Bonjour SBRCoach,
Je profite de ton intervention pour faire un petit retour d’expérience sur l’usage de ce type d’abri.
Les images que je vais poster vont peut-être en refroidir quelques-uns pourtant ce n’est pas le but, et autant commencer par le plus important : après deux années d’utilisation je valide à 200% ce concept d’abri.
Aucune démarche administrative. Conception simple. Bricolage facile. Étanchéité confirmée. Budget maîtrisé. Maniabilité sans difficultés. Hyper pratique.
Résistance au vent difficile à estimer. Je suis dans un endroit relativement protégé. Je ne pense pas que nous ayons essuyé ici des rafales à + de 90km/h cette année. L’abri n’est pas arrimé au sol mais il n’a pas bougé d’un poil. Les quatre roues possèdent des freins très efficaces.
Quatre « bémols »
- Freins des roues : les quatre roues possèdent des freins très efficaces si bien que parfois ils sont un peu durs à débloquer.
- Comme souligné par Djboss63 je constate également que la terre a tendance à s'affaisser sous les roues. Cela demdane un peu plus de mouvements lors du "dé-parquage" et dans ce cas, il faut rester vigilant quant à l'absence de contact entre la planche horizontale du bas et le pied du télescope.
- Contact entre la planche horizontale du bas et le pied du télescope : j’aurais dû prévoir un espace plus important de chaque côté de la colonne. Je ne touche pas la colonne lors des parquage et dé-parquage mais je dois être vigilant.
- Ajustement de la surface du sol à celle de l’abri : j’ai fait une erreur de mesure et mon sol est environ 1cm plus large de chaque côté de l’abri. Du coup la planche était exposée à la pluie sur cette surface. J’ai résolu le problème avec du silicone noir. Si je devais reconstruire un abri je serais attentif à ce détail qui dans le temps peut avoir toute son importance.
- Résistance à la grêle… je vais développer ce point ci-dessous. Âmes sensibles s’abstenir 😳
En juin 2022 nous avons essuyé un orage de grêle impressionnant. Phénomène exceptionnel, certes, mais dont on se passerait volontiers. Toute la ville a été ravagée. Forcément, l’abri n’a pas été épargné.
Les impacts se sont concentrés sur le toit de l’abri qui a été perforé (ou fissuré) à plusieurs endroits. Je ne vous explique pas l’angoisse 😱 quand j’ai ouvert pour constater les dégâts, et ce, d’autant plus que le matériel (C11) à l’intérieur de l’abri n’était pas protégé. Je dois avoir une bonne étoile car le matériel était intact, un peu d’eau infiltrée par endroits mais sans conséquence.
Leçon n° 1 : même sous abri le matériel est désormais protégé (un magnifique sac-poubelle pour prévenir de toute fuite potentielle, moche mais efficace !)
Leçon n° 2 : il faut renforcer le toit de l’abri. Cela n’empêchera pas qu’il explose en cas de récidive mais cela permettra de bloquer les grêlons, de limiter la casse et de protéger le matériel.
Pour cela j’ai grassement colmaté au silicone l’ensemble des trous et chassé les fuites méticuleusement. J’ai disposé et solidement fixé un grillage sous le toit de l’abri puis j’ai recouvert ce pare-chocs avec un film de « sous-toit » étanche. Quelques heures de boulot pour avoir l’esprit tranquille.
Cet épisode ne remet pas en cause mon avis sur ce concept d’abri ou observatoire maison. Comme dit plus haut : je valide à 200% !!! Depuis que je l’ai j’ai multiplié les soirées d’astro. En 15 à 20 minutes je suis prêt à shooter dans d’excellentes conditions. Ça change tout. Vraiment. Quel que soit le type d’abri que vous choisirez je ne peux que vous encourager et vous inciter à franchir le pas !