu

  1. Normalement les bras se sont correctement développés. Le souci de capteur concernait le retrait de l'enveloppe de protection du pare-soleil, rien de bien grave au final. Le premier jour de délai a l'air normal, l'argument « faut qu'on souffle un peu » me semble légitime. Pour ce second report je ne sais pas quoi en penser, pour l'instant ils disent qu'ils n'ont pas commencé la mise en tension des feuilles, donc a priori pas encore de problème...
  2. Rholala ça enchaîne, libération des couvertures de protection du pare-soleil. Prochaine étape : le déploiement des deux « piliers » latéraux (mid-booms) qui permettront d'étendre le pare-soleil. https://blogs.nasa.gov/webb/2021/12/30/webb-team-releases-sunshield-covers/
  3. Et sinon le « momentum flap » (volet de gestion du moment) a été correctement déployé. Il sert à compenser la pression de radiation du soleil, qui a tendance à faire pivoter le satellite. https://blogs.nasa.gov/webb/2021/12/30/webbs-aft-momentum-flap-deployed/
  4. Il va naturellement ralentir grâce à la gravité, même pas besoin de moteur. Il reste même un troisième « burn » de poussée à réaliser pour finaliser la mise en orbite.
  5. La précision du lancement et des deux corrections de trajectoire ont permis de faire quelques économies de carburant, et donc potentiellement prolonger la durée de la mission de manière significative :
  6. Une autre belle contribution d'Alain Maury le 27/12 :
  7. Non, juste une manière un peu détournée d'ajouter un paquet de mots-clefs... La malhonnêteté en douceur
  8. Du calme, il reste encore le 3ème étage !
  9. Dernière info (sur CN) : livraison des 20 premiers modèles « environ » fin janvier.
  10. Il y a le même flux entre l'ESA, la NASA et Arianespace. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi celui d'Arianespace est celui avec le moins de retard (10" d'avance sur le flux ESA, et 17" sur le flux NASA !). https://www.arianespace.com/mission/ariane-flight-va256/ (Champagne au frais...)
  11. Pour info, Leonard continue a faire un sacré show, malheureusement pratiquement impossible à voir depuis nos latitudes. Michael Mattiazzo, le 21/12: Michael Jäger, le 24/12 :
  12. @morbli pour patienter va sur https://www.nasa.gov/multimedia/nasatv/#public
  13. Wow respect, ça devait pas être évident.
  14. Bravo @cpeg Tu as du mérite car réussir à l'observer aussi bas c'est vraiment un petit exploit, tu as bien fait de te lever tôt !
  15. Avec un petit dessin en prime pour cette dernière observation :
  16. Oyez oyez cométeuses, cométeux ! 2021 a terminé plutôt en beauté, avec en particulier C/2021 A1 Leonard, qui a illuminé le réveil des plus téméraires en décembre. 2022 arrive avec son joli lot de comètes, et s'annonce comme un cru plutôt bon. Alors dans le désordre : 67P/ Churyumov-Gerasimenko : en phase descendante, elle sera encore une jolie cible à tenter en début d'année pour ceux qui l'auraient loupé en 2021, à chercher du côté du Cancer 19P/Borelly : à chercher en début de soirée fin janvier entre la Baleine et les Poissons, avec un pic à magnitude 9 C/2019 L3 ATLAS : déjà bien visible fin 2021, elle continue son show en début d'année dans les Gémeaux C/2017 K2 PanSTARRS : c'est LA comète attendue depuis des années, ce sera une excellente cible estivale avec une magnitude inférieure à 8, elle se baladera entre l'Aigle et Ophiuchus puis dans le Scorpion C/2021 O3 PanSTARRS : elle fera une brève apparition fin avril / début mai, son élongation la rendra difficile à trouver, et pas sûr que sa magnitude prédite (pic à m5) soit suffisante C/2020 V2 ZTF : à tenter en fin d'année, elle fera un beau passage dans plusieurs constellations circumpolaires, donc visible toute la nuit, avec un pic autour de magnitude 10 Les bons sites à suivre pour les comètes : http://aerith.net/ http://astro.vanbuitenen.nl/comets https://www.cobs.si/ https://theskylive.com/comets Bonne chasse ! 67P/ Churyumov-Gerasimenko 19P/Borelly C/2019 L3 ATLAS C/2017 K2 PanSTARRS C/2021 O3 PanSTARRS C/2020 V2 ZTF
  17. Observée à l'instant au T200 et aux J8x42, grâce à un beau ciel un peu inespéré. Trouvée très facilement malgré un fond de ciel beaucoup plus lumineux (tout juste 8° de hauteur !), sa luminosité a visiblement bien augmenté. Coma de plus de 5' de large avec une nette dissymétrie orientée vers le NNO. Ce matin elle avait le bon goût d'être pratiquement à la même déclinaison qu'Unukalhai (alpha Serpentis), donc après l'avoir visé il m'a suffit de glisser tranquillement en AD et bingo ! Pour les plus téméraires il restera demain matin, mais les lueurs du levant risquent de gêner assez franchement, et après ce sera mort. Bye bye petit vagabond glacé !
  18. Salut, Il faut comprendre que les oculaires au sein d'une même série peuvent être « identiques » ou pas. Je m'explique. Dans le cas des Plössl, on a peu ou prou le même oculaire, auquel on vient appliquer une homothétie pour avoir la focale souhaitée. Ça se constate assez facilement : petite focale -> petit oculaire, petites lentilles, petit tirage oculaire. La formule optique est aussi relativement simple (deux doublets collés). On a donc facilement une qualité assez homogène d'une focale à une autre. Dans le cas des Hyperion (que je connais bien, j'en ai 4 dans ma mallette), la formule optique change plus ou moins radicalement d'une focale à une autre. C'est une conséquence du tirage oculaire constant de 20 mm souhaité sur tous les oculaires de la gamme. Une simple homothétie d'une formule de base ne permettrait pas de conserver ce tirage. Et donc pour chaque focale on a une formule optique particulière, d'où des disparités entre focales, car finalement il ne s'agit pas des mêmes oculaires. Un autre point pour les Hyp, obtenir un tirage oculaire conséquent sur une tout petite focale (3,5 ou 5 mm) est un exercice un peu périlleux. Pentax y arrive très bien avec sa série XW, mais ils ont fait le choix de partir sur des formats encore plus « grenade » que les Hyp (j'ai eu le XW 3,5 en prêt, c'est vraiment un monstre). D'ailleurs on peut comparer les séries XW et Hyp, et faire deux constats : - Côté Baader on essaie de rester sur une combinaison de base qu'on adapte comme on peut d'un focale à une autre, et seules les grandes focales sortent un peu du lot (en terme de formule optique) avec moins de lentilles (absence du doublet divergent en entrée, qui devient inutile) - Chez Pentax on a par contre fait le choix de choisir une formule bien spécifique pour chaque focale, ce qui explique certainement pourquoi les XW sont un bon cran au-dessus des Hyp, alors que leurs caractéristiques sont au final très proches (champ de 70° vs 68° pour les Hyp, tirage oculaire de 20 mm). Je n'arrive pas à mettre la main sur une compile des formules Hyperion, mais avec cette illustration on peut comprendre qu'en changeant la focale, on doit conserver une partie haute (côté œil) très large, tout en diminuant la partie basse pour les petites focales : Chez Pentax c'est assez clair : une focale = un design particulier
  19. Je sais pas combien de temps je vais tenir... payé début mars
  20. « Tout d’abord, j’ai commencé par me dire : que les Cd/m2 se convertissent en W/sr » Aïe, les cd/m² correspondent à une luminance, donc équivalent à des W/sr/m². Les W/sr correspondent à une intensité. La démarche de simplification est intéressante, mais le postulat de départ est faux « Ensuite je me suis dit que les stéradians étaient une unité horrible pour décrire les angles solides » Là je pige pas trop. L'unité d'angle solide c'est le stéradian, il n'y a pas trop d'alternative. Tu as une formule qui te permet de calculer l'angle solide à partir de l'angle de vue : 2π (1 - cosθ), où θ est le demi-angle du cône de vue. Pour connaître l'angle solide formé par Jupiter vu depuis la Terre cela devient très facile : l'angle θ est simplement égal au rayon de Jupiter (70 000 km) divisé par la distance Jupiter-Terre (en ce moment environ 786 000 000 km). Cela donne un angle solide de 0,025 µsr... Les résultats sont peut-être bons, mais la démarche est un peu bancale je trouve, de ton aveu même « je suis parti de la solution pour remonter au problème ».
  21. Cométeuses, cométeux, bonjour, Eh bien après une année sans comète pour ma part, j'ai pu faire un petit strike ces derniers jours. D'abord jeudi dernier (02/12) avec C/2019 L3 ATLAS, actuellement située dans les Gémeaux. Malgré une magnitude annoncée autour de 9,5-10, elle s'est laissée attraper relativement facilement au T200, malgré mon ciel francilien tout dégueu. Petite tache faible d'environ 1 à 2' de diamètre, sans condensation visible. Puis le même soir celle que je ne voulais pas louper : 67P/Churyumov-Gerasimenko. Ça peut sembler con, mais observer une petite vagabonde avec 2 petits robots posés dessus, ben ça envoie du bois, tout simplement. Un peu plus lumineuse que la précédente, et un peu plus grande aussi, environ 2-3', elle est trouvée assez facilement dans le Cancer. Et enfin hier, j'ai pris mon courage à deux mains (lever à 4h45) pour observer la belle C/2021 A1 Leonard. Et alors là c'est une autre histoire. Très facile à trouver, on doit tourner autour de la magnitude 6 ou 7, avec cette fois une nette condensation, une coma bien plus large (plus de 5') avec une légère asymétrie (je rappelle que j'ai un ciel indigne, pas loin d'Orly...). Une belle observation, complétée par des jumelles 8x42 dans lesquelles elle apparaissait certes faiblement mais sans ambiguïté. Je plussoie la remarque d'@Alexandre Renou, ne tardez pas car elle plonge littéralement vers l'horizon chaque matin, de 8° entre demain et après-demain. Et franchement, elle vaut le coup de se lever tôt, des comètes comme celle-ci on en a à peine une par an. Dessins au critérium sur bloc d'esquisse, scan, désaturation, inversion, et quelques retouches mineures pour enlever les dessins de la page opposée qui apparaissaient par transparence.
  22. Salut, Alors attention aux mots, ils ont leur importance. « Tout commence par le calcul de l’éclairement de la planète : sa luminance» Éclairement = W/m² Luminance = W/m²/sr Je n'arrive pas à comprendre la première formule : 2,512^(12,58+2,57)/(0,7854*48,71^2*0,999) D'où sortent les termes 2,512, 12,58, 0,7854 ? Ça te sors un nombre (617 cd/m²) et je n'ai aucune idée de la véracité du résultat. Un écran à 600 cd/m² c'est un écran plutôt brillant, donc pas du tout sûr que Jupiter soit à ce niveau... Il faudrait expliciter tout le calcul, c'est long et lourd, mais au moins cela permet à tout un chacun de comprendre et vérifier ce que tu fais : - quelle est la puissance lumineuse totale émise par le Soleil (donc des W, émis dans 4pi sr) - quelle est l'angle solide de Jupiter vu par le Soleil ? (sr) cela permet d'obtenir le nombre de W captés par Jupiter - quelle est la surface exposée de Jupiter (on peut approximer par un disque sans courbure, on obtient alors l'éclairement au niveau de Jupiter, W/m²) - quel est l'albédo de Jupiter ? => quantité de W réfléchis par la surface - cette lumière est émise dans 2pi sr, en supposant que la diffusion de Jupiter est lambertienne on obtient l'intensité émise par celle-ci, W/sr - pour obtenir la luminance de Jupi il suffit de diviser cette intensité par sa surface Ensuite on peut reprendre : - quelle est l'angle solide de la Terre vue depuis Jupiter (sr), cela permet d'obtenir le nombre de W « émis » par Jupiter et captés par la Terre - quelle est la surface exposée de la Terre (là aussi, on peut approximer), cela donne l'éclairement de la Terre par Jupiter, W/m² - il faut alors tenir compte de l'atmosphère pour avoir le coef d'extinction - on peut alors obtenir le nombre de W captés par l'entrée du télescope ou de la lunette... Bref, il y a pas mal d'étapes à donner avant de balancer brutalement un 600 cd/m² !
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