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muon

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Messages posté(e)s par muon

  1. Bonjour,

    Je viens sur ce forum avec pour seul objectif d’aider.

    C’est à propos de la Relativité restreinte.

    La lecture de certains textes me montre que cette théorie est mal comprise. Cela provient essentiellement d’une connaissance de cette théorie acquise par la lecture d’ouvrages de vulgarisation.

    Afin de ne pas trop importuner les éventuels lecteurs, je me bornerai au problème de l’addition des vitesses.

    Reprenons le cas d’un voyageur se déplaçant à par exemple 5 km/h dans le sens de la marche d’un train animé de la vitesse constante de 100 km/h.

    La mécanique newtonienne nous enseigne que, dans ce cas, la vitesse du voyageur est, par rapport à la voie, de 105 km/h. En effet, la vitesse V résultante est donnée par la formule newtonienne :

    V = v1 + v2 où v1 est la vitesse du tain et v2 celle du voyageur.

    Mais Einstein a montré que la formule d’addition des vitesses newtonienne n’est pas correcte.

    La vraie formule, conséquence de la constance de la vitesse de la lumière indépendante de tout référentiel galiléen, est : V = (v1+v2)/(1 + v1v2/c²) où c, vitesse de la lumière, est égale à 299792,458 km/s.

    Appliquons donc cette formule au cas de notre voyageur ferroviaire :

    On a donc :

    100 km/h = 0.0278 km/s

    5 km/h = 0.00134 km/s

    c = 299792,458 km/s

    d’où : V = (0.0278+0.00134)/(1+(0.0278*0.00134)/299792.458²

    et on obtient (sauf erreur de calcul de ma part) :

    V = 104,99999999999954 km/h

    Aucun instrument de mesure ne peut détecter cet écart avec Newton (105 km/h)!

    Alors, la loi d’Einstein est-elle superflue ? Oh que non !

    Prenons un vaisseau spatial animé d’un mouvement rectiligne uniforme à la vitesse de 200000 km/s. Soit, à l‘intérieur de ce vaisseau, un projectile se mouvant à la vitesse constante de 200000 km/s.

    Newton nous dit que la vitesse de ce projectile par rapport à un observateur extérieur à ce vaisseau serait de 200000 + 200000 = 400000 km/s.

    Einstein, lui, nous dit en appliquant sa formule ci-dessus, que cette vitesse est en fait égale à

    276805,1111 km/s et non 400000 km/s !

    Enfin, à titre de renseignement utile, voici les principales formules à connaître quand on veut tenir compte des effets relativistes :

    Dilatation du temps : t’ = t(1-v²/c²)

    Où t désigne le temps d’un observateur hors le vaisseau et t’ le temps du vaisseau.

    Pour v = c, on a t’ = 0.

    Contraction des longueurs l’ = l(1-v²/c²) où l est longueur pour un observateur extérieur au vaisseau et l’ la longueur dans le sens du mouvement du vaisseau.

    Pour v = c, on a : l’ = 0.

    Masse relativiste : m=m0/(1-v²/c²) où m0 représente la masse d’un corps au repos et m cette masse animée de la vitesse v. On voit bien que lorsque v tend vers c la masse m tend vers l’infini.

    Cordialement en espérant avoir rendu service.

  2. Je cite Muon dans le post 32 de son dernier sujet à côté qui vient d'être fermé par la Modération :

     

    "Peut-être ce sujet est-il apparu un peu trop au ras des pâquerettes par rapport aux sujets proposés ici. J'en suis vraiment confus.

    En revanche, un titre intitulé "Temps de m..." a reçu plus de 1000 réponses.

    Conclusion : Je me suis trompé de forum, au temps pour moi.

    Pardonnez moi d'avoir bien involontairement troublé votre quiétude. "

     

    Muon, un second Lobservant ? Voilà ce que je m'étais demandé quand j'avais vu son post énigmatique sans explication montrant un mousquetaire faisant sa révérence. J'ai maintenant la réponse à ma question.

    Bon vent, pauvre type !

     

    La suite et le reste lui ont été communiqués par MP :D

     

    DROIT DE REPONSE.

    Etant mis en cause en me traitant de "pauvre type", je réagis le plus légalement du monde.

    1)- MOI, je n'ai jamais traité de "pauvre type" qui que ce soit, car ça, c'est une insulte !

    2)- En effet j'ai reçu votre message privé. Il contient de vraies INSULTES DIFFAMATOIRES qui, si mon nom à l'état civil avait été mentionné vous aurait valu ipso facto une plainte en bonne et due forme pour DIFFAMATION !

    J'espère bien ne plus JAMAIS avoir à intervenir sur ce forum.

  3. Et maintenant, des insultes :confused:

     

    Mais pourquoi tu es encore là ??? :?: :?: :?:

     

    On a bien compris qu'on était trop stupide et qu'on ne méritait pas d'avoir quelqu'un d'aussi Grand, d'aussi Parfait, d'aussi Sûr de Tout sur ce forum.

     

    Va donc prêcher ailleurs.

     

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    Je commence à comprendre notre mésentente : Votre pauvreté en vocabulaire !

    En effet, constater que quelqu'un est déficient culturel n'a JAMAIS été une insulte !

    Consultez donc un bon dictionnaire au mot "insulte"! Je vous conseille le Littré !

    Et maintenant je ne répondrai plus, même aux provocations.

  4. Juste une précision à propos de l'écriture :

     

    "Du latin scriptūra, l’écriture est l’action et l’effet d’écrire (représenter les mots ou les idées par des lettres ou d’autres signes tracés sur du papier ou toute autre surface)".

     

    Lire tout: Définition de écriture - Concept et Sens http://lesdefinitions.fr/ecriture#ixzz4Y4KQizhX

     

    Oui, représenter les mots ou les idées par des lettres ou autres signes sur du papier ou toute autre surface.

    Dans le cas du tas de pierre, c’est une idée qui y est représentée (je suis passé par ici) et la surface est tout bonnement le sol.

    Certes, un tas de pierre ne saurait être considéré comme un texte, mais j'y ai vu le signe annonciateur de la vraie écriture qui naitrait plusieurs millénaires plus tard.

    Je rappelle aussi que la stèle appelée « stèle frontière » sans inscription, et considérée comme une écriture informant de la fin d’un territoire.

    Mais à quoi bon poursuivre, tout le reste est à l'avenant ?

    Moi, j'en ai assez. Je voulais seulement avoir des échanges courtois même, je le répète CONTRADICTOIRES, mais votre façon de concevoir la contradiction me semble limité à vos possibilités intellectuelles et culturelles. Ce qui apparaît bien peu.

    Cette fois, et après je le répète une DERNIERE tentative, j'abandonne.

    Bonne chance quand même à tous.

     

    P.S. Petite précision supplémentaire.

    A propos des équations et fonctions.

    On dit bien : équation d'un cercle ou encore équations paramétriques d'un cercle ou encore équation polaire d'un cercle (ou de toute autre courbe)

    Ces équations représentent bel et bien des fonctions.

    Mais peut-être a-t-on changé la terminologie depuis quelques temps.

    Après tout, pour l'expression y = f(x)dx on énonçait : Somme de f(x)dx alors que de nos jours, d'après mes petits fils, on énonce : intégrale de f(x)dx.

     

    Le symbole mathématique représentant l'intégration, , est appelé signe somme, signe d'intégration, signe intégral ou intégrateur ; il a été introduit par Leibniz.

    Voir ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Int%C3%A9gration_(math%C3%A9matiques)

  5. Et Contragrement et dénidiction , non ?

    Le problème c'est que visiblement dès qu'on n'est pas d'accord avec vous , on en est déjà au dénigrement .

     

    Je cite : Le muon ou électron lourd est, selon le modèle standard de la physique des particules, une particule élémentaire de charge électrique négative.

    C'est exactement ça : lourd et négatif ...

     

    Vous oubliez un détail: Un muon vit environ 2 millionièmes de seconde. J'ai enfreint un temps une loi physique.

  6. votre prétention divisée par votre tolérance doit avoisiner l'infini!

     

    Bravo!

     

    Patte.

     

    Juger les gens sans les connaître aucunement est un peu léger.

    Juger "ridicule" une idée parfaitement défendable est un peu léger.

    Je viens de faire une DERNIERE tentative de discussion ouverte où chacun aurait pu y apporter son grain de sel et nul doute que lorsque l'on a affaire à des personnes cultivées, leurs opinions, même et surtout contradictoires, sont enrichissantes.

    Et ce n'est pas la première fois :

    J'ai proposé, par exemple, une discussion sur une remarque très profonde du physicien français Paul Langevin : "Les équations de la physique connaissent mieux la physique que le physicien lui-même". De plus, cette pensée apporte un peu plus d'eau au moulin des mathématiciens dont je suis et des physiciens tous largement majoritaires qui affirment que l'on découvre les mathématiques et qu'on les invente pas.

    Nombre de réponse ZERO !

    Peut-être ce sujet est-il apparu un peu trop au ras des pâquerettes par rapport aux sujets proposés ici. J'en suis vraiment confus.

    En revanche, un titre intitulé "Temps de m..." a reçu plus de 1000 réponses.

    Conclusion : Je me suis trompé de forum, au temps pour moi.

    Pardonnez moi d'avoir bien involontairement troublé votre quiétude.

  7. Bonjour,

     

     

     

    Résumer l'invention de l'écriture à "un tas de pierre", ça me semble juste ridicule ; avec ce genre de raccourcis, on peut tout aussi bien dire que le premier homme qui posé un tas de pierre pour retrouver son chemin à inventé le GPS...

     

    Si l'on se réfère à un "moyen de coder la pensée", il faut d'abord parler du langage, dont l'apparition précède l'écriture.

     

    C'est davantage les mots oraux qui ont été codés pour devenir des mots "écrits" ; même si les premières écritures se présentent sous la forme de pictogrammes.

     

    Difficile ensuite d'avoir de vraies certitudes en matière d'apparition du langage et du cheminement pour arriver à l'écriture, puisqu'il n'y a que peu de traces... Les théories sur l'apparition du langage chez l'Homme sont en tout cas fascinantes.

     

     

     

    Ma remarque était un raccourci qui ne se voulait pas ironique à votre égard, mais je vais développer l'idée sous-jacente : ce qu'on appelle une équation s'inscrit par définition dans un cadre mathématique donné. Autrement dit, une équation n'a de sens que si elle s'inscrit dans un système d'unités et de mesure préalablement défini, lequel repose un système numérique.

     

    Il n'y a donc rien de très surprenant (pour moi) à ce que même les équations les plus complexes aboutissent à des résultats numériques.

     

    Sur votre remarque, on peut certes avoir des équations qui impliquent des équations intermédiaires ou des ensembles d'équations, mais ça ne remet en rien en cause mon point - si l'on considère que n'importe quelle équation repose sur un système numérique préalablement défini.

     

    Vous pourriez me dire que certaines équations vont donner pour résultat "l'infini", ce qui n'est pas à proprement parler un résultat numérique ; mais là encore, cela s'inscrit dans un système numérique préalablement établi où cette notion est définie.

     

     

     

    Les fonctions mathématiques qui sont nécessaires au traitement d'images en astronomie et en radioastronomie (transformée de Fourier, etc.) ; qui ont trouvé des applications directes en imagerie médicale pour les RMN et IRM.

     

    On pourrait d'ailleurs allonger la liste avec de nombreux exemples d'outils mathématiques et physiques développés par les astronomes qui trouvent des applications dans d'autres domaines ou même dans la vie courante (jusqu'aux portes froides des fours...).

     

    Cette remarque visait à souligner - pour aller dans le sens de votre post - que les nombres sont partout, et qu'il est fascinant de voir comment des outils mathématiques développés pour un sujet donné peuvent être utilisés dans d'autres domaines parfois très éloignés. Ou comment la nature peut être décrite par des nombres dans des aspects parfois très différents et sans liens apparents (spirales des pommes de pin et nombres consécutifs dans la suite de Fibonacci, etc.).

     

    La question derrière cette description mathématique de la nature (et je pensais que c'était là l'objet de votre post - mais désolé pour le hors-sujet), c'est de savoir si les mathématiques sont l'expression de la réalité et que nous pouvons découvrir, ou si ce n'est qu'un système humain qui nous permet de décrire ce qui nous entoure ?

     

    Autrement dit, pour reprendre l'histoire des nombres que vous évoquez, est-ce que l'Homme invente les mathématiques, ou est-ce qu'il les découvre ?

     

    jb

     

    Votre début: "Résumer l'invention de l'écriture à "un tas de pierre", ça me semble juste ridicule " m'a dissuadé de poursuivre la lecture de votre intervention.

    Il en eût été autrement dès lors que vous m'eussiez déclaré n'être pas d'accord avec moi, et ce, pour deux raisons : Je respecte toujours les opinions d'autrui et trouve toujours un enrichissement dans la contradiction.

    Ma position est simple : contradiction: OUI ! dénigrement: NON !

  8. Bonjour,

    Je ne mettais pas en cause vos connaissances, je profitais de ce sujet pour partager des liens en rapport qui m'ont intéressé et qui vont dans le sens de votre texte. :beer:

     

    Bonjour,

    Je suis très heureux que mon texte vous ai intéressé.

    Ma réponse ne fut en aucun cas une critique déguisée de la vôtre, simplement une explication.

    Vous avez eu raison d'évoquer l'invention du zéro par les Indiens et là, je reconnais que j'aurais dû la mentionner. Certes, avant eux, les Babylonniens et les Mayas utilisaient-ils un point, mais ce point ne signifiait rien d'autre que "rien". Ce sont les mathématiciens indiens qui, les premiers, ont inventé le signe 0 en le considérant comme un nombre. Brahmagupta le justifiait ainsi : Une soustraction a toujours un sens et son résultat est donc toujours un nombre (n'oublions pas que ce mathématicien avait découvert les nombres négatifs). Donc le résultat de par exemple 7-7 est un nombre et ce nombre est zéro.

    L'invention du zéro a permis la notation positionnelle des nombres telle que la valeur d'un nombre dépend de sa position dans ce nombre. Le système décimal était né.

    Quant aux nombres complexes, il serait bien intéressant d'en parler un peu, car c'est une théorie tellement magnifique que Roger Penrose n'hésite pas à la qualifier de "magie" !

    Le grand physicien américain Richard Feynman appelle "perle des mathématiques" la formule d'Euler exp(iπ) = -1.

     

    Amicalement.

  9. Bonjour,

    Non, je n'ai rien oublié car je me suis limité à montrer l'importance des nombres.

    Je connais bien sûr les travaux d'Arhyabata et de Brahmagupta sur non seulement l'invention du zéro mais aussi sur le système décimal qu'ils inventèrent et perfectionnèrent et que les Arabes rapportèrent de leurs voyages...(Ce que l'on appelle "chiffres arabes" sont en fait les chiffres indiens un peu déformés). C'est d'ailleurs Brahmagupta qui découvrit le concept de "nombre négatif" qu'il interprétait comme une dette. (J'ajoute aussi que Arhyabata a découvert et utilisé les sinus et cosinus)

    Je ne regrette pas de n'avoir cité les nombres premiers, car, alors, pourquoi ne pas citer les "nombres parfaits", les "nombres amiables", les "nombres transcendants" etc... ?

    Cordialement.

     

    Voici les chiffres indiens :

     

    30670-1486363901.jpg

  10. Bonjour,

    Je profite de votre texte sur les nombres, j'espère que vous ne m'en voudrez pas, pour mettre des liens d'émissions radio qui m'ont passionnées et qui permettent d'approfondir un peu les nombres complexes et l'invention du zero notament, oublié de votre texte ainsi que les nombres premiers, mais il y a vraiment beaucoup de chose à apprendre sur les nombres.

     

    Sur les nombres complexes:

    http://www.podcastscience.fm/dossiers/2015/01/11/les-nombres-complexes/

     

    Sur le zero:

    Épisode 1:

    http://www.podcastscience.fm/dossiers/2012/10/21/aux-origines-de-zero/

    Épisode 2:

    http://www.podcastscience.fm/dossiers/2012/10/22/zero-et-infini-lhistoire-damour/

     

    Les nombres premiers:

    http://www.podcastscience.fm/dossiers/2012/09/26/les-nombres-premiers/

     

    J'espère ne pas avoir trop pollué votre post.

     

    Bonjour,

    Non, je n'ai rien oublié car je me suis limité à montrer l'importance des nombres.

    Je connais bien sûr les travaux d'Arhyabata et de Brahmagupta sur non seulement l'invention du zéro mais aussi sur le système décimal qu'ils inventèrent et perfectionnèrent et que les Arabes rapportèrent de leurs voyages...(Ce que l'on appelle "chiffres arabes" sont en fait les chiffres indiens un peu déformés). C'est d'ailleurs Brahmagupta qui découvrit le concept de "nombre négatif" qu'il interprétait comme une dette. (J'ajoute aussi que Arhyabata a découvert et utilisé les sinus et cosinus)

    Je ne regrette pas de n'avoir cité les nombres premiers, car, alors, pourquoi ne pas citer les "nombres parfaits", les "nombres amiables", les "nombres transcendants" etc... ?

    Cordialement.

  11. :b: sérieusement ?

     

     

     

    Certains animaux (qui étaient sur Terre bien avant l'apparition de l'Homme) sont capables d'apprécier ces notions également...

     

     

     

    Si elles ne donnaient pas des nombres, seraient-ce vraiment des équations ? ;)

     

     

     

    Et rappelons que les astronomes ont développé certaines formules mathématiques qui ont été utilisées ensuite en matière d'imagerie médicale, notamment pour l'IRM.

     

    jb

     

    Bonjour,

     

    Ces remarques m’étant destinées, je vais y répondre. :

     

    sérieusement ? :

    Oui, sérieusement si on considère ce qu’est l’écriture : Un moyen pour coder la pensée. Dans le cas du tas de pierres, il signifie ce que nous écririons aujourd’hui : « Je suis passé par là ».

    Puis ce « tas de pierres » est devenu « pictogramme », puis « idéogramme ». Ces idéogrammes employés en rébus conduisirent à une première approche d’alphabet (hiéroglyphes égyptiens) puis enfin à l’invention d’un vrai alphabet pas les Phéniciens.

     

    Certains animaux (qui étaient sur Terre bien avant l'apparition de l'Homme) sont capables d'apprécier ces notions également...

    C’est vrai, mais ces animaux sont incapables de généraliser à la notion de nombres et d’opérations sur ces nombres.

     

    Si elles ne donnaient pas des nombres, seraient-ce vraiment des équations ?

     

    J’ai simplement voulu dire que la plus « musclée » des équations a pour mission de fournir un nombre ou un tableau de nombres.

    Mais si vous cherchez la petite bête je vous signale qu’une équation différentielle par exemple ne donne pas de nombre mais un ensembles d’équations. Quant aux équations aux dérivées partielles, elles donnent pour solutions un type d’équations.

     

    Et rappelons que les astronomes ont développé certaines formules mathématiques qui ont été utilisées ensuite en matière d'imagerie médicale, notamment pour l'IRM.

    Lesquelles ? De plus, cette remarque est étrangère au sujet proposé.

     

    Bien à vous.

  12. Vivement "Sa Majesté le NOMBRIL" :)

     

    Souhaiteriez-vous que tout un chacun adorât le vôtre ?

    Difficile, vraiment, de tenter de débattre sur des sujets sérieux avec certains guignols !

    Affligeant !

  13. Bonjour,

    Passons sur notre lointain ancêtre qui, le premier, eut l’idée d’entasser quelques pierres pour retrouver son chemin. Celui-là a inventé l’écriture.

    Parallèlement, le concept de comparaison est né. Telle tribu fut constatée comme plus importante que telle autre, laquelle pouvant être à son tour vue comme moins importante que l’autre. Ou bien encore, les deux tribus se présentant avec la même importance.

    Ainsi, les notions de "plus grand que", "plus petit que " et "égal à " sont nées.

    Tout était prêt alors pour que le concept de nombre se révélât.

    Entre temps, le «tas de pierre » s’était perfectionné et remplacé par des signes gravés sur de l’argile, de l’écorce, du bois ou de la pierre.

    Tout ainsi était réalisé pour que commençât la grande aventure intellectuelle de l’Humanité.

    Très tôt, ce concept de nombre pris une grande place dans les activités humaines. Les anciens voyaient dans le nombre (entier) une manifestation divine de par leur perfection. Platon avait même défini « l’âme comme un nombre qui se meut » (dialogue de Socrate).

    Mais les Grecs, principalement « l’Académie » de Platon, voulaient tout expliquer par des nombres entiers ou rapport d’entiers. C’est ainsi qu’ils cherchèrent vainement deux nombres entiers p et q tels que p/q = √2. Il paraît que ce serait un certain Hippase de Métaponte qui aurait créé une tempête en montrant que ces deux entiers p et q ne peuvent exister, introduisant ainsi la notion de « nombres irrationnels ».

    Ensuite, tout allait bien jusqu’à ce qu’un certain Cardan découvrît ses célèbres formules concernant la résolution de l’équation du troisième degré : ax3+bx²+x+d = 0, équation qui peut être mise sous la forme : x3+px+q = 0 par un changement de variable approprié.

    Il faut préciser que ces formules utilisent des racines cubiques portant sur des racines carrées..

    Or, on sait bien que pour ce qui concerne les nombres réels, la racine carrée d’un nombre négatif n’existe pas.

    Aussi quelle ne fut la stupéfaction des mathématiciens de l’époque de constater que, d’une part, pour l’équation x3-15x-4 = 0 les formules de Cardan la déclarent sans solution car une quantité négative apparaît le signe √ , alors que l’on voit bien que le nombre x = 4 est racine de cette équation.

    C’est alors que fut imaginé un « nombre » qui serait la racine carrée de moins 1 et les calculs conduisaient bien à la solution x = 4.

    La superbe théorie des nombres complexes était née ! Disons en passant que la mécanique quantique EXIGE l’existence de ces nombres complexes.

    Considérons maintenant notre époque où les ciences exactes ont fait un bond colossal en avant.

    Ces sciences ont pour outil principal l’outil mathématique, lequel se présente bien souvent sous la forme d’équations à l’apparence plutôt rébarbative !

    Par exemple la célèbre équation de Schrödinger : ih∂|Ψ>∂t = H Ψ (i : racine carrée de -1, h : constante de Planck réduite)

    Ou bien encore l’équation fondamentale de la Relativité générale :

    Rij-0.5gij R = (8πG/c4)Tij.

    Pour l'équation de Schrödinger, les valeurs propres de l'opérateur hamiltonien H correspondent aux observables du système quantique étudié (des nombres !)

    Pour l'équation d'Einstein, on en tire l'avance du périhélie de Mercure : Un nombre. On en calcule aussi l'angle de déviation des rayons lumineux par un corps massif : Encore un nombre ! Etc.

    Eh bien, in fine, ces équations à l’aspect redoutable finissent par donner des nombres ! Ces nombres que l’on compare avec ceux mesurés, validant ainsi ou non une théorie.

    Mais abandonnons ces équations pour nous intéresser à la médecine.

    Un bilan sanguin se traduit par une liste de nombres.

    Un cliché de scanner médical est traité par ordinateur (transformée de Fourrier) pour en faire une vue fidèle de l’organe exploré. Même remarque pour l’IRM.

    Et on pourrait continuer comme ça longtemps.

    Aussi j’arrête là mon petit pensum et espérant un petit intérêt pour ses éventuels lecteurs.

    Cordialement.

  14. Ah bon ?

    Oui j'avais compris le concept des ondes... mais alors pourquoi les plantes sont vertes, et pas bleu ? C'est bien a cause de la photosynthèse non ? donc une réaction entre Onde et atmosphère ! Si il n'y a rien pour 'ralentir' les ondes... tout reste sans couleur d'ou la raison de pourquoi le ciel est noir. c'est pas logique ?? n’hésitez surtout pas a me dire si je suis complètement a coté de la plaque, j'aimerai comprendre <3

     

    "Pourquoi le ciel est-il noir ?"

    Un professeur au Collège de France répond : http://www.lacosmo.com/olbers.html

    Je suppose que sa réponse est à la fois précise et correcte.

  15. Ah bon ?

    Oui j'avais compris le concept des ondes... mais alors pourquoi les plantes sont vertes, et pas bleu ? C'est bien a cause de la photosynthèse non ? donc une réaction entre Onde et atmosphère ! Si il n'y a rien pour 'ralentir' les ondes... tout reste sans couleur d'ou la raison de pourquoi le ciel est noir. c'est pas logique ?? n’hésitez surtout pas a me dire si je suis complètement a coté de la plaque, j'aimerai comprendre <3

     

    La réponse à la question "pourquoi le ciel est-il noir" est donnée ici : http://www.lacosmo.com/olbers.html

    Cette réponse est suffisante et parfaitement correcte et devrait mettre un terme à cette interrogation !

  16. Bonjour,

     

    J'utilise de moins en moins les systèmes de messagerie intégrés et quelquefois je suis dans un cyber, le bouton contact ne fonctionne donc jamais correctement.

    Comment faire ?

     

    Clic bouton droit sur [contact] et choisir "Copier l'adresse élèctronique"

    Ensuite dans ton trucbidule à mail que tu utilises, tu colles l'adresse.

     

    Par exemple ici le bouton nous contacter en bas donne l'adresse : admin.forum@webastro.net

     

    Voilà, c'est pas plus méchant que ça :)

     

    C'est pas seulement sur ce forum, ça fonctionne partout comme ça.

     

    Bonjour,

    C'est exactement ce que j'ai fait, mais j'ai reçu, ainsi que je l'ai dit, un message m'informant que les adresses en "outlook.com" ne parviennent pas à cette destination (Sans problème pour les autres).

    Je n'y peux rien.

    Je précise aussi que j'utilise internet depuis une quinzaine d'années et que je n'ai jamais rencontré ce problème sauf ces temps-ci alors que j'ai changé d'adresse (d'orange.com à outlook.com).

    Cela dit, je réitère ma demande de désinscription.

    Amicalement.

  17. Je pense que le sujet est intéressant, puisque c'est la motivation de beaucoup de physiciens et d'astrophysiciens.

     

    Hawking et Penrose avaient cherché des réponses dans le cadre de la RG et ont montré que dans ce cadre, quand on remonte le temps, la singularité initiale était incontournable.

    Ce qui veut dire que la RG rend les armes et ce n’est pas le bon outil pour explorer ces conditions. Je sais qu’il y a beaucoup de conférenciers qui en font leurs fonds de commerce, mais on ne peut absolument rien en dire dans le cadre de la RG.

     

    Pour explorer ces conditions, il est évidemment impératif d’avoir une théorie quantique de la gravitation, et je pense que tout comme au centre des trous noirs, le principe d’incertitude permet d’éviter la formation d’une singularité, à la fois là, mais également au fameux t=0.

     

    C’est pourquoi il y a des travaux dans ces directions depuis les années 70, qui s’appellent aujourd’hui cosmologie ekpyrotique (de Veneziano) cosmologie branaire, cosmologie à boucles etc…

    Ces théories semblent toutes indiquer que la singularité initiale s’efface pour laisser sa place à un univers en contraction…

     

    Evidemment tout cela reste spéculatif, et tant qu’il n’y a pas consensus sur une théorie de la gravitation… on ne peut pas en dire grand-chose.

     

    Très bien, arrêtons la recherche alors et baissons les bras.

    Mais au fait, c'est bien un argument d'autorité ?

     

     

    "Mais au fait, c'est bien un argument d'autorité ?"

    Non, un simple point de vue personnel partagé par d'autres. Est-ce interdit ?

  18. Ça me fait penser à Coluche : "dans les milieux autorisés, on s'autorisait à dire"...

     

    Que de belles relations, Muon !

     

     

    Oui, c'est bien la façon dont la seconde est définie dans le sûysteme normalisé.

     

     

     

    L'article de Berkeley n'était qu'un exemple concret montrant le dépendance du temps et de la masse. Ils n'inventent rien du point de vue théorique, ils ont juste trouvé un moyen physique de faire une mesure precise, c'est un autre sujet. Maintenant si on a A=2*B et que tu affirmes qu'il n'y a pas d'équivalence entre A et B, alors révise tes maths !

     

     

     

    J'aime bien la tournure de la phrase... Ça serait plus simplement de dire "après avoir lu l'article" ou "après avoir cherché sur Wikipedia".

     

     

     

    Étaye car jeter ça sans explication est aussi du délire !

     

    Une relation n'est pas nécessairement une équivalence.

    Quant aux math, je ne crois pas devoir les réviser.

     

    Non, pas wikipedia !

    Mais seulement en contactant des amis physiciens.

  19. Je crois que l'on parle de domaine de validité des théories en physique. Il me semble que ni la RG ni la MQ ne sont dans leur domaine de validité au "moment" du BB : La RG car elle ne sait pas traiter les effets quantiques et la MQ car elle n'incorpore pas les effets de la gravité, alors que ni les un ni les autres ne sont accessoires à ces niveaux de température, pression...

     

    Que peut on dire d'autre à part que la balle est dans le camp des théoriciens ? Peut être que cela n'a pas beaucoup progressé ces dernières décennies ?

     

    Je ne suis pas sûr que l'on puisse mener un débat sur le fonds (il y a en eu ici qui en soit capable, même ceux qui bouffe beaucoup de vulgarisation), en revanche sur la forme, sur la façon dont la recherche est menée, que trop de moyens sont alloués aux théories des cordes, qu'il n'y a pas suffisamment de théories alternatives encouragées (les boucles...), il y a matière à discuter et cela a déjà été fait ici.

     

    Muon, peut être devrais tu prendre le temps de lancer une recherche dans les archives du fofo avant de lancer un nouveau topic, pus d'en déterrer si tu as envie de relancer une discussion.

     

    Bonjour,

    Effectivement, est bien connue l'impérieuse nécessité de trouver une théorie unificatrice de la relativité générale avec la mécanique quantique. Pour ma part, je doute qu'une telle unification soit possible et, ayant fait part de ce point de vue (argumenté) à un célèbre physicien français il y a deux mois à peine, il me déclara être tout-à-fait de mon avis et qu'il s'apprête d'ailleurs à publier un ouvrage allant dans ce sens.

    Il est exact que trop d'efforts sont réservés à la théorie des cordes, supercordes et M-Theory !

    Mais la recherche sur la "gravitation quantique à boucles" d'Abhay Ashtekhar et al. semble bien progresser ainsi que la géométrie non commutative d'Alain Connes qui, bien que différentes, aboutissent toutes deux à un espace "granulaire" et non plus continu.

    Mais là je sors un peu du débat.

    Bien à vous.

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