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dosage

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Messages posté(e)s par dosage

  1. Bonjour !

     

    Je viens poster ma petite photo-souvenir de l'éclipse partielle de ce jeudi.

     

    C'étais franchement une grosse galère pour moi, depuis mon balcon, puisque le soleil m'a fait la surprise d'être invisible depuis ma position.

     

    J'ai donc du abandonner ma mise en station, positionner le trépied en biais, pas du tout a niveau, le coté nord plein est. Bref, suivi manuel au possible.

     

    L'image est une composite, puisque je n'ai évidemment pas pu m'amuser a "mosaïquer" l'ensemble du disque.   Le disque est un cliché unique au DSLR, le limbe lunaire lui, une acquisition à la caméra via empilements.

     

    La couleur est évidement un choix personnel, le fantasme du soleil jaune-orangé, très esthétique :) 

     

    Bonne soirées à vous ! (jusqu'à 23h bien évidemment ! ;) )

     

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  2. Bonjour à tous,

     

    Nouveau post pour présenter mes clichés de l'opposition de Mars de la fin d'année dernière.

     

    Je souffre du syndrome du "non mais je vais revoir mes tif y'a moyen de faire mieux je pense", responsable du non passage à l'acte de la présentation...

     

    Tout commence lors des fin de soirée de l'été 2020, où je décide de tester ma toute neuve (et nouvelle) 290MC de chez ZWO.

     

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    Alors évidemment, ça ne paye pas de mine, mais on aperçois quand même une ébauche de quelque chose, du noir, des zones claires et une pointe de blanc au pôle. Motivant. Mars est cependant basse à l'est et vite compromise par l'aurore. Je persévère néanmoins. 

     

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    puis arrive juillet

     

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    Au fil des nuit, Mars se dévoile de mieux en mieux sur les écrans. Certes, elle grossit, mais négligemment. Ce sont aussi mes premiers pas en photographie planétaire sérieuse, et j'apprend sur le tat à mieux jongler entre gain, expo, durée de film et framerate.

     

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    Et puis vient une pause d'un mois suite à l'arrivée de C/2019 Neowise, où mars continue de gagner en diamètre angulaire.

     

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    Cette fois, les structure de surface deviennent de plus en plus visible au travers de mon petit 6". Je remarque aussi qu'il est possible de constater la rotation de la planète au fil des acquisitions, maintenant que Mars se laisse imager sur de plus larges fenêtres de temps.

     

    Puis vient une autre pause d'un mois, suite à mon mariage, mars peut bien attendre.

     

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    De nouveau, grand bond dans le diamètre angulaire de la planète, on distingue réellement des structures. Je commence a mieux maitriser la collimation de mon newton (technique du laser barlowté) et j'imprime et utilise un masque de bathinov pour parfaire ma mise au point. Pour autant, je ressent peu à peu les limites de mon diamètre et commence à reflechir à la gamme supérieure pour l'opposition approchante. 

     

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    Ainsi, je passe à la fin septembre à un 200mm F4. Certes, je découvre de nombreux désavantage dont celui de la mise au point changeante au fil des heures tellement le point focal est ... focal, mais aussi la collimation extrêmement fine. La méthode du laser barlowté fait cependant ces preuves jusqu'à même quasi dispenser la vérification sur étoile...

     

    L'augmentation du diamètre ouvre à la découverte de nombreux nouveau détails plus fin, mais aussi maintenant des structures atmosphérique tel que les nuages, observable ici à 11h du disque.

     

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    Malheureusement, et pour nombreux d'entres nous astronomes, le mois d'octobre est pauvre en bonne semaine d'observation. Aussi, il n'est pas aisé de retrouver des conditions atmosphériques fiables, durant le début de soirée où il m'est possible d'observer depuis mon balcon orienté est. Je me contente donc de peu, Ici, bien que l'image ne soit pas fine du tout, on arrive à distinguer des structures que je n'avait pas encore imagée, ce qui m'a suffit.

     

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    Le 12, je m'essaye de nouveau, avec un résultat honnête sur le disque. Habitué depuis à la prise de vue des satellites uraniens et saturniens, j'applique la même méthode (déconvulation et longue pause) à Mars. l'exercice n'est pas aisé, Mars sature rapidement le signal de ses lunes. L'idée ici, est d'enchainer des pauses courtes, sur une longue durée, ce qui permet ensuite d'isoler et dégager le signal des lunes du fond saturé de Mars sur pix, puis de combiner en composite le disque de mars et ses lunes.

     

    La position des lunes et vérifiée par superposition avec Winjupos et correspond parfaitement à la fois à cet instant, mais aussi sur d'autres prises (plus moches et incertaines) prises le long de la nuit, ce qui permet d'empiriquement valider la photographie des lunes et non pas d'étoiles de fond. 

     

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    Et puis est arrivé Astrosurface dans la chaine de traitement. Plus compliqué que le simple jeu de curseur de registax, mais ô combiens plus efficace.

     

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    ici l'intéressante "petit" soulèvement de poussière, à 5h.

     

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    Il en reste certaine de novembre mais pas de ce niveau. Je les posterai une fois que j'aurai revu le traitement, éventuellement ...

     

     

    J'ai aussi, avec Mars, découvert et expérimenté le monde de l'animation planétaire. 

     

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    Voilà. Désolé pour la mise en page foireuse, je modifierai ultérieurement.

     

    Bonnes soirées à tous ! 

     

     

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  3. Bonjour à tous,

     

    Je fais suite a mon dernier sujet sur Uranus. Aujourd'hui j'ai planché sur Neptune, qui est évidemment bien plus compliquée, ne serait-ce dans la visée. 

     

    Au 200, Neptune apparait en visuel comme une source de lumière quasi ponctuelle. Elle est très sombre, d'une teinte bleue-gris sombre. Il est possible en fonction de l'air d'entrevoir visuellement Triton (en ciel de ville du moins). 

     

    En acquisition, Neptune est complexe, en tout cas pour ce diamètre. La dualité Triton-Neptune est aisée a observer. Néréide, en revanche, nécessite bon nombre de pose pour se laisser saisir. Il n'a pas été possible de ressortir une once de signal d'autre satellites plus proximaux. 

     

    Neptune elle même est une cible complexe à imager en tant que disque, nécessitant des poses longues et/ou trop bruité pour ressortir quelque chose. J'ai ici enrengistré 7500 frames, 14IMS avec quelque chose comme 65ms en exposition pour un gain 300. Franchement, c'est pas évident. Le seing n'étant pas coopérant non plus.

     

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    Dans l'après, je suis passé par Uranus, dont je commence a avoir une routine d'acquisition et de traitement plus que satisfaisante. Cette fois, petite pluvalue car j'ai pu stacker pour avoir une image des satellites plus nette. Sharpcap a pu trouver de quoi aligner...

     

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    Voilà pour cette fois.

     

    je posterai prochainement quelques acquisitions sans prétention en visuel assisté.

     

    Bonnes soirées ! 

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  4. Il y a 12 heures, Jules_d_en_face a dit :

    Super! Belles couleurs!

    C'est le genre de cible que j'adore et que je souhaiterai faire. Mais avec ma lunette de 100, ce n'est absolument pas envisageable!😆

    Et comme le planétaire me plaît, je cherche à faire l'acquisition d'un plus gros diamètre. Alors... à suivre et on en reparle dans quelques temps...🙂

    Excellente journée

     

    Merci pour ton feedback !

    Les géantes glacées sont fascinantes, je te l'accorde. C'est beaucoup plus percutant en visuel, où tu distingue a partir du 200m (plus difficilement au newton 150) le petit disque d'uranus. Un petit disque sombre, d'un gris-bleu pâle et a moindre grossissent, ses lunes en vision périphérique

     

    Mais en revanche oui a 100mm même en réfracteur tu n'aura pas la résolution angulaire nécessaire pour distinguer le disque. Cependant, tu aura la couleur malgré tout !

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  5. Bonsoir à tous,

     

    je vous partage aujourd'hui un nouveau cliché d'Uranus, le premier essai ayant eu lieu au mois de juillet passé. 

     

    De la même manière, c'est encore un compositage. Une vidéo de 15000 frames (18fps) a F12 (200/(800*3)). 15% de retenue via Astrosurface, ondelette et tout le tintouin. De l'autre coté, 30s de poses cumulées sur les satellites, traitement pixinsight en ondelette aussi pour ressortir les satellites du bruit. Puis assemblage... 

     

    j'ai essayé avec et sans filtre L, mais pas de différence. 

     

    A noter que c'est le premier essai au 200, le précédent était au 150.

     

    Troisième essai

     

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    Deuxième essai

     

     

    Révélation

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    Bonne soirées !

     

    (le précédent essai)

     

    Révélation

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  6. J'ai aussi ce kit. Pour être serein de mon montage, c'est possible que vous photographiez vos moteurs au niveau des courroie pour voir comment c'est tendu chez vous, et 2-3 explications sur le montage (notamment quand vous parliez des vis sans fin).

    C'est niquel sur mon NEQ5 depuis deux mois mais mon AD saute un peu parfois pendant les mouvements rapide alors je me dis que j'ai surement mal monté quelque chose. 

  7. Le 12/08/2020 à 21:59, Centauri a dit :

    C'est fou ce qu'on peut faire avec un simple 150mm. Bravo.

    Ta Barlow a l'air très bonne. Peux-tu me dire ce que tu as ? Merci. 😉

     

    C'est une Celestron X-CEL X3

     

    https://www.astroshop.de/fr/lentilles-de-barlow/celestron-lentille-de-barlow-3x-x-cel-lx-1-25-/p,24892

     

    C'est en metal et la finition est bonne j'en suis très satisfait.

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  8. Bonjour à tous,

     

    Je prend le temps de vous rédiger un petit quelque chose pour partager mes clichés de la semaine. J'ouvrirai certainement un post un autre jour pour les photos antérieures à cela et à C/2020 F3.

     

    1. Uranus

     

    Révélation

    Attention. Sans aucune prétention pour le coup, c'est clairement pour le sport de le faire.

     

    Le matériel utilisé est un réfracteur 150/750 à la collimation perfectible, une barlow X3 et une zwo ASI 290MC avec un ir cut. 

     

    J'ai pratiqué deux série : une video de 15000 frames en 300*200 a 7-10fps donc 5-10mn de video pour la planète + un stack de 2mn d'image de 5s pour avoir des data sur les lunes d'uranus.

     

    Ensuite, j'ai traité neptune classiquement et fait ressortir les lunes d'Uranus sur pixinsight via des ondelettes. (image de cette partie ci dessous)

     

    Révélation

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    Et j'ai ensuite combiné les deux images via photoshop pour faire un composite 

     

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    Voila. C'est pas fou mais on vois une bille verte et les lunes là où elles doivent être donc c'est le principal.

     

    2. Mars

     

    Révélation

    Encore une fois sans prétention surtout avec la collimation pas folle. On voit de jolis détails a l’œil ce qui est sympa (calotte sud, contraste orange/noir). 

     

    En image la glace ressort bien, on vois quelques hétérogénéité sur la planète mais rien de fou. j'ai fais des planches avec les meilleures des deux séries.

     

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    3. Jupiter et Saturne

     

    Révélation

    Là c'est vraiment pour le sport aussi, c'est vraiment pas les plus belles même pour moi, mais quitte a restituer le weekend autant les placer.

     

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    4. Lune .

     

    Révélation

    Puisqu'elle est là, autant en faire quelque chose. 

     

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    5. Nébuleuses planétaires

     

    Révélation

    L'idée là n'était pas de sortir une belle photo mais de tester le livestack avec la zwo. Etant donné ma focale le petit capteur est une force sur ce type d'objet et j'ai voulu tenter. Au final c'est sympa, ça manque clairement de DOF (poses de 5s) mais avec un petit traitement rapide on a quelques détails et c'est là le principal. C'est pour dire que c'est fait quoi, on est pas du tout dans la mentalité concours à l'APOD sur ce coup.

     

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    6. Tâche solaire

     

    Révélation

    En bonus une petite tâche solaire samedi que j'ai remarqué en testant a l’extérieur le matériel en diurne. 

     

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    Voilà, bonnes soirées à vous tous

     

    Stephane

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  9. Le 27/07/2020 à 10:18, toyof a dit :

    Merci et bravo ! J'aime beaucoup ton intention de retranscrire des images proche de ce qu'on voit👏🏻. Je me méfie encore, peut-être à tort, des analyses des uns et des autres sur la couleur de Neowise. Le jaune de début juillet doit être fortement accentué par sa proximité avec l'horizon et le fond de ciel clair et coloré de l'aube. Ensuite lorsque Neowise est arrivée dans la grande ourse avec un fond de ciel noir, certains la font apparaître franchement verte mais ne serait-ce pas dû à une balance des blancs exagérée sur le vert ? Ce vert d'ailleurs "sur-representé" avec la matrice de Bayer des capteurs couleur...

    Dans tous les cas, encore merci pour ton post très intéressant et très belles images! Belle synthèse ! 

     

    Proche de ce qu'on voit, en tout cas d'un pdv colorimétrique.

     

    C'est assez sain de se méfier pour être franc. Après pour le coup sur C/2020 F3, on a bien mesuré par spectrographie un dégagement important de sodium qui une fois excité donne cette teinte orangée qu'on connais tous bien, dégagement qui s'est estompé graduellement au fil du mois. La comète grimpais jusqu'a 10° au 10 juillet et avait une teinte très jaune-orangé de son lever jusqu'à l'aube qu'on ne retrouve plus aujourd'hui à élévation équivalente. La thèse du rayonnement matinal est intéressante et peut certainement contribuer. Pour autant même le 10 et sur ciel noir (avant l'aube astronomique) j'avais cette teinte sur mes brutes (2mn iso 200). Après du coup elle était basse ce qui joue dans l'autre sens ! 😛 

     

    Photo d'une brute du 10 autour de 3h40 sur une élévation d'environ 7°. Franchement tu fout un lampadaire sur la photo et tu met la comète a la place de l'ampoule et on obtient la même teinte qu'une ampoule sodium 

     

    Révélation

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    Le retrait de gradient sur logiciel ne supprime en tout cas pas la teinte de la comète mais bien uniquement le fond de ciel, donc en principe le signal de la comète-le signal parasite atmosphérique va dans le sens d'une émission spectrale jaune-orangé, peut être un peu moins saturée mais bien présente. 

     

    Concernant le vert je ne sais pas. On vois bien cette couleur à l'oculaire et dans le workflow des logiciels de traitement on sais bien se débarrasser du signal vert et retrouver les blancs. 

     

    Je réfléchi en écrivant, c'est super intéressant de questionner la part de subjectivité des astrophotos. Autant certains sont dans le pur artistique, d'autre dans l'objectivité la plus scientifique possible... c'est vraiment une forme de photographie intéressante. 

  10. Oui absolument invisible a l'oeil nu alors que je suis dans un ciel correct avec une belle voie lactée au milieu d'un champ. Aux jumelles encore très joli mais idem la queue s'étend sur un peu moins de ° qu'auparavant dans mes jumelles.

     

    Après encore une fois mon ciel étais pas fou j'ai eu le sentiment que y'avais beaucoup de diffusion atmosphérique donc ça a du filtrer.

     

    Au téléscope en prise rapide une très belle couleur verte 

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  11. Bonjour à tous.

     

    Je fais suite à mon précédent post du début du mois concernant la comète C/2020 F3, avec de nouvelles prises de vues.

     

    C'est un sujet très intéressant qui m'en fait vraiment baver d'un point de vue logiciel. Mais c'est évidemment une bonne chose puisque permet l'évolution en compétences evidemment.

     

    Je scinde cette présentation en quatre.

     

    1. Exploration au télescope

    Révélation

     

    Au visuel comme en photo au foyer, C/2020 F3 est un objet réellement inédit et d'une grande beauté. L'observation en focale "longue" au téléscope (750mm) permet de nuancer à l'oeil des couleurs et des détails au niveau du noyau. Jaune or par son dégagement insolite de sodium et structuré en "deux jets" début juillet, elle devient beaucoup plus classique en fin de mois avec un dégazage carbonique qui m’apparaît vert/cyan. Le coma devient alors sphérique. La colorimétrie est difficile a gérer d'un point de vue logiciel ici, puisque les stack semblent dénaturer la vision "à l'occulaire" d'un point de vue couleur. J'ai taché de retranscrire ma vision au travers des photos et traitements.

     

    Les traitements sont effectué, pour ces deux photo, avec DSS en première intention, car le suivi n'était pas bon et Pixinsight ne gérait pas le déplacement étatique de la comète dans mon champ. Le traitement post empilement et DO est fait sur Pixinsight avec un retrait de gradien, colorimétrie, HDRMultiscale et un tout petit peu d'ondelette. Enfin, passage par DXO pour les micro-ajustement de contraste et le bruit.

     

    A- Prise du 10/07/2020 15mn de pose 15*60s 

     

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    Effectivement, on constate très évidemment cette structure de coma assez atypique, presque "dynamique" et donnant un sens très sympa au terme de "chevelure" que nous donnons aux comètes. Pour info, la comète est ressortie totalement vert carboné après le stack. J'ai donc triché sur la balance des blancs DXO pour rendre une vision "réaliste subjective" de ce que j'ai vu moi. 

     

    B - Prise du 19-07-2020

     

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    Cette fois j'ai pris le soin d'empiler les étoiles avec via pixinsight. Même traitement et workflow en dehors de cela que prise A. On remarque évidemment en premier la structure de coma totalement différente, ainsi que le changement de couleur global. J'ai été dans l'impossibilité de modifier la colorimétrie avec le vert communément observé, malgré toutes les techniques de stack et de traitement des canaux RVBL. Donc ça me semble être la couleur plus ou moins réelle de ce qu'a observé mon 700D... En tout cas le résultat me plait et est bien satisfaisant. 

     

     

    2 - Grand champ - 50mm

    Révélation

     

    A l’œil, la comète évolue rapidement au travers du mois. Proche de Cappella le 10, on la repère via le pied de la grande ours le 19. Elle apparaît jaunâtre aux jumelles et a l’œil le 10 mais blanche le 19. l'éclat diminue quelque peu, mais la queue reste "bien visible". A l’œil nu, la comète fait la taille de mon pouce tendu a bout de bras, soit environ 2.5 diamètre lunaire. Je n'observe pas la queue ionique à l'oeil nu ou aux jumelles, bien que j'observe loin de la pollution lumineuse. 

     

    A - Prise du  10-07-2020

     

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    Ici, c'est le premier essai de photographie. Je n'en attendais franchement rien du tout mais j'ai été très surpris par l'étendue de la queue sur mon capteur. Dans l'excitation les prises de vues ont été très décousues, entre la volonté de faire du visuel, télescope, grand champ, le tout entre les filets électriques... Sans toucher à la balance des blancs, mais simplement la saturation, je retrouve la couleur jaune or assez naturellement sur la prise, qui ma servie de guide pour réajuster colorimétriquement la prise au foyer. j'ai été décontenancé de voir apparaître la queue ionique qui, a l'époque, n'avais guère été photographié que par quelques astronomes. Je ne m'attendais pas à sa présence. C'est ce qui a guidé et motivé les prises de vues suivantes sur les deux semaines. Ici c'est 2*4mn de pose a 50mm 1.8 ISO200 entre 3h50 et 4h.

     

    B- Prise ratée du 18-07-2020

     

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    Le 18, je retente le grand champ dans l'objectif de voir apparaître la queue ionique sur mon stack. Si en visuel le ciel semble OK, il n'en est rien sur le stack puisque apparaissent des cirrus venant ruiner la photo. Je n'insiste donc pas plus sur le traitement. On vois apparaître la queue mais sans détail, je ne suis pas satisfait. J'ai de plus un bruit affreux probablement issues de mauvaises DOF comme nous avons pu en discuter dans la partie logiciel du forum. Cette soirée me permet cependant de tester un nouvel endroit de prises de vues éloigné des fils électrique ruinant l'horizon nord. 

     

    C- Prise de vue du 19-07-2020

     

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    Le lendemain, le ciel est clair. la comète haute. Je met le paquet dans l'espoir que ça passe. Je fais donc quasi 40mn de poses sur C/2020 F3, avec DOF corrects cette fois. Le traitement m'en a fais baver toute la semaine surtout d'un pdv technicité pour prélever et reposer les étoiles. Je suis cependant satisfait du résultat qui laisse clairement apparaître cette fiche queue ionique et l'étendue de cette queue de poussière. Le fond de ciel est relativement noir mais ne mange pas de signal. Le résultat est critiquable mais me plait ce qui est le principal dans cette forme de photographie très composite qui appelle nécessairement à la vision artistique de chacun au bout du compte. Le sol est composite, mais pris la même soirée, même orientation, même objectif. J'ai manuellement ajouté un petit gradient type PL pour retranscrire la vision réelle de l'horizon chez moi mais aussi mieux intégrer le sol. Je tenais à l'intégrer pour mieux expliciter l’échelle globale du plan. Pour info la comète arrive bel est bien a ce niveau de l'horizon vers 2h du matin ce qui ma aidé a correctement positionner la "hauteur" de l'astre.

     

     

    3 - Amplitude des queues dans le ciel

    Révélation

     

    Il est clairement difficile de retranscrire correctement la taille angulaire de ces deux queues dans le ciel. Afin de faciliter la représentation, j'ai deux petites images complémentaire

     

    A - Astrométrie 

     

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    B- Comparaison par diamètre lunaire 

     

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    Pour être très concret, j'ai intégré une photo de la lune faite avec le même objectif (donc même focale) un matin de juillet. pas de crop sur les deux photos donc l’échelle par pixel est fiable. On se rend bien compte alors que cette comète est très étendue dans le ciel

     

     

    4 - Mouvement propre de la comète sur 1h de prise de vue. 

    Révélation

     

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    Petite animation éducative pour expliquer la difficulté de traiter par empilement une photo de comète. 

     

     

    Bonne soirées 

     

    Stephane

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    • Merci / Quelle qualité! 8
  12. Bonjour à tous,

     

    Petit besoin d'aide par rapport a un traitement. Je trouve que cette fois j'ai vraiment des résultats moche avec un bruit très étrange je trouve en "ligne"

     

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    J'ai ce bruit uniquement lorsque je combine en prétraitement avec mes darks (17) et offset (19)

     

    Sans ça j'ai un bruit plus normal qui donne pas cet effet de métal brossé, mais pareil je trouve que ça fais un peu artefact je sais pas.

     

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    Alors oui j'ai poussé un peu les courbes mais pas dans l'extrême non plus, et même sur du traitement plus soft c'est là

     

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    Alors j'ai cru au départ que c'est un problème de débayarisation ou quelque chose de ce genre. Pixinsight, DSS et SIRIL sortent la même chose donc je ne sais pas comment me positionner. j'espère que c'est pas un problème de capteur sur le 700D ou autre ça serai coton. 

     

    Autrement peut-être le retrait de gradien ?

     

    Niveau traitement c'est juste du retrait de gradien sur Pix + ecrasement des courbes sur l'histo pour ressortir les deux queues. C'est shooté au 50mm 1.8 canon, 34x30s iso 200 f/1.8

     

    https://1drv.ms/u/s!AiHNRk_A8ODstq5BPIFR1K4fsHuhXA?e=ZqUfGh le stack pour ceux qui veulent voir ce qu'ils peuvent en tirer 

     

    Merci d'avance pour votre éclairage ...

     

    Steph

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