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astroperenoel

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Messages posté(e)s par astroperenoel

  1. Salut toutes & tous,

     

    C'est presque Noël !

    Je me fais le relai d'une annonce de poste CDD pour 12 mois de technicien opérateur des coupoles à l'Observatoire de Meudon (et aussi Paris)

    Le/la recruté/e ferait:

     

    - Assurer le contrôle des instruments, diagnostiquer les pannes éventuelles, déterminer les solutions palliatives adaptées.
    - Suivre les évolutions des techniques instrumentales, s’y former et les mettre en œuvre.
    - Être force de proposition dans l'optimisation de nos instruments avec pour objectif permanent la disponibilité et la fiabilité des matériels.
    - Suivre et contrôler des fabrications ou des prestations instrumentales internes ou externes.
    -  Gérer les approvisionnements et les stocks de matériel et de consommables liés à tous les instruments.
    - Effectuer la maintenance préventive sur l'ensemble des équipements mécaniques et électrotechniques.
    -  Effectuer les opérations courantes d’entretien, d’installation et de dépannage.
    -  Analyser les résultats d’une mesure d’étalonnage et optimiser les réglages en conséquence.
    -  Contribuer au nettoyage des installations lorsque cela est nécessaire.
    -  Changer ou réparer les pièces et organes défectueux.
    -  Renseignez les activités dans la GMAO et savoir rédiger des gammes de maintenance, des procédures, etc.
    -  Procéder aux montages, réglages et essais des dispositifs après maintenance.
    -  Réaliser les montages et assemblages de sous-ensembles simples.
    -  Intervenir, le cas échéant, lors de la mise en service de nouvelles unités.
    - Appliquer et faire appliquer les règles de sécurité et les procédures de qualité.

     

    Ci-joint la fiche de poste.

     

    Bon réveillon.

    Salutations

    Cyrille

    fp_gepi_technicien-ne_en_maintenance_de_moyens_d_observation_cdd_tech_vfinale-2-2.pdf

  2. Salut,

     

    Présent également aux NAT, j'ai vu ce tube et ai également connu son ancien proprio avec qui j'ai échangé un petit peu sur ce tube.

    Dommage qu'il ne soit pas complet (c.f. mon poste indiqué par Pancho61 au sujet de sa restauration que j'espère pouvoir finir cette année, c'est ce que je me dis chaque année...), cela dit il n'aurait pas eu le même cout...

    Effectivement, il n'est pas impossible que cet exemplaire et le mien soient les seuls référencés, en tout cas dont on a parlé/dont on parle sur les forums.

    La valeur de ce tube réside aussi dans son histoire, sa très faible diffusion et sa robustesse de fabrication.

    Plein de belles observations planétaires avec ce tube qui mérite qu'on s'y intéresse.

    Salutations

    Cyrille

  3. Bonjour tous,

     

    Voici un petit récit d'une courte mission au Pôle Sud dans le but de réparer un détecteur à neutrons.

    Je pratique de moins en moins les forums astro cependant je voulais partager ce périple qui sort un peu( beaucoup) de l'ordinaire qui s'est déroulé de fin octobre à début décembre 2021.

    L'éclipse solaire de décembre n'était pas visible (il fallait être côté Chili) et de toute façon nous étions déjà rentrés...

    Bonne lecture.

    Cyrille

     

    [Retranscription de l'article que nous avons rédigé mon collègue Nicolas et moi dans la lettre interne de l'Observatoire de Paris de mars 2022 avec quelques annotations de contexte]

     

    Contexte scientifique (Nicolas Fuller, ingénieur CNRS- Observatoire de Meudon - LESIA)

     

     Le rayonnement cosmique, dans une gamme d'énergies allant de quelques centaines de MeV à une dizaine de GeV, est mesuré sur terre par un réseau d'instruments appelés moniteurs à neutrons (lien NMDB).

    Le LESIA [labo de l'Obs de Meudon] a la responsabilité de deux de ces moniteurs, l'un aux îles Kerguelen (sub-Antarctique), et l'autre en Terre Adélie (Antarctique), gérés par le service CERCLe (lien).

    Dans cette gamme d'énergies le rayonnement cosmique galactique, majoritairement constitué de protons, à la particularité d'être modulé par l'activité de notre étoile (cycle solaire).

    En moyenne une fois par an des protons quasi relativistes issus des éruptions solaires peuvent également produire une augmentation brusque du nombre de particules atteignant l'atmosphère terrestre.

    Au LESIA ces mesures participent à l'étude des phénomènes d'accélération de particules au Soleil et servent également, en partenariat avec l'Institut de Radioprotection (IRSN), à estimer les doses de radiations reçues par le personnel navigant de l'aviation civile (OACI). Le moniteur à neutrons de la station de Dumont d'Urville en Terre Adélie est constitué de 9 tubes de comptages.

    L'un de ces tubes à cessé de fonctionner fin 2019 et une mission a été organisée avec l'Institut Polaire (IPEV) afin de remplacer ce dernier et de sécuriser l'instrument (les tubes contiennent une petite quantité de BF3, un gaz toxique).

     

     

    Mission au pays des manchots (Nicolas Fuller & Cyrille Blanchard - moi - technicien LESIA)

     

     L'aventure débute le 27 octobre par un vol de Paris à Hobart en Tasmanie via Singapour et Melbourne.

    Groupe d'une trentaine de compagnons, nous y restons confinés deux semaines avec une vue magnifique sur le parking de notre hôtel. 

    Après notre 4ème test PCR négatif, nous ne sommes plus considérés comme une menace et on nous dépose au port où le brise glace l'Astrolabe nous attend pour prendre la mer.
    Si le premier jour est calme, la haute mer nous réserve une houle autrement plus forte.

    Au 4ème jour nous faisons une halte bienvenue à l'île Macquarie, pour débarquer et embarquer quelques collègues australiens.

    Cap au sud-ouest. Trois jours de plus pour traverser les 50èmes "hurlants" et les 60èmes "déferlants"...

    Enfin la mer se calme à l'entrée dans le pack, fine croûte de glace que l'Astrolabe fend sans difficulté.

    Première claque, des paysages déjà magnifiques !

    Escortés par quelques oiseaux polaires curieux de nous trouver là, nous naviguons près de grands icebergs dans la lumière irréelle du couchant.

    Le 18 novembre, nous commençons à distinguer le continent.

    Débarquement en zodiac et second effet "kiss-cool": les Empereurs et les Adélies en comité d'accueil, rien que ça !
    La base de l'île des Pétrels, faite de bâtiments éparses, de tôle et de socles d'acier supportant froid et vents, se révèle sous une lumière éblouissante.

    Les hivernants nous ont réservé un accueil que nous n'oublierons pas.
    Très vite nous nous mettons au travail, la date de départ étant incertaine car une tempête pointe à l'horizon.

    Raphaël [ingénieur hivernant sous contrat IPEV], qui s'occupe du moniteur depuis un an,  nous sert de guide.

    Efficaces, nous démontons, remontons, dessoudons, ressoudons pendant quatre jours.

    Ouf ça marche ! Le moniteur est bon pour le service !
    Nous profitons du dimanche pour côtoyer nos compatriotes sur pattes.
    Les Adélies, petites peluches nichant ça et là partout sur la base, ne se soucient aucunement de notre présence, trop occupés à survivre sur ce continent hostile.

    Du haut de leurs nichées, accumoncellement de petits cailloux soigneusement choisis, ils protègent l’œuf unique à chaque instant.

    Les Empereurs à la démarche lente et assurément impériale auront été plus difficiles à observer de près.
    Le 23 novembre, il est déjà temps de penser au retour, un petit saut de puce en hélico et retour sur le bateau.

    Un dernier au revoir à la Terre Adélie, aux icebergs et au pack pour 6 jours de pleine mer avec un roulis de tous les diables.

    Re-60èmes, re-50èmes, une attraction de foire avec -/+40° de gîte.

    Sensibles s'abstenir ou alors médicalisé à la scopolamine.

    La diète pour l'un, le ravissement pour l'autre.
    Hobart approchant, le périple redevient supportable.

    Un ultime test PCR et nous voilà libres dans Hobart pour une journée de visite.
    Retour à Paris au matin du 2 décembre via Brisbane et Singapour.
    Fichtre quelle aventure !

     

    Merci à l'IPEV, aux TAAF, à l'Observatoire de Paris, au CNRS aux hivernants (notamment Raphaël et Iban) et collègues du LESIA pour avoir rendu tout cela possible.

    Nicolas Fuller. & Cyrille Blanchard. du LESIA

     

    Photos en cours d'insertion

     

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    • Merci / Quelle qualité! 9
  4. Bonsoir Eadfrith bonsoir tous,

     

    Depuis plusieurs années, j'ai mis de côté la jouvence de ce télescope...

    Pour la petite histoire je l'ai acquis d'un copain qui l'avais acquis d'une petite annonce car aimait les vieux télescopes rares...

    Pas de très haute qualité car un des premier télescope industriel du Japon (de ce que j'ai compris alors), un miroir pas terrible que j'ai repolis à l'atelier d'optique de la SAF à Paris que je fréquentais assidument il y a quelques années.

    J'en suis pour le moment resté à la monture qui est complètement finie et n'ai que peu avancé pour le tube, quoi que j'ai fait en 2016 le tube nu (même technique: ponçage, préparation de la tôle, peinture, vernis)

    J'ai tout de même observé dans ce tube à ceci près que je ne l'avais pas encore réaluminé et après repolissage.

    L'image était très correcte, meilleure qu'à l'origine avec son ancien proprio avec qui j'ai fait des tests optiques av/ap.

    Je pense qu'une fois complètement fini, ce tube pourra rivaliser et probablement surpasser un Cassegrain type Celestron C6 ou autre mais ne pas lui demander d'exploser un C8 de bonne qualité.

    Sa focale le réserve au planétaire et petits objets clairement et à l'époque je ne m'intéressais qu'à ça.

    J'ai ressorti les pièces méca l'an dernier pensant pouvoir m'en occuper et un déménagement s'est glissé entre temps.

    Du reste je m'étais promis le mois dernier de le finir pour 2022, ce fil tombe assez bien du coup :+)

    Je pense que je ferai une mise à jour du poste que j'avais initié sur la restauration du tube une fois tout fini.

    L'idée sera de le vendre à terme car en 8 ans je n'ai pas eu le sentiment d'en voir un besoin fou, c'est donc qu'il pourra trouver un nouveau proprio  !

    Salutation

    Cyrille

     

    p.s. l'intérêt de l'avoir laissé plusieurs années c'est de constater que la méthode de restauration est valide: une peinture vermiculée nickel qui en plus a mieux durci, une teinte restée comme au premier coup de peinture et un graissage comme il faut !

     

    ps 2  j'ai retrouvé le bulletin de contrôle, j'avais réussi à avoir un beau L/6 sur le verre (L/12 sur l'onde) sans modifier la courbure générale (quasi-sphère), un douci qui va certainement s'apprécier une fois tout finir et réaluminé....car le premier contrôle n'étais pas beau à voir mamelonnage évident entre autre.

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  5. Salut,

    Si c'est un Vixen, attention, je crois me souvenir que l'aluminure aidait beaucoup à faire la forme parabolique par successions de couches...

    Sinon oui MCM est très pro !

    Puisqu'il sait faire une aluminure haute réflectivité, pourquoi ne pas dépenser un peu plus et faire gagner en luminosité le scope ? Si le télescope est bon, ça vaut le coup (et le cout aussi d'ailleurs).

    Justement question cout, je ne saurais répondre, peut-être dans les 250€ en ordre de grandeur.

     

    Sinon, il y a toujours la vénérable maison de la SAF (je suis un peu parti pris car je m'occupe des aluminures quoique pas depuis un bon moment), pour un sociétaire une belle aluminure simple coute la bagatelle de 35€ !

    Et puis c'est maintenant dans la tour d'astro de la Sorbonne, y a en plus le côté "Paris authentique" :)

  6. Salut.

    Pour avoir eu le XL 14 et le XW 14, à part le champ (5° de plus sur les XW), l'image est la même 90% du temps.

    Les deux séries sont sur le même principe de corps étanche à la rosée avec bonnette hélicoïdale.

    Ce qui fait la grosse différence c'est le choix des focales, un brin mieux choisies sur l'ancienne série car les XW sont par groupe "x2" sur les focales: 3.5/7/14 et 5/10/20.

    Le XL 28 aurait pu avoir un fier successeur dans la même focale!

    Donc pour répondre à la question, pas sûr que ça change de changer pour un (des) XW

    Bye

  7. Coucou.

    C'est un système de serrage fin de la vis tangente.

    La vis est en laiton (axe central) qui est pris dans un cylindre fileté pour d'une part serrer la vis dans la fonderie et d'autre part recevoir un contre effort avec l'anneau pour libérer le chouia de jeu nécessaire.

    C'est très classique en conception quand le constructeur fait bien les choses !

    Pour ton usage l'intérêt se situe possiblement de l'autre côté, il y a peut-être un petit téton qui dépasse pour y loger un bouton moleté pour le déplacement fin...

    Bye Cyrille

  8. Bonjour.

    J'ai tenté il y a plusieurs années une traduction de la version antérieure, puisque j'ai le SkyCommander blanc.

    Il manquent quelques mots que je n'ai su traduire, sinon, ça se tient bien je pense :)

    Les fonctions et les boutons sont les mêmes, du coup le manuel devrait convenir pour le XP4.

     

    Me contacter en m.p. pour vous transmettre par mail le document.

    Bonne journée

  9. Très sympa comme bricolage!

    Et les images, ça donne quoi ?

     

    Si je n'en avais pas déjà un pour le visuel uniquement, j'aurais fait comme toi à quelques détails près:

    -un revêtement dépolis genre scotch alu froissé pour la trappe et non un miroir, plus sûr en cas de mauvaise redirection du faisceau.

    -autant que faire se peu disposer le prisme à l'angle de Bewster (autour de 50° d'angle), comme ça tu as en réflexion une lumière déjà polarisée donc un second et unique filtre polarisant en aval permet de faire varier la luminosité (en complément bien entendu d'un ND3 et d'un UV/IR cut en visuel).

     

    Bon boulot quand même ;)

    Cyrille

  10. Mon grain de sel:

    J'ai le TMB 40 que j'utilise sans retenues sur une FS 78, donc semblable au comportement de ta 128.

    Cet oculaire me donne un champ indécent (4.5° !), très correctement corrigé (pas loin de l'orthoscopie) et les aberrations sont un peu présentes mais sont beaucoup affaire de subjectivité.

    Là où un astram ne supportera pas un liseré de couleur ni une étoile légèrement déformée, d'autre seront très tolérants.

    Ceci dit cet oculaire (à défaut d'étendre la réponse au TS Paragon dont je ne sais rien) est très agréable, couleurs neutres, champ assez bien corrigé, en tout cas sur un télescope lent (ouvert à 8 comme la lunette par exemple) je pense que c'est pas loin d'être un maitre-choix, surtout si tu a un cdc. impliquant une masse maximum

  11. Salut Jacques.

    Oui, c'est une vis standard donc rotation à gauche pour dévisser.

    Préférentiellement le faire avec soit une pince à circlips soit en te fabricant l'outil (cylindre en métal avec deux clous plantés et arasés pile à bonne hauteur et bon diamètre) plutôt que de tenter le coup foireux avec deux petits tournevis ou une pince (je le dis car la première fois j'ai fais comme ça, ça n'a pas loupé, j'ai ripé et rayé la tête de vis !).

    Ensuite cela libère l'accès aux deux vis cruci de réglage de pression de la roue dentée sur la crémaillère.

    Un petit coup de gras avant de tout remonter est appréciable.

    Bonne bricole :)

     

    Cyrille

     

    héhé grillé par Yves qui a été grillé par Titix !

  12. Hello.

    Je lorgne dessus aussi !

    Je pensais me faire une collection complète d' ES 100° (ayant déjà le 5.5mm dont je suis très satisfait) autant pour une petite apo, qu'une grande achro et qu'un gros dobson dans les cartons.

    Typiquement 5.5, 9, 14, 20 (j'aurais beaucoup hésité sur le 25mm)

    Et puis j'ai vu également cette série XWA...

    Il nous manque deux choses importantes à propos de ces oculaires:

    -on a pas encore de retour sur la qualité optique, pureté d'image, déformation dans le coins, position face à des références genre Ethos

    -il manque 1 ou 2 focales entre 9 et 20, on aimerait bien un 12 et un 16 par exemple, ou un entre-deux à 14mm

     

    Par contre le prix est juste ce qu'il faut: moins de 300€ l'oculaire, et ce ne sont pas les plus lourds, important pour l'équilibre !

     

    Pour résumer, si la qualité est au rdv, je pense que l'affaire sera vite entendu, ce sont les moins chers de tous les oculaires de 100° !

  13. Exact Theo, Pentax a sorti deux zoom, l'un dit "XF" ce 6.5-19.5 l'autre dit "XL", le 8-24, pour faire écho aux séries de même nom.

    Ces oculaires zoom Pentax ont à la base été conçu pour les lunettes d'ornitho de la marque.

    On retrouve d'ailleurs ce même principe du zoom chez les autres fabricants de ce type de lunette (Leica, Swaro, etc.).

    Ils sont très bons en utilisation astro mais de fait, les focales et le champ sont surtout issu du besoin qu'en ont les possesseurs de ces "spoting scopes".

    Les focales ne sont pas crantées et correspondent assez peu (sauf le 8-24) à des focales courantes.

  14. Hello.

    J'ai eu le zoom Pentax 8-24, puis le Televue en bino et actuellement 2 Baader Hyperion Mark 3 (qui est en fait la seconde version de ce zoom) en bino.

    Pour faire simple le Pentax était le plus gros et le plus pointu optiquement mais la bague n'est pas crantée et il est trop gros pour une utilisation bino (en plus d'être lourd).

    Le Televue comme déjà dit est à mon sens un oculaire à part qui n'a peut-être pas été développé pas Televue mais qui a juste bénéficié du nom comme Vixen et Meade ont griffé leur nom à cet oculaire générique.

    Optiquement c'est très valable mais c'est le champ qui est faible.

    Comme ce ne sont pas des Plössl en terme de simplicité optique, la transmission est bien sans plus.

    Je le trouvais bon tout de même.

    Puis je suis passé au Baader.

    Plus de champ, bonne image, très agréable en bino, mais redondance entre 24mm et 20mm.

    Ce n'est pas le meilleur zoom optiquement parlant et il y a un problème de conception de bagues en tout genre surnuméraires propre à Baader, cependant il est très agréable à utiliser.

    A conseiller parmi tous les modèles actuels car il vaut tout à fait son prix et remplace très bien une série d'Hyperion (avec un tout petit peu de perte de piqué et de champ aux longues focales).

    En tout cas pour une utilisation bino c'est un excellent choix qui permet d'économiser pour une autre ligne budgétaire !

    Ciao :)

  15. "hélicoïtal"...

     

    Heu c'est quelle page du Kâmasûtra ça .... :)

     

    En tout cas, très bon bricolage, utile et bien fini.

    Beaucoup se sont interrogés sur ces oculaires Pano-like, Meade et Explore Scientific qui sont du même acabit je crois, pour ne pas dire des clones...

    Peux-tu en dire plus sur le manchon? Quel modèle ?

    Merci

     

    ps: j'y pense, beaucoup d'oculaires sont comme cela, on peut par exemple en faire autant sur les Pentax XW et XL

  16. Ha, superbe !!

    Merci Captain' d'avoir remis les photos.

     

    Une différence intéressante entre nos deux modèles de monture pourtant identique c'est la texture de la peinture.

    Que ce soit une peinture lisse ou une peinture à relief, tout lui va !

    Et ce tube d'un autre temps, que c'est beau !!

    Il me tarde d'en avoir fait autant :)

  17. Héhé, Pierre, j'aime beaucoup les télescope couguars :p

     

    Zito, cette technique est la bonne si tu as de petites surfaces, car à la main, c'est facile d'être homogène quand ça ne dépasse pas 10-20cm de long par exemple.

    Beaucoup moins évident pour une grande surface, et dans le cas présent encore plus dur sur un cylindre; je ne sais pas trop dans quelle mesure la chose est difficile (car je ne l'ai jamais fait).

    J'avoue avoir la chance de posséder un atelier complet au sous-sol de la maison familiale, plus le compresseur et d'autres babioles, en plus du boulot ou je dispose d'un atelier presque complet rien que pour moi (bon parfois un chercheur vient m'memmer...me solliciter pour faire un vide dans un plein :be: )

    A ce titre je pense que je prendrai un pistolet de sablage chez HBM, j'aime bien le vendeur en France, et les prix sont au plus juste pour du made in asia correctement construit (j'ai un tour et une fraiseuse de la marque, c'est très valable).

    L'idée c'est de déplier une grande bâche auto dans le garage, raccorder à la décompression un tuyau souple directement plongé dans un sceau de sable, envoyer l'air par la buse et attaquer la surface, je crois que c'est la meilleure solution pour avoir un aspect et une bonne accroche de toutes les couches de peinture (suivi d'un débosselage des petites imperfections).

    Ensuite, montage du bac à peinture sur le pistolet par la décompression toujours et on envoie l'air: primaire, couleur, vernis, lustrage à la peau de mouton et la pâte magique)

    Donc un seul pistolet pour deux usages complémentaires.

    Et puis j'ai de la lutherie à faire avec (surtout refaire les vernis d'instruments)...

    Voilou :)

     

    Petite image gros plan en bonus.

    L'image ne le montre pas mais en vrai l'aspect de la peinture donne une texture qui est complètement différente d'un granulé, c'est comme des petits sillons qui forment une sorte de labyrinthe, en tout cas c'est très beau!

    51846820140928173730.jpg

  18. Merci ;)

     

    Si, un ponçage serait suffisant mais je suis très fainéant et c'est beaucoup plus homogène avec un pistolet de sablage qui du coup fera double emploi en pistolet de peinture.

    Faut voir que décaper un tube assez long n'est pas commode, ne serait-ce que la quantité de décapant, faire tourner le tube dans le bain, puis passer la brosse, puis de l'abrasif, etc.

    Enfin, je verrai comment ça se présente une fois tous les éléments réunis.

    Bye

     

    Yannoux, c'est prévu, mais pas avant d'avoir tout fini.

    Me connaissant, faudra encore un bon mois ;)

  19. Merci les copains ;)

     

    Déjà il y a eu un travail de recherche concernant le télescope, identifier le modèle, sa date de fabrication (pas très précis mais autour de 1965) et le plus d'infos possible.

    Problème, les japonais ne sont pas bavards et le net ne m'a pas apporté toutes les réponses (faute d’occurrences trop rare à son sujet).

    Et puis, il a fallu identifier les peintures et vernis pour refaire au plus juste.

    Concernant le protocole, j'ai décapé les pièces de fonderie avec ce qu'a suggéré CaptainFlam, du "décapex" pour bois, suffisamment corrosif pour attaquer les peintures et pas trop pour ne pas bouffer le métal.

    Puis brossage à la brosse métallique pour les résidus.

    Lavage à grande eau pour retirer toute trace acide puis bains ultrason avec savon, puis ultime nettoyage à l'acétone avant de repeindre.

    La peinture vermiculée est très difficile d'emploi: plusieurs couches, chauffage au décapeur, cuisson au four, relaxation...

    Du coup la monture m'a pris plusieurs mois en faisant un petit peu chaque week-end.

     

    Concernant le chercheur, oui c'est une lunette à par entière qui accepte les oculaires du télescope en 24.5mm, une chance car on peut utiliser la focale que l'on souhaite !

     

    La sableuse est la prochaine étape pour décaper le tube qui est une tôle d'acier.

    J'ai le compresseur, le sable mais pas encore de pistolet.

    Ca me sera également utile pour repeindre le tube plutôt qu'au pinceau.

     

    Le miroir je l'avais retouché à l'atelier de la SAF, une bonne surface bien douce, toujours mieux que le très moyen état de surface d'origine...

    Nouvelle aluminure à prévoir, mais ce sera à la toute fin.

     

    Voilà ;)

    Ciao

  20. Coucou tous.

    Et bonnes fêtes de fin d'année 2014!!

     

    Voilà, je voulais vous faire part de ma progression dans la restauration d'un télescope, pour faire écho à CaptainFlam qui lui aussi a restauré dans son jus d'époque une lunette équatoriale du même fabricant ;)

    Pour être complet, il s'agit d'un SYW-Yamamoto, japonais donc !

    Modèle Galaxie R-6.

    "Galaxie" signifie peut-être une marque-distributeur ou une société locale qui le vendait sous ce nom au Japon, un peu comme Perl Royal, et autres.

    "R" pour réflecteur, c'est un télescope à miroir, de formule optique Cassegrain.

    Et "6" pour 6 pouces, soit 152mm (au pouième près).

    Concernant le télescope, il n'a probablement jamais été importé et en parcourant le net, je n'ai trouvé qu'un seul autre témoignage (en Allemagne) de l'existence de ce télescope !

    C'est probablement une pièce unique en France...

    550665SYWcatalogue.jpg

    La seule pub d'époque avec un prix en Yen fait que, correction de l'inflation faite, ce télescope coutait l'équivalent de 9000€ actuels !!!

    6 mois de salaire d'ouvrier, ça fait réfléchir...

    Pour autant, cela ne présume pas que son prix, si je le revends, serait exorbitant.

     

    Ce télescope est complet, et ça c'est une sacré chance !

    Il manque souvent un accessoire et avec le temps certaines pièces auraient pu être cassées...

    Il est en 2 parties avec une grande malle en bois pour le tube, le trépied bois et les accessoires optiques (oculaires, renvois).

    Une seconde malle en bois pour contenir la monture et le contre-poids.

     

    A ce stade, j'ai complètement fini la restauration de la monture.

    Voici comment j'ai procédé:

    -démontage complet de chaque partie

    -nettoyage pour retirer crasse et résidus de graisse

    -décapage de toutes les pièces de fonderie:

    60444220140811134511.jpg

    -application de la peinture dans le respect de la texture d'origine (voir ce fil: http://www.usinages.com/finitions/peinture-vermiculee-questions-t68905.html )

    -remontage et graissage

    -nouvelle patine pour le trépied et peinture identique pour les pièces mécaniques associées

     

    Pour finir restauration des malles (ponçage doux, vernis, nouvelle feutrine):

    54292120141213173935.jpg

     

    Il me reste donc à finir le tube optique, ce qui ne sera pas une mince affaire car je vais passer le tube à la sableuse (j'ai tout sauf le pistolet).

     

    Voici une photo de la monture remontée:

     

    15488220140928173704.jpg

     

    A bientôt pour la suite.

    Cyrille

    • Merci / Quelle qualité! 1
  21. Salut.

    Pour ma part, je trouve que c'est un très beau travail que d'avoir condensé l'expérience d'astrams dans un "ultime" tableau.

    Mais diantre, que c'est difficile à lire tellement il y a d'entrées !

    Je trouve que ça rend la chose peu lisible.

    L’œilleton, l'étanchéité ou neuf/occase sont des entrées de trop car l'intension de ce classement est surtout de déterminer les oculaires les plus appréciés en terme de piqué d'image et de transparence.

    Ce qu'il y a autour est de l'ordre du confort et ça peut faire un classement à lui seul.

    Ceci dit, chapeau pour avoir compilé ces données !

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