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Travailler dans la recherche spatiale


A.Centaure

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Bonsoir.

 

J'ai besoin de votre aide pour des informations sur les métiers du spatial. Je suis actuellement en 1ère et je voudrais travailler dans la recherche spatiale. Mais je ne connais pas les métiers.

 

Le seul que je connaisse est celui d'astrophysicien. En avez-vous d'autres ? Car je voudrais avoir le plus d'infos avant de faire mon choix définitif (dans 1 an).

 

Merci par avance de vos réponses et bonne soirée :rolleyes:

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;)....wouaw! toutes ces couleurs!.etc...:D

 

commentaire exclusivement réservé à Zaurel, je suppose....

 

il a l'air chouette ce tromblon, je sens que je vais craquer, mais l'oculaire russe m'intrigue... connaissant (un peu) la façon de bosser des russes, ça doit être :

- efficace

- léger

- pas cher

- mortel d'la kiff qu'arrache sa race....

 

des références?

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300 € ? Je le croyais plus cher.

 

Merci pour le test, sur plusieurs instruments c'est très instructif. :)

S'il y a des utilisateurs du Nagler 13 avec d'autres instruments, voire avec ce fameux rapport f/d de 4,5... vos impressions ?

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J'ai lu ton CROA mais visuellement ça donne quoi de plus qu'un antares ou un hyperion ? Finesse ? Sensations différentes ? Gros plus avec le champ ?

Un Antares ne passe absolument pas à F/4,5, les déformations touchent la moitié du champ, un quart d'un côté, un quart de l'autre!

Un Hypérion, pour moi en tous cas, est très inconfortable: l'oeil doit être placé bien en face, sinon on a des ombres volantes. Et le poids, ce poids :confused:!

Le piqué? Le Nagler ne joue pas dans la même poule, tu as le piqué d'un bon ortho, avec du champ, du champ.... comme si tu regardais le paysage sans voir les bords de la fenêtre.

La lumière? Comme je disais, autant que des oculaires comme le Panoptic 24 ou l'Axiom 23, mais avec un grossissement double!

Ce Nagler est un exploit technique incontestable.

 

Pour les résidus de coma sur l'extrême bord du champ à F/4,5, ce Nagler reste le meilleur que j'ai vu, avec ce champ de 1,2° sur le ciel.

Je crois que ce sont bien des résidus de coma, car ils disparaissent avec le correcteur de coma. On confond souvent avec des déformations dues au fait que le cône de lumière est très ouvert, ce que ne supportent pas beaucoup d'oculaires. Ici ce sont bien des résidus de coma, ils ne sont pas dûs à l'oculaire.

 

:)

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31.75

 

L'Ethos aussi (mais avec double jupe).

Ouais... un petit bout de tube de 31,7 et au bout, les 0,6kg du monstre :mad:!

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Précisons que si le seul défaut du Nagler sur un télescope à F/4,5 est un peu de coma en bord de champ, ça signifie qu'aucun oculaire ne peut faire mieux, puisque la coma vient du F/D court du télescope. On peut considérer que le Nagler n'est que "presque parfait", mais en sachant qu'il n'existera pas d'oculaire parfait (à grand champ), et que muni du correcteur de coma, il devient peut-être parfait.

 

Certaines personnes qui ont entendu parler des premiers Nagler s'imaginent parfois qu'un Nagler est très cher (genre 500 €), très lourd (genre 500 g), jaunit les images, fait perdre de la lumière à cause de ses multiples lentilles, est difficile à utiliser... Or le type 6 ne coûte "que" 267 € (tarif lors de l'offre spéciale du dernier trimestre 2007), n'est ni plus gros ni plus lourd qu'un oculaire Plössl typique, s'utilise aussi simplement qu'un Plössl typique, a un coefficient de transmission meilleur que la majorité des oculaires (j'avais vu sur je ne sais plus que page Web un tableau donnant des tas de coefficients de transmission) et ne blanchit pas les images. À tout cela s'ajoute la vision panoramique à 82°, une expérience qui change tout (si vous n'avez pas les moyens, refusez de regarder là-dedans ! :))

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Alors, je te réponds sur les métiers du spatial.

 

D'abord, la "recherche spatiale" n'existe pas, ou peu, en tant que telle. On trouve l'astro d'un côté, et de l'autre d'éventuelles thèses, mais assez rares je crois, ou du moins anonymes, sur des thèmes liés au spatial - automatique, structure, méca spa, que sais-je...

 

En gros, pour t'orienter, tu as deux choix, l'un n'excluant pas l'autre : soit tu es plus branché astrophysique, théorie, comment l'univers s'est formé, etc, et alors tu cherches un métier dans l'astronomie. Il n'y a plus qu'à éplucher la centaine de sujets en dessous du tien :be:

 

Sinon, tu es plus branché sondes, ou lanceurs, ou navettes, leur fabrication... Dans ce cas, regarde plutôt du côté de l'ingénierie spatiale. Selon ton niveau, les pistes sont diverses : du post-bac à l'Estaca ou l'Ipsa, ou entrée à bac+2, après prépa, dans des écoles comme Supaero, Centrale Paris, Polytechnique - je sais, pas simple ^^. Ou alors, tu te trouves un domaine de prédilection que propose une école que tu peux avoir et qui mène au spatial, et tu fais les stages qu'il faut, ça marche aussi. Note bien que si tu es un puriste de la recherche, tu pourras toujours faire une thèse après une école d'ingé.

 

C'est introductif, s'il reste des questions...

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Bonjour.

 

Désolé de ne pas avoir pu répondre plus tôt mais j'étais très occupé.

 

lafcadio31 : merci beaucoup pour ce message qui va sans doute m'aider. Je suis également impatient de lire tes interview :)

 

Sinon j'ai encore une question. Dans toute la diversité des astres de l'univers je me passionne sans modération pour les trous noirs. Je voulais savoir comment devenir chercheur dans le domaine des trous noirs ? Je suppose qu'il faut devenir astrophysicien pour ça et ensuite se spécialiser non ?

 

Merci par avance de vos réponses.

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Pas de réponse ?

 

Sinon je voulais demander encore autre chose :p

 

Je vois qu'il y a plusieurs pistes pour devenir astronaute. On voit souvent que les astronautes actuels étaient des pilotes de chasse. Vous pouvez m'en dire plus sur les moyens de le devenir ?

 

Merci par avance à la communauté ;)

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Salut a tous je suis nouveau sur le forum...

J'ai entendu dire que les astronomes passent les 3/4 de leur temps devant un pc à étudier des courbes, à faire des équations, etc (en bref les trucs les moins intéressant pour ma part) plutôt que d'observer ou de faire ... ben je sais pas trop ... et je voulais donc savoir si c'est vrai ?

 

Merci d'avance...

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Hello, me voilà...

C'est gentil de parler de moi ^^

 

Pourquoi moi? Parce que j'ai fait des études d'astrophysique, je pense... Et accessoirement un mémoire de maitrise (master 1) sur les trous noir?:D

 

Bon, pour bosser dans les trous noirs (j'adore les jeunes et leur idéalisme:D), il va te falloir viser l'excellence un DEA (master 2) d'astrophysique très théorique (astrophysique des hautes énergies, physique des plasmas...) ou un DEA de physique théorique, carrément.

'Tention, la 2ème option, c'est du lourd, du très lourd... je connais bien, ils étaient dans l'amphi d'à côté:be: (moi j'étais en plasmas:p).

 

Pour ça, 2 voies:

- la fac de sciences, et tu t'accroches: t'as pas le droit de repiquer si tu veux que ton dossier soit examiné pour l'entrée en master 2 (ouais, c'est pas vrai pour tous, ok, mais c'est vrai pour ceux que tu vas viser, alors oublie le "oui mais" :be:)

- prépa puis ENS ou polytechnique (en dehors de ça, point de salut:be:)

 

La 2nde voie te donnant plus de chance d'intégrer le master 2 que tu souhaiteras...

 

En tout état de cause, là, tout de suite, vise plus de 15 en math, physique et anglais.

Et une mension "bien" minimum au bac.

 

Ca te donnera une idée (faible, toute faible...) de ce qui t'attends.

 

 

Ensuite, une fois ton DEA intégré, il faudra que tu sortes parmis les tous 1ers de ta promos pour espérer avoir une alloc de thèse.

Ensuite, tu devras cumuler 2 ou 3 "post-doc" -i.e. des CDI dans divers laboratoire de recherche- qui te mèneront quasi certainement à l'étranger.

 

Et enfin, tu auras peut-être le grand bonheur qu'une place se libère dans l'équipe que tu convoites... Là, j'ai plus trop les stats, mais ça doit être de l'ordre d'un poste tous les 5 ans dans une équipe donnée... et encore...

 

 

 

Et tant que j'y suis, même si t'es 2ème de ton DEA avec une alloc assurée, tu serres les fesses pour qu'il n'y ait pas un con de président qui décide de dissoudre l'assemblée nationnale.

Et sinon, tu continues de serrer les fesses pour que la majorité reste dans le même camp et si possible que le ministre de la recherche reste le même.

Sinon t'es mort quand même... je le sais, c'est du vécu.:confused:

 

Ca va?

C'est plus clair dans ta tête?:D

 

 

Ca a l'air un peu catégorique, dit comme ça, mais ne rêve pas: ça ne se passe pas autrement.

Désolée.

 

 

Pour pilote de chasse, c'est prépa obligatoire, mais tu ne vises pas les mêmes écoles: plutôt des trucs genre sup'aéro.

Je dis pas que c'est plus facile, hein?

Je dis que c'est pas pareil.

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Salut a tous je suis nouveau sur le forum...

J'ai entendu dire que les astronomes passent les 3/4 de leur temps devant un pc à étudier des courbes, à faire des équations, etc (en bref les trucs les moins intéressant pour ma part) plutôt que d'observer ou de faire ... ben je sais pas trop ... et je voulais donc savoir si c'est vrai ?

 

Merci d'avance...

 

Oui, c'est vrai.

Sinon, ceux qui bossent dans les observatoires, ce sont plus des techniciens en maintenance.

 

Réfléchis donc un peu, mon petit Vide (c'est affectueux, hein? pas condescendant...^^), et regarde mon avatar: t'as vu beta pic? Tu l'as bien vu?

Tu veux passer tes jours et tes nuits à la regarder? Ben je t'assure, elle ne change pas (enfin si, mais bon:rolleyes:)... la seule différence sera de l'observer avec des instruments de plus en plus précis/pointus/complexe.

 

Alors soit tu conçois ces instruments, soit une fois que tu as de belles images (des belles courbes, plutôt), tu sors ta babasse (grosse, la babasse...) et t'essayes de te creuser le citron afin de trouver une idée pour modéliser ce que tu as sur les jolies courbes en face de toi, histoire de comprendre ce qui a bien pu les produire...

Et là, tu inventes un monde avec des planètes de 10 fois la masse de Jupiter, des réservoirs cométaires près de l'étoile, en résonance avec la grosse planète qui est plus loin pour dégager les noyaux cométaire de leur orbite et les faire s'évaporer près de l'étoile (je déconne pas, cherche "beta pictoris FEB" sur gogole... et accesoirement, tu tomberas sur mon petit morceau de postérité:be:)...

Bref, quelques heure d'observation et des années pour toute une équipe qui se prend la tête dessus...

 

 

Alors tu sais quoi? C'est vrai:be:

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Pour pilote de chasse, c'est prépa obligatoire, mais tu ne vises pas les mêmes écoles: plutôt des trucs genre sup'aéro.

 

Bonsoir.

 

Pas tout à fait.

Pour pilote de chasse ya deux possibilités :

- Entrée directe après le bac sur concours de l'armée de l'air. Très sélectif. Se renseigner dans les bureaux de recrutement.

- Faire une prépa puis l'école de l'air. Cycle de type ingénieur qui permet de devenir pilote si on le désire (et si on le peut).

 

La différence à la sortie des deux c'est le grade, dans le 2ème cas tu deviens sous-off (lieutenant ou un truc comme ça)

 

Sup'apéro (oui oui je l'ai bien écrit) ne forme pas de pilotes mais des ingés aéro et spatial, pour piloter ya l'ENAC (aviation civile). Par contre si tu y bosses bien ils peuvent te payer tout ou partie du brevet de pilote privé (qui coute au bas mot 5000 neuros...) c'est pas mal.

 

voilou

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Merci d'avoir pris le temps pour me répondre. De plus vos réponses (surtout celles de Lasilla) sont bonnes ;)

 

Donc il me faut encore réfléchir (il me reste un an). Mais si je rentre en fac de sciences, je peux toujours, si j'ai des problèmes, m'orienter vers quelque chose de moins ambitieux après la licence non ? Comprenez que je ne veuille pas aller dans une voie où ce serait un suicide pour moi ...

 

Bonne soirée.

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Merci d'avoir précisé, Guillaume: je m'y connais bien moins dans cette voir de pilote;)

 

Avec la fac, tu peux sans problème t'orienter vers du "moins ambitieux"... Je ne connais pas bien les filières avec la réforme des universités, mais je pense que tu y trouveras des filières plus professionnalisantes ou plus théoriques suivant ce que tu cherches.

Puis rien ne t'empêche aussi de présenter les concours réservés d'habitude aux prépas: dans la fac où j'étais, il y avait toutes les années des étudiants qui présentaient les concours des ENSI et qui les réussissaient :)

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De rien, tout le plaisir est pour moi.

 

A refaire mes études je renoncerais à l'astrophysique, que j'ai abandonné avant d'aller au DEA. J'ai fait un Master 2 Pro (ex-DESS) dans le spatial (généraliste) à Toulouse. Il venait d'ouvrir (1ère Promo) et comme personne ne le connaissait, ce fût galère pour trouver du boulot : 7 mois :(

Je te conseillerais plutôt d'aller vers une école d'ingé ou un master Pro (ou autre, genre IUP) qui soit assez réputé dans le monde professionnel. C'est bien de vouloir suivre ses rêves mais faut penser à "l'employabilité" en sortie.

Le but c'est quand même de gagner sa vie, donc du fric.

A toi de voir selon tes gouts et tes envies.

En plus de te renseigner sur les parcours d'études possibles, regardes aussi les domaines dans lesquels embauchent les grosses boites, ça peut donner des idées. Quand je cherchais du boulot j'ai halluciné devant le nombre de poste en informatique pour du JAVA/J2EE. J'en avais presque des regrets :D

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tu peux aussi être techncien supérieur

Mesures Physiques est un DUT très polyvalent qui peut te permettre de travailler partout, et souvent bien plus au près des machines que les ingés!!!!!

et quitte à continuer par le CNAM après!!!

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