Aller au contenu

Spitfire et Mustang.


Jean Louis

Messages recommandés

Posté

Ce n'est pas le Pou-du-Ciel (Henri Mignet, 1934). C'est un Pou-du-Ciel récent (1999) de type tout à fait différent. Moteur DAF de 30 chevaux, croisière aux 2/3 de la puissance à 85 km/h. 145 kg à vide. Pas de supériorité particulière sur le modèle Mignet ; l'appareil est simplement différent (dessiné de manière à éliminer radicalement les nombreux ferrures et haubans des Mignet, assez complexes à faire à la maison).

Posté

la chasse c'est de beaux avions, mais n'oublions pas les transports. Les Grumann qui venaient prendre ou déposer leurs passagers pendant la guerre venaient depuis l'Angleterre avec des temps de chien, de nuit sans aucun repère au sol, tout au cap et à la montre. Ensuite il fallait qu'ils se posent sur des "terrains" de fortune, balisés avec trois falots, par des maquisards qui n'avaient aucune notion des règles à respecter pour un avion en finale et qui ne trouvaient pas forcément gênant le rideau de peupliers en seuil de leur "piste". Chapeau bas à tous ces types.

Eric

Posté

Il y a deux ans, je suis allé me balader au Pic de la Camisette, en Arriège. Un DC3 s'y est abimé en hiver, de nuit en 44, venant d'Angleterre direction l'Afrique du nord. Des morts, des blessés et deux types relativement indemnes. Les moins amochés sont descendus dans la neige, sans savoir où ils étaient exactement pour chercher du secours. En arrivant dans un village que les allemands venaient de déserter, un gosse les a aperçus et a donné l'alerte en voyant les uniformes. Il a cru que les allemands revenaient et tous les habitants se sont enfuis. Quand les types sont arrivés, il n'y avait plus personne. Au bout d'un certain temps les gens sont revenus prudemment et ils ont formé une équipe de secours pour aller chercher les survivants guidés par les deux rescapés. J'ai fait le même chemin en été et en ballade. Tout le long, j'ai imaginé le trajet effectué par ces types mal équipés, dans la neige et après avoir percuté une montagne. Respect.

Eric

Posté
Les Grumann qui venaient prendre ou déposer leurs passagers pendant la guerre venaient depuis l'Angleterre avec des temps de chien, de nuit sans aucun repère au sol, tout au cap et à la montre.

 

Un avion étasunien (comme Grumman) Lockheed bimoteur employé dans le rôle de dépôt et reprise d'agents secrets en France, oui ; mais le plus notoire étant le monomoteur anglais Lysander de la marque Westland.

Le livre classique, par l'un des pilotes : We landed by moonlight de Hugh Verity traduit sous le titre Nous atterrissions de nuit.

Posté

Zapa, oui c'est bien ça. Il y a encore peu de temps, les moteurs étaient encore là haut, mais quand j'y suis allé, ils avaient disparus. Sans doute emportés par hélicoptère. Superbe balade avec marmottes et isards (ou chamois, je ne sais pas) à la clef.

Eric

Posté
Un avion étasunien (comme Grumman) Lockheed bimoteur employé dans le rôle de dépôt et reprise d'agents secrets en France, oui ; mais le plus notoire étant le monomoteur anglais Lysander de la marque Westland.

Le livre classique, par l'un des pilotes : We landed by moonlight de Hugh Verity traduit sous le titre Nous atterrissions de nuit.

 

Jarnicoton, impossible de me souvenir du nom Lysander au moment où j'ai écrit le post, c'est pourquoi j'ai noté Grumman. Je connaissais l'existence de ce bouquin mais seulement en anglais que je ne lis pas. Donc merci d'avoir porté à ma connaissance, la traduction que je vais tenter de me procurer.

Cordialement.

Eric

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.