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astroperenoel

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Tout ce qui a été posté par astroperenoel

  1. Salut, Un petit "up" pour la bonne cause. La fiche de poste a un peu évoluée. Plus claire je trouve. N'hésitez pas à candidater ! (pour la grande lunette faut déjà remonter les optiques dans le tube, c'est le projet de cette année, porté par quelques volontaires dont moi, on y croit!) Salutation Cyrille 2022_FichePoste_CDD_tech_maintenance_vf.pdf
  2. Salut toutes & tous, C'est presque Noël ! Je me fais le relai d'une annonce de poste CDD pour 12 mois de technicien opérateur des coupoles à l'Observatoire de Meudon (et aussi Paris) Le/la recruté/e ferait: - Assurer le contrôle des instruments, diagnostiquer les pannes éventuelles, déterminer les solutions palliatives adaptées. - Suivre les évolutions des techniques instrumentales, s’y former et les mettre en œuvre. - Être force de proposition dans l'optimisation de nos instruments avec pour objectif permanent la disponibilité et la fiabilité des matériels. - Suivre et contrôler des fabrications ou des prestations instrumentales internes ou externes. - Gérer les approvisionnements et les stocks de matériel et de consommables liés à tous les instruments. - Effectuer la maintenance préventive sur l'ensemble des équipements mécaniques et électrotechniques. - Effectuer les opérations courantes d’entretien, d’installation et de dépannage. - Analyser les résultats d’une mesure d’étalonnage et optimiser les réglages en conséquence. - Contribuer au nettoyage des installations lorsque cela est nécessaire. - Changer ou réparer les pièces et organes défectueux. - Renseignez les activités dans la GMAO et savoir rédiger des gammes de maintenance, des procédures, etc. - Procéder aux montages, réglages et essais des dispositifs après maintenance. - Réaliser les montages et assemblages de sous-ensembles simples. - Intervenir, le cas échéant, lors de la mise en service de nouvelles unités. - Appliquer et faire appliquer les règles de sécurité et les procédures de qualité. Ci-joint la fiche de poste. Bon réveillon. Salutations Cyrille fp_gepi_technicien-ne_en_maintenance_de_moyens_d_observation_cdd_tech_vfinale-2-2.pdf
  3. Salut, Présent également aux NAT, j'ai vu ce tube et ai également connu son ancien proprio avec qui j'ai échangé un petit peu sur ce tube. Dommage qu'il ne soit pas complet (c.f. mon poste indiqué par Pancho61 au sujet de sa restauration que j'espère pouvoir finir cette année, c'est ce que je me dis chaque année...), cela dit il n'aurait pas eu le même cout... Effectivement, il n'est pas impossible que cet exemplaire et le mien soient les seuls référencés, en tout cas dont on a parlé/dont on parle sur les forums. La valeur de ce tube réside aussi dans son histoire, sa très faible diffusion et sa robustesse de fabrication. Plein de belles observations planétaires avec ce tube qui mérite qu'on s'y intéresse. Salutations Cyrille
  4. Bonjour tous, Voici un petit récit d'une courte mission au Pôle Sud dans le but de réparer un détecteur à neutrons. Je pratique de moins en moins les forums astro cependant je voulais partager ce périple qui sort un peu( beaucoup) de l'ordinaire qui s'est déroulé de fin octobre à début décembre 2021. L'éclipse solaire de décembre n'était pas visible (il fallait être côté Chili) et de toute façon nous étions déjà rentrés... Bonne lecture. Cyrille [Retranscription de l'article que nous avons rédigé mon collègue Nicolas et moi dans la lettre interne de l'Observatoire de Paris de mars 2022 avec quelques annotations de contexte] Contexte scientifique (Nicolas Fuller, ingénieur CNRS- Observatoire de Meudon - LESIA) Le rayonnement cosmique, dans une gamme d'énergies allant de quelques centaines de MeV à une dizaine de GeV, est mesuré sur terre par un réseau d'instruments appelés moniteurs à neutrons (lien NMDB). Le LESIA [labo de l'Obs de Meudon] a la responsabilité de deux de ces moniteurs, l'un aux îles Kerguelen (sub-Antarctique), et l'autre en Terre Adélie (Antarctique), gérés par le service CERCLe (lien). Dans cette gamme d'énergies le rayonnement cosmique galactique, majoritairement constitué de protons, à la particularité d'être modulé par l'activité de notre étoile (cycle solaire). En moyenne une fois par an des protons quasi relativistes issus des éruptions solaires peuvent également produire une augmentation brusque du nombre de particules atteignant l'atmosphère terrestre. Au LESIA ces mesures participent à l'étude des phénomènes d'accélération de particules au Soleil et servent également, en partenariat avec l'Institut de Radioprotection (IRSN), à estimer les doses de radiations reçues par le personnel navigant de l'aviation civile (OACI). Le moniteur à neutrons de la station de Dumont d'Urville en Terre Adélie est constitué de 9 tubes de comptages. L'un de ces tubes à cessé de fonctionner fin 2019 et une mission a été organisée avec l'Institut Polaire (IPEV) afin de remplacer ce dernier et de sécuriser l'instrument (les tubes contiennent une petite quantité de BF3, un gaz toxique). Mission au pays des manchots (Nicolas Fuller & Cyrille Blanchard - moi - technicien LESIA) L'aventure débute le 27 octobre par un vol de Paris à Hobart en Tasmanie via Singapour et Melbourne. Groupe d'une trentaine de compagnons, nous y restons confinés deux semaines avec une vue magnifique sur le parking de notre hôtel. Après notre 4ème test PCR négatif, nous ne sommes plus considérés comme une menace et on nous dépose au port où le brise glace l'Astrolabe nous attend pour prendre la mer. Si le premier jour est calme, la haute mer nous réserve une houle autrement plus forte. Au 4ème jour nous faisons une halte bienvenue à l'île Macquarie, pour débarquer et embarquer quelques collègues australiens. Cap au sud-ouest. Trois jours de plus pour traverser les 50èmes "hurlants" et les 60èmes "déferlants"... Enfin la mer se calme à l'entrée dans le pack, fine croûte de glace que l'Astrolabe fend sans difficulté. Première claque, des paysages déjà magnifiques ! Escortés par quelques oiseaux polaires curieux de nous trouver là, nous naviguons près de grands icebergs dans la lumière irréelle du couchant. Le 18 novembre, nous commençons à distinguer le continent. Débarquement en zodiac et second effet "kiss-cool": les Empereurs et les Adélies en comité d'accueil, rien que ça ! La base de l'île des Pétrels, faite de bâtiments éparses, de tôle et de socles d'acier supportant froid et vents, se révèle sous une lumière éblouissante. Les hivernants nous ont réservé un accueil que nous n'oublierons pas. Très vite nous nous mettons au travail, la date de départ étant incertaine car une tempête pointe à l'horizon. Raphaël [ingénieur hivernant sous contrat IPEV], qui s'occupe du moniteur depuis un an, nous sert de guide. Efficaces, nous démontons, remontons, dessoudons, ressoudons pendant quatre jours. Ouf ça marche ! Le moniteur est bon pour le service ! Nous profitons du dimanche pour côtoyer nos compatriotes sur pattes. Les Adélies, petites peluches nichant ça et là partout sur la base, ne se soucient aucunement de notre présence, trop occupés à survivre sur ce continent hostile. Du haut de leurs nichées, accumoncellement de petits cailloux soigneusement choisis, ils protègent l’œuf unique à chaque instant. Les Empereurs à la démarche lente et assurément impériale auront été plus difficiles à observer de près. Le 23 novembre, il est déjà temps de penser au retour, un petit saut de puce en hélico et retour sur le bateau. Un dernier au revoir à la Terre Adélie, aux icebergs et au pack pour 6 jours de pleine mer avec un roulis de tous les diables. Re-60èmes, re-50èmes, une attraction de foire avec -/+40° de gîte. Sensibles s'abstenir ou alors médicalisé à la scopolamine. La diète pour l'un, le ravissement pour l'autre. Hobart approchant, le périple redevient supportable. Un ultime test PCR et nous voilà libres dans Hobart pour une journée de visite. Retour à Paris au matin du 2 décembre via Brisbane et Singapour. Fichtre quelle aventure ! Merci à l'IPEV, aux TAAF, à l'Observatoire de Paris, au CNRS aux hivernants (notamment Raphaël et Iban) et collègues du LESIA pour avoir rendu tout cela possible. Nicolas Fuller. & Cyrille Blanchard. du LESIA Photos en cours d'insertion
  5. Bonsoir Eadfrith bonsoir tous, Depuis plusieurs années, j'ai mis de côté la jouvence de ce télescope... Pour la petite histoire je l'ai acquis d'un copain qui l'avais acquis d'une petite annonce car aimait les vieux télescopes rares... Pas de très haute qualité car un des premier télescope industriel du Japon (de ce que j'ai compris alors), un miroir pas terrible que j'ai repolis à l'atelier d'optique de la SAF à Paris que je fréquentais assidument il y a quelques années. J'en suis pour le moment resté à la monture qui est complètement finie et n'ai que peu avancé pour le tube, quoi que j'ai fait en 2016 le tube nu (même technique: ponçage, préparation de la tôle, peinture, vernis) J'ai tout de même observé dans ce tube à ceci près que je ne l'avais pas encore réaluminé et après repolissage. L'image était très correcte, meilleure qu'à l'origine avec son ancien proprio avec qui j'ai fait des tests optiques av/ap. Je pense qu'une fois complètement fini, ce tube pourra rivaliser et probablement surpasser un Cassegrain type Celestron C6 ou autre mais ne pas lui demander d'exploser un C8 de bonne qualité. Sa focale le réserve au planétaire et petits objets clairement et à l'époque je ne m'intéressais qu'à ça. J'ai ressorti les pièces méca l'an dernier pensant pouvoir m'en occuper et un déménagement s'est glissé entre temps. Du reste je m'étais promis le mois dernier de le finir pour 2022, ce fil tombe assez bien du coup :+) Je pense que je ferai une mise à jour du poste que j'avais initié sur la restauration du tube une fois tout fini. L'idée sera de le vendre à terme car en 8 ans je n'ai pas eu le sentiment d'en voir un besoin fou, c'est donc qu'il pourra trouver un nouveau proprio ! Salutation Cyrille p.s. l'intérêt de l'avoir laissé plusieurs années c'est de constater que la méthode de restauration est valide: une peinture vermiculée nickel qui en plus a mieux durci, une teinte restée comme au premier coup de peinture et un graissage comme il faut ! ps 2 j'ai retrouvé le bulletin de contrôle, j'avais réussi à avoir un beau L/6 sur le verre (L/12 sur l'onde) sans modifier la courbure générale (quasi-sphère), un douci qui va certainement s'apprécier une fois tout finir et réaluminé....car le premier contrôle n'étais pas beau à voir mamelonnage évident entre autre.
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