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Vipère

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Messages posté(e)s par Vipère

  1. Le 26/09/2019 à 14:04, Moot a dit :

    L'avantage du chercheur droit, c'est que l'on peut garder les deux yeux ouverts et voir avec celui qui n'est pas en face de l'oculaire dans quelle direction approximative on pointe, ce qui est très pratique pour centrer une étoile visible à l'œil nu.

     

    Yep, et c'est aussi ce qui me fait pencher pour le chercheur point rouge qui permet de garder les deux yeux ouverts et de mieux cerner la zone du ciel visée.

  2. Bonsoir Chris, et merci pour ces conseils! 

     

    J'ai évidemment repensé à notre discussion sur le cou tordu hier soir! Effectivement, au bout de 2-3 objets on est vite lassés... un chercheur coudé aurait été nettement plus confortable. J'évoquais le chercheur point rouge dans l'idée où, étant plus intuitif à utiliser, il permet de passer moins de temps à chercher, et donc moins de temps le cou cassé. Mais effectivement ça ne fait pas disparaître le problème... Le laser facilite bien les choses, je vais réfléchir à la solution du laser fixé au tube, ce qui permettrait de réajuster efficacement le chercheur à chaque nouvelle soirée d'observation. 

     

    Bref, je note tout ça pour la suite! merci :) 

  3. Re-bonjour! Deux CROA dans la journée, on ne m'arrête plus! :D

     

     

    Pris dans l'enthousiasme de nos premières observations de la veille, et libérés de la semaine de travail, nous sommes ressortis hier avec notre club pour éprouver de nouveau les possibilités offerte par notre instrument et roder un peu nos réflexes. Météo extra pour l'observateur (18 degrés, légère brise tiède, aucune trace d'humidité), un peu moins pour l'observation avec une atmosphère assez turbulente. Ce coup ci nous avions envie de prendre notre temps et de profiter à fond de cette dernière fenêtre météo. J'avais planifié, comme j'aime le faire, un petit circuit de randonné céleste histoire d'explorer en détail une portion du ciel plutôt que de papillonner dans tous les sens. J'avais bien envie de musarder dans les petites constellations que nous connaissions mal, puis de remonter progressivement jusqu'à la Lyre qui constituerait notre point d'arrivée. Voici grosso modo notre plan de route

     

     

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    Je ne soupçonnais pas, à ce moment là, que nous passerions plus de temps au chercheur qu'à l'oculaire... ce qui, en l'absence de renvoi coudé, userait vite nos cervicales et notre patience ! :s

     

    Il est 21h, nous arrivons frais et motivés et commençons à installer tranquillement notre matériel, mise en station sommaire encore une fois, réglage du chercheur etc. Nous débutons notre petit circuit, que nous mettrons tout de même 3 heures à compléter !

     

    Nous repérons la constellation de la Flèche, et au dessus d'elle le Renard... portions d'étoiles très discrètes auxquelles nous n'avions jamais vraiment prêté attention. Nous démarrons donc en mettant la Flèche dans le chercheur, et l'on réalise tout de suite que traquer des zones aussi hautes va être assez inconfortable. D'autant que nous allons nous bagarrer pendant presque toute la soirée avec de mauvais réglages du chercheur dont je n'arrive pas vraiment à identifier la cause, étant donné que nous l'avons re-réglé au moins 3 fois dans la soirée ! Bref, on patauge dans les étoiles pendant un bon quart d'heure avant d'atteindre notre premier objet, M71. C'est vraiment très beau, surtout qu'il est accompagné par un petit amas ouvert d'étoiles bien brillantes, ce qui fait un couple joliment contrasté. Enfin, quel plaisir de persévérer et de réussir à trouver par soi-même, à force de balayer la zone, l'objet qui nous échappait ! C'est une nouvelle dimension de l'observation qui est très stimulante et gratifiante. Fort de ce premier succès, on continue et on essaie de remonter vers le Renard en espérant trébucher en cours de route sur la nébuleuse de l'haltère, immanquable dixit nos amis du club :D Là encore, on navigue à vue, et on finit par se faire aider par un coup de laser bien placé qui nous permet de mettre l'objet bien au centre du chercheur pour le trouver enfin à l'oculaire. La forme caractéristique de l'haltère est peu marquée avec notre instrument, mais l'objet reste imposant, comme une pelote de coton, et en effet difficile à louper !

     

    Cela va faire une heure et demie que nous sommes sur le terrain (les discussions et les « quelqu'un veut voir la galaxie machin ? Je l'ai dans l'oculaire », ça prend du temps!!),  physiquement les contorsions imposées par le chercheur commencent à user un peu ! Nous longeons le Renard et remontons sur Albiréo pour voir comment rend le couple coloré avec notre instrument, et quel spectacle ! Le jaune d'Albiréo A est chaleureux et soutenu, le contraste avec sa voisine bleue est saisissant. (On remarque à cette occasion que, malgré un gain de luminosité certain par rapport à nous, le couple est moins coloré avec le Dobson 300mm. Quelqu'un saurait pourquoi ?). Nous laissons Albiréo à notre gauche et remontons vers la Lyre, en faisant étape sur M56, petit mais concentré ! A ce stade de la soirée, je remarque que nos yeux fatiguent et que leur acuité est un peu moins bonne, paupières sèches etc. Nous continuons sur notre lancée pour arriver à Sulafat, dans la Lyre. Partant de là, la route qui mène à la nébuleuse du même nom n'est pas trop compliquée, et malgré la fatigue nous tombons sans encombre sur le fameux petit rond de fumée . Bien sûr c'est très petit dans le champ, mais la forme annulaire est caractéristique (quand nous serons plus frais nous essaierons peut-être différents grossissements et filtres dessus). Nous terminons notre périple en remontant jusqu'à Véga pour aller jeter un œil à la fameuse « double double » qui achèvera de nous épuiser les yeux et la cervelle :D C'est avec les forts grossissements des collègues présents qu'on arrivera à séparer laborieusement le couple epsilon 2.

     

    Il est désormais minuit, une magnifique lune rousse émerge des champs de maïs. Nous sommes fourbus mais avons plein d'étoiles et de nébuleuses dans la tête... on ramasse le matériel pour filer vers une nuit de sommeil bien méritée. Parmi les leçons qu'on retient de cette première « vraie » soirée :

     

    Winter is coming, c'était probablement la dernière soirée de l'année où on peut observer 3 heures d'affilée sans geler..

    Observer à plusieurs c'est quand même super sympa et convivial

    Observer avec un chercheur mal réglé = prise de tête assurée

     

     

    Dans les petits achats annexes qu'on envisage pour observer plus confortablement, outre une petite lampe frontale rouge et des valises de rangement plus adaptées, on pense à changer de chercheur. Notre collègue présent a un chercheur point rouge de ce type sur son Dobson ( https://www.astronome.fr/produit-wm-rdf-p-vb-chercheur-point-rouge-william-optics-avec-base-style-vixen-Prix-89-euro-id-2629.html )  et je trouve cela beaucoup plus intuitif puisque cela permet d'avoir tout le champ dans son contexte sous les yeux... le but étant de passer plus de temps à l'oculaire, je pense qu'on envisagera un petit investissement en la matière. Dans la même veine, le laser vert nous a bien dépanné pour approcher certaines zones (mais je trouve ça quand même très cher?)

     

    C'est tout pour cette soirée ! La météo nous promet désormais longues nuits nuageuses, en espérant qu'il n'en soit pas de même chez vous :)

     

  4. Hello les astrams!

     

    Hier soir, on décidait (malgré le réveil à 6h30 le lendemain, aïe) de profiter rapidement de la soirée limpide que la météo bretonne nous offrait. Il faut dire que c'était une soirée un peu particulière pour nous, puisque pour la première fois nous avions avec nous UN INSTRUMENT ! Depuis un an et demi que nous sommes dans le milieu, nous observons uniquement à l’œil nu et avec de petites jumelles ornitho. Si on ne regrette absolument pas d'être passé par là, car il n'y a rien de mieux pour se familiariser avec les constellations, on était tout de même impatients de pouvoir nous aventurer plus en profondeur dans le ciel... on a donc longtemps guetté les petites annonces, sans vouloir se précipiter ni brûler d'étapes, et après 6 mois de veille nous voici affublés d'un Maksutov 127mm monté sur une EQ3-2 gentiment vendue par Chris29. Ceux qui sont « instrumentés » depuis des années, avec le temps, finissent par s'habituer à cette chance, mais pour nous qui partions de zéro c'était vraiment grisant !

     

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    Donc vers 21h direction le terrain d'observation à 15km de chez nous histoire de tester in situ tout ce beau matériel et de faire un peu connaissance. J'avoue que j'appréhendais un peu la navigation céleste avec une monture équatoriale, j'imaginais le tout très technique et contre-intuitif.. cette première soirée fut l'occasion de se rassurer sur ce point ! Arrivés sur place on doit commencer à adopter de nouveaux réflexes, sachant que d'habitude à peine le moteur coupé nous sommes déjà le nez en l'air à saluer les constellations et chercher des objets :D Là il faut tout déballer, le tout en s'éclairant maladroitement avec nos téléphones... l'occasion aussi de réaliser que deux paires de mains valent mieux qu'une, notamment pour le réglage des pieds et la mise à niveau.

     

    Pour cette première mini-soirée de découverte du matériel on ne voulait pas se compliquer trop les choses, sachant qu'on ne resterait pas longtemps. Donc mise en station grossière en mettant la polaire à peu près dans le viseur, et zou. Je trouve quand même les déplacements azimutaux fastidieux sur la EQ3 en passant, mais peut-être que je n'ai pas trouvé la bonne technique ? Bref, une fois globalement alignés, on desserre les deux freins et on bascule le tube dans l'autre sens pour viser Saturne, qui brille comme le nez au milieu de la figure au dessus du Sagittaire (ça ne devrait pas être compliqué à trouver...) Après avoir un peu galéré (mais c'est quoi le truc brillant dans le chercheur si c'est pas Saturne?!), on finit par tomber sur la belle et dans l'oculaire de 25mm on distingue déjà bien la petite perle laiteuse entourée de ses anneaux. On teste vite fait les différents grossissements, mais les turbulences nous empêchent de vraiment en profiter. L'heure tourne, on voudrait essayer d'aller pêcher un objet du ciel profond avant de retourner se coucher : on remonte donc jusqu'au petit toboggan d'étoiles qui se trouve près de la tête de l'Aigle pour aller débusquer l'amas des canards sauvages. C'était déjà un objet qu'on aimait beaucoup aux jumelles, mais qu'on ne distinguait que comme une nébulosité grisâtre... là on parvient résoudre cette tâche en étoiles ! Quel plaisir, et quel superbe amas décidément. A ce stade, on est ravis et vraiment grisés par les possibilités qu'offre l'instrument. On va pouvoir débloquer toute une partie du ciel qui nous était inaccessible tout en profitant des planètes et de la lune ! Avant de partir on se cherche un dernier objet facile à repérer, et on opte pour Andromède. On la trouve sans trop de difficultés, mais le champ est trop resserré et ne fait pas honneur à ce mastodonte. On s'arrête là pour ce soir, franchement ravis. On a évidemment des tonnes de questions et de choses à découvrir, du coup j'en profite pour en poser quelques unes ici :

     

    • Comment transportez vous votre combo trépied+monture ? Vous démontez tout à chaque fois ? Parce que nous on laisse tout et l'état, trépied ouvert couché dans le coffre, et on fait reposer la tête de la monture sur un gros sac dans le coffre, mais c'est tout... si ça abîme la monture je préfère le savoir tout de suite et prendre les bons réflexes.

    • Est-ce que vous enlevez votre chercheur après chaque soirée d'observation ? Le notre doit être enlevé si on veut pouvoir remettre le tube dans son sac, mais du coup ça implique de le re-régler à chaque fois, ce qui est un peu fastidieux ?

    • Est-on obligé de passer par le viseur polaire pour la mise en station, quand on ne fait que du visuel ? Je demande parce que j'en vois certains conseiller de mettre la polaire dans l'oculaire tout simplement, en mettant à zéro l'ascension droite, ce qui me paraît plus confortable que de s'accroupir pour mettre l’œil dans le viseur.

     

     

    C'est à peu près tout pour le moment, j'ai d'autres questions dans ma musette, mais je les réserve pour mon CROA à venir, sachant qu'on a refait une grosse soirée d'observation le lendemain avec notre club ;)

     

     

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  5. Nous voici de retour avec la chouette NEQ3-2 vendue par @Chris29 ! Merci à lui pour ses conseils et sa pédagogie qui ont rendu la prise en main beaucoup moins intimidante! (et au plaisir de refaire affaire avec lui à l'occasion!) 

    Ne reste plus qu'à se familiariser avec le système équatorial pour profiter des dernières soirées dégagées que la météo bretonne nous promet :)

     

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  6. C'est vrai mais là le trépied est vendu avec! Je ne sais pas si ça suffit à en faire une bonne occas cela dit..

     

    EDIT: je réalise que sur ton lien le trépied est également compris! Donc pas une bonne affaire, je passe!

  7. Je reposte ici pour signaler (pour ceux qui se souviennent :D) que nous avons finalement trouvé un tube sympa d'occase qui devrait nous permettre de nous faire plaisir pour débuter: un Makstuvov Orion 127/1540 d'un an, acheté pour 400€ avec jeu de 5 oculaires, sacoche et filtre polarisant. Il nous reste cependant la monture à acheter, et pour l'heure on ne sait pas trop vers quoi se tourner. Perso j'envisage une EQ3 qui est suffisamment évolutive pour qu'on puisse la garder un moment... J'ai trouvé celle là à vendre à 150 bornes de chez nous pour 200€ (ça pique encore un peu..): https://www.leboncoin.fr/sports_hobbies/1656866162.htm/?fbclid=IwAR1mOLZXBELihqBXh9SWWj8qcbA1Eo33PTzjR--hNN5bwG6e5yOx63lV8mY 

  8. Merci pour le tuyau! 

    J'avais flâné un peu du côté des offres sur WA et je trouvais que c'était finalement assez restreint, surtout quand on cherche dans sa région... peut-être qu'en publiant une recherche j'aurai plus de chance!

    En fait ça fait un petit moment qu'on fait une veille dilettante sur le sujet, nous ne sommes pas pressés et avec le temps on sait un peu mieux ce qu'on veut:  Etant donné qu'on peut profiter de gros dobson avec notre club local, on cherche un instrument léger et maniable, de préférence une lunette avec laquelle on pourrait faire un peu de planétaire dans notre jardin en ville, et surtout qui nous permettrait de nous faire la main et d'apprendre à nous familiariser avec l'observation plus poussée du ciel. On ratisse donc assez large dans notre recherche, et comme on dit l'occasion fait le larron :) 

  9. C'est aussi ce que je suis dit aussi, quand j'avais fixé le rdv il n'avait fait mention d'aucun autre acheteur. Bref, c'est la vie... j'attends quand même des nouvelles, on ne sait jamais. Sinon tant pis, ce sera une autre!

  10. Merci pour vos précieux conseils! 

    Finalement, suite à ma relance, la personne a décommandé en me disant qu'un autre acheteur s'était engagé avant moi, et qu'il me tiendra au courant après son passage dimanche... je trouve ça un peu bizarre et je vous avoue être déçue, mais attendons de voir.

  11. Ok, merci beaucoup pour le retour et la nuance :) On connaît mal le marché donc on tâtonne encore un peu... disons que dans l'absolu, ce genre d'achat ne tombe pas au meilleur moment, mais si c'était une "annonce de ouf", alors on ferait peut-être l'effort

  12. Hello tout le monde :)

     

    Alors voilà: ça fait maintenant un an qu'on observe gentiment le ciel à l'œil nu (il y a de quoi faire!) et aux jumelles (des Bushnell 10x42, destinées à l'ornito à la base), quand la météo bretonne le permet... comme beaucoup de débutants, on s'est interrogé sur un potentiel investissement dans du matériel d'observation, mais on a voulu éviter de se précipiter et attendre de tester différentes choses avec notre club local. Le marché est tellement riche et complexe qu'il y a de quoi s'y perdre, et, bon, y perdre un paquet d'argent aussi. On y voit un peu plus clair à présent, notamment sur nos propres pratiques astro, ce qui nous plaît, etc. La course au diamètre nous intéresse peu, étant donné qu'on peut déjà mettre l'œil dans de gros dobson avec le club, par contre notre intérêt pour la légèreté, portabilité, fluidité d'usage et grand angle des jumelles ne cesse de grandir. Du coup on se dirige doucement vers un investissement jumelles, et j'ai récemment découvert l'univers des jumelles stabilisées 😍... Bref, on lorgne ++ du côté des Canon 10x42 IS qui offrent tout ce qu'on cherche et n'ont pour défaut que leur prix prohibitif. On est pas pressés et on se laisse quelques mois pour économiser... et du coup j'en viens à ma question principale, étant donné qu'il y a sur ce forum des gens rodés à l'achat de matos astro: quand on a trouvé le produit qui nous correspond, quelle genre de veille peut-on mettre en place pour le dégoter au meilleur prix? Y a-t-il des sites incontournables, des boutiques à l'étranger plus compétitives, des périodes à guetter etc? 

     

    Voilà, je suis preneuse de tous vos conseils pour faire l'achat le plus malin :)

     

    Merci d'avance!

  13. Merci Hibou pour ton retour! 

     

    Bon, je ne m'étonne pas d'avoir manqué la rougeaude alors... effectivement, à main levée c'est difficile de repérer les objets ponctuels peu lumineux... on réessaiera quand on sera mieux équipés! 

    Je note pour le binôme 1807/1817, la prochaine fois on ira le saluer comme il se doit! Je pense que mon erreur a été de le chercher en partant du Taureau, je partirai de l'arc d'Orion la prochaine fois puisqu'il est juste à son bout... je note pour 1662!

    Quant à M1... aux jumelles ça passe, sérieux? :o Je relève le défi, dès qu'on sera de nouveau sous un ciel limpide!

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