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  1. Salut à tous ! Voici le 3eme objet de notre team Northern France Remote (NFR) : SH2-224 en version HOO-RVB Il s'agit d'un rémanent de supernova dans la constellation du Cocher, un objet similaire aux dentelles du Cygne mais bien bien plus diffus. La réalisation de cet objet aura été difficile a plus d'un titre : le signal est extrêmement diffus a la fois en H et en O et il aura fallu 80h cumulées pour atteindre ce niveau de signal. De plus, la météo en janvier aura été capricieuse, même en Espagne, ralentissant la progression de l'image ! C'est clairement un objet exotique qui aurait été impossible à faire dans le nord, surtout avec l'hiver que l'on a eu! Le screen d'une brute de 5 min en H autostrech: Idem en O: L'image: Côté exifs : Askar 107PHQ / Monture Eq6R, Asi2600MM, filtre Antlia HORVB 42h de H / 38h de O /3h de RVB Lieu: Pixelskies (Espagne) L'image en version plus grande ici: https://www.astrobin.com/k7ylip/ Bon ciel à tous, Julien et Mickael
    18 points
  2. Bonjour, Je vous propose une image réalisée sur deux nuits pour accumuler 7h45 de prise avec le filtre IDAS NBZ. Pas de lune mais la deuxième nuit un vent à décorner les boeufs, et un guidage pourri à 1.5", mais j'ai finalement quasi tout gardé pour accumuler du signal car la FWHM n'était pas trop mauvaise (brutes à 2,3"). En deux versions colorimétriques, HOO et RGB, assez proches finalement. Merci pour vos commentaires toujours appréciés Bon ciel Pascal Lacerta 200/800 sur EQ6 R pro Correcteur starizona x0,75 Filtres IDAS NBZ Caméra ASI2600MC pro Guidage PHD2 sur lunette 225/60 et caméra GPCAM2-290C Nina – SIRIL – Pixinsight – BlurXterminator – GIMP HOO et RGB
    17 points
  3. La longue queue de la comète du Diable (12P/ Pons - Brooks) Après des journées interminables de pluie et une couverture nuageuse constante, j'ai décidé de partir en direction de la Drôme Provençale, à la recherche d'un endroit avec un ciel sombre et un horizon ouest découvert. La difficulté de photographier cette comète réside dans le fait qu'elle est encore très basse sur l'horizon et risque donc d'être "noyée" par les lumières artificielles des villes. Au fur et à mesure que les jours passent et qu'elle se rapproche du soleil, elle sera de plus en plus basse. Alors j'ai décidé de partir, les prévisions météo dans la Drôme sont favorables. Je charge l'équipement dans la voiture et après deux heures de route je me retrouve à Rimon & Savel à plus de 1000m d'altitude . Je me tiens au coucher du soleil dans une prairie, où je monte mon tout mon équipement et j'attends avec impatience la nuit. Quelques moment après le coucher du soleil, je pointe la comète et je commence à shooter. Malgré quelques voiles d'altitude, je la distingue bien, elle est magnifique ! La comète Pons-Brooks se manifeste immédiatement avec une très longue queue, qui s'étend dans tout le champ de ma caméra ! Les comètes sont toujours des sujets fascinants, c'est peut-être le fait qu'elles sont des objets en mutation constante, même en quelques minutes vous pouvez remarquer le changement dans le ciel ou la variation dans la formation de la queue, ou peut-être que ce sera la signification évolutive qu'elles apportent avec elles, on dit que les molécules organiques et l'eau, composants nécessaires au développement de la vie sur terre, sont arrivés à travers certaines comètes qui ont impacté notre planète pendant sa formation. Le fait est que lorsqu'une comète passe, les photographes et les astrophotographes du monde entier lèvent les yeux pour essayer de capturer son passage. : Filtre Triband RVB Ultra Antlia : 38x90" : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro en mode ROI : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Photoshop : Rimon & Savel (26) : Bortle 2.8 : 13 mars 2024 La version full ici https://flic.kr/p/2pDuc4B
    15 points
  4. Bonjour à tous, retour en Automne avec le traitement de cette image acquise en 20h au mois de Septembre. Il s'agit d'un champ englobant NGC7331 (Caldwell 30) et le quintet de Stephan. NGC7331 est supposée être une réplique de notre Voie lactée, mais il faudrait arriver à pouvoir l'imager pour vérifier Quand au quintet, 4 seulement de ses membres sont en interaction, la 5° étant dans le groupe par effet de perspective. Les ponts de matière du tumulte gravitationnel sont bien visibles sur l'image, même si (un peu) moins bien que sur les photos hubble ou JWST On distingue de nombreuses petites galaxies plus ou moins bien définies dans l'arrière plan. J'ai essayé également de mettre en évidence au mieux les IFN sans trop dénaturer la dynamique de l'image. Les détails d'acquisition sont sur ma page astrobin avec la pleine résolution pour les intéressés : https://www.astrobin.com/joq2v9/
    13 points
  5. Hello, Voici un petit défi perso que je voulais réaliser depuis un bon moment, aller titiller des objets lointains. C'est via un sujet de @christian_d posté ici même il y a plusieurs années que j'ai pris mes infos. C'est parti pour du CP lointain dans la Grande Ourse, avec une belle galaxie et surtout un effet de lentille gravitationnelle sur un quasar. NGC 3079 est une galaxie spirale barrée vue par la tranche et située dans la constellation de la Grande Ourse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 267 ± 11 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 18,68 ± 1,32 Mpc (∼60,9 millions d'al). NGC 3079 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1790. Le Quasar Jumeau (aussi appelé Double Quasar, ou Q0957+561 ou QSO 0957+561 ou PGC2518326 ), est le premier objet identifié grâce à l'effet de lentille gravitationnelle. Il est situé dans la constellation de la Grande Ourse et consiste en une double image (QSO 0957+561 A et du même quasar induite par l'effet d'une lentille gravitationnelle (une galaxie) située entre le quasar et l'observateur sur Terre. Le Quasar Jumeau se situe à une distance de 7,8 milliards d'années-lumière (redshift=1,41), alors que la galaxie lentille est à 3,7 milliards d'années-lumière (redshift de 0,355). Les deux images du quasar sont séparées par 6 secondes d'arc, et ont une magnitude apparente de 17 et 16,7 pour les composants A et B respectivement. Le temps d'arrivée de la lumière provenant du quasar est différent selon qu'elle prend le chemin qui produit l'image A ou B. Pour le Quasar Jumeau, il y a 417 ± 3 jours de décalage entre les deux images. La galaxie lentille YGKOW G1, (parfois appelé G1 ou Q0957+561 G1), est une galaxie elliptique géante de type cD se trouvant dans un amas de galaxies qui contribuent également à l'effet de lentille. Les infos: Celestron C8 + réducteur f6.3 Antares @ 1314mm Player One Artemis-c imx294 + ircut Player One Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via diviseur optique, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 276 x 60s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 60s:
    12 points
  6. bonjour, un retour sur notre étoile. animation au 3eme message Paul
    11 points
  7. Bonjour à tous, Je vous présente une image réalisée fin janvier réunissant dans un grand champ très classique M42, Running man, la flamme, la tête de cheval et bien d'autres encore ... Le matériel utilisé est un boitier EOS 6D non défiltré à 800 iso et un zoom Canon 100-400 L IS version 1 (à 300 mm et ouvert à f5,6). Le tout sur une monture sans autoguidage (Vixen photo guider gp2). J'ai pris l'habitude de cumuler beaucoup de poses pour compenser l'absence de défiltrage et faire ressortir les IFN et nuages de poussières. Et cette région du ciel en regorge. J'ai donc imagé sur 3 nuits et, entre les nuages, j'ai pu empiler 380 poses unitaires de 2 minutes pour la starless. J'ai aussi posé 25 x 2 minutes à f8 pour faire un masque d'étoiles (pour atténuer les défauts optiques dus au zoom). Empilement SIRIL - Traitement GraXpert / Starnet / GIMP / Darktable Les halos autour des étoiles les plus lumineuses sont difficiles à gérer. Après de nombreux essais à jouer avec les masques sous GIMP je suis arrivé à ce résultat : Le bruit est difficile à réduire proprement, j'ai donc essayé de pas trop tirer sur les curseurs ... bon faut pas trop zoomer dans l'image quand même La Starless : D'avance merci pour vos critiques et conseils
    11 points
  8. Bonsoir à tous, Lors de la dernière accalmie, la semaine dernière, j'en ai profité pour ressortir le matériel ( youpi !! \o/ ) Mon setup n'étant pas bien adapté aux galaxies (sauf quelques grands champs déjà planifier ^^), je me suis tourné vers le duo de la Poupe, à savoir les 2 amas ouverts M46 et M47 M47, entre 50 et 100 étoiles, est à 1600 al. M46, environ 600 étoiles, est à 4480 al. Et dans le champs capturé, il y a en tous 6 amas ouverts. On trouve également 2 nébuleuses planétaires, NGC2438 et Minkowski 1-18 (découverte grace à un poste sur le forum en face, je vous laisse la chercher ^^) Donc pour un simple double amas, il y a pas mal d'objets ! Le setup : TS60/360, avec K-70 Star Adventurer autoguidage avec FMA135 + Asi178mc 145 poses de 60 secondes, à 640 iso. Traitement SIRIL et Gimp La version annotée Bon ciel à tous !!
    10 points
  9. Bonjour, Voici une belle galaxies vue de face, attrapée en Mai 2022. NGC 4535 est une galaxie spirale intermédiaire située dans la constellation de la Vierge. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 2 299 ± 23 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 33,90 ± 2,40 Mpc (∼111 millions d'al). NGC 4535 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785. Dans les années 1950 Leland Copeland nomme cette galaxie « la galaxie perdue » en raison de sa faible luminosité et de son allure brumeuse. Les infos: Celestron C8 (203x2000) + réducteur Meade f6.3 (focale 1121mm) Asi294mc pro + filtre IRcut. monture HEQ5 Rowan autoguidage lunette 70x400, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 75 x 120s Gain 120 -10°C Traitement Sirilic, Siril, Pixinsight, PS. Point de départ avec les supers flats de la mooort
    10 points
  10. Salut tout le monde ! Bon, en ces temps de disette climatique (au bas mot...), j'avais une IC405 en stock, faite les 29-30 Janvier ! La voici donc Acquisition toujours avec la QHY183M sur Askar FRA300 monté sur EQ6R-Pro. Environ 70x300" en Ha Pas pu terminer le O3 qui plafonne à 9x300" du coup malheureusement, non utilisé (et pas grand chose hors étoiles...) Environ 30' de chaque R/G/B (étoiles et couleur en réflexion). Pré traitement Siril/Sirilic Traitement Pix StarAlign sur la Ha, DynCrop BlurX, NoiseX sur Ha et O3, ainsi que la RGB composée des 3 couches. Solver + SPCC sur la RGB HistoTransform soft StarX et mise de coté des étoiles Sur un clone Ha, Histotransform soft StarX Decombinaison R/G/B de la RGB starless Assemblage RHa avec pixelmath Combinaison RHaGB GHS léger Utilisation du process NarrowbandCalibration pour équilibrage du ton général cherché. masque ACDNR + Traitement bruit ACDNR Ajustements Curves sur le même masque Intégration des étoiles RGB Convolution légère Sur la Ha d'origine, Histotranform standard StarX GHS pour la dynamique Masque ACDNR + Traitement bruit différencié FDC/Détails HDRMT sur un clone et mixage 50% sur le msaque de l'originale Ha. Réintégration étoiles Ha LRGBCombination avec RHaRGB Envoi PS pour ajustements finaux + export Voila donc ma version. Critiques bienvenues comme d'habitude évidemment ! (en espérant que vous serez plus nombreux que pour ma NGC7822 à l'affluence limitée ces temps ci ! ) (crop)
    10 points
  11. Hello, Avec un peu de retard, voici le retour d'un séjour d'une semaine que nous avons eu la chance de faire avec mon club astro (le GAAC) à l'observatoire de St Véran pour une mission. Nous sommes une équipe de 15 astrams du club à descendre du Nord Pas-de-Calais. L'observatoire de Saint-Véran — Paul Felenbok est un observatoire astronomique français situé sur le pic de Château Renard, dans la municipalité de Saint-Véran, dans les Hautes-Alpes. À une altitude de 2 930 mètres, il est l'un des observatoires les plus hauts d'Europe. Ses installations sont gérées par l'organisation d'astronomie amateur AstroQueyras. C’est une belle aventure humaine d’une bande de copains, se connaissant bien ou pas encore : de l’organisation, des échanges, des moments de vie, des balades… L'observatoire comporte 3 instruments: - un télescope cassegrain de 620mm (visuel) - 2 RC de 500 mm (photo) Un séjour d'une semaine démarre avant tout par des réunions logistiques car il va falloir préparer les courses alimentaires pour 15 personnes et les monter. On ne pourra pas redescendre le matin aller chercher les croissants 😅. Le matériel à emporter constitue le second gros sujet de préoccupation, surtout pour les astrophotographes. L'association Astroqueyras propose un aller-retour en 4*4 (payant) mais il faut également d'autres véhicules pour les courses alimentaires, bagages et éventuellement le matériel photo embarqué. Je décide de mon côté de monter avec un canon 6d astrodon, un canon 70d et des objectifs lumineux, une rotule panoramique crantée et un trépied photo pour réaliser des paysages nocturnes. Nous avons prévu de nous acclimater une première nuit en contre-bas du village de St Véran qui est à une altitude de 2000m environ. Le village de St Véran: La montée à pied à l'observatoire se fait en un peu plus de 3h de marches. Ce n'est qu'à la fin du périple que les coupoles commencent à se détacher de la montagne: L'observatoire avec son espace de vie et les 3 instruments: le 620mm: Un des deux 500mm: Quelques images traitées du séjour (il en reste encore quelques unes 😅: Circumpolaire avec la coupole du 620mm: Images unitaires: 32x90" objectif sigma art 20mm fd2.8 canon 6D astrodon Sensibilité: 1600 iso Logiciels: StarStax/ lightroom Circumpolaire au dessus du village de St véran: Images unitaires: 42x60" objectif TT artisan 11mm fd2.8 canon 6D astrodon Sensibilité: 400 iso Logiciels: StarStax/ lightroom Filé d'étoiles ave la lune éclairant les coupoles de l'observatoire: Images unitaires: 57x60" objectif 70/200mm f/d4 L canon 6D astrodon Sensibilité: 400 iso Logiciels: StarStax/ lightroom Panoramique au couché de la lune: 24 tuiles sigma 35mm f/d 2 Canon 6D astrodon 6sec par image à 1600 iso Assemblage sous Autopano / traitement lightroom Panoramique avec la voie lactée: 29tuiles sigma 20mm f/d 2.2 Canon 6D astrodon entre 8 et 13sec par image à 3200 iso Assemblage sous Autopano / traitement lightroom
    9 points
  12. Bonjour les gens ! Bon, il a fallut saisir les moments entre les nuages pour pouvoir mettre à terme cette acquisition de IC410, qui plus est se couchant rapidement en milieu de nuit derrière un obstacle pour moi... Mais voici donc ma version de la nébuleuse des tétards, en SHO ! C'est donc pris avec mon Askar FRA300 + QHY183M (mais quand va t'il enfin monter son Altaïr 26 M !? ) + EQ6r-pro. J'ai utilisé mes nouveaux filtres S/H/O Askar en 3nm...j'en suis plutôt bien content ! Acquisition Ha : 50x300" OIII : 25x300" SII: 25x300" Pré-traitement Sirilic/Siril en Drizzle x2 Traitement Pix StarAlign + Crop des 3 FITS Duplication Ha (pour Luminance ultérieure) RGBCombine des 3 couches Sur RGB(SHO) GradientCorrection BackgroundNeutralization NarrowBandNormalisation BulrX/NoiseX Histotransform basé sur STF StarX CorrectMagentaStars Equilibrage via masques et SelectiveColorCorrection CurveTransform léger ACDNR pour le bruit chormatique AtrouWaveletTransform (niv 4) pour flouttage Sur Ha GradientCorrection BlurX/NoiseX Histotransform basé sur STF StarX Fin de stretch par GHS Assemblage d'une version HDR dupliquée (niv 8 à 60/40%) via PixelMath Léger DarkStructureEnhance ACDNR léger Final Assemblage via LRGBCombination des deux starless Ajout "screen" des étoiles colorisées Equilibrages (via CameraRaw) + cadrage/export PS A vos commentaires évidemment ! (Un crop)
    9 points
  13. Je profite de vacances pour enfin commencer mon abri Mercredi 28/02 : Journée grise avec de la bruine légère à partir de 17h00 Etape 1 : on rapatrie la scie à onglet électrique et ses rallonges dans le garage (oui j'ai aussi un abri de jardin mais plein...) et surtout des chevrons de 4m à manipuler Etape 2 : on réfléchit une 10ème fois et on refait quelques plans sur papier Etape 3 : c'est parti, bon désolé mais je ne mets pas tous les détails comme lancer une liste musicale pour se donner du courage - Pose des lisses au sol : forêt de 8 pour le bois puis perforateur avec mèche de 8 pour la dalle béton : première erreur, j'oublie la bande d'arase sous la 1ere lisse Heureusement que les chevilles à frapper peuvent être dévissées ... - Les poteaux 90*90mm (purée, j'ai vu gros !) sont fixées aux lisses par des équerres 90*90*2.5 à renfort, toutes les vis sont Inox et le bois en classe 4 La porte fera 50cm de large (c'est suffisant pout passer le tube ou la monture au cas où) Samedi 2/03 : Un temps de m*** le matin, ça m'a permis d'aller voir ce que je pouvais mettre comme couverture avec de l'isolation Suite à la réception des glissières (pas forcément prévues quand j'ai passé commande du bois et de la quincaillerie) pour le toit coulissant, je suis obligé de faire des modifications sur la structure J'en dirai davantage plus tard En tout cas, c'est de la glissières balèze ! 7.5kg chaque (Merci à @Jacques0563 pour le lien Etape 4 : finalisation de la structure. Franchement, je ne pensais pas y passer autant de temps mais il faut obligatoirement avoir les côtés supportant les futures glissières bien parallèles (j'ai 1 mm d'écart sur 146cm) Après moults vérifications et ajustements, je suis assez content du résultat : tout est de niveau et les poteaux bien verticaux (pas évident avec des équerres) Merci la scie à onglet électrique et son banc extensible pour y traiter les chevrons de 4m J'ai même dû sortir le parasol tellement le soleil tapait Lundi 4/03 : Etape 5.1 : oui, je n'ai pas pu finir le bardage vu le beau temps sec de ce lundi J'ai modifié l'ordre des étapes, je fixerai les glissières sur le bardage (enfin à travers la structure) Mardi 5/03 : Etape bardage terminée Bon, oui, je me suis planté dans l'alignement d'une des faces Mon parasol-pluie s'est renversé avec le vent de ce matin 😡 Mise à niveau, enfin plutôt finition au rabot électrique des côtés supportant les glissières Pose des glissières non sans mal cause planches de rives pas assez hautes (on ne les voit pas ici car pas encore installées), j'ai donc du remonter les glissières en les vissant dans la lisse supérieure plutôt que dans les poteaux 90*90 Bon, les niveaux sont bons, et ça glisssssse Reste plus qu'à fixer les planches de rives sur la partie mobile des glissières. Pas de BUD ce soir, je tourne au Bourbon Mercredi 6/03 : Etape 6 : - Fabriquer la porte et surtout la monter ! Pas évident avec le système de m**** pris chez Brico machin , mais bon, c'est fait - Fixation des planches de la charpente sur les glissières Là aussi, j'ai du cogiter car les planches de rive ne font que 145mm donc avec les chevrons de 45mm comme structure de charpente, je n'ai pas assez de pente Mais solution le lendemain ... Jeudi 7/03 : Enfin une journée sèche ! Finitions sur la porte et sur le haut de l'abri pour avoir tout de niveau :whistle: J'ai de nouveau cogité pas mal pour le toit Pas mécontent du résultat J'ai fait pour le moment uniquement la base de la charpente Je vais rajouter un chevron de 90*45mm d'un côté afin d'avoir une pente de 5% Toiture bacacier prévue mais il faut que je trouve le bon fournisseur... A Suivre ...
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  14. Je déprime depuis 2 mois que le mauvais temps persiste 😭! alors je fais encore appel aux données de TélescopeLive 😊 La nébuleuse du Crayon NGC 2736, un magnifique objet de l'espace lointain dans la constellation Vela. Se déplaçant à environ 644 000 km/h, on pense qu'il a été formé à partir d'une onde de choc du plus grand Vela Supernova Remnant il y a environ 11 000 à 12 300 ans. Il réside à environ 815 années-lumière. La nébuleuse du Crayon mesure environ 0,3 année-lumière de long et est composée de gaz ionisé, principalement de l'hydrogène, qui émet de la lumière dans les parties rouge et bleue du spectre. La nébuleuse est éclairée par le rayonnement d’une étoile proche, qui ionise le gaz et le fait briller. On pense que la forme de la nébuleuse est le résultat de l’onde de choc de l’explosion de la supernova interagissant avec le milieu interstellaire environnant. Données fournies par la plateforme d’imagerie à distance "Telescope Live", Takahashi FSQ-106ED situé à l'Observatoire d'astronomie IC (Espagne.) 24x600s Ha, 24x600s OIII, 24x600s SII en mars & avril 2023 Traitement SHO Siril, Pixinsight, Photoshop La version full ici https://flic.kr/p/2pzfDLN
    9 points
  15. Il pleut encore et toujours sur la région Lyonnaise , mais je ne désespère pas ! Mercredi 13, c'est beau temps dans les Hautes-Alpes où j'irais shooter la comète du Diable (12P/Pons-Brooks). Centaurus A également connu sous le nom de "NGC 5128 ou Caldwell 77" est une galaxie de la constellation du Centaure qui se situe à quelque 12 millions d'années-lumière de la Terre. Le centre de la galaxie contient un trou noir supermassif d'une masse de 55 millions de masses solaires , qui éjecte un jet relativiste responsable des émissions dans les longueurs d'onde des rayons X et des radios. Comme dans d'autres galaxies à explosion stellaire , une collision galactique est soupçonnée d'être responsable d'une intense explosion de formation d'étoiles. Des modèles suggèrent que Centaurus A était une grande galaxie elliptique qui est entrée en collision avec une galaxie spirale plus petite, avec laquelle elle finira par fusionner. Données fournies par la plateforme d’imagerie à distance "Telescope Live" et prises avec un Planewave CDK24 de 61cm situé dans la vallée du Rio Hurtado (Chili). 20x300s R, 21x300s V, 18x300s B, 21x300s L en février 2024. Traitement LRVB Siril, Pixinsight, Photoshop La version full ici https://flic.kr/p/2pCwCmp
    8 points
  16. Une petite mise à jour (depuis le temps!), avec les cages du primaire et du secondaire qui ont quand même un peu avancé. (je n'ai pas retrouver la méthode pour insérer des petites images qui pointent sur les images originales comme dans les réponses précédentes, si quelqu'un peut me dire comment faire 🙏) Le cadre alu riveté est inséré dans la caisse en bois et vissé. Pour la collimation, j'ai pour le moment installé une tige filetée, je verrai plus tard si je garde ce système par le haut, ou si éventuellement je la motorise... La cage du secondaire est faite de deux anneaux composite comme décrit plus haut (avec une couverture des champs pas très réussie 😪). PO Feather-touch avec SIPS (correcteur de coma) intégré, je me réjouis de voir ce que ça donne à l'usage. J'ai aussi prévu d'installer un passe-filtre sur l'arrière de la plaque en bois. Prochaine étape: couper les tubes du serrurier à la bonne longueur (les fixations sont déjà préparées).
    8 points
  17. Le lendemain collage des inserts, insérés en force par pressage : Petit test de fixation d'une hache : Ca force un petit peu mais ça passe. Au passage mes vis moletées maison ne sont pas terrible, l'un des bouton s'est décollé au serrage, je vais devoir revoir ma copie... Tout content néanmoins de cette étape je me rends compte d'une boulette : pour les deux autres trous il faut utiliser un gabarit à placer au fond de la caisse, mais les coins me gênent désormais ! Bon après 5 minutes à cogiter, je trouve une solution : ajustage de la forme du gabarit et utilisation d'une cale car le gabarit était un peu trop court (j'ai pris un morceau d'alu car pas de planche assez grande sous la main) : Fixation d'un côté, perçage à travers les inserts avec un petit forêt pour ne pas abîmer les filets, puis replacement de l'autre côté de la caisse et perçage de la caisse à travers le gabarit : Plus qu'à refaire les mêmes étapes pour fixer la seconde hache. La caisse, une fois les coins-supports ajustés, les trous bouchés à l'enduit et le tout poncé comme il faut : J'en ai profiter pour m'occuper du pan coupé. Vous remarquerez que je n'ai pas eu besoin de le trouer, un meulage dans la planche à la Dremel a suffit pour éviter que le miroir ne vienne taper dessus : Pour finir, insertion du ventilateur (légèrement limé à deux endroits pour laisser la place aux triangles du barillet). Une batterie externe servira à l'alimenter, le câble passera sous la cornière derrière une des vis de collimation : Et en cadeau et en exclusivité, le strock monté pour la toute première fois : qu'est-ce que ça fait du bien !!! Et tout rentre dans la valise Bon allez, maintenant il est temps d'attaquer la dernière partie : l'araignée et le support du miroir secondaire A +
    7 points
  18. Bonsoir à tous une dernière éclaircie miraculeuse m’a permis de finir ma rosette en SHO 2024, quel hiver pourri.... 2 mois entre le H et SO. petit setup facile d’emploi et efficace : la FRA300 + asi294mm (échantillonnage 1.6), un peu de crop cause rotation légère entre les nuits 🔭 FRA300 🐎avalon M-zero (à vendre cause passage observatoire sur avalon linear) 📷 zwo294mm + filtre astrodon 3nm, 120 H x 3 min + 75 S et O x 5 min chaque soit 19H de pose (mon record) 🖥️prétraitement sirilic + siril / traitement PIX, blurXterminator, AIP script clic droit pour agrandir
    7 points
  19. Salut, la nuit dernière ne fut pas exceptionnelle en IdF avec une faible transparence et le brouillard qui est venu interrompre la session vers 4h du mat. J'ai pu sauver 260*60sec de luminance et 30*60sec de chrominance. NGC3610 est une galaxie elliptique, possédant néanmoins un disque bien marqué, à environ 89 millions d'a.l. alors que NGC3642 est une galaxie spirale à faible brillance de surface à environ 30 millions d'a.l. avec l'un des bras, très ténu sur l'image, forme presque un anneau autour du noyau. De meilleures conditions auraient permis de mieux le faire ressortir. L'image complète (clic droit pour la full) Version recadrée : Et enfin la luminance annotée : Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 260*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 33*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence correcte (FWHM médiane 2,0" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, mauvaise transparence
    7 points
  20. Bonjour à tous, BBW56 est un nuage moléculaire situé au centre de la nébuleuse de Gum (Gum12). Cette dernière est une énorme nébuleuse en émission qui s’étend sur 36° dans les constellations australes de la Poupe et des Voiles. Elle est située à environ 1470 années-lumière de nous et l’on pense qu’elle est le rémanent d’une supernova (voire de plusieurs) qui s’est produite il y a 1 million d’années. Elle contient aussi le rémanent de la supernova des Voiles, vieux de 11000 ans seulement. Image prise en remote du Chili, en H-alpha LRVB sur la lunette 71mm de l’observatoire SADR, environ 15h d’intégration.
    7 points
  21. Salut tout le monde. Bon, après 1 mois de trouées maigres par tranches de 30mn à 3h...depuis le 05/02, en 5x donc, j'ai fait une tentative de NGC 1333 avec ma FRA300 sous mon ciel (bortle 4.5-5 donc). Une cible pas très évidente je trouve et il faudrait 2x plus de temps je pense, mais bon, j'ai voulu tenter déjà une première approche. J'ai en fait voulu utiliser mon EQ6r et faire qq réglages, mon poste fixe, etc...et donc parfois fait 1h de séquence max avant la couverture...classique malheureusement. A peu près 5h de Luminance (LPRO) conservable car beaucoup de nuages/brumes dans les fichiers... Et à peine 1h de chaque R/G/B dans les mêmes conditions... Un traitement classique Pix après pré-traitement Sirilic/SIril (et reprise de la séquence à la main car tri nécessaire) StarAlign L/R/G/B Combine RGB DynamicCrop BlurX/NoiseX Sur L et RGB Histotransform StarX pour chaque GHS sur L Ajustements couleur sur RGB Tampon couleur halos sur la starless ACDNR + Convolution ACDNR sur L LRGB Combination Ajustements PS via CameraRaw (equilibrage + bruit final) Traitement compliqué car contraint de pas mal tirer le signal car insuffisant, donc bruit... La voila donc, elle vaut ce qu'elle vaut évidemment. La bonne nouvelle est que depuis 2 séances, quand il y un début de soirée à peu près dégagé (entre 20-22), le guidage est plutôt pas mal maintenant ... Hier soir, avant les nuages...
    7 points
  22. Salut tout l'monde, Je fais suite à mon post précédent sur NGC1893 en HOO. J'ai enfin pu compléter mes sessions de O3 et S2 grâce à 2 nuits 1/2 de ciel dégagé 😅....ô miracle 🙏 Le traitement m'a pris pas mal de temps, la gestion sho est quand même plus complexe que le hoo je trouve. A la vue du nombre de brutes acquises j'ai empilé avec drizzle, le bénéfice sur les étoiles et les détails est sans appel. Au final : Ha : 240*180s O3 : 160*180s S2 : 200*180s Askar 65phq / asi 533mm pro / Astronomik 6nm
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  23. Salut, la nuit dernière la grande écharpe nuageuse couvrant le nord-est de la France s'est miraculeusement arrêtée à 2km de mon jardin en IdF... J'ai pu donc profiter d'une nuit bien dégagée, certes avec un seeing moyen, la première depuis un bon moment. Ce champ galactique dans le Petit Lion contient de nombreuses galaxies dont les principales sont : Arp 270 (NGC 3395/3396), une galaxie spirale et une galaxie irrégulière de type magellanique en interaction à environ 91 millions d'a.l. NGC 3430, belle spirale barrée à environ 90 millions d'a.l. NGC 3424, autre spirale barrée quasiment de profil à environ 84 millions d'a.l. NGC 3413, galaxie lenticulaire bien plus proche (environ 44 millions d'a.l.) IC 2604, spirale barrée de type magellanique à environ 92 millions d'a.l. Plus de nombreuses autres en arrière-plan, ainsi que des quasars jusqu'au redshift z=4,11 (soit une lumière émise il y a 12,2 milliards d'années...) Le champ complet (clic droit pour la full) : Version recadrée : Enfin une luminance annotée pour se repérer : Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 360*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 33*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence passable (FWHM médiane 2,3" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, dernier quartier.
    7 points
  24. https://www.memstar.fr/mise-a-jour-de-lapplication-memstar/ 😃
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  25. bonjour à tous, En ces temps nuageux et pluvieux, j'ai pu terminer de traiter ma dernière image en stock. Datant du 15,16,17 et 18 Aout dernier, elle a été acquise depuis l'observatoire Sirene sur le plateau d'Albion. WR 134 est une étoile de Wolf-Rayet variable située à environ 6 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne, entourée d'une faible bulle (visible surtout en O3) soufflée par le rayonnement intense et le vent rapide de l'étoile. A proximité se trouve l'amas ouvert NGC 6883. A l'instar de mon Abell 85 précédente, j'aurais peut-être du la faire en binning 2 plutôt que 1 car la bulle est vraiment faible et l'on distingue à peine sa forme d'oeil (et les étoiles sont toujours aussi moches dans les coins). Atik460ex + filtres HaO3RVB astronomik + fs60 à f/6.2 sur GP-DX autoguidage en // avec zwo178mm + zwo30F4 Ha 6nm : 24 x 600s en binning 1x1 O3 6nm : 33 x 600s en binning 1x1 RVB : 9 x 180s en binning 2x2 prétraitement imageviewCA traitements iris, photoshop et un chouïa de Topaz AI image réduite à 75% version starless, où l'on distingue un peu mieux la bulle (50%). annotation Siril : a+ stéphane
    7 points
  26. C'est la mode, alors je regarde mes vieux truc aussi dans le SDD. J'ai ressorti des versions bien cropées du fait du C8 et j'ai repassé tout ça à la moulinette. En dehors de NGC 4565 sans filtre, les 2 néb était au L Extreme. Ca a bien amélioré les choses et agrandi le champ surtout sur les nébuleuses. J'ai croppé juste la zone de recouvrement des brutes mais quasi rien et les étoiles sont vraiment propres dans les coins. Je commence par une galaxie que j'aime bien et que j'espère revoir d'ici 2025 (je voudrais largement augmenter le temps total pour aller chercher du détail). Image avec Altair 294: Puis le Croissant et la trompe avec l'Altair 2600. A+ Sam
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  27. David Zinn : Craies, streetart et trompe-l'œil https://zinnart.com/
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  28. Y a t-il une réelle crise de la biodiversité ? On trouve un peu partout des alertes à la « sixième extinction », et à la disparition des insectes, notamment des abeilles, mais aussi pêle mêle des ours blancs, des tigres, des tritons, des poissons, des tortues ou des éléphants. Est-ce vraiment grave ? Les Dinosaures ont disparu, les Néandertaliens aussi, et d’innombrables espèces ne sont connues que par des restes pétrifiés. Les Ammonites se trouvent par milliers dans les roches du Poitou ou du Massif Central : elles ont disparu avec les Dinosaures. Les Mammouths ou les ours des cavernes n’existent plus que dans les musées. Si on parle de « la sixième extinction », c’est qu’il y en a eu cinq autres. Quelle ampleur ont eu ces extinctions, et ce qu’on vit peut-il y être comparé ? On peut essayer d’estimer l’ampleur et la durée de celles du passé, et chiffrer et comparer celle du présent. Une extinction de masse : la disparition brutale d’une partie du vivant Des espèces disparaissent et d’autres apparaissent continuellement. Dans le passé, différentes périodes ont toutefois vu une quantité « anormale » d’extinctions, la question étant de définir ce qui est anormal. On dispose pour cela des restes fossiles d’animaux disparus. Notre connaissance du passé biologique repose sur les fossiles, dont l’existence est aléatoire : un cadavre se décompose normalement ; dans des cas exceptionnels, il peut être enfoui rapidement et échapper ainsi à l’oxydation, aux charognards, aux insectes, voire aux bactéries. Encore faut-il que son cercueil ne soit pas détruit ou dispersé par la suite, par des fouisseurs, des crues ou des érosions soudaines, des mouvements du sol, des failles, des éruptions volcaniques, l’écrasement sous le poids des sédiments...etc… On estime entre 0,01 et 0,1 % la proportion d'organismes qui se fossilisent : un organisme donné ayant donc très peu de chance de se fossiliser, ceux qu’on trouve existaient en grand nombre de leur vivant.Autrement dit, les fossiles ne fournissent qu’un image partielle de la vie de l’époque. Probablement moins de six pour cent. Encore faut-il ensuite qu’ils soient découverts, et identifiés, et non broyés lors d’exploitations, ou commercialisés sans autre étude. Comment alors peut-on chiffrer la proportion qui disparait, puisqu’on ne connaît que peu de ceux qui existaient ? Alcide Dessalines d'Orbigny (1802-1857) La paléontologie est née au début du XIXème siècle en tant que science. Parmi les précurseurs, Cuvier (1769-1832) défend vigoureusement le catastrophisme, sur la base des renouvellements brutaux des faunes fossiles. Alcide d’Orbigny (1802-1857) identifie les différentes périodes géologiques, et distingue les « époques » Primaire, Secondaire, Tertiaire, sur la base de ces renouvellements, et signale les extinctions silurienne et dévoniène : les fameuses cinq extinctions de masse sont déjà identifiées, et déjà ordonnées par intensité. Pour d’Orbigny, la principale est celle qui sépare le Primaire du Secondaire, la suivante est à la fin du Secondaire. Non seulement ces observations sont toujours valides, mais la proportion même de faunes disparues est très voisine des estimations actuelles : les nouvelles découvertes ont augmenté le nombre d’espèces connues, sans modifier pour autant la proportion des disparitions. Si l’extinction la plus connue est sans doute celle des dinosaures, il y a 66 millions d’années (=fin du Secondaire, et du Crétacé), la plus grave et de loin est celle de la fin du Primaire (250 millions d’années). Parmi les faunes et flores connues, 85 à 95 % disparaissent alors, tandis que la fameuse météorite tueuse n’a détruit que deux tiers à trois quarts de la vie au Crétacé. Des cinq principales extinctions (Raup & Sepkovski, 1982), trois se sont produites à l’Ere Primaire, il y a plus de 250 millions d’années. Les deux suivantes sont les mieux connues, la plus importante étant celle de la fin du Primaire, la suivante celle du Secondaire qui a vu la fin des Dinosaures. Combien de temps dure une extinction ? L’instantané du géologue n’est pas celui de l’informaticien. L’un parle en nanoseconde, l’autre en millions d’années. Plus on remonte dans le temps, plus l’incertitude est large. De nombreux travaux ont toutefois été menés sur les extinctions majeures. Voyons la plus importante, celle de la fin du Primaire (Permien). La limite entre le Permien, dernier étage de l’Ere primaire, et le Trias, premier étage de l’Ere secondaire, est particulièrement bien visible en Chine, à quelques 150 km à l’Est de Shanghai. L’endroit a été intensivement exploré et étudié, les couches successives minutieusement numérotées et datées. Si les premières datations évaluaient la durée de l’extinction à environ 800 000 ans, des recherches plus récentes suggèrent une durée de l’ordre de 80 000 ans, pour la phase principale, car plusieurs extinctions, possiblement dues à plusieurs causes -climatiques, volcaniques, ou tectoniques, se sont succédées en quelques millions d’années. Quatre-vingt à quatre-vingt quinze pour cent des espèces marines, et les trois quarts des espèces terrestres ont disparu dans la catastrophe. La vie ne s’est rétablie (Sahney &Proc Biol Sci. 2008) qu’après une cinquantaine de millions d’années. La crise de la fin du Permien à Meishan (Chine) Quelle ampleur pour l’extinction actuelle ? Si la durée de la crise actuelle est facilement connue : un petit siècle essentiellement, déterminer son ampleur est une autre affaire. Il faut d’abord estimer un nombre d’espèce actuelles. On pourrait croire que le chiffre est connu, puisque nous les avons sous les yeux. Il n’en est rien. D’abord, tout n’est pas dénombré, loin de là. On le sait par le rythme des nouvelles découvertes. Les découvertes de nouveaux mammifères sont rares, ce qui signifie qu’on a une assez bonne connaissance du nombre de nos cousins. Il en va tout autrement des Insectes, par exemple : avec près de 1,3 million d'espèces décrites (et près de 10 000 nouvelles espèces inventoriées par an1), les Insectes constituent 55 % de la biodiversité des espèces et 85 % de la biodiversité animale (définie par le nombre d'espèces). On estime entre 5 et 80 millions d'espèces possibles. Il y aurait au moins 10 ou 12 fois plus de champignons que les quelques 50 000 connus. On ne sait presque rien des Bactéries ou des Archées. De plus, si notre connaissance est fragmentaire pour les espèces terrestres, elle est ridicule pour celles de nos océans. Mora et al. (2011), estiment que pour un million et demi d’espèces décrites, il y en aurait au moins une douzaine de millions en fait. Comment alors estimer les pertes, si on ne connaît pas le stock ? La réponse est la même que pour les extinctions de masse citées plus haut : la proportion d’espèces connues qui disparaissent est supposée homologue du nombre de celles qui disparaissent sans être connues. Et la situation n’est pas rose : Ainsi, le Fonds Mondial pour la Nature estime que la Terre a perdu 69 % de ses populations de vertébrés sauvages entre 1970 et 2018. Plus de 40 % des amphibiens, un groupe présent sur la Terre depuis trois cent soixante-dix millions d’années, sont menacés. Un tiers des oiseaux des campagnes françaises ont disparu en quinze ans. C’est simplement logique : selon Sanchez-Bavo & Wyckhuys (2019) 40 % des Insectes sont menacés d’extinction : tous leurs prédateurs le sont aussi... Thomas & al. (2004) estiment à 15-37 % la perte totale de biodiversité en 80 ans, une estimation que Harte & al. trouvent très optimiste. En prenant l’estimation la plus prudente, vers 20 % par siècle, il vient qu’on aura atteint les chiffres de l’extinction permienne en 500 ans en considérant que le stock et le taux restent constants, ce qui semble peu probable. Conclusion L’extinction actuelle est donc environ 150 fois plus rapide que la plus grande extinction de masse connue dans l’histoire de la vie terrestre. Ce n’est pas une très bonne nouvelle, mais il y a pire : la leçon principale des extinctions passées, c’est que les espèces dominantes, celle du haut de la chaine trophique, les super-prédateurs, sont les plus impactées, parce que ce sont les plus fragiles, étant plus dépendantes de l’écosystème que n’importe quelle autre. A fortiori quand il n’y en a qu’une.
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  29. Cela s'apparente aux vers de sable du film Dune, mais il n'en ai rien ! Est-ce un nouvel exemple de cannibalisme cosmique ? Qu’on se rassure, il s’agit juste d’un effet de perspective. Le globule se trouve à 1.300 années-lumière alors que la galaxie est à 145 millions d’années-lumière. Ici, il s'agit de CG 4, communément appelé la Main de Dieu. C'est un nuage cosmique de gaz et de poussière situé à environ 1300 années-lumière de la Terre dans la constellation Puppis. La caractéristique distinctive de CG4 est sa ressemblance avec une comète. Il a une tête dense, estimée à 1,5 années-lumière de large, et une longue queue traînante s'étirant pendant environ 8 années-lumière. Cette ressemblance est la raison pour laquelle les astronomes la classent comme un « globule cométaire. " Malgré son surnom inquiétant, CG4 est en fait une pépinière pour les nouvelles stars. La tête dense de la nébuleuse est un riche environnement d'hydrogène gazeux et de poussière, qui fournit le carburant pour la formation stellaire. Les images de CG4, comme celle-ci, montrent souvent qu'elle semble tendre la main vers une galaxie spirale voisine. Ce n'est qu'une astuce de perspective. La galaxie, connue sous le nom d'ESO 257-19, est bien plus éloignée, positionnée le long de notre ligne de mire vers CG4. Données fournies par la plateforme d’imagerie à distance "Telescope Live" et prises avec un Planewave CDK24 de 61cm situé dans la vallée du Rio Hurtado (Chili). 20x600s R, 20x600s V, 20x600s B, 20x600s H, 30x600s L en novembre et décembre 2022. Traitement HLRVB Siril, Pixinsight, Photoshop La version full ici https://flic.kr/p/2pCSMng
    6 points
  30. Bonjour à tous ! Je continue mon tour de la voie lactée au 50mm. Cette fois, je me suis arrêté sur la région au nord d'Orion, une zone qui va donc de la Licorne jusqu'au Gémeaux. Les captures ont eu lieux le 3 février dernier. La zone n'est pas aussi impressionnante que la région d'Orion, mais elle regorge d'objet très sympathiques et très connus, mais j'ai aussi découvert des zones avec des structures importantes, notamment cette zone sombre en forme d'éclair au niveau du sapin de noël. A 50mm la définition n'est pas folle, mais c'est rigolo de se balader dans l'image pour rechercher quelques objets rigolos Comme pour les autres images, j'ai fait 2 passes, une pour le fond du ciel et une pour les étoiles. Le setup : Pentax k-70, DA50mm sur star adventurer 640 iso, 95 poses de 180s à f2.4 pour le ciel, avec L-pro 30 poses de 60s à f4 pour les étoiles autoguidage FMA135 + asi178mc Traitement avec SIRIL, Graxpert et gimp Comme toujours, critiques et commentaires sont les bienvenus !! Bon ciel à tous !!
    6 points
  31. En fait, je crois bien que c'était ta réalisation que j'avais inconsciemment en tête quand j'ai choisi le design général du barillet, les similitudes sont évidentes... je n'avais pas retrouvé ton site, mais en suivant ton lien en signature, je me suis rappelé l'avoir déjà vu et je l'ai mis en favoris, cette fois. En tous cas, je te remercie pour la source d'inspiration. Le travail pratique de ce week-end a consisté d'une part en une correction de la hauteur du miroir secondaire dont le centre n'était pas en face de l'axe du PO, suite à une stupide erreur de calcul J'ai retiré 5mm de hauteur au centre des branches de l'araignée pour remonter le tout et maintenant c'est bon, mais ça aurait été plus simple et plus propre de faire juste du premier coup! On voit ici le système de collimation du secondaire avec un plaque intermédiaire: les trois vis poussent sur un disque, et le support proprement dit est tiré par le milieu uniquement, ce qui permet de l'ajuster facilement en rotation (idée pêchée ailleurs, bien entendu!) D'autre part, les connections et fixations des tubes du serrurier sont plus ou moins terminées. Pour la liaison dans les tubes, j'ai repris une idée pêchée ailleurs aussi: en serrant les deux pièces en bois l'une contre l'autre avec la vis, on les écarte et elles viennent appuyer contre l'intérieur du tube en alu (diamètre 35mm) et serrer Il en faut 16, c'est un peu rébarbatif à fabriquer... Les boules en bout des tubes viendront ensuite se serrer entre deux plaques alu percées en cône, ce qui assure un serrage sans jeu (mais je me suis quand même bien compliqué la vie avec ce système) Ces pièces sont fixées dans chacun des coins de la caisse du primaire avec le serrage rapide Mais ça c'est rien, le plus gros effort a été de choisir et de commander un système pour la motorisation. Je pensait commencer par une version manuelle et la motoriser plus tard, mais je n'ai pas envie de devoir tout refaire, alors je me suis résigné à faire un choix et à me lancer. J'ai bien hésité entre le kit complet EZ-Goto Romer et le Teenastro. J'ai finalement opté pour la seconde solution parce que je voulais une vraie raquette et pas seulement une commande par smartphone, mais j'espère que je ne vais pas m'en mordre les doigts... ce ne sont pas les 2-3 soudures qui me font peur, c'est surtout la multiplication des versions et des variantes avec des tutos et des listes de composants pas forcément complètement à jour qui m'inquiète, j'espère avoir commandé tout ce dont j'ai besoin, et accessoirement avoir besoin de tout ce que j'ai commandé... il parait que c'est accessible aux pives en électronique et en programmation, alors dans ce cas, je suis le test ultime! Je suis parti sur la version Mini 2.5.x, elle est assez compact et intègre les encodeurs comme je voulais, avec la raquette grand écran 2.4''. Il faut encore que je trouve comment intégrer le GPS, c'est quand même pratique, mais ça ira aussi s'il faut s'en passer. Ce sera tout pour le moment.
    6 points
  32. Omega Centauri, ou NGC 5139, est à environ 15 700 années-lumière du système solaire et, avec un diamètre d'environ 253 a.l., c'est le plus vaste amas globulaire connu dans la Voie lactée. On estime qu'il contient environ 10 millions d'étoiles et que sa masse est équivalente à 4 millions de masses solaires, ce qui en fait l'amas globulaire connu le plus massif de la Voie lactée. De tous les amas globulaires du Groupe local de galaxies, seul Mayall II de la galaxie d'Andromède est plus lumineux et plus massif. A peine 1h20 de temps d’intégration, en LRVB (40 x 120s), avec une lunette de 71mm depuis l’observatoire SADR au Chili. (remote) Bon ciel à tous!
    6 points
  33. Amoureux du ciel bonjour ! Cette première semaine de Mars nous a gâtés, deux jours de ciel clair d’affilée ! Une occasion à ne pas manquer pour sortir les jumelles, et dénicher les derniers amas ouverts du ciel d’Hiver avant l’arrivée imminente des constellations du Printemps (le ciel change si vite quand on sort à peine une fois par mois…). J’avais donc prévu un beau programme pour ces Mercredi et Jeudi soir. D’abord Mercredi : avec une bonne transparence et un seeing très correct, sans un poil de vent et pas de Lune, c’était un soir parfait pour observer, mais il ne fallait pas trainer, des nuages étaient prévus à partir de 23h : je choisis donc le jardin comme lieu d’observation pour ne pas perdre une minute. Le trépied vite installé en direction de l’Ouest, vers 21h, je démarre par la traque de la comète 12P/Pons-Brooks (je n’en avais pas observé depuis Neowise…). Facile à pointer depuis Alpheratz d’Andromède, elle se présente avec un noyau visible même en VD et forme un triangle avec deux étoiles de magnitudes similaires (6-7). Le fond de ciel est encore trop clair à cette heure à cause de l’éclairage public pour distinguer la queue, j’attends donc 21h30 pour l’extinction et profite de ces quelques minutes pour allez jeter un œil à Jupiter non loin de là. Elle se présente ce jour là avec ses 4 satellites visibles, deux de chaque côté à 10h et à 4h. Une fois les lumières éteintes je repointe la comète pour une observation plus approfondie : son noyau me rappelle un aspect de petit amas globulaire avec un cœur plus brillant et un halo diffus. Malgré la PL classique à l’Ouest de chez moi et une noirceur de ciel pas top (à cause d’un voile de nuages peut-être ?) je parviens tout de même à saisir un début de queue dans la direction opposée à Alpheratz : génial ! 🙂 Bon ça reste une observation difficile et peu gratifiante mais c’est toujours bon à prendre. Il est 21h40 : je débute réellement mon programme après cet apéritif, installation en direction du Sud et la première constellation de ce soir, le Grand Chien. Son étoile principale, la plus brillante du ciel, Sirius, ne trône pas très haut mais est immanquable. C’est tout naturellement que je la vise pour repérer M41, à peine un champ plus bas. C’est un large AO de forme irrégulière avec 5-6 étoiles visibles en VD, et des dizaines en VI, assez espacées. Je remarque une étoile assez brillante toute collée à l’amas. Il est plutôt agréable à regarder et sa position basse fait scintiller légèrement ses étoiles. Cet aspect très esthétique en fait une mise en bouche plaisante, bien plus facile que les cibles qui m’attendent. À commencer par la suivante, à l’Est de Sirius dans le même champ que Gamma Canis Majoris (Muliphein) : NGC 2360. Juste à côté d’une étoile de magnitude environ 6 et collé à une autre bien plus discrète (mag 9) juste à l’Est, l’amas se présente comme une faible tache diffuse, presque ronde, de petite taille (entre 5’ et 10’). Il m’apparait uniforme sans aucune étoile résolue. On pourrait facilement passer à côté et le moindre tremblement le fait s’évanouir. Pour autant, c’est une belle prise 😉. 22h : direction la constellation de la Poupe, où se trouve un trio particulièrement sympa à voir. Partant de l’amas NGC 2360 je décale un champ à l’Est où je tombe sur deux amas : l’un diffus sur la gauche (M46) et l’autre plus brillant et résolu sur la droite (M47), les deux occupant environ la moitié du champ visuel. Visibles à l’œil nu sous une étoile de mag 4 (Alpha Monocerotis), M47 est le plus évident, presque visible en VD ; quant à M46, c’est surtout l’étoile de mag 5 toute proche (140 Puppis) qui permet de le repérer. Aux jumelles, je commence par l’inspection de ce dernier : M46 est d’aspect large ; rond et diffus au premier abord, il dévoile en VI une surface plus granuleuse avec 2-3 étoiles visibles de mag 9. C’est l’aspect des AO que je préfère, quand ça commence à pétiller du coin de l’œil ☺️ ! Au Nord de l’amas j’aperçois une zone vaste, allongée et riche en étoiles plutôt brillantes et éparses (des dizaines en VI), que je prends au départ comme un grand amas mais non présent sur le PSA, et qui se révèle n’être qu’un groupe quelconque, ce qui n’enlève rien à la beauté de cet endroit qui relève d’autant la vision de M46, et de son voisin. M47 est bien différent, avec 7-8 étoiles visibles en VD, de forme allongée sur un axe N-S. Trois étoiles y forment un beau triangle isocèle. Son aspect ne change guère en VI où il se noie finalement dans le champ autour. Au Nord de l’amas, une petite surprise, comme reliée par une file de 4 étoiles de mag 9 : le discret amas NGC 2423. Et c’est peu dire : faible et entièrement diffus, d’un diamètre d’environ 5’, il s’agit là plus de repérage que d’observation . Mais il vient compléter l’ensemble du tableau qui tient tout entier dans les 6,9° de champ. Ce petit amas est finalement très semblable à NGC 2360. La suite du voyage se passe bien au-dessus, dans la constellation du Cancer, où je me devais de finir proprement une observation démarrée la fois précédente. M44 est encore très haut à cette heure et la position est loin d’être confortable. Néanmoins je prends quelques minutes à me perdre dans cet amas qui occupe tout le centre du champ. Il porte bien son nom car dans cette ruche c’est un essaim d’étoiles qui se laisse voir. Déjà bien visible à l’œil nu il devient franchement magnifique à l’oculaire. Je prends le temps d’y déceler les étoiles les plus faibles, formant des regroupements de 2 ou 3, des petits triangles… Tout ceci est d’une grande finesse et je suis heureux d’avoir des optiques de qualité pour en profiter. Il y a de quoi faire, en balayant du centre vers les bords de l’amas, c’est à chaque fois une nouvelle couche de beauté qui s’ajoute. Un peu plus bas, pour le plus grand bonheur des cervicales, je trouve aisément M67 dans un champ pourtant clairsemé, collé à une étoile de mag 8. C’est une tache grise d’environ 10’, de forme allongée NE-SO. À peine visible en VD il est bien lumineux en VI avec un grouillement d’étoiles perceptible. Il est bien agréable à observer, mais j’aimerais poursuivre mon programme encore trop chargé (les nuits exploitables sont rares alors j’ai tendance à vouloir trop en mettre…) donc je ne m’attarde pas et accepte facilement un échec sur l’observation des deux étoiles carbonées T et X Cancri que je n’ai pu localiser avec certitude ; je m’attendais à une couleur plus prononcée et une magnitude plus abordable, tant pis ce sera une mission plus adaptée pour le futur strock-250. Ainsi, à 22h40 il est temps de terminer la soirée dans la discrète constellation de la Licorne. Non loin du museau du Grand Chien (Theta Canis Majoris) (dont la tête a demandé quelques efforts pour être repérée à l’œil nu) je trouve M50, un champ au Nord. C’est un petit AO perdu dans un champ d’étoiles faibles. Composé d’1-2 étoiles en VD, il se trouve être plus fourni en VI où fourmillent une petite dizaine d’étoiles faibles sur un fond laiteux. Je trouve sa forme difficile à appréhender, avec un aspect singulier qui finalement ne m’enchante pas autant que les précédents. Toujours dans la Licorne, je repars sur la zone de M46-M47 pour pointer Alpha et trouver ainsi M48 sans trop de difficulté. L’amas est très gros, je dirais une trentaine de minutes (soit le diamètre de la pleine Lune quand même !). Pourtant je peine à distinguer ses étoiles en VD, toutes de mag 9 au moins. En VI, c’est facilement une vingtaine qui se dévoilent, mais elles restent difficiles à dénombrer car à la limite de la visibilité. D’une forme ovale à irrégulière difficile à saisir je le trouve très intéressant. Il me semble apercevoir en son centre un alignement N-S de quelques étoiles resserrées et un peu plus brillantes. Tous ces AO sont décidément bien différents, avec chacun leur personnalité et j’aime me faire surprendre à chaque nouvel amas observé 🥰. Allez, je tente une descente vers son voisin NGC 2506 un champ au Sud. C’est une petite tache ronde de taille entre 5’ et 10’ qui ressort à peine du fond de ciel que je trouve là, entourée d’étoiles très faibles. Hyper discret, je n’y perçois aucun détail particulier même en VI. C’est finalement un vrai challenge que d’observer cet amas et je dois m’y reprendre à plusieurs fois pour confirmer sa position ; d’ailleurs il m’apparait de moins en moins visible… 🤨 Non loin de là je tente d’attraper un autre spécimen du même genre : NGC 2539. Je crois l’apercevoir furtivement puis plus rien près de l’étoile de mag 5 où il est censé se trouver. Il est 23h15 et décollant les yeux des jumelles je constate que le ciel a littéralement disparu derrière les nuages ! Ceci explique sûrement cela… Bon, il fera beau demain, il est temps de rentrer, tandis que seule Sirius perce encore le rideau qui se tire sur cette soirée… ---- Jeudi : suite et fin Pour cette seconde nuit claire, j’avais d’abord prévu d’aller m’installer dans les hauteurs dégagées du village, mais le vent annoncé me décide à rester dans le jardin. En effet, bien que le ciel soit parfaitement dégagé un vent avec des rafales glaciales s’abat par ici, et les 6°C de ce soir paraissent bien moins que les 3°C de la veille. Le seeing est moyen à bon selon la hauteur et la noirceur toujours pas aux petits oignons. La vue n’étant pas aussi dégagée que dans les champs en haut du village, je tente quand même deux cibles basses que j’avais notées sur ma liste : M79 et M93. Ce sera un échec, les arbres du voisins les masquant de peu. Ca ne commence pas très bien, mais je reste motivé et retente tout de suite les deux derniers amas de la veille. C’est bizarrement avec plus de difficulté que je retrouve NGC 2506 : toujours très pâle et difficile à détacher du fond de ciel. Je me dis alors que j’atteins une limite pour mon ciel et qu’il me faudrait plutôt tenter ce genre de cibles en montagne. Je vise près de là 19 Puppis et après quelques secondes à la regarder en VI ca y est ! Une nuée pâle accolée à l’étoile fait son émersion de l’obscurité. NGC 2539 est plus grand que l’amas précédent, visible uniquement en VI avec un fourmillement perceptible sur l’ensemble de sa surface. D’une forme globalement ronde il est une invitation à travailler/tester sa vision décalée. L’étoile accolée, malgré sa faible magnitude et qui est un excellent repère pour trouver l’amas, se trouve être également une gêne à l’observation de NGC 2539, incroyablement discret mais plaisant. Je savoure cette réussite avant de passer à la suite, tandis que le vent devient plus fort et bruyant. Direction le Taureau, et un objet que j’attends depuis longtemps, même si c’est pourtant le premier de la liste Messier. En visant le bout de la corne la moins brillante (Tianguan/Zeta Tauri) je m’attendais à un repérage facile. En réalité la nébuleuse M1 tant convoitée qui se cache près de là est bien plus faible et petite que ce à quoi je m’attendais, et il me faudra plusieurs minutes avant de déceler la fameuse tache en VI ,après avoir soigneusement repéré sa position par rapport aux étoiles faibles alentour. Quel labeur ! Finalement, je reconnais bien sa forme allongée avec un centre il me semble un poil plus lumineux, mais il faut insister longuement pour que le signal persiste car la nébuleuse fuit très vite le regard. À la fin rien de très spectaculaire mais c’est compensé par le plaisir de l’avoir enfin détectée (un peu comme avec M57 finalement) 🙂. Ce sera la seule exception à la liste d’amas ouverts et j’y retourne assez vite avec les deux cibles suivantes : NGC 1746 et NGC 1647. Le premier est facile à repérer : en suivant une suite d’étoiles brillantes vers l’Ouest je tombe assez vite sur un regroupement peu dense et ovale d’une dizaine d’étoiles assez brillantes et bien séparées, réparties en deux lobes plus 2-3 étoiles plus serrées en bas au milieu. De grande taille, il présente un aspect identique en VI. Un peu trop dispersé à mon goût, je le trouve moins intéressant que les amas de la veille. Son voisin NGC 1647 sera plus facile à repérer en partant d’Aldébaran. De plus grande taille il est également composé d’étoiles plus faibles, 6-7 en VD et bien davantage en VI. Comme le précédent j’ai un peu de mal à saisir les limites réelles de l’amas qui se fond avec les étoiles proches. Si j’en reste à la partie la moins brillante, il semble de forme plutôt ronde. C’est le plus intéressant des deux à mon avis. Le vent toujours agressif et le ballet incessant des voitures et leurs phares m’invitent à me réfugier sur la terrasse pour la dernière cible de la soirée (déjà, oui, et puis la fatigue se fait ressentir, avec des conditions qui grapillent petit à petit la précieuse énergie). Partant de M1 je descend vers un large groupe d’étoiles qui remplit tout le champ des jumelles et juste à l’Ouest j’arrive vite, non pas sur un, mais sur deux amas ouverts : NGC 1807 et NGC 1817. On dirait presque deux jumeaux, chacun assez dispersé, composés de 5-6 étoiles en VD, plutôt arrondis et bien espacés l’un de l’autre. Quelques étoiles s’y ajoutent en VI. Peu intéressants séparément, l’ensemble reste sympa car les doubles amas sont assez rares. Même si j'avais bien prévu encore 4 amas dans la Licorne, c'est cette vision qui clôturera la tournée hivernale aux jumelles, tandis que le Printemps approche à grands pas, annoncé par les constellations du Lion, de la Vierge et de la Chevelure de Bérénice, avec leurs multitudes de galaxies que j’ai hâte de découvrir 🤤 En attendant, retour du ciel couvert, et donc du bricolage ! Alexis
    6 points
  34. Bonjour Une éclaircie de 48H entre deux perturbations il ne faut pas la louper... Jeudi 07/03/2024 : observations faites depuis le site de Chantemerle sur la commune de Marthod, dans le parc naturel régional des Bauges. Altitude 900 m. Un site à peu près protégé de la pollution lumineuse directe des communes de fond de vallée. Malgré une fin journée limpide et prometteuse pour la nuit, un voile d'humidité a un peu gâché la fête avec un ciel laiteux à partir de 20h30. La comète 12P/Pons-Brooks (bien visible aux jumelles 15x50...) avant qu'elle ne disparaisse derrière la crête qui domine le site: NGC 891 une galaxie spirale vue par la tranche et située dans la constellation d'Andromède. Distance d'environ15,1 millions d'al. NGC 891 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784: Quasar PSS J1347+4956 @Goofy avait bien titillé ma curiosité avec sa capture du quasar PSS J1347+4956 (voir ici : https://www.webastro.net/forums/topic/243101-evscope-2/?do=findComment&comment=3133399 ) Il est situé dans la constellation de la Grande Ourse, près (visuellement...) de l'étoile Alkaïd: Crop: NGC 4565 une galaxie spirale vue par la tranche et située dans la constellation de la Chevelure de Bérénice. Distance d'environ 75,7 millions d’al. NGC 4565 a été découverte par l'astronome William Herschel en 1785. Elle est connue aussi sous le nom de « galaxie de l'Aiguille » : Merci pour votre visite par ici , bon ciel à vous
    6 points
  35. Tanaka Tatsuya et son monde miniature : tous les jours une nouvelle image, depuis le 20 avril 2011. https://miniature-calendar.com/ Là encore, du travail de préparation : idée de la scène, choix des figurines (l'artiste en possède plusieurs milliers), éclairage... https://www.nippon.com/fr/people/e00139/?pnum=3
    6 points
  36. Salut tout l'monde, Quelle galère en ce moment niveau météo 😮‍💨, j'ai péniblement cumulé quatre bouts de nuits sur 15 jours pour la couche Ha et hier soir j'ai pu mettre 3h pour la couche O avant l'arrivée de ces maudits nuages, la couche S devra attendre un bout de temps encore.... J'ai essayer ce coup ci le drizzle lors du pré traitement, et sur la couche Ha le gain est clairement visible. Ha : 240*180s OIII : 60*180s Prétraitement siril, traitement Pix (alignement, crop, graXpert, BXT, NXT, recompo HOO+lum Ha) Hâte de pouvoir continuer mes couches OIII et SII. Askar 65 phq / asi533MM pro / Zwo AM3
    6 points
  37. https://www.memstar.fr/memstar-dans-le-ciel-et-espace-de-fevier-mars-2024/ Je ne l'aurai jamais imaginé il y a 32 ans quand j'ai lu mon premier Ciel et Espace !
    6 points
  38. NGC 3201, Alherem et NGC 4038-4039 Bonjour à tous, les nuits sont de nouveau plus propices aux observations. Il faut savoir que la Réunion a connu un mois de Janvier (et Février? ) particulièrement pluvieux (le plus arrosé depuis 50 ans). Autant dire que ce fut compliqué pour les étoiles. C'est en revanche la fête aux moustiques même à plus de 800 mètres d'altitude... Bref, parlons plutôt d'étoiles. C'est plus poétique ! Jeudi aura été l'occasion d'une belle veillée de ciel profond. Je me suis tout d'abord intéressé à une belle double inobservable a priori depuis l'hexagone : Alherem des Voiles. Le pôle sud n'est plus très loin comme le montre la capture d'écran : C'est une étoile double assez difficile au fond à résoudre. Alherem est assez brillante, de couleur dorée, et son compagnon bien plus faible n'est qu'à 2,5 secondes d'arc (A vérifier). La turbulence ou la mise en température n'aidant pas, il m'a fallu grossir plus de 200X pour bien le voir. Le dessin est la représentation de cette jolie double à 350X. Mais l'objet de la soirée devait être un bel amas globulaire situé d'ailleurs dans la même région : NGC 3201. Vous pardonnerez l'erreur dans le titre du dessin. Il se trouve dans les Voiles et non dans la Carène. La capture d'écran montre que le tout est malgré tout bien voisin ! Cet objet brille à près de 7m. (6,75m pout être précis). Autant dire qu'il est facile à observer et à résoudre au C11. Il est piqué d'étoiles de partout et a un centre au fond peu marqué, évoquant plus ou moins Messier 4 du Scorpion. Voici la capture tout d'abord. Des ramifications assez nettes sont observables de part et d'autre de l'amas. Sans conteste un bel objet à visiter ! Et voici le dessin (avec l'erreur mentionnée plus haut) : J'ai terminé ma soirée par les célèbres antennes NGC 4038 et NGC 4039. Le Corbeau est déjà assez haut dans le ciel réunionnais aux alentours de 23H00. Après un passage rapide et contemplatif tout de même auprès de M104, je scrute de près ces deux galaxies. Les deux lobes sont alors plus riches en détails que je ne l'avais imaginé. Certes les antennes sont totalement invisibles avec un T280mm. Mais la double structure centrale révèle des zones plus prononcées que d'autres et surtout on devine bien comme une boucle que les photographies viennent confirmer. Voilà, c'est tout pour cette petite veillée ! Bon ciel à tous, Gildas
    5 points
  39. Bonjour, Enfin 2 nuits dégagées pour faire du CP. C'était la semaine dernière, ça n'a pas duré longtemps malheureusement. Direction les Chiens de Chasse pour une autre galaxie irrégulière: NGC4214 / NGC4228. Elle a 2 dénominations dans le catalogue NGC. NGC 4214 est une petite galaxie irrégulière magellanique rapprochée et située dans la constellation des Chiens de chasse à environ 13 millions d'années-lumière. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 550 ± 18 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 8,11 ± 0,63 Mpc (∼26,5 millions d'al), ce qui n'est certes pas la distance qui nous sépare de celle-ci, car elle est trop rapprochée du Groupe local. Cependant, à ce jour, 19 mesures indépendantes du décalage vers le rouge ont été réalisées et elles donnent une distance de 2,979 ± 1,097 Mpc (∼9,72 millions d'al). NGC 4214 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785. Cette galaxie a aussi été observée par l'astronome britannique John Herschel le 27 avril 1827 et elle a été inscrite au catalogue NGC sous la désignation NGC 4228. Pour certains, il s'agit d'une galaxie irrégulière barrée et pour d'autres d'une irrégulière intermédiaire. Certaines sources qualifient NGC 4214 de galaxie naine irrégulière, mais avec un diamètre de 31 kal elle dépasse un peu la taille de cette catégorie de galaxies. Une énorme cavité en forme de cœur, peut-être la caractéristique la plus attrayante de la galaxie, occupe le centre de la galaxie. À l'intérieur de cette cavité se trouve un gros amas ouvert de jeunes étoiles massives dont les températures de surface varient de 10 000 à 50 000 °C. Leurs vents stellaires intenses sont à l'origine de cette cavité. L'absence de gaz qui en résulte a stoppé la formation d'étoiles dans cette région. La proximité de NGC 4214 et la grande variété d'étapes évolutives de ses étoiles en fait un laboratoire idéal pour l'étude de la formation et de l'évolution. Comme il y a peu de poussière entre nous et NGC 4214, les mesures obtenues en sont plus précises. NGC 4124 renferme une grande quantité de gaz constituant des pouponnières d'étoiles rougeoyantes. Le plus jeune de ces amas est âgé d'environ deux millions d'années. NGC 4214 est une galaxie à sursauts de formation d'étoiles avec deux grandes régions très actives près du centre de la galaxie, NGC 4214-I et NGC 4214-II. La région NGC 4214-I renferme un superamas stellaire riche en étoiles de type Wolf-Rayet. L'autre région plus jeune, moins de trois millions d'années, renferme plusieurs amas ouverts ainsi que des associations stellaires. Vous l'aurez compris, elle renferme plein de mystères cette galaxie: On ne sait pas trop comment la nommer, ni se mettre d'accord sur sa forme ou encore la distance à laquelle elle se trouve... Les infos: Celestron C8 + réducteur f6.3 Antares @ 1314mm Player One Artemis-c imx294 + ircut Player One Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via diviseur optique, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 33 x 120s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 120s:
    5 points
  40. Moi aussi j'ai pu synthétiser de la vitamine D Lunt 60 + IMX178 pour une mosaïque de 2 Avec barlow 1.5x
    5 points
  41. Hello, C'est encore Indiana Jones qui découvre des antiquités... NGC 3359 est une galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Grande Ourse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 139 ± 9 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 16,79 ± 1,18 Mpc (∼54,8 millions d'al). Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1793. Les infos: Celestron C8 (203x2000) + réducteur Meade f6.3 (focale 1150mm) Asi294mc pro + filtre IRcut. monture HEQ5 Rowan autoguidage lunette 70x400, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 136 x 60s Gain 120 -10°C Traitement Sirilic, Siril, Pixinsight, PS. A l'époque j'étais arrivé à ça: En partant de là: pour arriver aujourd'hui à :
    5 points
  42. Bonjour, Je continue mes exploration archéologiques de mon SSD. Encore une image bien compliquée à l'époque à traiter.... Mais à force de patience on finit par y arriver. NGC 4088 est une galaxie spirale intermédiaire située dans la constellation de la Grande Ourse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 939 ± 14 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 13,85 ± 0,99 Mpc (∼45,2 millions d'al). NGC 4088 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1788. NGC 4088 est une galaxie spirale de grand style, ce qui signifie que les bras de la galaxie sont bien définis. En lumière visible, l'un des bras de la spirale semble avoir un segment déconnecté. Halton Arp a inclus cette galaxie dans l'Atlas of Peculiar Galaxies comme étant l'un des nombreux exemples où ce phénomène se produit. NGC 4088 forme une paire de galaxies avec NGC 4085, située à environ 11 minutes d'arc. Les infos: Celestron C8 (203x2000) + réducteur Meade f6.3 (focale 1260mm) Asi294mc pro + filtre IRcut. monture HEQ5 Rowan autoguidage lunette 70x400, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 45 x 120s Gain 120 -10°C Traitement Sirilic, Siril, Pixinsight, PS. A l'époque j'étais arrivé à ça: On part de là quand même: Pour arriver finalement à :
    5 points
  43. La semaine fût productive, avec chaque soirée mise à contribution pour respecter le pari : la valise est terminée ! Quelques photos bien sûr : D'abord le collage du socle : Vous allez me demander : c'est pour quoi faire les deux allumettes ? Ben j'ai eu la mauvaise surprise de constater à la livraison des planches qu'il manquait un millimètre de long sur deux d'entre-elles. J'ai donc calé avec des allumettes légèrement rabotées ; l'espace a été comblé à la pâte à bois après séchage et clouage. Puis au tour du rocker. J'ai pû m'aider du socle pour tout presser lors du séchage de la colle : La valise une fois clouée. Les pointes sont chassées pour pouvoir enduire et cacher les têtes des clous : Et après avoir rabotés tous les angles, poncé grossièrement puis finement, voilà une valise achevée : Le haches ont eu droit au même traitement. Il me reste à peindre les boutons de leurs vis et à recouper ces dernières en longueur, mais les haches se rangent sans forcer c'est génial ! J'ai pu tester le rangement de la caisse et de la cage du secondaire : ça rentre pile-poil et ça ferme, que du bonheur . La peinture et la fixation de la quicallerie se feront plus tard (j'ai déjà les grenouillères et les renforts pour les coins, faut que je trouve une poignée mais c'est galère...) Objectif cette semaine : découper les patins de teflon et fixer les haches sur la caisse du primaire, puis y coller les coins supports des tiges. À plus tard !
    5 points
  44. Bonjour, Encore du réchauffé micro-ondable à vous présenter. Resté au congélateur depuis Mars 2022, je l'ai cuite doucement ces derniers jours, pour s'occuper de ce temps inadapté à l'astrophoto. NGC 3184 est une galaxie spirale intermédiaire relativement rapprochée et située dans la constellation de la Grande Ourse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 821 ± 17 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 12,1 ± 0,9 Mpc (∼39,5 millions d'al). NGC 3184 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1787. Les infos: Celestron C8 (203x2000) + réducteur Meade f6.3 (focale 1260mm) Asi294mc pro + filtre IRcut. monture HEQ5 Rowan autoguidage lunette 70x400, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 140 x 60s Gain 200 -10°C Traitement Sirilic, Siril, Pixinsight, PS. Une brute de 60s: Vous remarquerez- sur cette brute que le backfocus était carrément à l'ouest. Et bien BlurXterminator a tout digéré comme un grand. Une V2: à cette période j'avais essayé de la traiter....
    5 points
  45. Bonjour a tous, Cela fait un grand moment que je n'ai plus posté sur le forum et donc pour remédier à ça je vous partage mes débuts en Astro Solaire (mes premières images sont de début novembre 2023 à mes derrière prises d'aujourd'hui) 1 02/11/2023 SW72 ED Daystar filtre ERF1.25'' Apollo M 200 images retenu sur 2000 Sharpcap/AS3/Photoshop 2 07/11/2023 Mosaic SW72 ED Daystar filtre ERF1.25'' Apollo M 200 images retenu sur 2000 Sharpcap/AS3/IMPGG/Photoshop 3 17/11/2023 SW72 ED Daystar filtre ERF1.25'' Apollo M 200 images retenu sur 5000 Sharpcap/AS3/IMPGG/Photoshop 4 19/11/2023 SW72 ED Daystar filtre ERF1.25'' Apollo M 200 images retenu sur 5000 Sharpcap/AS3/IMPGG/Photoshop 5 23/11/2023 Mosaic 20 panneaux SW72 ED Daystar filtre ERF1.25'' Apollo M 200 images retenu sur 5000 Sharpcap/AS3/IMPGG/Photoshop 6 18/12/2023 Mosaic 18 panneaux SW72 ED Daystar filtre ERF1.25'' Apollo M 200 images retenu sur 10000 avec un seeing incroyable! Sharpcap/AS3/IMPGG/Photoshop 7-8 03/02/2024 TS130/910F7 Daystar filtre ERF1.25'' Apollo M 200 images retenu sur 10000 Sharpcap/AS3/IMPGG/Photoshop TS130/910F7 Daystar filtre ERF1.25'' Apollo M 200 images retenu sur 10000 Sharpcap/AS3/IMPGG/Photoshop 9 07/02/2024 TS130/910F7 Daystar filtre ERF1.25'' Apollo M 200 images retenu sur 10000 Sharpcap/AS3/IMPGG/Photoshop 10-11-12 20/02/2024 TS130/910F7 Baader Herschel ND0.9 Continuum 50 a 200 images retenu sur 10000 selon l'image et le seeing Sharpcap/AS3/AstroSurface/Photoshop TS130/910F7 Baader Herschel ND0.9 Continuum avec Barlow ES x5 50 a 200 images retenu sur 10000 selon l'image et le seeing Sharpcap/AS3/AstroSurface/Photoshop TS130/910F7 Baader Herschel ND0.9 Continuum avec Barlow ES x3 50 a 200 images retenu sur 10000 selon l'image et le seeing Sharpcap/AS3/AstroSurface/Photoshop 13 a 16 23/0/2024 TS130/910F7 Daystar filtre ERF1.25'' Apollo M 200 images retenu sur 10000 Sharpcap/AS3/IMPGG/Photoshop TS130/910F7 Baader Herschel ND0.9 Continuum avec Barlow ES x3 50 a 200 images retenu sur 10000 selon l'image et le seeing Sharpcap/AS3/AstroSurface/Photoshop TS130/910F7 Baader Herschel ND0.9 Continuum avec Barlow ES x5 50 a 200 images retenu sur 10000 selon l'image et le seeing Sharpcap/AS3/AstroSurface/Photoshop Test avec de la feuille Astrosolar ND5 ONTC 10" (254/1000) Continuum avec Barlow ES x3 50 a 200 images retenu sur 10000 selon l'image et le seeing Sharpcap/AS3/AstroSurface/Photoshop Au début, je pensais que le soleil était une pratique monotone, mais au bout du compte, loin de là (merci le pic d'activité). Chaque traitement est unique, même s'il y a des points clés qui reviennent à chaque traitement. Et j'apprécie la progression sur ce type de traitement que j'ai pu avoir grâce à des Astram qui sont dans le partage et la bien vaillance ! Donc si l'un de vous passe par là, merci pour tous vos précieux conseils ! Merci de votre passage!! Et bon ciel à tous!!
    5 points
  46. Hier soir, Meade 254, QHY5III687m filtre 23A, barlow 1.5x
    5 points
  47. Merci tout le monde pour la visite et les commentaires. Je ne pensais pas que le projet tirerait ainsi en longueur quand j'ai commencé, mais il y a en effet parfois d'autres priorités qui s'imposent d'elles mêmes... Oui, en effet, c'est avant tout pour une raison de simplicité de construction. Avec le barillet en triangle comme ici, je n'aurais pas pu intégrer facilement les touches latérales sur le cadre alu. Au niveau rigidité, ça ne va pas changer grand chose car la caisse en bois est solidaire du cadre alu, et les touches latérales vont prendre appuis sur les coins de la boîte, ça ne bouge pas, il n'y a pas de porte-à-faut ni de flexion possible. Le risque, c'est de se retrouver avec ces touches à la mauvaise hauteur (c'est-à-dire pas au centre de gravité du miroir), c'est pour cela que la hauteur est réglable. Il faut bien les ajuster la première fois avec le télescope colimaté, et ensuite, il n'y a pas de raison que la hauteur change, surtout avec un point de pivot fixe à l'avant comme ici. Si y'a un truc facile, c'est bien le travail de l'alu: avec quelques outils et un peu de patience, ça va tout seul : il suffit d'une simple scie à métaux pour les gros profilé et d'une petite scie à découper pour les plaques jusqu'à env. 5mm (avec un peu de WD40 comme lubrifiant). Le truc "magique", c'est surtout la ponceuse lapidaire: elle permet de retoucher les champs pour les faire bien droits et bien perpendiculaires aux faces, et de retoucher les dimensions pour arriver gentiment à la bonne cote en enlevant dixième par dixième; comme ça, pas besoin d'être super précis et super droit lors de la découpe, il suffit de laisser un peu plus et de l'enlever après. A la fin, il ne reste plus qu'à donner un petit coup de brosse abrasive montée sur une perceuse à colonne pour la finition (et pour cacher les marques), et c'est tout bon.
    4 points
  48. Ce soir, je vous présente la célébrissime et magnifique galaxie du tourbillon, photographiée par Telescope Live depuis leur observatoire d'Oria en Andalousie. Le telescope est une "grosse bête", un Officina Stellare 700RC de 70cm de diamètre. Le voici : La Caméra est une QHY 600M Pro... La séquence contient 299 brutes de 120s chacune soit près de 10h de temps d'intégration. La prise de vue contient beaucoup de signal et la focale de 5600 mm est énorme. Ce n'est pas facile à traiter. J'ai essayé de rester le plus soft possible et de ne pas succomber à la tentation d'une palette de couleurs à l'américaine :
    4 points
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