Benj Poup

Absent du forum depuis plusieurs mois, je découvre tes dessins lunaire et ta patte : ça ... arrache ! Magnifiques dessins, ici et sur les autres posts !

J"aime beaucoup le rendu de ta tache. Elle rappelle les planches de mes vieux livres d'astro

La Pleine Lune est superbe.

Le chapelet est ... renversant !

Ceci dit, les friandises, chez Seben, c'est peut-être ce qu'ils font de mieux, non

Je me suis surpris à plisser les yeux pour ne pas être ébloui par cette très jolie pleine Lune !

Benjamin

Whaaa, ces visions de la Lune au chercheur sont époustouflantes !

Benjamin

C'est superbe ! J'adore !

Benjamin

Merci à tous !

En effet, après avoir jeté un oeil sur les archives de SDO, il s'agit bien de la protu qui a été abondamment photographiée le lendemain.

Une anim' est visible ici - ne vous laissez pas distraire par la jolie protu visible à 1H, l'essentiel se passe à 10h

http://sdo.gsfc.nasa.gov/assets/img/dailymov/2013/10/07/20131007_1024_0304.mpg

http://sdo.gsfc.nasa.gov/assets/img/dailymov/2013/10/08/20131008_1024_0304.mpg

(Chez moi, ça a mis un peu de temps à charger...)

Benjamin

Belle retranscription d'une observation peu fréquente !

Le mauvais temps dans le nord-est a été la bonne excuse du gars qui a du mal à se lever le matin, mais ton dessin me sert de leçon pour le futur : la prochaine fois, je mets le réveil !

L'impression de profondeur est saisissante ! C'est magnifique !

Les images des télescopes solaires de Meudon, au matin du 7 octobre, annonçaient un beau spectacle : la surface du Soleil était zébrée de filaments, tandis que son pourtour était constellé de protubérances plus ou moins brillantes.

Sur le bord est, une formation complexe était toutefois immanquable, éclipsant toutes les autres :

Son dessin aura été une véritable épreuve, qui aura sollicité, plus qu’à l’habitude, le regard … et la gomme ! En effet, à mesure que l’esquisse avançait, la protubérance se tordait, m’obligeant à corriger, redessiner, corriger …

Ce dessin ne représente donc pas une photographie précise d’un instant T, mais plutôt l’impression laissée par ce colosse solaire.

Benjamin

Bonjour Furax,

Dans quel secteur des Ardennes te trouves-tu ?

Si tu es dans le sud, tu n'auras pas de mal à trouver quelques rémois pour te venir en aide. Il m'arrive souvent d'aller observer en limite Marne/Ardenne avec d'autres astrams.

Bien à toi.

Benjamin

Bonsoir à tous,

L'Atelier Astro de la MJC de Dormans entame sa neuvième saison, et rouvre ses portes le mercredi 18 septembre, à 21h.

Au programme de cette première soirée : décryptage de l'actualité du ciel de ces dernières semaines et des phénomènes astronomiques à venir. Et présentation du calendrier des prochaines semaines.

Vous trouverez plus d'infos sur le site web de la MJC de Dormans - ou en me contactant par MP.

A très bientôt !

benjamin

Bonjour Serge,

Un CROA *total* avec de l'aventure, des paysages terrestres et des dessins superbes.

Une très belle aventure qui fait vraiment rêver, et qui donne surtout envie de partager le rêve (peut-être pas les mésaventures verglacées et glissantes le long des ravins, mais sans celles-ci, tes nébuleuses n'auraient-elles pas perdues un peu de leur éclat ?).

Immense bravo !

Benjamin

(Et pour m'attarder un peu sur les dessins - on fait de l'astro, ici, non ? - un gros gros faible pour M17, que je rêve de voir comme ça - et pour la patte de chat aux étonnantes couleurs.)

Très chouette ! Et c'est vrai que les dessins de doubles ne sont pas fréquents - les doubles sont, de manière générale, un peu délaissées, et c'est dommage...

J'ai quelques dessins de doubles à mettre au propre, et je me pose également la question de la "mise en couleur".

Dans la mesure où on est là pour se faire plaisir et pas pour se taper la bourre, il n'y a aucune honte à avoir. En plus, ton dessin est très chouette !

Quant au lampadaire... Il faut choisir entre le vandalisme et la fuite sous des cieux plus propices...

C'est beaaaaaaau ! Avec beaucoup de douceur ; superbe !

Benjamin

Re-bonsoir,

M 57 est vraiment très belle !

NGC 7009 ... Je cours derrière depuis pas mal de temps, mais je n'ai jamais bénéficié de bonnes conditions pour l'observer. Peut-être un manque de persévérance de ma part. Tu me donnes envie de la retenter, tiens !

Benjamin

Bonsoir Vakoran,

Il y a quelque chose, dans tes dessins, qui te rapproche davantage des mutants que des astronomes amateurs : comment arrives-tu à saupoudrer autant d'étoiles sur tes dessins ?!? C'est juste affolant, et c'est vrai que ça apporte un réalisme incroyable - on s'imagine véritablement derrière l'oculaire !

Quelle est ta technique ? Champ pré-étoilé ? Greffe de capteur CCD dans le fond de l’œil gauche ?

Je vais toutefois me permettre une petite critique : la géométrie de ta nébuleuse est trop parfaite, trop proche du cercle, ce qui lui fait perdre un peu de naturel.

Mais j'en redemande : d'ailleurs, je me précipite dès maintenant sur ton autre post, pour voir ce que tu as fait avec les nébuleuses planétaires.

Benjamin

Ouch, c'est du lourd, du très lourd !

On sent qu'il y a du potentiel derrière ton installation - j'attends les animations avec impatience.

Par contre - et là, c'est mon conseil - veille à reste discret et à ne pas trop étaler tes performances sur le web : il n'en faudrait pas beaucoup pour que la Nasa te satellise, toi et ton matériel, sur un point de Lagrange

Benjamin

Communément, le "début de nuit" désigne ce laps de temps situé entre la fin du crépuscule et le milieu de la nuit. Au-delà de certaines latitudes, quand le solstice d'été n'est pas loin, le début de nuit dure généralement moins d'une demi-heure... Arrive ensuite la fin de la nuit, et une demi-heure plus tard, le petit matin...

Voilà pour le contexte : je suis sous la coupole de l'observatoire de Beine-Nauroy, au pied du T410, et le cimier, en s'ouvrant, dévoile un ciel d'un beau bleu nuit, piqué de quelques étoiles brillantes - Arcturus, Véga, Deneb... C'est à peu près tout.

Sauf qu'il est 23h.

Nous sommes encore loin du début de la nuit !

En attendant que les étoiles remplissent le ciel, j'initialise le télescope, et pointe Saturne, qui est déjà basse sur l'horizon ouest. En position assise sur le deuxième échelon de l'escabeau - position confortable, très éloignée des acrobatiques séances "pointes des pieds sur la dernière marche" - je profite de la vision bancale de Saturne.

Elle se présente en effet... à la verticale. L'ombre de la planète sur l'anneau est évident, et la division de Cassini est bien visible au niveau des anses. Dans les moments de faible turbulence, à 500x, l'oeil arrive à saisir de fugitifs instants ... magiques.

Mais il ne fait toujours pas nuit. Je patiente avec quelques étoiles doubles, histoire de tuer le temps.

Autour de la Balance

Je commence avec l'étoile portant la référence HN 28 dans le Night Sky Observer's Guide. Elle est facilement dédoublée, malgré sa faible hauteur. Mais la turbulence rend l'image grossière, et seules ses couleurs jaunes et oranges sont remarquables.

Je remonte ensuite sur Mu Lib, une autre très belle double, aux composantes brillantes et très serrées. On imagine la beauté du spectacle sous un ciel un peu moins chahuté.

Autour d'Ophiuchus

Je retrouve Rho Oph au sommet d'un accent circonflexe de trois étoiles. Rho Oph est dédoublée sans peine à 190x. Inutile, en revanche, d'espérer saisir le moindre photo de la nébuleuse dans laquelle baignent ces étoiles. Le bain de photons dans lequel nage le regard vient de bien moins loin...

h 240 (SAO 160179) est également facilement dédoublée au 13mm. Les deux étoiles sont blanches, et présentent un bel écart de magnitude.

STF 2048 est une jolie découverte, tout en délicatesse. Cette étoile double est facilement séparée, et présente un bel écart de luminosité (3 mag.)

Lambda Oph est une étoile double brillante et serrée, et il faut savoir se montrer patient avec elle pour la dédoubler avec certitude. Il faudra que j'y retourne.

Après cet apéritif binaire, je me plonge dans les amas globulaires d'Ophiuchus, en dépit d'un ciel toujours lumineux - il est pourtant minuit...

Je pointe d'abord M 107 qui apparaît comme une large tache floue, d'éclat assez uniforme, facilement résolue en décalé.

Je glisse ensuite sur les deux jumeaux que sont M 10 et M 12. Leur noyau est un peu plus condensé que celui de M 107. Et très en retrait par rapport au souvenir de M 13 ou de M 5. Je prends le temps d'exécuter un dessin de M 12, en essayant de garder à l'esprit mes précédents dessins de globulaires.

Au fil des pages du NSOG, je tombe sur NGC 6309, et je décide d'aller lui rendre visite. La Box nebula est une nébuleuse planétaire brillante et allongée, à l'extrémité de laquelle se trouve une étoile brillante. Aucun détail n'est visible.

Non loin, NGC 6369 est une autre nébuleuse planétaire, surnommée "little ghost nebula". Sa forme d'anneau rappelle immédiatement M 57, même si elle est plus petite et plus discrète. L'utilisation d'un filtre OIII est chaudement recommandée !

Dans l'Ecu de Sobieski

Impossible d'échapper à M 11, qui offre une vision proprement dantesque à 95x ! On pourrait compter les étoiles une à une au coeur de l'amas. Seul regret : la longue focale du télescope empêche d'apprécier le champ qui entoure l'un des plus beaux objets du ciel d'été.

Je butte ensuite sur la nébuleuse IC 1287, mais je n'ai pas tout perdu : l'invisible nébuleuse entoure STF 2325, une jolie double présentant un bel écart de magnitude.

Non loin, NGC 6649, un amas ouvert large, comptant une quinzaine d'étoiles, peine à s'imposer dans un champ riche.

Ensuite, je vagabonde au milieu du triangle d'été, et termine ma soirée avec le trognon de M 27, que je "croque" avec mes crayons.

Il est 1h30 quand le cimier de la coupole se referme sur un ciel rempli d'étoiles : c'est enfin le début de la nuit !

Benjamin

Le "bougé de télescope" est en effet un excellent moyen de lever le doute quant à ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas : j'ai retrouvé bon nombre de nébuleuses ou de galaxies franchement limites avec cette méthode.

Il est alors bon d'être accompagné d'un astronome maladroit, qui, d'un coup de pied malhabile dans le trépied, permet de révéler toutes ces insoupçonnables merveilles

Benjamin

Gasp, c'est fichtrement beau !

Certes, il y a l'instrument (1 mètre, ça ne collecte jamais que 16 fois plus que mon modeste Dobson...), certes, il y a le ciel - quelques souvenirs de Voie Lactée dans le Larzac rejaillissent... - mais il y a surtout le regard de l'observateur, affûté à Lambda/beaucoup.

Benjamin

Chouette CROA brillament illustré, avec ces deux NP bipolaires que je ne connaissais pas - dans une région du ciel que j'ai pourtant exploré maintes et maintes fois.

Du grain à moudre pour mes prochaines soirées.

Benjamin

C'est vraiment génial !

C'est du rendu "photoshop", non ? Aucune critique sur ce point, dans la mesure où il y a une sacrée maîtrise.

Je suis, comme bon nombre, estomaqué par le nombre affolant d'étoiles que tu as représenté - mois quand j'arrive à 40 sur mon dessin, je suis content...

Je serai intéressé et curieux de voir le brouillon d'origine, pour savoir comment tu t'y prends.

Mais encore une fois : bravo !