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joker0247

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About joker0247

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    Rase campagne Sud-Ardennaise
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    Astronomie, chimie, rugby, méditation, philosophie
  • Occupation
    Ingénieur en analyses chimiques
  • Matériel
    Lunette Paralux 60/700, jumelles Nikon Monarch HG 10x42, lunette TS photoline 60/360, Strock-250
    Oculaires 1,25" : ES 24 mm 68°, 14 mm, 8,8 mm, 6,7 mm, 4,7 mm 82°.
    Barlow Powermate 2,5x
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  1. Pareil. J'avais peur d'être un cas isolé...
  2. Salut, c'est écrit sur leur site et sur la carte : la position des planètes sur les fiches de repérage est valable jusqu'en 2027. Mais pour la position des étoiles la carte est perpétuelle pas de soucis. Sinon, pour 3 Francs six sous on peut s'en fabriquer une : http://clea-astro.eu/lunap/Constellations/les-cartes-tournantes-du-ciel J'en ai fait pour tous les membres du club et ils en sont ravis 🙂.
  3. Après je ne sais pas si ça correspond exactement à la position à laquelle pense @cpeg, mais j'imagine qu'il y a aussi peut être un petit peu d'incertitude sur la position exacte dans Stellarium pour une comète qui date de 20 ans ?
  4. Salut, Avec Stellarium : 🙂
  5. Merci pour ton passage et tes commentaires @etoilesdesecrins 🙂. Oui, et je crois que le secret est souvent là de toute manière : plus on passe de temps à l'oculaire sur un même objet et plus on a de chance d'en saisir tout ce qui est possible dans un instrument et des conditions données.
  6. Oui en Mars dernier de mémoire, pas facile facile... j'avais surtout eu du mal à bien repérer sa position. Je comprends donc ta satisfaction 🙂. Tout à fait d'accord 🙂, c'est ce qui est bien avec les CROA, chacun apporte sa "patte". Et même si j'aime raconter en détail mes sortie j'avoue préférer lire les comptes rendus qui retranscrivent bien les émotions ressenties à l'oculaire et qui donnent des précisions sur le contexte d'une observation, l'ambiance, etc... 😄.
  7. Hello @Lune cendrée ! Ah un grand merci pour le partage de ce super CROA ! J'ai eu peur un moment que tu ne nous racontes pas en détail cette escapade sous les cieux bien noirs du Sud avec tes jumelles, quelle belle surprise de voir ariver ce chouette récit ! Ah non, il est parfait ce compte-rendu, on ressent bien ton bonheur de savourer un beau ciel noir et tu nous montres bien comment un tel changement de décor peut faire la différence sur la vision des objets, pour certains pas évidents au travers de petites jumelles ! Bravo pour avoir attrapé M33 du coin de l'oeil, ce doit être une joie d'y parvenir, à force de lire partout que c'est possible sous un ciel bien noir...👍 Tu as donc pu saisir l'intégralité de la galaxie, chapeau ! Ca doit changer énormément par rapport au ciel du Nord où l'on en perd souvent une partie non négligeable. Pour M32 en effet à 8x ça ne doit pas être évident à distinguer d'une étoile... C'est bien lui ! Déjà possible dans les Ardennes, alors j'imagine à Gap...🤩 Bravo également pour avoir attrapé la nébuleuse de l'Amérique du Nord NGC 7000 ! Comme déjà dit par @GeoffreyJoe, j'espère que le ciel de Belgique ne deviendra pas trop fade pour toi après avoir goûté au ciel de montagne Encore merci pour ce partage !
  8. Bonjour, en principe tous les éléments de réponse se trouvent ici : Bon courage ! Alexis
  9. Salut, je pense qu'il reste possible d'en choisir une autre qui ne soit pas derrière un nuage 🙂. Le but recherché est bien de calibrer les cercles de coordonnées pour ensuite pointer d'autres objets ?
  10. Merci les amis 😊. Tout à fait d'accord, et c'est cet effet de surprise que je recherche à chaque sortie d'un petit instrument 👍. Ah ça c'est sûr que ce serait formidable ! Je suis d'ailleurs très heureux pour toi, que tu puisses avoir un ciel au top pour profiter pleinement de tes jumelles qui doivent alors montrer leur plein potentiel par rapport au ciel de Belgique 😉. Là j'ai un peu regretté de ne pas avoir remis le 24mm pour viser Mars 😓 j'aurais effectivement pu profiter de ce beau rapprochement que j'avais complétement oublié. Je suis passé totalement à côté à cause du grossissement... J'avoue que le deuxième jour j'ai hésité à sortir, bien calé au coin du feu une demi-heure avant 😅. Mais je l'aurais regretté. C'est bon signe s'il y a "trop" d'étoiles, mais effectivement un peu déroutant pour retrouver ses petits j'imagine... Sans carte y'a plus qu'à se rabattre sur les objets les plus connus, bien installés dans la mémoire . Mais c'est aussi l'occasion de les redécouvrir sous un nouveau ciel de qualité 🙂
  11. Cornes d’abondance (lunette de 60mm) La tête enfin sortie du brouillard installé depuis plusieurs semaines, je n’ai pas attendu un jour de plus pour retrouver le ciel. Il a bien tourné déjà par rapport au début de mois, et en ce soir calme, serein et sans vent, l’Hiver s’installe doucement avec ses quelques constellations phares qui à 21h sont déjà levées : les Gémeaux, le Cocher, Orion et le Taureau. C’est cette dernière qui sera à l’honneur, avec de nombreuses merveilles à dénicher, des célèbres et tape-à-l’œil aux plus discrètes et confidentielles. Debout sur la terrasse je scrute à l’œil nu peut-être le plus beau et populaire amas ouvert de cet hémisphère. L’amas des Pléiades me laisse entrevoir sans instrument entre 6 et 7 étoiles parmi les Sept Sœurs et leurs parents, mais jamais toutes en même temps. Tout au plus je parviens à en saisir 4 à la fois, et il faudra balayer du regard avec insistance pendant plusieurs minutes pour augmenter ce nombre. Jamais je n’avais passé autant de temps à les observer avec les yeux seuls, tentant de résoudre les couples les plus brillants, mais cet exercice se révèle une bonne entrée en matière avant de chausser les 60mm. Au 24mm (15x), les belles bleues se présentent à la « verticale », la tresse d’Alcyone bien droite avec 6 étoiles brillantes dévalant le champ de l’oculaire et terminées par deux plus faibles vues en VI. Quant au triangle des composantes B, C et D d’Alcyone, il est très bien visible même en VD et, à mi-chemin avec Maïa, la double β536 (8,0-8,3 ; 39") est déjà résolue et très agréable à regarder, avec des composantes quasi équilibrées. Au 14mm (25x) l’amas occupe tout le champ et les étoiles les plus brillantes s’entourent d’un halo rond assez présent. Je jette aussitôt un œil à la lentille frontale et à celle de l’oculaire mais pas de buée à déclarer. J’en déduis que c’est l’humidité de l’air qui doit être la responsable et que le brouillard prévu à partir de minuit sera probablement ponctuel... C’est dommage car il me semble voir que Mérope s’entoure d’un halo supplémentaire ovale qui s’étend vers le Sud, plus faible que celui qui entoure directement les étoiles et j’aurais aimé pouvoir être certain de ne pas attribuer sa présence à une conséquence météo… β536 est très bien séparée et forme un joli triangle allongé avec une étoile à l’Est de même magnitude. J’installe le 4,7mm et la Barlow (190x) pour tenter de saisir la proche voisine de la première étoile de la tresse, ∑450 (7,3-9,3 ; 6,1"). Malheureusement, seule l’étoile de mag 10 à l’Ouest sera vue. Il y aurait encore de quoi passer des heures à promener une petite lunette dans ce merveilleux groupe d’étoiles, mais la suite se passe dans un autre amas, plus proche de nous. Dans les Hyades, amas dominé par Aldébaran qui n’en fait pas physiquement partie, je recherche à l’œil nu la double θ Tauri (3,4-3,8 ; 5,6’) entre la géante rouge et la pointe du V. Je parviens difficilement à la résoudre, mais constate bien leur disposition Nord-Sud, confirmée à l’oculaire où les deux apparaissent identiquement blanches. Puisque Aldébaran est dans le même champ j’y demeure quelques minutes pour apprécier sa belle teinte orangée, mieux visible au 6,7mm (50x). Je trouve alors amusant de constater que la saturation de la couleur varie au gré de la position de l’œil plus ou moins dans l’axe de visée et parfois même un simple clignement d’œil rend l’étoile un instant presque blanche. Pour rester dans l’Univers des étoiles orangées, je pointe la géante rouge 119 Tauri alias l’ « étoile rubis ». L’étoile de 4ème grandeur forme un triangle isocèle avec deux autre plus faibles à l’Est et au Sud. Sa couleur orange plus foncée que celle d’Aldébaran est plus évidente au 6,7mm, surtout en défocalisant très légèrement et propose un agréable contraste avec sa voisine d’un blanc-bleuté à l’Est. À 23h je constate que l’air est franchement humide lorsqu’un voisin déclenche son éclairage extérieur qui diffuse un faisceau de lumière tel un phare de voiture dans le brouillard. Pas bon pour le ciel profond… mais je tente néanmoins M1 après l’extinction. La nébuleuse du crabe est une toute petite tache très pâle au-dessus de Zêta/Tianguan dont la luminosité gêne franchement l’observation. Au 14mm la nébuleuse est visible en VD, son allongement est évident et son aspect homogène, mais la luminosité de l’étoile-repère toujours au bord du champ reste handicapante pour aller plus loin. Des grossissements plus forts utilisés c’est celui donné par le 8,8mm (40x) qui donnera le meilleur contraste. Je perçois alors vaguement un motif un peu plus lumineux et longiligne selon une axe N-S au sein du patch grisâtre. Avec Jupiter au beau milieu du reste des cibles prévues, et Mars et Orion qui sont à présent très bien placées j’ai du mal à résister à l’envie de faire une entorse à mon programme et je décide de laisser le reste pour demain. Je commence par M42 avant de maltraiter ma vision nocturne sur la géante gazeuse. Au 14mm toute l’épée d’Orion rentre dans le champ, avec de la marge. Du Nord au Sud : l’amas ouvert NGC 1981 montre une dizaine d’étoiles en forme de grand W presque toutes d’égale brillance, puis les étoiles 42 et 45 qui encadrent une plus faible au milieu baignent dans une faible lueur qui doit être le fameux « running-man » que j’aurais cru inaccessible à la L60. Ensuite évidemment l’incroyable M42 qui s’étire allègrement de chaque côté de Thêta : θ1 se divise déjà en 3 étoiles du fameux trapèze dont une bien évidente et θ2 montre aisément sa première compagne un peu plus faible à l’Est, ainsi que la deuxième encore plus faible dans le prolongement. Enfin au Sud la brillante Iota/Hatysa et ∑747 (4,8-5,7 ; 36") bien divisée en deux composantes presque égales. Quel tableau incroyable que tout ceci dans le même champ ! Je passe le 6,7mm pour zoomer un peu plus sur le trapèze et la 4ème est alors vue avec certitude : en plus d’être la plus faible c’est aussi la plus serrée. Je trouve ça génial de réussir cette observation à seulement 50x ! Au 4,7mm (75x) la nébuleuse attire inévitablement le regard sur presque tout le champ, tandis que la plus timide du trapèze est vue en VD2. Un peu de planétaire pour finir, sans changer d’oculaire : bien que baignant dans un halo (maudite humidité !) l’image de Jupiter est plus que flatteuse, très fine et stable et j’y vois déjà des détails. Au 6,7mm barlowté (135x) la Grande Tache Rouge est bien visible proche du bord Est, pâle mais bien détachée de la bande Sud. L’image est vraiment belle et n’est brouillée que par quelques rares perturbations, je ne regrette donc pas ce rapide coup d’œil. Enfin, je termine ce long détour par Mars désormais bien haute à l’Est aux alentours de minuit. Au 8,8mm la belle orangée présente déjà sa jolie phase gibbeuse. Au 4,7mm j’ai l’impression de distinguer une forme sombre et fine au centre du disque. Forcément je passe à 135x pour vérifier si je ne rêve pas et je confirme une « virgule » sombre du Sud au Nord-Ouest, ainsi qu’une coloration plus claire du bord Nord-Est. Je suis vraiment heureux à ce moment là car c’est alors ma toute première observation de détails à la surface de cette planète que je n’avais jusqu’ici qu’observé furtivement à la 80ed il y a quelques années sans rien voir d’autre qu’un petit confetti orange. Ce moment d’exaltation sera toutefois nuancé par des pieds archi gelés qu’il me tarde d’aller mettre au chaud sous la couette. Lorsque je rallume la frontale je constate avec une grande surprise que je baigne dans un brouillard bien épais qui a déposé une fine couche de givre un peu partout. Pile à l’heure prévue le bougre ! Le lendemain soir, toujours posté au même endroit je reprends donc la suite du programme dès 21h. Le temps est clair, peut-être plus transparent que la veille mais ponctué de quelques rafales de vent. Les étoiles scintillent rapidement jusqu’à 20° de hauteur, puis c’est plus calme à partir de 40° et nul au zénith. Une belle étoile filante vient inaugurer cette sortie, traversant l’Ouest entre Altaïr et le Verseau. Un peu de planétaire pour m’échauffer, avec la belle oubliée d’hier. C’est toujours un grand moment de voir Saturne, même si les anneaux sont bien refermés en ce moment. Titan est vue à l’Est du disque, tandis que la division de Cassini restera invisible même à 135x, avec une image souvent instable. Puis retour vers les Pléiades et l’étoile O∑∑38 (6,8-7,0 ; 127") quelques degrés au Nord. C’est une belle double égale, fine et bien espacée qui forme un grand triangle avec M45 et 41 Tauri. Elle m’apparait jaunâtre au 24mm. Au 14mm les deux attirent inévitablement le regard dans un champ où elles sont les points les plus brillants, avec cette drôle d’impression de plonger dans les yeux d’un visage invisible… Pas la peine de grossir davantage car les deux sont alors trop espacées, l’optimal étant finalement à 15x. Je reviens vers l’étoile blanc-bleuâtre 41, autour de laquelle se développe l’astérisme Dolidze 14, avec 3 étoiles proches et moins brillantes alignées au Sud-Ouest, donnant à l’ensemble une forme de Y. Il me faudra monter à 75x pour commencer à y déceler 3 nouvelles étoiles à la limite de la visibilité en VI (de mag 11 à 12) alignées entre 41 et les 3 brillantes. Un diamètre plus conséquent me semblerait plus approprié pour mettre ce petit amas à son avantage. Un petit saut entre les cornes du Taureau me permet de trouver une dernière double bien serrée. 118 Tauri (5,8-6,6 ; 4,8") est une unique tête d’épingle légèrement jaunâtre au 24mm mais déjà résolue à 50x avec la plus brillante au Nord de la plus faible. Voilà enfin une double très intéressante pour ce diamètre ! Le champ qui l’entoure est quasi désert. À x100 la vision est encore plus plaisante et la double n’est accompagnée que par une étoile voisine de mag 8 et quelques très faibles. À x135 je distingue bien l’anneau de diffraction de la plus brillante, tangent à celui à peine visible de la plus faible. Très satisfait, j’aimerais en trouver beaucoup des similaires. À 22h20, je laisse ces champs très clairsemés pour aller remplir l’oculaire d’amas ouverts. En premier lieu, NGC 1647, rapidement trouvé un champ à l’Est d’Aldébaran. Je constate la présence d’une partie Sud avec une petite dizaine d’étoiles brillantes et dispersées et d’une partie Nord qui contraste largement par son aspect plus riche avec une quinzaine d’étoiles faibles sur un fond granuleux. Il me semble que ce n’est seulement que cette deuxième partie qui constitue réellement l’amas, surtout vu au travers du 14mm. Il y est alors entièrement résolu en une trentaine d’étoiles arrangées en divers alignements et courbes. J’y vois par exemple les deux ailes d’un papillon... Au 8,8mm je distingue bien deux paires serrées arrangées à 90° l’une de l’autre au centre de l’amas, à la limite de la VD. Dans l’ensemble je retrouve l’aspect que j’avais déjà apprécié aux jumelles, tout comme pour son voisin NGC 1746. L’amas est présent dans le même champ que Jupiter qui ne se prive pas d’éblouir et diffuser beaucoup de lumière dans la zone. J’y trouve une trentaine d’étoiles moyennes et bien dispersées (la majeure partie désignée par NGC 1750), dont un petit regroupement plus dense et faible à l’Est (identifié comme NGC 1758) en direction de la géante gazeuse, au Sud d’un groupe serré de 5 étoiles en forme de mini-Cassiopée. Au 14mm, NGC 1750 toujours dans le halo de Jupiter prend une forme générale ronde dont les 6-7 étoiles les plus brillantes forment une croix. À x50 j’y compte une dizaine d’étoiles mais l’amas 1746 dans son ensemble est éparpillé sur tout le champ. Je termine par le double-amas NGC1807-1817, comme en mars aux jumelles. Positionnés au-dessus de deux étoiles brillantes, avec NGC 1807 à gauche et NGC 1817 à droite dans l’oculaire. Les deux semblent plutôt identiques, petits et faibles au 24mm. À 25x NGC 1807 devient plus large et épars que son voisin qui prend un aspect ovale avec seulement 4 étoiles bien visibles. À 40x le premier montre une quinzaine d’étoiles bien dispersées alors que le second n’en révèle toujours que 4 avec quelques glimpses fugaces trahissant la présente de partenaires plus faibles autour. Finalement, une vue cette fois bien différente de celle aux jumelles, très agréable. Je reste assez surpris de ne pas le voir figurer dans le « Gilis » tant il est accessible à ce diamètre. Il est déjà 23h10, j’avais prévu de finir sur un petit défi avec la nébuleuse planétaire NGC 1514, mais ce sera pour une prochaine fois, la besace est déjà bien remplie avec de quoi tenir probablement jusqu’aux prochaines éclaircies.
  12. Bonjour les amis, enfin un soir clair hier pour sortir et profiter du ciel automnal ! Avant de me lancer dans un petit programme d'observation (que je commenterai un peu plus tard, il fait beau ce soir je sens que je vais en remettre une dose ), j'ai souhaité revenir sur quelques points de la fois dernière. J'ai d'abord pointé Delta Cygni pour voir si j'arriverai à enfin aperçevoir la seconde composante. La turbulence ne permettait pas toujours de voir le premier anneau de diffraction en entier, souvent scindé en trois parties. Dans les moments de calme je n'ai pas su distinguer de renforcement évident dans l'anneau. Même en poussant à 190x avec le 4,7mm sur la barlow. Le suivi était par ailleurs sportif, mais le temps de défilement de l'étoile d'un bout à l'autre du champ permettait néanmoins une vue stable et précise. Bon je ne vais pas tenter plus loin l'exploit, je pense que cette tentative à l'extrême des possibilités de la lunette demande de réunir trop de bonnes conditions en même temps. Ca reste néanmoins très instructif. Puis dans la foulée j'ai pointé à nouveau l'amas NGC 6940, dont la vision m'avait laissé sur ma faim en début de mois. Cette fois, j'ai pu bénéficier d'une vue bien plus satisfaisante de ce regroupement ovalisé d'une dizaine d'étoiles faibles, sur un fond non résolu et plus arrondi en VI qui m'avait échappé précédemment. Au 24mm il reste petit mais plus facile à distinguer du champ riche en bougeant un peu le tube. Au 14mm il prend plus d'espace et la partie Sud de l'amas se montre plus riche et condensée, presque résolue mais avec encore un grouillement d'étoiles en fond. Au 8,8mm toutes les étoiles sont visibles, soit environ une cinquantaine, bien faibles. La partie plus dense développe comme une queue large vers l'Est. Je ne regrette pas d'avoir insisté, c'est en effet un très chouette spécimen dont l'observation attentive est très gratifiante. J'ai ensuite une pensée pour @GeoffreyJoe à qui j'avais promis de regarder de plus près la forme des étoiles en bord de champ. Le 24mm remis en place, je constate en effet que les étoiles des 20-25 derniers % du champ ne sont pas exemptes d'allongement. Aux grossissements supérieurs c'est évidemment bien moindre. Mais bizarrement ce n'est pas ce qui me gêne, alors qu'aux jumelles j'aime profiter d'un champ presque parfaitement plan. Je me dis qu'en me limitant à un RC et des oculaires en 31,75mm ça limite aussi les dégâts... Pas de quoi investir selon moi dans un correcteur, la qualité générale du champ à faible grossissement me convient ici largement. Voilà qui conclut pour de bon cette sortie dans le Cygne, la suite de la soirée fera l'objet d'un prochain récit
  13. Vu ton "curriculum" ça doit vraiment être des objets qui sortent des sentier battus...
  14. Salut @GeoffreyJoe ! Voilà une belle sortie rapide bien fructueuse sur des amas de saison, avec l'instrument idéal pour ça Tu peux nous en dire plus ? Vu la météo catastrophique ces dernières semaines j'ai pas mal compensé avec les bouquins (en particulier les génialissimes "Turn Left at Orion" et "Deep Sky Wonders"), je suis donc preneur d'idées nouvelles 😁. Encore merci pour ce partage
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