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Arf sorry, je n'avais pas du tout fait attention à ce genre de topic pré-existant (je n'avais regardé que dans "la médiathèque") ! Le prochain sera bien au bon endroit 🙂

Ah génial, merci pour ce partage ! Et effectivement très intéressant. Je prend les choses une part une, j'ai longtemps hésité à suivre un bac de physique/mathématique en parallèle. Je ne l'ai pas fait faute de temps à y consacrer. Et malheureusement, je ne pense pas que ça aille forcément dans le bon sens à l'heure actuelle. Je prend les choses une par une. Une capacité c'est déjà quelque chose. J'ai une license en aviation (l'équivalent d'un PPL), périmée 😅 Donc pour ce qui est du vol je vais devoir la renouveler, et de toute façon je ne suis pas sûr que ce genre de license valent quelque chose dans le domaine de la recherche, sinon que j'ai acquis quelques bases pratiques en aéronautique. Merci pour ton retour.

"(...) Il y a un peu moins de 150 ans, la première transmission radio quittait la Terre. Au même moment, un sablier cosmique commençait à décompter les années pendants lesquelles notre civilisation resterait détectable - le facteur (L) de l'équation de Drake, le dernier facteur à droite. La question était alors de savoir si l'humanité serait une flamme durable se propageant dans la galaxie, gravissant régulièrement les échelons de l'échelle de Kardashev, ou bien une étincelle éphémère bientôt oubliée, comme tant de voies d'évolution le furent avant nous. (L) implique bien plus qu'une simple durée. C'est un temps d'éveil et de prise de conscience. C'est le moment où une civilisation devient capable de modifier le cours naturel de sa planète et change sa relation avec son environnement. Il s'agit probablement d'une initiation cosmique à laquelle toutes les jeunes civilisations technologiques sont confrontées à un moment donné de leur évolution, un rite de passage au cours duquel la véritable valeur de la vie à l'échelle planétaire est gravée au plus profond de leurs êtres. C'est un moment décisif et, contrairement aux seuils précédents de l'évolution, c'est nous qui décidons. (...) Nous nous sentons minuscules et effrayés par l'ampleur et l'urgence d'un défi monumental. Alors que le temps passe, nous nous regardons en chien de faïence, attendant que Superman vienne nous sauver et nous débarrasser de nos problèmes. Mais personne ne viendra. (...)" Nathalie A. Cabrol - A l'aube de nouveaux horizons. Editions du Seuil, janvier 2023. Je viens de terminer le nouveau livre de Nathalie Cabrol, de l'institut SETI. Une belle (re)découverte des grandes questions de la vie. Livre accessible et très facile à lire. Elle y développe les grands thèmes de la vie, sa définition, ses sources et y appose bien sûr ses connaissances d'exobiologiste sur le sujet. Sur ce thème, on reparcourt la Terre depuis ses origines, on se rend au fin fond du système solaire, aux exoplanètes et jusqu'au "vide" interstellaire à la recherche de biosignatures. Tout ça avec ce qu'il faut retenir de l'Histoire, des précédentes missions ainsi que de celles à venir, des technologies qui sont acquises et de celles qu'on attend. Un beau petit tour d'un horizon que l'on cherche continuellement à dépasser. Découvrir une exoplanète est devenue une banalité sans nom, mais chaque découverte regorge de potentielles réponses et... repousse cet horizon de la vie un peu plus loin... La conclusion oppose une réflexion sur nous et notre planète, et notre survie bien sûr, car sans prise de conscience, la vie n'est qu'éphémère. Bien sûr le sujet est désormais redondant dans les ouvrages et beaucoup de gens pourraient y trouver une forme d'agacement et de culpabilisation. Nous sommes responsables, certes, mais surtout victime et les mots choisis dans les derniers chapitres résonnent encore tout particulièrement en moi alors que je pensais déjà avoir bien pris conscience des enjeux. C'est dire si je ne me suis pas senti voyager au rythme des pages ! Bonne lecture, M.

Merci pour vos deux réponses. @adamckiewicz j'ai enquêté mais difficile de trouver des noms également. Je suis renvoyé sur les offres de capacité comme le mentionne @arpège. @arpège j'avais également trouvé cette capacité sur le site de plusieurs université mais j'avais l'impression que le seul objectif cible était de rendre un médecin compétent pour renouveler les aptitudes médicales des pilotes de ligne. En tout cas, s'il y a d'autres finalités, elles sont peut décrites et sans doute moins bien exploitées. A moins que cette capacité soit également reconnue à l'internationale, en ce compris dans les domaines de l'espace. C'est malgré tout peut être un premier pas, certaines de ces capacités offrent des programmes courts. Je vais essayer de faire correspondre les équivalences avec la Belgique et l'Europe et reviendrai vers vous en cas de nouveauté.

Bonjour ! Ça faisait un petit temps que je n'avais pas publié. La fin des études et 2 enfants auront eu raison de mon temps libre 😅 Je termine donc mon internat en anesthésie-réanimation (en Belgique). Comme vous le savez peut être, la fin de la spécialisation en médecine n'est pas synonyme pour tout le monde de fin d'étude: on peut entamer un DIU (diplôme interuniversitaire) en bien des choses (échographie cardiaque péri opératoire, anesthésie pédiatrique, médecine hyperbare, etc.). Certains suivent même des fellowships de 1, 2 voir 3 ans supplémentaires dans un domaines spécifique (en vue clairement de viser la référence dans le domaine). Ça peut aussi bien sûr l'être: on trouve un boulot à l'hôpital où en cabinet et nous voilà plongé dans le train train du boulot quotidien. C'est mon plan actuellement après avoir suivi un DIU en échocardiographie périopératoire. Néanmoins, je m'interroge sur les possibilités de fellowships dans le domaine du spatial. J'aimerais savoir si certains sont reconnus (voir dispensés?) par les instances médicales ou bien si à l'heure actuelle elles ne sont surtout le fruits que de trop rares dispensations par certains organismes (l'ESA organise des séminaires aux places extrêmement réduites, et des programmes de fellow de 3 ou de 6 mois aux places extrêmement chères). Ajoutons que j'ignore si ces cours supplémentaires ont une quelconque valeur ajoutée si on envisage sérieusement de devenir expert là dedans. Aux US, certains programmes semblent proposer une véritable spécialisation à part entière dans le domaine et propose des offres d'emploi simultanées dans le domaine de la recherche (je pense à Caltech plus spécifiquement). Mais là je ne suis pas sûr des reconnaissances de diplômes entre nos deux continents... Face au peu d'informations avérées trouvées et aux enjeux, selon moi, grandissant de développer un réel champs d'expertise dans les domaines physiopathologique, pharmacologique et médical dans le domaine spatial, je m'en remet à celles et ceux d'entre vous qui auraient des informations sur ce sujet. J'ajoute que si des plans existent ailleurs qu'en France ou en Belgique, je suis bien sûr tout autant preneur de l'information. Bonne journée à tous, Et bon ciel ! M.