Pilote334
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Avis sur télescope Mizar 150/1400 sur eq4
Pilote334 a répondu à un sujet de Sky Aka 5930 dans Support débutants
Bonjour Bishop. Les oculaires cités sont des Svbony achetés sur AliExpress à une trentaine d'euros pièce à peu près. Je te conseille un 40 mm, un 32 mm, ça, c'est pour le repérage grand champ et le ciel profond où tu n'as pas d'intérêt à avoir un fort grossissement mais de la lumière. Après, un 25 mm, un 17 et un 12 MM, c'est pas mal pour du planétaire courant. Tu peux tenter le 6 MM mais le fait que le Mizar soit catadioptrique limite un peu cette possibilité en terme de définition. C'est plus efficace sur un Newton pur. Je te conseille également une bague de mise au point de précision, la crémaillère du Mizar étant un peu grossière pour de l'observation de qualité. -
Voici (enfin) une photo de la Lune faite avec mon Mizar 150/1400 oculaire de 25 Svbony. Faite avec mon S22 Ultra. Pas de retouche ni de traitement. La même cible à quelques minutes près faite avec le Skywatcher 130/900 oculaire de 25, même conditions que pour la précédente par ailleurs.
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Oui, en effet. J'avoue quand même avoir été surpris, à ce prix là, par les résultats obtenus par ce type de téléscope. Pour mémoire, mon père avait un Newton et jamais je n'avais pu observer la Lune (par exemple) avec une telle qualité d'image. Mais bon, je ne me souviens pas de la marque dudit téléscope ni de la qualité des oculaires. Mais ça m'avait paru (j'étais gamin) très compliqué pour assez peu de résultat. Ça m'a rebuté longtemps de faire de l'astronomie, jusqu'à ce que ma frangine me donne une lunette astro Skywatcher (que j'ai toujours) et qui m'a redonné goût à l'observation astronomique. Comme quoi... Il faut parfois peu de choses...
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Ce comparatif est loin d'être parfait. Il compare deux instruments qui n'ont pas les mêmes caractéristiques, mais ce sont des instruments répandus et je suis contre le fait de dénigrer telle ou telle autre marque sans en voir aussi les points positifs.
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Vraiment, merci à tous pour vos explications (j'ai pas osé dire vos lumières 😂). C'est super intéressant et instructif.
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Cela fait une magnitude de 12,66 pour le Skywatcher 130/900 et de 12,98 pour le Mizar 150/1400 . Franchement, on est proche quand même. Alors question : est ce que le fait qu'il soit catadioptrique, et donc qu'on a une lentille supplémentaire ne joue pas sur la magnitude théorique ?
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Lecture fort intéressante... Comme quoi, on se fait bien des idées. Mais même si je ne suis pas un expert (loin s'en faut) hormis les oculaires pourris fournis d'origine, je ne suis pas mécontent de mon Mizar 150/1400 quoique catadioptrique. Après, je ne suis qu'un astronome amateur débutant qui s'est juste un peu renseigné...
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Merci pour la formule, je ne la connaissais pas.
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Oui, je suis d'accord avec ça aussi ! Sauf qu'il y en a un qui catadioptrique et l'autre pas. Et même avec le même oculaire, le grossissement est proche, mais pas identique, j'en conviens.
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En fait, c'est un peu plus compliqué que ça. Il faut regarder l'ouverture. On a pour le Mizar un rapport F/D de 9,3 alors que pour le Skywatcher, le F/D est de 6,92. Plus le nombre est bas et plus on a de lumière qui rentre, donc plus les objets lointain deviennent visibles. Autant, sur du planétaire avec des magnitudes inférieures à 5 ça ne va pas jouer beaucoup, autant sur des magnitudes plus élevées (donc moins lumineux) on va vite voir les limites d'un F/D trop grand. Dites-moi si je me gourre...
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La conclusion du test : En une phrase : comme ti veux ti choises! Chacun de ces deux instruments a ses avantages et inconvénients. Le Mizar a sa longueur focale pour lui mais on perd l'avantage du plus grand diamètre du miroir primaire à cause de sa lentille catadioptrique. Le Skywatcher a un plus petit miroir et une longueur focale plus courte, mais c'est un Newton pur, garantie d'une bonne luminosité et d'un bon contraste. Les tubes sont de qualité très similaire et très correct dans cette gamme de prix. Les montures... Mizar l'emporte malgré les critiques que j'ai pu lire. Car une fois démonté et réglée correctement, on corrige facilement les défauts. La monture Skywatcher est vraiment juste pour ce type de tube. C'est trop léger et absence de niveau à bulle sur le trépied alors que le Mizar en est doté. Je ne suis pas là pour vous dire lequel acquérir entre les deux. Ce comparatif est juste le résultat d'un test sans doute imparfait de ces deux télescopes et en plus, en observation seulement, pas en astrophoto, discipline plus exigeante... Merci de m'avoir lu et n'hésitez pas à commenter ou à poser vos questions.
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Après avoir pointé Jupiter avec les deux instruments, mise en place de l'oculaire de 40 mm, histoire de bien centrer l'objet et ainsi de pouvoir changer d'oculaire sans avoir à trop toucher aux réglages (exception faite de l'ascension droite, bien sûr). Le comparatif entre les deux instruments donne un match null sauf à dire que l'objet apparaît plus gros dans le Mizar, normal, c'est un 1400 contre un 900 pour le Skywatcher. Pas de différence notable en terme de luminosité entre les deux télescopes. Je saute le 32 mm qui me sert juste à affiner les réglages. Je passe au 25 mm. Bon là, il y a pas photo comparé aux oculaires d'origine fournis par les deux constructeurs, le piqué (la définition et le contraste) de l'image n'a rien à voir. Les deux instruments restent au coude à coude avec une petite préférence pour le Mizar avec cet oculaire. Comme quoi, les tubes sont bons pour cette gamme de prix. Je grossis encore avec le 17 mm. Là, on commence à voir de petites différences entre les deux instruments, mais ce n'est pas sur l'optique que ça se joue mais sur la mécanique. La mise au point est plus aisée sur le Skywatcher que sur le Mizar. Skywatcher, un point, Mizar 0. Je change à nouveau et passe au 12 mm. Bon, je vais être clair : les oculaires de 10 mm fournis d'origine sont inexploitable, hormis sur la Lune, et encore, aussi bien chez Mizar que chez SW. Sauf qu'avec le SVBony, c'est plus pareil. Certes, on perd beaucoup en luminosité mais l'image est tout à fait exploitable aussi bien sur le Mizar (étonnant avec sa lentille catadioptrique) que sur le SW. Avantage encore au SW à cause de son principe de fonctionnement (Newton pur) mais Mizar s'en sort avec un plus fort grossissement. On distingue (à partir du 25 mm ) très bien les stries de l'atmosphère jupiterienne. La tâche n'était pas présente lors de l'observation mais on l'aurait distinguée sans l'ombre d'un doute. Pour parfaire cette comparaison, nous avons aussi observé la grande nébuleuse d'Orion avec les mêmes conclusions. Justement, alors, au final ? Mizar ou Skywatcher ?
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Jour du test. Les conditions : Les deux télescopes sont montés et installés à deux mètres l'un de l'autre sur ma terrasse. Objectif : Jupiter, suffisamment lumineuse pour tester et suffisamment loin pour comparer la qualité des images observées. Ne faisant pas encore d'astrophoto, je n'aurai donc pas de photo à mettre ici. Mais la comparaison s'est faite avec deux paires d'yeux distincts, ceux de ma femme et les miens. C'est donc une synthèse de ces observations que je vous relaterai ici. J'ai installé les deux instruments assez tôt dans la soirée pour confirmer les réglages et leur laisser le temps de se mettre en température. Le lever tardif de Jupiter m'arrange. La ville coupe tout éclairage public à minuit pile. Étant assez loin de toute autre agglomération de taille importante, la pollution lumineuse est réduite... À nos smartphone ! Nous attendons que Jupiter soit assez haute afin de minimiser les turbulences de l'atmosphère. Il en restera, mais seront négligeables et de toute façon les mêmes pour les deux instruments donc la comparaison restera valable. Pour mémoire, le Mizar 150/1400 est un Newton catadioptrique. Cela signifie qu'entre l'oculaire et le miroir secondaire, il y a une lentille permettant d'augmenter la longueur focale de l'instrument sans rallonger le tube. Cela a un inconvénient, ça bouffe de la luminosité. Cette considération est importante dans le cadre de ce comparatif. La recherche de l'objet (Jupiter) est facile avec le viseur point rouge fourni avec le Mizar en ouvrant les deux yeux (technique des tireurs d'élite). Du coup, je me galère un peu plus avec le chercheur fourni avec le Skywatcher. Mais bon, c'est une question d'habitude. Mais franchement, ce chercheur est de piètre qualité. Il fait le boulot, on lui en demande pas plus, hein ?
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Preparation du test : Première chose, on vérifie la collimation des deux instruments. J'avais déjà collimaté le Mizar très facilement. Je me suis plus embêté sur le Skywatcher, et encore, j'ai eu la chance que le miroir primaire soit bien réglé d'usine. Pour le secondaire, c'est une plaie à régler. On est obligé de desserrer la vis centrale pour pouvoir régler les trois autres vis ce qui induit un pivotement du miroir secondaire tel qu'il n'est plus en face du puits d'observation. Difficile de faire un réglage propre dans ces conditions. Après une bonne heure, j'y suis quand même arrivé mais quelle galère. Ceci fait, test avec un oculaire de petite focale pour confirmer la netteté de l'image observée. C'est tout à fait bon, donc je laisse comme ça. Mise en station : Le Mizar avec ses deux vis pour assurer la stabilité de la latitude du lieu, franchement, c'est top. On sait que ce sera stable. Le Skywatcher...ben c'est simple mais pas sûr du tout. On est obligé de s'assurer de la latitude à chaque fois. Pénible. En orientation horizontale, en serrant la vis de pied de monture, le Mizar ne bouge plus. La mise en station sera donc conservée sans difficulté durant nos observations diverses et variées. Le Skywatcher pose problème. Même serrée de toutes mes forces, la vis n'assure pas la stabilité du réglage en azimut. Ajout d'un disque en carton et le problème est résolu (voir photo). Bon, ceci étant fait (quelques jours avant le test comparatif pour être tranquille) on va pouvoir passer aux choses sérieuses.
