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ChiCyg

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Messages posté(e)s par ChiCyg

  1. La situation est bien pire que celle montrée par le petit schéma de fa7138 ;) . La terre ne repasse absolument pas par le même point à la même saison car, entre temps, le soleil l'a "entrainée" à 200 km par seconde dans sa ronde autour du centre galactique. La terre ne tourne elle "qu'à" 30 km par seconde autour du soleil ! Et toutes les étoiles qu'on peut viser bougent aussi dans la galaxie.

     

    Mais les distances sont tellement énormes que ces déplacements physiques ne se traduisent que par des variations d'angle très faibles d'une année à l'autre. Par exemple l'étoile de Barnard n'a un parallaxe que de 0,5 seconde d'arc et un mouvement propre de 10 secondes d'arc par an - c'est elle qui a le plus grand mouvement propre.

  2. ce qui me trouble c'est qu'on passe de deux coordonées variable, a deux coordonnées fixes(AD DC)!
    C'est le contraire qui serait troublant : comment sur une terre qui tourne par rapport aux étoiles on pourrait voir les étoiles dans une direction fixe :) :)

     

    Pour le reste il s'agit du changement de coordonnées sphériques dont on trouve des explications ici :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Système_de_coordonnées_célestes

    ou mieux, mais en anglais, ici :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Celestial_coordinate_system

  3. Facile ;) c'est parce que la fonction tangente retrouve les mêmes valeurs après un décalage de pi radians (ou 180° ou un demi-tour) : Le sinus au numérateur et le cosinus au dénominateur ont tous les deux changé de signe, le rapport est alors le même et la fonction ATAN ne peut pas le "voir". Il faut utiliser la fonction ATAN2 qui a deux arguments le numérateur et le dénominateur et qui va te donner le bon résultat.

  4. Jean-Baptiste_Paris, notre ami jmo (qui est, me semble-t-il, très proche de Moret-Bailly ;) ) attend que Gaia, en mesurant leurs parallaxes, démontre que les quasars sont bien plus proches que ce que tout le monde estime aujourd'hui. J'ai peur de le décevoir, mais les quasars, du fait de leur distances énormes, sont déjà utilisés comme références dans les mesures astrométriques les plus précises. S'ils étaient agités par une parallaxe notable ça se saurait, ...

     

    D'accord avec Ygogo, plus le temps passe, plus ton crédit, jmo, diminue ...

     

    jmo, fais un acte de civisme, retire ton article sur la loi de Karlsson dans Wikipédia, tout le monde peut partir sur une fausse piste, le mieux est de le reconnaître.

  5. J'ai assez confiance en sa masse, mais pas du tout en sa taille déduite de son diamètre angulaire et de sa distance établie par la loi de Hubble
    Sauf que les distances ne sont pas déduites de la loi de Hubble mais à l'aide des étoiles variables (RR Lyrae ou Céphéides) ou de supernovæ pour les galaxies les plus lointaines.

     

    D'ailleurs, réfléchis une seconde, pour établir la loi de Hubble (qui relie les vitesses radiales aux distances) il fallait bien avoir une mesure des distances :) :) .

     

    Le problème de la masse manquante est un vrai problème (qui me parait difficile à contester) c'est pas des pouillièmes c'est au moins un facteur 10 ! Ce problème n'a aujourd'hui aucune solution satisfaisante.

     

    Ceci dit :

     

    1) Je ne vois pas le lien avec ta soi-disant loi de Karlsson

     

    2) Comme Ygogo j'attendais avec impatience que tu explicites ton affirmation (complètement fausse ...) :

    Sans collisions, ni interaction avec la lumière, la durée de vie des états excités de tous les atomes dans tous leurs états est infinie.

    Ne pas répondre, c'est confirmer que ton discours ne tient pas la route.

  6. Chti Bilou, on n'a pas les mêmes valeurs :be: parce que mon message préféré à moi c'est :

    L'effet Raman cohérent impulsionnel répond précisément à cette demande car : il doit être cohérent pour ne pas troubler les images, alors il ne peut être qu'impulsionnel pour qu'il puisse y avoir une interférence constructive de la lumière excitatrice et diffusée dans un milieu iptiquement isotrope

    J'aime bien, mais en même temps, chépas ce que ça veut dire :) :) et j'ai pas trop envie de chercher :( ni de poursuivre ...

  7. Dans le tableau la plupart des éléments marqués "S" sont produits dans les étoiles peu massives dans leur phase AGB (quand elles finissent de brûler leur hélium comme ce sera le cas du soleil dans quelques milliards d'années). La synthèse de ces éléments se fait par "capture de neutrons" selon un processus "lent" https://fr.wikipedia.org/wiki/Processus_s . La synthèse des éléments lourds dans les supernovæ se fait aussi par capture de neutrons au moment de l'explosion selon un processus dit rapide https://fr.wikipedia.org/wiki/Processus_r de fait, l'explosion dure peu de temps ;) c'est pour cela, je pense, que certains éléments n'ont pas le temps de se former.

  8. andreaferrecchia86, la position des étoiles dans le ciel est enregistrée en "ascension droite" et en "déclinaison". On utilise la rotation de la terre sur son axe pour repérer les étoiles : le ciel est découpé :

    . en "cercles horaires" des grands cercles qui passent par les deux pôles qui sont repérés en heures entre 0 et 24 heures c'est "l'ascension droite",

    . et en cercles parallèles à l'équateur repérés en angles de 0 à +90° vers le Nord et de 0 à -90° vers le sud, c'est la "déclinaison".

     

    Si tu observes le passage successif de deux étoiles pile plein sud (au "méridien") leur différence d'heure de passage permet d'obtenir directement leur différence d'ascension droite. Il suffit d'avoir une référence : le "point vernal" qui est par convention à 0 h 0 mn 0.000 s pour en déduire les ascensions droites des étoiles que tu observes.

     

    Pour la déclinaison il "suffit" de mesurer l'angle entre l'horizontale et l'étoile au moment de son passage au méridien (sa hauteur) pour en déduire sa déclinaison (en fonction de la latitude du lieu d'observation).

     

    La mesure est précise et simple dans son principe beaucoup plus que par la mesure directe d'angles entre les étoiles qui oblige à une triangulation complexe et imprécise.

     

    Cette mesure d'angle par l'heure de passage est aussi utilisé sur les satellites astrométriques comme Hipparcos et maintenant Gaia qui tournent sur eux-mêmes. C'est l'instant de passage de l'image de l'étoile sur une grille qui est enregistrée et qui permet de déduire des angles. L'orientation de la rotation du satellite change ce qui permet de balayer tout le ciel dans toutes les directions. Nous, on ne peut pas changer l'orientation de l'axe de la terre ;) alors on est condamné à mesurer l'angle de la déclinaison.

     

    J'espère être plus clair. Dis-moi si ce n'est pas le cas.

  9. Il en reste que le big bang, comme la MQ, n'est pas une vérité mais un modèle
    Il y a quand même comme une nuance de nature ;) .

     

    La mécanique quantique est une théorie qui vise à expliquer tout ce qui est observé (au moins dans le domaine de "l'infiniment petit" : particules, ...)

     

    Le Big Bang est un scénario qui essaie de raconter toute l'histoire de l'ensemble de l'univers à partir des observations astronomiques, en s'appuyant sur les théories physiques comme la mécanique quantique ou la relativité.

     

    A la base, ce scénario part de l'observation (assez peu discutée, sauf de gens comme jmo) que plus les galaxies sont lointaines, plus elles s'éloignent rapidement. D'où l'idée (assez peu discutée, sauf de gens comme jmo) d'une expansion de l'univers.

     

    Les observations complétées par la relativité générale permettent de "remonter le temps". Bien sûr, plus on remonte le temps, plus il y a des problèmes. En fait, il y a même déjà un problème au départ qui n'a même rien à voir avec l'expansion : les mouvements des galaxies dans les amas et les mouvements des étoiles dans les galaxies sont trop rapides pour s'expliquer par la masse observée dans ces galaxies et ces amas. L'écart n'est pas 1% mais plutôt d'un facteur 10, donc impossible à passer sous silence. D'où l'idée "ad hoc" de matière noire.

     

    Ensuite, si on fait l'impasse sur la nature de la matière noire (en faisant l'hypothèse qu'elle existe) il y a un autre problème : l'expansion de l'univers semble s'accélérer ce qui suppose, dans le cadre des modèles basés sur la relativité générale, d'ajouter une constante "ad hoc" dite "constante cosmologique" ou de faire l'hypothèse d'une "énergie sombre" d'une nature encore plus hypothétique que la "matière noire". En effet, dans le cadre des modèles d'univers basés sur la relativité générale, l'expansion ne peut que ralentir sous l'effet de la gravitation, il faut donc ajouter un "ingrédient" dans le modèle pour accélérer l'expansion.

     

    Enfin, si on remonte le temps on s'approche de l'instant zéro et les problèmes augmentent ;) qui aboutissent à des paradoxes dont la solution proposée, "ad hoc", l'inflation, sort largement du cadre de la physique connue ...

     

    Bref, en niant l'expansion, plus besoin de big bang, donc plus de problème de big bang, mais il est alors encore plus difficile de réussir à expliquer le décalage vers le rouge des étoiles et galaxies par autre chose qu'un mouvement d'expansion ... C'est ce que tente jmo ...

  10. andreaferrecchia86, l'observation au passage du méridien permet d'obtenir directement les coordonnées équatoriales : c'est l'heure qui donne l'ascension droite et l'angle en hauteur donne la déclinaison. Pas besoin de trigonométrie !

    La mesure de l'heure de passage au méridien peut être précise : 1 seconde de temps donne 15 secondes d'angle. En revanche la mesure de la déclinaison qui est une mesure d'angle demande un équipement d'autant plus complexe et coûteux qu'on veut plus de précision : les lunettes méridiennes avaient jusqu'à huit microscopes micrométriques tout autour du cercle gradué et la calibration individuelle de chaque graduation était une tâche extrèmement laborieuse !

    Sans en arriver là, il y a diverses solutions plus simples en utilisant soit des encodeurs optiques (il y en a sur certaines imprimantes jet d'encre pour positionner la tête), ou utiliser des rapporteurs éventuellement en les traçant avec une imprimante.

     

    La mesure des angles entre les étoiles nécessite des calculs plus complexes : il faut faire de la triangulation et les erreurs de mesure se propagent ... Avantages : ça fait faire de la trigonométrie et ça ressemble plus à ce que faisaient les astronomes antiques.

     

    Ca dépend de ce que tu souhaites faire : plus ou moins technique, plus ou moins historique !

  11. andreaferrecchia86, je parlais de méridienne parce que tu voulais pratiquer l'astronomie de manière un peu "archaïque" ;) . On n'est pas obligé d'acheter une lunette méridienne pour reproduire la technique : on peut soit utiliser une lunette ou un télescope à monture azimutale dont l'axe des hauteurs sera calé bien horizontal et qui pointera plein sud. Sans atteindre la seconde d'arc on doit pouvoir mesurer mieux que le degré. On pourrait même utiliser des jumelles.

  12. La technique traditionnelle d'astrométrie est la lunette méridienne ; une lunette dont l'axe de hauteur est très précisément horizontal et pointée très précisément vers le sud du lieu. On relève l'heure de passage de l'objet dans l'axe de la lunette (au méridien) et on relève la hauteur sur un cercle de coordonnées. Il faut que l'ensemble soit très rigide si on veut obtenir la précision voulue. Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Lunette_m%C3%A9ridienne

  13. jmo, je fais une dernière tentative (désespérée :( ) pour ébranler tes convictions :

     

    1) Karlsson pensait avoir constaté que les rougissements des quasars n'étaient pas continûment répartis mais apparaissaient à des valeurs particulières. Il en concluait que le rougissement des quasars n'était pas du à la loi de Hubble car, dans ce cas, ils seraient apparus régulièrement répartis (il n'y aurait en effet aucune raison pour que les quasars n'apparaissent qu'à certaines distances précises). Il en concluait donc que ce rougissement était un phénomène physique qui n'avait rien à voir avec l'expansion de l'univers.

     

    Son argumentation était, à ses yeux, renforcée par "l'observation" que les quasars étaient souvent associés à des groupes de galaxies avec un rougissement bien moindre et qu'on pouvait inférer que galaxies et quasars étant à la même distance et que, une fois de plus, le rougissement des quasars n'était pas dû à leurs distances.

     

    Ces deux points sont aujourd'hui clairement et définitivement réfutés : le rougissement des quasars est régulièrement distribué, ils ne sont pas associés à des amas de galaxies.

     

    Il n'y a donc plus de "loi" de Karlsson.

     

    2) La transition Lyman alpha ne peut pas produire une émission cohérente intense car sa durée de vie est trop courte.

     

    Ni "l'amplification du champ du point zéro", ni les mauvaises relations de Planck et Einstein, ni la diffusion de la lumière solaire par les molécules de l'atmosphère terrestre ne changent ce fait.

     

    L'explication alternative au rougissement des quasars ne marche pas.

  14. jmo, c'est un peu difficile de discuter "rationnellement" avec toi. Quand je t'écris que la "loi de Karlsson" établie sur des données anciennes portant sur une centaine de quasars disparaît sur les données récentes avec beaucoup plus de quasars, tu réponds :

    Effectivement, mais elle mène sur la bonne voie.

    La "loi" est inexistante mais elle mène sur la bonne voie :( :(

     

    Deuxième exemple : quand je t'écris que l'émission stimulée ne peut pas marcher sur la transition Lyman alpha parce que l'émission spontanée apparait trop rapidement, tu me réponds :

    Il faut apprendre un peu de spectroscopie (voir Einstein 1917).

    alors que la probabilité de l'émission spontanée est justement donnée par un des coefficients d'Einstein ... J'ai comme la tentation de te retourner le conseil :be:

  15. jmo, je trouve intéressant et même fondamental de critiquer les courants de pensée majoritaires, encore faut-il avoir la lucidité de ne pas les remplacer par des concepts encore plus critiquables.

     

    Tu crées un article Wikipedia intitulé "Loi de Karlsson" https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Karlsson alors que Karlsson, lui-même, dans son article http://adsabs.harvard.edu/cgi-bin/nph-data_query?bibcode=1971A%26A....13..333K&db_key=AST&link_type=ARTICLE ne parle que d'une probabilité au vu des données de l'époque (1971) :

    It has been shown that there is most probably a real discretization of quasar redshifts, and that this discretization with the present data can quite accurately be described as a geometrical series in (1+z).
    Soit : "Il a été montré qu'il y a très probablement une réelle discrétisation des décalages vers le rouge des quasars, et que cette discrétisation avec les données actuelles peut être décrit comme une série géométrique en (1+z) avec une assez bonne précision."

     

    C'est d'autant moins une loi que les observations plus récentes que 1971 montrent une distribution continue des décalages vers le rouge des quasars. Donc l'article de Karlsson n'a plus d'objet.

     

    Plus grave, l'interprétation hasardeuse qui est faite de cette supposée discrétisation des décalages vers le rouge des quasars : le décalage vers le rouge leur serait intrinsèque (c'est à dire qu'il serait le résultat d'un mécanisme physique) et non pas dû à un décalage par la vitesse. Cette "déduction" s'appuyant sur une soi-disante association entre les quasars et des galaxies : les quasars seraient dans l'environnement immédiat de galaxies qui sont, au contraire, considérées par les astrophysiciens comme étant beaucoup plus proches mais dans la ligne de visée des quasars.

     

    Je trouve que tu devrais retirer ou au moins profondément remanier ton article Wikipédia sur la "loi de Karlsson".

     

    Idem pour celui sur la "Superradiance" qui laisse supposer que c'est un phénomène "superénergétique", alors que ce n'est pas le cas, et où tu affirmes, sans aucune référence, que cette superradiance est observée en rayonnement Lyman alpha ce qui, jusqu'à preuve du contraire, est faux. On peut comparer ton article à l'article in english sur le même sujet. :(

     

    Tu feras œuvre utile pour la science en modifiant ces articles

  16. jmo, on peut analyser les spectres des quasars sans hypothèse sur le big bang, la matière noire ou l'énergie noire. Il suffit d'interpréter les spectres qu'on observe comme une superposition des spectres émis par le quasar et émis ou absorbés par les différents milieux rencontrés entre le quasar et l'observateur avec différents décalages vers le rouge. Dans un deuxième temps, mais seulement dans un deuxième temps, les décalages vers le rouge mesurés peuvent être interprétés comme dus à l'univers en expansion avec des modèles plus ou moins satisfaisants.

     

    Il est clair que les spectres des galaxies, des étoiles qui les constituent et de leurs noyaux (actifs ou non) sont décalés vers le rouge d'autant plus qu'elles sont lointaines. Tu contestes ce point ?

     

    Secondement, la prétendue loi de Karlsson (qui part de l'idée que les décalages vers le rouge des quasars ne sont pas distribués de manière homogène mais présentent de valeurs privilégiées - des "pics") n'apparaît plus sur les relevés récents comme le SDSS (voir par exemple : http://arxiv.org/pdf/1011.0611v1 ) qui porte sur 85000 quasars ce qui est un échantillon un tout petit peu plus large ;) que celui des 166 quasars analysés par Karlsson en 1971 ...

     

    Tertio, je ne comprends rien à ta théorie du flamboiement des quasars. Tu décris Lyman alpha comme si c'était une raie interdite alors que sa durée de vie est de l'ordre de la picoseconde ! Ce n'est pas parce que la densité du milieu est faible que l'atome ne se désexcitera pas spontanément dans un délai de l'ordre de la picoseconde. Là aussi, il me semble que c'est un fait bien établi.

  17. jmo :

    N'est-il pas utile de chercher à comprendre avant de critiquer?

    Tout à fait d'accord, et d'ailleurs tu pourrais appliquer cette excellente devise à ta propre critique. :)

     

    Je ne comprends pas bien où tu veux en venir. Dans le cadre de l'astrophysique "rationnelle" dont tu te réclames, le spectre de l'hydrogène est très bien compris aussi bien sur le plan de la théorie que celui de l'observation. Les spectres calculés à partir des conditions physiques (pression, température, densité) et dynamiques (aux différentes échelles depuis celle des atomes et des ions) correspondent très bien aux spectres observés.

     

    Quelles graves discordances dans les observations te paraissent justifier une remise en cause de toute cette connaissance ?

  18. jmo, je ne comprends pas trop où tu veux en venir. Apparemment tu es l'auteur des articles que tu cites. La loi de Karlsson n'a de loi que son nom. Karlsson pensait montrer que les quasars à proximité d'un groupe de galaxies étaient d'une nature différente de ceux qui en sont éloignés (son article de 1990 http://adsabs.harvard.edu/cgi-bin/nph-data_query?bibcode=1990A%26A...239...50K&db_key=AST&link_type=ARTICLE ).

     

    Ces études récentes contredisent cette conclusion : les quasars proches d'un groupe de galaxie ne seraient pas d'une nature différente : http://adsabs.harvard.edu/cgi-bin/nph-data_query?bibcode=2012ApJ...754..134F&db_key=AST&link_type=ARTICLE

  19. Solariste Alain, cet article de Wikipédia répond peut-être à ta question :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Air_mass_%28solar_energy%29'>https://https://en.wikipedia.org/wiki/Air_mass_%28solar_energy%29

    Malheureusement cet article ainsi que ceux sur "l'air mass" https://en.wikipedia.org/wiki/Air_mass et son incidence en astronomie https://en.wikipedia.org/wiki/Air_mass_%28astronomy%29 ne sont pas traduits, si quelqu'un s'y attelait, ce serait bien ;)

  20. Je suis d'accord avec 'Bruno : Dame Nature a plus d'imagination que nos auteurs de science fiction. On peut regarder par exemple les systèmes multiples déjà observés : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_stellaire

    par exemple castor qui est un système sextuple.

    Comme souvent la version anglaise de Wikipédia a plus d'information : https://en.wikipedia.org/wiki/Star_system

     

    On peut donc imaginer une planète autour d'une étoile ou d'une binaire serrée le tout intégré dans un système avec d'autres binaires ou étoiles solitaires. En choisissant une étoile pas trop brillante genre naine brune autour de laquelle la planète tourne, cette planète pourra être constamment éclairée par les autres membres du système. Ca doit donner des choses intéressantes parce que les périodes orbitales peuvent s'étager entre quelques jours et plusieurs milliers d'années ce qui fait des saisons bien plus variées que nos banales 4 saisons !

  21. Paul_W11iams, je ne comprends pas bien ce que tu veux dire :

    . toute masse qui s'éloigne de la planète perd de l'énergie cinétique et gagne de l'énergie potentielle, où est le problème ? Si ton électron part à la verticale de la planète et qu'il a l'incroyable chance de ne rencontrer aucun de ses collègues, ni aucun atome, molécule ou proton sa vitesse diminuera en même temps qu'il s'éloignera du centre de la planète jusqu'à s'annuler et prendre le chemin inverse, non ?

     

    . je t'ai démasqué ;) le démon de Maxwell c'est toi :) ! Sérieux, pourquoi ne considères-tu que l'électron qui irait pile dans la direction de l'orbite de Mars, qui ne subirait aucune collision jusqu'au sommet de sa trajectoire, où il se prendrait en pleine poire un proton solaire. Dans le même intervalle de temps il se sera produit des milliards de milliards d'événements différents et ton cas, fort rare, ne changera pas grand chose au bilan global.

     

    Par exemple, rien que la collision finale entre le proton et l'électron pourra donner des résultats très différents : s'il ne fusionne pas avec l'électron, le proton sera dévié, électron et proton partant dans des directions différentes à la seule condition qu'énergie cinétique et quantité de mouvement soient conservées. S'ils fusionnent, ils émettront un photon dans une direction aléatoire qui emportera une bonne part de la quantité de mouvement et de l'énergie. Le mouvement final de l'atome d'hydrogène est donc aléatoire.

  22. SULREN, la thermodynamique suppose un "équilibre thermodynamique" au moins "local" (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Equilibre_thermodynamique ) c'est à dire que les vitesses des molécules et des atomes suivent la distribution de Maxwell https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_distribution_des_vitesses_de_Maxwell . C'est seulement à partir de cet équilibre qu'on peut définir les grandeurs thermodynamiques : température, ... qui sont des grandeurs statistiques.

     

    Dans un choc, par exemple, ou lorsque le gaz absorbe du rayonnement certaines molécules ou atomes seront violemment accélérées ou ralenties ou ionisées, etc ... ce qui va détruire la belle distribution de Maxwell. Formellement on ne pourra plus parler de température. En fait, si la perturbation disparaît, les rencontres des molécules et atomes vont rapidement rétablir l'équilibre en rétablissant la "bonne" distribution de vitesses. C'est ce qui se passe en s'éloignant du choc ou si le flux de photons n'est pas trop violent.

     

    Il me semble donc qu'on ne peut pas trop raisonner en "thermodynamicien" dans la zone de choc entre une atmosphère et le vent solaire.

  23. Paul_W11iams, il me semble que tu raisonnes comme si l'atmosphère de Mars était un milieu isolé mais la réalité est bien différente. Déjà l'atmosphère reçoit un flux de chaleur solaire de plusieurs centaines de Watt par m² sur sa face éclairée et perd en gros ce même flux par sa face obscure.

     

    De plus le soleil produit un "vent" de l'ordre du million de tonnes par seconde (quand même ;) )

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vent_solaire

    C'est ce vent solaire et l'absence de champ magnétique de Mars qui "ne sait pas se protéger" qui explique probablement "l'érosion" de son atmosphère.

     

    L'influence du soleil et de son "vent" de particules s'impose jusqu'à l'héliopause à la position approximative des sondes Voyager aujourd'hui, bien au delà de l'orbite de Mars.

  24. La solution de mesurer l'instant de passage d'une étoile au méridien paraît assez difficile à réaliser sans instrument méridien (une lunette fixe sur monture très rigide). De plus, les différences de temps de passage aux différentes saisons sont de +/- 1,3 seconde (de temps).

     

    L'autre solution est de mesurer la variation suivant les saisons de l'angle entre deux étoiles. Par exemple en superposant dans la lunette deux parties du ciel qui font un angle fixe obtenues avec l'aide d'un prisme qui ne couvre que la moitié de l'objectif. Mais le matériel est sûrement difficile à réaliser.

     

    Une troisième solution serait de faire une photo grand champ ou éventuellement deux-trois photos avec un bon recouvrement : on verrait la variation de positions relatives des étoiles au cours des mois.

     

    Par exemple, si on choisit une étoile sur l'écliptique et une étoile à 30° au nord de l'écliptique. La première aura une aberration qui dessinera un petit segment parallèle à l'écliptique au cours d'une année. Ce petit segment aura environ 40 secondes d'arc de long. A 30° au dessus de l'écliptique, l'étoile dessinera au cours de l'année une petite ellipse dont le grand axe sera parallèle au petit segment et aura aussi 40 secondes d'arc de long et un petit axe perpendiculaire de 20 secondes d'arc environ.

    Les photos prises de mois en mois se superposeraient parfaitement dans la direction de l'écliptique mais montreraient des écarts de plus en plus importants en "montant" au dessus de l'écliptique.

     

    Il me semble qu'en choisissant bien ces cibles, ça pourrait le faire : 10 secondes d'arc dans un champ de 30° ça fait un pixel sur 10800.

  25. La question de savoir si "nous" serions dans une position favorable dans la galaxie me paraît une question largement plus hasardeuse que la question initiale ...

     

    On peut allègrement se faire peur ou se rassurer avec des si : des supernovæ ont peut-être provoqué la concentration de matière qui a donné "naissance" au système solaire, elles ont aussi probablement fabriqué les éléments chimiques qu'on considère aujourd'hui comme "indispensables". Les astéroïdes tant redoutés ont peut-être permis à la "vie intelligente" d'émerger en bousillant d'un coup les méchants dynosaures, sans parler du balai de Jupiter et Saturne qui serait à l'origine du système solaire, ce balai a peut-être été provoqué par le passage proche d'une autre étoile, etc ... Avec des si ...

     

    On commence à avoir une vision plus "dynamique" des galaxies en constatant la présence de nombreuses petites galaxies autour d'Andromède et de la Voie Lactée. Les amas globulaires sont aujourd'hui considérés comme des restes de galaxies qui ont fusionné pour former notre galaxie et qui ont été dépouillées de leurs disques. Il en reste des "courants" d'étoiles dont une quinzaine sont identifiés : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_courants_stellaires

     

    Quatre milliards d'années, c'est le temps qu'il a fallu à la vie "intelligente" pour apparaître, c'est aussi celui qu'il faudra pour qu'Andromède et la Voie Lactée se rencontrent promettant de beaux bouleversements dans les deux galaxies ...

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