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Fredjel

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Tout ce qui a été posté par Fredjel

  1. Bonjour Francois, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année !
  2. Adapter une bino n’est pas si compliqué. Il faut se poser quelques questions avant afin d’éviter toutes déconvenues. Après, ce n’est que du bonheur. Pour la bino TV, je pense que ces caractéristiques souffrent de la comparaison par rapport aux bino de production plus récente.
  3. Arrêt de champ, autrement dit le diaphragme qu'on retrouve dans la jupe des oculaires.
  4. Oui, il est possible d'utiliser des oculaires de 82° de champ à partir du moment où ils sont au standard 31,75 mm, que l'encombrement permet de glisser son nez entre les oculaires et surtout des stop fields < à 25,5 mm pour éviter de diaphragmer. A voir aussi la contrainte du poids éventuellement pour le PO.
  5. Oui, c'est bien ça. En tous cas, c'est le cas chez moi pour l'HEQ5.
  6. Par contre, la dernière version de SynscanPro dispo sur les stores est bugger à mort. Il faut l'installer sur android en telechargeant le fichier sur le site SW. Si l'application Synscan ne fonctionne pas correctement, Skysafari ne pourra pas communiquer. Voilà mes paramètres.
  7. Oui, certains commentaires sur des forums étrangers sont dithyrambiques sur cette lunette. Malheureusement, elle n'a rien de miraculeuse. Elle est très bien pour faire du ciel profond et du solaire mais pas du planétaire selon mes exigences. Néanmoins, je suis très satisfait de cette lunette. Elle a une très bonne construction mécanique. Mais cela reste un doublé achromatique rapide...
  8. Je n'ai jamais été confronté à ce problème mais cela pourrait venir d'un shifting important (jeu dans le coulissement du miroir primaire qui pourrait donner un effet de bascule du miroir primaire). A vérifier si les disques ne se recentrent pas en tournant la molette de MAP dans l'autre sens.
  9. Voici les oculaires utilisés : - pano 24 mm pour 68°, 37x, - plossl 20 pour 52°, 45x, - plossl 15 mm pour 52°, 60x. Mais les Morpheus me font de l'œil... j'ai testé les Morpheus de mon collègue sur ses jumelles et la sensation d'immersion est fabuleuse. Donc des grossissements limités mais comme souvent en CP. Ce soir là, je pensais avoir oublié les filtres alors qu'ils étaient rangés à leur place dans la valise. Donc, non, je n'ai pas testé avec les filtres. A vrai dire, comme les filtres mangent un peu la luminosité et avec ce "petit " diamètre, je n'en ai pas ressenti le besoin.
  10. On compare des instruments avec des caractéristiques et des conceptions différentes. Un Newton donnera plus de champ. Un mak va être plus compact Le choix d'un instrument dépendra de ce qu'on veut en faire. Si je veux faire du planétaire et un appareil compact, je prendrais un mak. Si je veux un instrument plus polyvalent mais avec des aigrettes sur les étoiles et une colimation à contrôler régulièrement (ce qui n'est vraiment pas un problème lorsqu'on a compris le principe), le Newton est un bon choix.
  11. Pour decollimater un Mak, il faut sacrément le malmener. Il est extrêmement improbable que tu doives le faire contrairement à un Newton ou un SC.
  12. J'ai enfin pu tester la Maxbright 2 avec une lunette TS 152/900 sans GPC grâce à un PO raccourci. Mon collègue avait ses jumelles APM de 120 mm. Je suis satisfait. La mise au point se fait sans problème avec mes oculaires TV. Les amas ouverts hivernaux sont très beaux. Le chromatisme sur ces cibles peu lumineuses est imperceptible et le piqué est très satisfaisant. Par contre, difficile de faire une comparaison entre les 2 instruments de caractéristiques différentes. En effet, la lunette a une focale de 900 alors que les jumelles ont une focale de 600. Donc le champ et le grossissement sont différents. Il aurait fallu disposer de paires d'oculaires ayant les mêmes champs mais des focales avec un rapport d'1/3 ce que nous n'avions pas. Donc impossible de faire une comparaison de luminosité entre ces 2 instruments dans ces conditions. En toute logique, les jumelles devraient être un peu plus lumineuses mais je n'ai constaté de différence flagrante. Mais test à refaire avec des oculaires appropriés.
  13. Ma contribution : RC à prisme Zeiss avec toujours un filetage M44 pour la compatibilité avec tous les accessoires de la marque.
  14. Non, à très fort grossissement et avec un ciel stable, tu verras la figure d'airy en ayant fait la mise au point. Tu verras plusieurs autres anneaux faibles autour de l'étoile ponctuelle.
  15. En fait, en utilisant ce lien, on arrive sur nos galeries personnelles.
  16. Ca ressemble à une veine d'air chaud. Un mak 180, il lui faut souvent (voir toujours) plus d'une heure pour se mettre en température. Pour en avoir eu un, il a passé des soirées à courir vers l'équilibre thermique sans jamais l'atteindre. C'est aussi pour ça que je m'en suis séparé.
  17. Et je complète le sujet avec une tourelle Zeiss grise foncée, celle-ci (à noter qu'elle est équipée d'un prisme d'Aminci et qui donne donc une image redressée) : Elle est conçue pour 4 oculaires, 3 au coulant 24,5 mm et un avec un filetage M44 spécifique pour les oculaires Zeiss à longue focale (ici, un Huygens de 40 mm). Il est facile de transformer cette sortie M44 en 1,25" ou 2" par le truchement d'une bague conversion M44-T2.
  18. Tout est relatif. Ma tourelle Takahashi à 4 oculaires a le même chemin optique qu'un RC en 2". Elle est équipée pour recevoir 4 oculaires en 1,25" et a une entrée en 2". Chez moi, elle passe sur tous mes instruments (hors Newton bien évidemment). Le chemin optique d'un accessoire n'a aucun rapport avec la focale de l'instrument. C'est le recul du focuser nécessaire pour arriver à faire la mise au point avec cet accessoire. Par exemple, il faut plus de 11 cm pour les binoculaires. Mais il existait un autre modèle Taka avec 5 oculaires qui n'est plus produit et avec un plus grand chemin optique.
  19. Mon set up nomade qui m’accompagne en vacances ou sur des sorties rapides est constitué d’une FC76 sur une SW AZ GTI et colonne, le tout sur un trépied Berlebach Report. Je prends la lunette d’une main et la monture de l’autre et je suis prêt à observer. Pour une utilisation visuelle, c’est largement suffisant.
  20. J’ai la même (ou extrêmement ressemblante). Le constructeur est Tanzutsu.
  21. Non, pas encore mais on a évoqué le sujet vendredi soir avec le propriétaire des jumelles de 120 mm donc cela devrait se faire bientôt.
  22. Test Binoculaire Baader Maxbright II... et comparatif avec la binoculaire Baader Maxbright I. A - Motivations : Comme beaucoup, je possède la binoculaire Maxbright I depuis de longues années. Si j’en étais globalement satisfait, il y avait quelques détails qui me gâchaient un peu le plaisir : Des tailles de prismes restreints, Un serrage d’oculaire sommaire à vis, Un réglage dioptrique qui avait tendance à faire venir la vis de serrage au niveau du nez, Des plastiques du corps de la binoculaire qui ont une fâcheuse tendance à se déclipser. Cependant, rien de bien rédhibitoire pour m’empêcher de l’utiliser. J’ai de plus tout une série d’accessoires en connexion T2 (M42 x 0.75) qui permettent de l’utiliser dans pleins de configurations et en gardant un chemin optique le plus court possible : Nez Baader en 1.25 pouce, https://www.baader-planetarium.com/en/baader-nose-piece-1¼"--t-2-(t-2-part-14).html Nez Baader en 2 pouce, https://www.baader-planetarium.com/en/baader-2"--t-2-nose-piece-and-camera-adapter-(same-as-used-by-sbig)-(t-2-part-16).html RC Baader à prisme « Zeiss » https://www.baader-planetarium.com/en/baader-t-2-stardiagonal-(zeiss)-prism-with-bbhs-r-coating-(t-2-part-01b).html GPC 2.6x https://www.baader-planetarium.com/en/glaspathcorrector-2-6x-for-baader-binoviewer-with-zeiss-ring-dovetail-(maxbright-ii-and-mark-v).html GPC 1.7x pour Newton. https://www.baader-planetarium.com/en/2"-glaspathcorrectorr-17x-for-newtons.html?___from_store=en C’est pourquoi, lorsque la société Baader a annoncé la sortie de la Maxbright II avec des prismes plus grands, un réglage dioptrique ergonomique, des PO « ClickLock » et avec un poids contenu, je me suis dit que les caractéristiques étaient vraiment alléchantes. De plus, je pouvais réutiliser tous mes accessoires. J’ai passé ma commande et j’ai attendu (longtemps) avant d’être livré à la mi-mai. 😀 B - Présentation et caractéristiques : La Maxbright II est livrée dans une mallette étanche en plastique noir solide avec de la mousse dense. https://www.baader-planetarium.com/en/baader-maxbright-2-binoviewer-with-case.html On y retrouve : La binoculaire avec son nez en sortie T2, Une connexion « micro-baïonnette ZEISS », Un outil de desserrage à ergots du nez T2 pour mettre en place la « micro-baïonnette ZEISS », On notera aussi la place laissée pour un RC vissé directement sur la binoculaire. Dommage qu’il n’y a pas d’emplacement réservé pour les GPC comme dans la mallette de la Maxbright I. La première impression est flatteuse. Par rapport à la Maxbright I, on a l’impression d’avoir un produit plus « haut de gamme ». Les plastiques noirs ont été remplacés par un revêtement caoutchouté agréable au toucher. On note aussi que la Maxbright II est plus imposante que la Maxbright I. Elle est plus lourde aussi. Pesées sans capuchon de protection et en nez T2 : Maxbright I : 520 gr Maxbright II : 650 gr (annoncé par Baader à 595 gr) Mais il n’y a pas de secret, si on veut des plus grands prismes, elle est forcément plus lourde. La Maxbright II a des ouvertures de prismes de : coté nez : 26 mm. coté oculaires : 25.5 mm. Pour rappel, la Maxbright I a des ouvertures de prismes de : coté nez : 23 mm. coté oculaires : 21 mm. On va normalement pouvoir utiliser avec la Maxbright II tous les oculaires ayant un diaphragme d'entrée de 25.5 mm ou moins sans que cela ne vignette. A noter que des TV Plossl 32 mm ou des TV Panoptic 24 mm ont des "stop field" de 27 mm, cela va diaphragmer un peu. A vérifier les spécifications de vos oculaires. Donc tous les oculaires de grandes focales en 1,25 " peuvent ne pas passer de façon optimale sur cette binoculaire. Attention, le vignettage dépend aussi du rapport F/D de votre instrument. Plus le rapport est long, moins il y aura de vignettage. J'ai une lunette avec un back focus important ce qui permet de mesurer facilement le chemin optique de la binoculaire par le truchement de bague allonge en visée directe que je mets sans la binoculaire et que je retire avec la bino. La course du focuser cumulée avec la longueur des bagues allonges permet de connaitre la longueur du chemin optique. Bien sur, il n'y a aucun GPC ni RC dans le chemin optique lors de la mesure. La longueur du chemin optique des binoculaires suivantes équipées d'un nez en 1.25 pouce en montage T2 est d'environ pour la : Maxbright I : 117 mm Maxbright II : 118 mm Baader annonce un chemin optique de 110 mm plus ou moins 1 mm . Si on enlève le chemin optique de la bague T2 (longueur du filetage de 4 mm pour la Maxbright I et II) et du nez en 1, 25 pouce (environ 1 mm), c'est à dire 112 mm et 113 mm respectivement pour la Maxbright I et II, on est proche des 110 mm annoncés. Si on monte la micro-baionnette Zeiss, on économise encore environ 2 mm (différence de largeur entre le nez T2 et le nez micro-baionnette Zeiss) et on retombe sur les spécifications constructeurs. Par contre, cela demande un montage en micro-baionnette Zeiss qui est compatible uniquement comme accessoire optique avec le GPC spécifique pour Newton mais garant d'un chemin optique extra-court, paramètre extrêmement important pour réussir à faire la mise au point avec un Newton. Pour vérifier mes calculs, lors de mes comparatifs de la Maxbright I à la II en montage T2, j'ai constaté une différence de mise au point d'environ 1 mm. Ce qu'il faut retenir : si vous arrivez à faire la mise au point avec la Maxbright I, il est fort probable que vous arriverez à faire de même avec la Maxbright II. 😀 La Maxbright II est équipée de ses bouchons pour les portes-oculaires et le nez en T2. Par contre, le bouchon pour le nez en T2 est arrivé fendu. Je pense qu’il a été enfoncé de travers. Petite déception à l’ouverture de la mallette…🙄 Mais un point de colle forte a permis de réparer ce bouchon. Contrairement à la Maxbright I, il y a des repères pour retrouver rapidement le réglage de l’écartement des portes oculaires sur la Maxbright II. C'est très pratique lorsque vous observez à plusieurs et que vous voulez rapidement retrouver le bon écartement. J'ai mesuré l'écartement entre les futs (distance inter-pupilaire) : maximum : 75 mm environ, minimum : 53 mm environ. J'ai retrouvé les mêmes valeurs sur la Maxbright I. Pas de changement de ce côté. En comparant les 2 binoculaires, on constate que la bague de serrage du nez T2 est beaucoup plus large (10 mm) sur la Maxbright II que sur la Maxbright I (6 mm). Si cette bague de plus grande largeur facilite la manipulation, elle prolonge aussi le chemin optique. Si vous souhaitez utiliser en permanence la micro-baïonnette Zeiss, il vous faudra utiliser la bague de changement rapide TQC en sortie T2. https://www.baader-planetarium.com/en/baader-heavy-duty-t-2-quickchanger-(t-2-part-06a).html Cette bague est bien bien pratique. Il suffit de visser légèrement la vis captive pour verrouiller dans n'importe quelle position et inversement. Mais elle rajoute environ 3 millimètres de chemin optique par rapport à la connexion T2 classique (11 mm de chemin optique annoncé par Baader plus l'épaisseur de la bague de la micro-baionnette Zeiss). Pour que la vis du TQC soit correctement positionnée par rapport au RC (si la vis se trouve dans le prolongement du nez du RC, elle va vous gêner pour installer l'ensemble sur le télescope), il faut enlever ou rajouter les fines bagues en plastique de 0,5 mm d'épaisseur et de diamètre 42 mm dans le filetage T2 du RC. Généralement, ces bagues sont fournies avec les accessoires Baader. Une autre version du TQC est disponible mais sans la vis captive et son mord biseauté remplacée par une vis classique (ref. 2456313). Sa manipulation me semble moins sure mais son prix est divisé par 2 par rapport au TQC.. Si vous voulez installer les GPC dans ce nez, il faudra utiliser les GPC dont les références se terminent par Z comme Zeiss. Ces GPC se montent à l’envers par rapport aux GPC classiques dans la micro-baïonnette Zeiss. Je pense que Baader a simplement retourné les lentilles dans le corps du GPC. A priori, il semble ainsi possible de cumuler 2 GPC dans le même chemin optique comme le montre le mode d’emploi. https://www.baader-planetarium.com/en/downloads/dl/file/id/1614/product/4317/manual_baader_maxbrightr_ii_binoviewer.pdf Mais je ne pense pas que la qualité optique y gagne... Il existe aussi en option une bague T2 extra courte (Réf 2458271 et 2458272) pour remplacer la bague de connexion T2 d’origine s’il vous manque que quelques millimètres pour faire la mise au point. Les portes-oculaires sont munis des ClickLocks. Ils fonctionnent en opposition. En position verrouillée, les ergots sont toujours vers l’extérieur et ne rencontreront jamais votre nez. Les réglages dioptriques sont bien conçus. En effet, lorsque vous tournez la bague de réglage, cela éloigne le porte-oculaire mais dans un mouvement de translation et pas de rotation. Les ClickLocks ne changent pas d’orientation. C - Premier essai : Le temps est clair en ce moment. Les premiers quartiers de lune sont visibles ainsi que les planètes Vénus et Mercure. De bonnes conditions pour un test. J’équipe mon RC d’un GPC de 2.6x et je le visse sur la binoculaire pour l’installer sur une lunette. Premier constat, j’ai essayé de serrer la bague du nez de la binoculaire sur le RC Baader, il persiste un léger jeu et la binoculaire a tendance à tourner toute seule sur son axe… Bizarre, avec la Maxbright I dans cette même configuration, j’arrivais à verrouiller le positionnement du RC sans problème. 🙄 Tant pis, j’installe quand même l’ensemble sur la lunette, équipée de 2 oculaires de 20 mm et je la dirige vers Vénus. Et je vois… 2 Vénus. L’une à côté de l’autre… Du calme. Je me mets assis, je vérifie le serrage des oculaires, je regarde : 2 Vénus. Je change d’oculaires, de cibles, etc : pareil. Ma binoculaire neuve est décollimatée ! 🤨 Je suis en présence de 2 problèmes : Je n’arrive pas à serrer complément le RC sur la binoculaire, La binoculaire est décollimatée. Misère ! Je ne vous cache pas ma déception lors de ce premier essai. 🥺 D - Résolutions des problèmes : 1 – Serrage inefficace du nez T2 En regardant le mode d’emploi, ils précisent que le nez en T2 de la binoculaire est équipé d’une bague en plastique permettant de compenser les filetages plus courts des accessoires. Suivant l'exemplaire de l'outil fourni, cette bague doit être enlevée pour que les ergots de l’outil pour le changement de nez puissent s’enfoncer dans les trous qui sont partiellement masqués par cette bague. Voici l'outil que j'ai reçu (sans le petit "décroché" en bout) : Cet outil nécessite le retrait de la bague de compensation d'épaisseur. Et l'outil que certains ont reçu et qui permet de dévisser le nez T2 sans enlever la bague de compensation d'épaisseur : Si vous avez cet outil avec un décroché au bout, vous n'avez pas besoin d'enlever cette bague. Sinon, il suffit de faire comme moi et de limer le millimètre en trop... Mais revenons au problème d'origine de compensation de cette bague… Muni d’un petit tournevis, je fais levier sur le bord de la bague et elle se retire facilement. Je mesure son épaisseur : 1.3 mm. Je pensais au départ que cette bague manquait d'épaisseur. Ce n'est pas le cas. Je me suis aperçu que mon RC Baader était équipé d'origine d'une bague en plastique sur son filetage de 0.5 mm d'épaisseur. En enlevant cette bague, j’arrive à serrer efficacement mon RC sans qu’il puisse tourner sur lui-même. Premier problème résolu ! 😀 Pourquoi Baader n'a pas choisi de limiter la largeur de la bague de serrage du nez T2 de 10 mm à 8.5 mm ce qui aurait permis de se passer de cette bague de compensation et ce qui aurait aussi permis de sauver 1.5 mm sur le chemin optique? 🧐 Sans doute que cela rend les accessoires comme le TQC et la bague de serrage T2 extra courte plus attractifs. 2 – Décollimation et collimation. Là aussi, j’ai fait d’autres tests dans d’autres configurations, en modifiant l’écartement et à chaque fois que je visais une étoile, la sentence était toujours la même. Cette binoculaire n’est pas collimatée. J’avais déjà eu le même problème avec la Maxbright I. Mais la Maxbright I se collimate facilement car chaque porte oculaire est équipé de 3 vis cruciforme qui permettent d’agir sur le centrage en faisant « glisser » le châssis. Sur la Maxbright II, ces vis ne sont pas visibles et le mode d’emploi n’indique absolument pas comment collimater. Mais comme j’aime bien mettre « les mains dans le cambouis », je m’y suis attelé. En regardant attentivement, on constate que les bases des Portes-Oculaires (PO) sont équipées chacune de 3 micro-vis réparties à 120°. Ces 3 micro-vis peuvent éventuellement permettre de centrer très légèrement les PO. Par contre, dans mon cas, le désalignement était trop prononcé pour que la manipulation aboutisse. La manipulation de ces 3 micro-vis doit se faire avec des doigts de fées ! Si vous forcez de trop, vous risquez d’arracher le filetage ou d’abimer l’empreinte de la tête. Pour collimater la Maxbright II : 1 - Desserrer complétement les 3 micro-vis ce qui permet de démonter l’ensemble du réglage dioptrique et du ClickLock. Attention à ne pas perdre une des vis ou le joint d’étanchéité ! 2 - Vous découvrez le châssis (la base du PO) qui est maintenu par 3 vis Allen au corps de la binoculaire. Ces 3 vis se situent à l'intérieur du châssis alors que sur la Maxbright I, elles étaient à l'extérieur. Grosso modo, c'est le même système que la Maxbright I. 3 - Desserrer légèrement ces 3 vis afin que le châssis puisse translater sur le corps de la binoculaire mais sans qu'il soit trop libre. 4 - Procéder de la même façon pour l'autre PO (desserrer les 3 micro-vis, enlever l'ensemble PO et desserrer les 3 vis Allen). 5 - Remettre les PO sans serrer les 3 micro-vis. 6 - Mettre vos oculaires à plus forts grossissements possibles et viser une source ponctuelle (étoile). 7 - Aligner les 2 images en bougeant les châssis dans toutes les directions (dans mon cas, il a suffi de les rapprocher l’un de l’autre). 8 - Enlever délicatement les 2 ensembles PO et revisser les 2 fois 3 vis Allen. 9 - Remettre les ensembles PO et oculaires et contrôler la fusion des images. 10 - Si la collimation est bonne, il n’y a plus qu’à serrer uniformément les 3 micro-vis sur chaque ensemble. Sinon, recommencer à l'étape 3. Bravo, vous savez collimater une binoculaire Maxbright II ! 😀 Lorsque vous collimatez votre binoculaire, serrer bien les ClickLocks. En effet, on lit souvent que les dispositifs ClickLocks sont auto-centrants pour les oculaires. Ce n'est absolument pas le cas. Il s'agit de 2 petits ergots à 90° qui viennent pousser sur la jupe de l'oculaire vers le bas. Donc cela ne centre en aucun cas l'oculaire, bien au contraire. La réalisation de la collimation de cette binoculaire se fait sous votre propre responsabilité. Si vous estimez ne pas en avoir les capacités, je ne peux que vous conseillez de la confier au SAV. A noter que 2 des 6 micro-vis (celles qui se trouvent entre les 2 PO donc les moins accessibles) n’étaient pas serrées… C’est un peu embêtant quand on comprend que ces micro-vis tiennent la fixation des PO… A vérifier sur la votre. E – Essais. Heureusement, les autres essais se sont déroulés sans problème et la binoculaire donne satisfaction. Je n’ai jamais été confronté à un phénomène d’ombre volante. Optique et mécanique fonctionnent maintenant de concert. 🥰 A noter que dans certaines configurations d’observation sur la Lune, j’ai vu un léger reflet. Rien de rédhibitoire mais de temps en temps, cela se produit. Par contre, en observant une lune illuminée à 65%, j'ai constaté une différence de vision entre le fut droit et le gauche. J'ai inversé les oculaires pour vérifier que cet effet ne leur était pas imputable. Le fut gauche m'a donné une lune un peu plus "jaune", un peu moins lumineuse. Différence de luminosité entre le fut droit et gauche ou effet de polarisation? J'ai testé de jour sur un écran LCD affichant une page blanche. Le fut gauche est très légèrement plus sombre que le côté droit. En tournant la binoculaire, il n'y a pas de variation de luminosité, ce n'est donc pas un effet de polarisation. Il y a une très légère différence de luminosité entre le fut droit et gauche. J'ai fait le même essai avec la Maxbright I. J'ai constaté le même phénomène mais inversé. C'est le fut droit qui semble très légèrement moins lumineux. J'ai vu cet effet en regardant alternativement dans le fut droit puis gauche. Dans le cadre d'une utilisation normale avec les 2 yeux, c'est indétectable. Est-ce que la vision est meilleure dans la Maxbright II par rapport à la Maxbright I ? Pour le moment, ce que j’ai pu voir dans la Maxbright II, je l’ai vu aussi dans la Maxbright I en les essayant l’une à la suite de l’autre sur des cibles planétaires. Bref, d’un point de vue optique, nous sommes au moins dans la même qualité mais je n’ai pas encore observé assez avec... La bonne surprise, c’est que je peux enfin faire la mise au point avec la Maxbright II équipée du GPC 1.7x pour Newton sur mon dobson 400. En effet, en montant la micro baïonnette Zeiss, on arrive à avoir un chemin optique très court (près d’1 cm de gagné par rapport à la Maxbright I en montage T2). Avant, je devais remonter le miroir primaire pour arriver à faire la mise au point avec la Maxbright I mais du coup, je n’arrivais plus à faire la mise au point lorsque j’utilisais mon correcteur de coma ES en monoculaire. Bref, pas pratique du tout. Maintenant, je ne touche plus à rien sur mon dobson et tous mes accessoires fonctionnent. 🥰 Mon premier résultat en ciel profond est qu'il y a peu de différence de luminosité entre une configuration monoculaire et binoculaire avec cette Maxbright II. Ou plutôt, j'ai cherché à détecter sur des galaxies ou des nébuleuses diffuses si j'arrivais à voir plus de choses en monoculaire qu'en binoculaire. J'ai l'impression que je voyais un tout petit peu plus avec un seul oculaire mais c'est vraiment subtil et peut être subjectif. Cependant, je m'attendais à voir une nette différence en faveur de la vision monoculaire et ce n'est absolument pas le cas. Sur les amas globulaires et généralement sur toutes les cibles lumineuses, la Maxbright II donne d'excellents résultats et je n'ai pas vu de différence. Par contre, ce qui m'a gêné mais c'est logique car lié aux oculaires, c'est le manque de champ. Avec un dobson 406 de 1800 mm de focale, cela file vite avec des plossls de 50°. De plus, je les comparais avec des oculaires de focale équivalente mais en 82°. La différence de champ était énorme. Je me suis donc procuré une paire de TV Panoptic 24. L’effet est « waouh! ». On retrouve un champ intéressant de 68°, un excellent piqué et contraste. Par contre, on retrouve un fin liserée jaune en bord de champ (ce qui est assez habituel sur ce type d’oculaire à cette focale). Un autre point intéressant, je n'ai pas vu de vignettage significatif en utilisant des oculaires avec un diaphragme de 27 mm alors que la sortie de la Maxbright II est en 25,5 mm. Expérience que j’ai renouvelé avec les Panoptic 24 mm en regardant un mur blanc, je ne vois pas d’assombrissement en bord de champ. Surprenant ! J'ai fait un autre essai dans une configuration différente en utilisant une lunette achromatique 152/900 et la Maxbright II avec les pano 24 et RC Baader Zeiss sur des amas ouverts. En modifiant le PO de la lunette, j'ai suffisamment de back focus pour utiliser cette bino sans GPC ce qui me fait un champ de plus d'1,8°. Les champs d'étoiles sont magnifiques. Par contre, il y a une différence de détection des étoiles faibles en faveur de la vision monoculaire. Ce n'est pas évident mais c'est bien détectable. Par contre, le confort est tellement supérieur en vision binoculaire que j'ai continué avec la bino. En conclusion, cette Maxbright II semble avoir une très bonne transmission lumineuse couplée à des prismes de taille suffisante ce qui la rend complément apte à être utiliser en ciel profond. F – Conclusions. Cette Maxbright II m’a donné bien du fil à retordre. J’ai trouvé des défauts qui peuvent être corrigés relativement facilement mais qui montrent que le contrôle qualité lors de la fabrication doit être renforcé : - Une binoculaire décollimatée, - 2 micro-vis de serrage des PO desserrées, - Le bouchon du nez T2 fendu. - Un outil ne permettant pas le démontage de la bague de nez T2 sans enlever la bague de compensation d'épaisseur. Suis-je tombé sur un "mauvais numéro" ou une pré-série? Probablement. Car cette binoculaire a de nombreuses qualités qui ont été occultées dans un premier temps par des défauts d'assemblage. Maintenant, tout est réparé par mes soins et cela fonctionne très bien. Bien sur, j'aurais du la renvoyer à Baader dès le constat de ces défauts mais cela m'a donné l'occasion de me l'approprier et de savoir la collimater. L'utilisation de cette binoculaire en ciel profond est une excellente expérience. Et sur la lune, le spectacle est toujours aussi fabuleux ! Cette binoculaire est proposée avec une liste d'accessoires impressionnante pour l'adapter à n'importe quelles configurations. Doit on l'acheter? Maintenant, je répondrais par l'affirmative si vous ne rencontrez pas tous les problèmes que j'ai énuméré ici. Sinon, retour à l'envoyeur. Par rapport à la mécanique, cette Maxbright II résout les différents soucis rencontrés avec la Maxbright I. La conception me semble sérieuse et bien pensée. Pour l'optique, cela me semble de première ordre mais il faut que je la teste encore... Je précise que je n'ai aucune connivence avec la société Baader (mais vous l'avez compris). La rédaction de ce test part du principe de ne rien enjoliver et de vous donner mes impressions basées sur mon expérience et mes (maigres) connaissances optiques et mécaniques. Je pense que vous avez tous trop lu de tests où on ne vous vante que les qualités d'un nouveau produit... Cet article est en cours d’enrichissement en fonction de mes essais et impressions. D'autres photos à venir…
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