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    La comète R2D2 du côté obscur

    
Auteur : RIGEL33
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Vues : 87
Photos : 530
Type de l'image :  Planétaire
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La comète R2D2 du côté obscur
Matériel utilisé
  • Tube: Dobson Lunette Skywatcher ED (102/900)
  • Monture: Azimutale Orion Sirius EQ-G
  • Oculaire: Zoom (0° / 0mm)
  • Filtre: Couleur (autres) Aucun
  • Caméra: Argentique Réflex Canon 350D (0µm)
Informations sur l'image
  • Prise le: 00-00-0000
  • ISO
  • Distance focale: mm

 
Cette comète, peu lumineuse et parcourant le système solaire interne assez loin de la Terre, m’avait échappé à la mi-décembre 2017 où j’avais tenté son portrait à la lunette. En cette mi-février, les conditions météo nous ont permis d’aller sur notre site du Mémorial. En vérifiant sur Stellarium la position de la comète (que j’appelle affectueusement R2D2) j’ai constaté qu’elle passait non loin des Pléiades. J’optais donc pour une image en grand champ.
 
C/2016 R2 PanSTARRS a été découverte le 7 septembre 2016. C’est une comète périodique qui revient tous les 20.000 ans environ. Elle effectuera son périhélie en mai 2018 à environ 2,6 UA du Soleil. Mais plus la boule de neige sale se rapproche du Soleil, plus elle s’éloigne de la Terre qu’elle a déjà croisé au plus près le 23 décembre dernier, à environ 2 UA. Son éclat diminue donc pour nous, observateurs terrestres, arborant toutefois une belle coma et une queue de couleur bleue due au monoxyde de carbone ionisé. Elle était au moment de la prise de vue à magnitude 12 environ.
Je la savais donc difficile à imager avec mon petit setup, mais je ne peux pas résister aux comètes ! Vous la trouverez en scrutant le centre de l’image, un peu plus haute que les Pléiades.
 
Dans le cadre, visible à gauche, j’ai donc réussi à inclure le célèbre amas d’étoiles ouvert des Pléiades, parfaitement visible à l’œil nu. Catalogué M45 (ou NGC 1432/35), l’amas se situe dans la constellation du Taureau à une distance estimée de la Terre de 444 années-lumière. L’origine du nom des Pléiades provient de la mythologie grecque qui fait référence à sept sœurs, filles du titan Atlas. Bien que douze étoiles soient visibles à l’œil nu, la plupart des observateurs n’en voient que 7, voire 8. En réalité, cet amas est constitué d’environ 3.000 étoiles, ce qui est assez faible par rapport aux autres amas ouverts. Le voile gazeux entourant l’amas ne serait pas issu du cocon résiduel des Pléiades, mais d’un simple nuage de gaz et de poussière passant à proximité et qui reflète la belle couleur bleue des étoiles.
 
Toujours dans le cadre, en bas à droite, moins évident, est la nébuleuse IC 348 tout près de la brillante étoile double Atik de Persée. Cette nébulosité est une région de formation d’étoiles associée à un amas d’étoiles âgé de 2 millions d’années environ. On peut aussi voir dans la photo les nuages sombres serpentant tout autour.
 
Après donc deux mois de disette météorologique, j’ai quand même pu saisir cette image, tout en profitant du beau ciel étoilé que nous a offert ce samedi soir de la mi-février. Malgré près de 3h30 de temps de pose cumulé, son déplacement est infime. Je n’ai donc pas pu réaliser un film de son déplacement.
Ce n’est pas l’image du siècle mais je suis assez fière d’avoir pu capter R2D2 avant qu’elle ne s’enfonce du côté obscur de l’espace interplanétaire.
 
Photo prise le 17 février 2018 à Saucats (33) – Canon 350D défiltré avec objectif 90-300, focale 90 mm, ouvert à f/4.5 sur monture StarAdventurer (sans goto, ni autoguidage). 
102 poses de 2 mn – 15 DOF – ISO 800 – IRIS et Toshop.

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