Bonjour à tous,
Je répond en partie à vos réactions, j'y répondrais plus tard plus complètement :
Bonjour Fred Burgeot, je tiens en avance à remercier le collectif qui a écrit "astronomie planétaire". La lecture de ce livre qui m'a appris beaucoup de choses et m'a permis de me poser aussi beaucoup de questions. Cet ouvrage est pour moi une bible en Français de ce sujet, comme l'est aussi "astrodessin" d'une autre manière, dont je remercie aussi en avance le collectif qui l'a écrit. Ces 2 ouvrages ont été le point de part d'une réflexion que je vous présente, où j'espère que les tentatives de quantification et certaines de leur conséquences en piqué mon intérêt. Tu te doutes bien qu'en écrivant ces 3 notes je me suis aussi posé des questions sur leur application en ciel profond.
Bonjour Francheu, je suis d'accord avec tes remarques. Je vais donc me montrer plus précis. Le seradian est bien l'unité SI des angles solides et dans l'absolu il n'y pas d'alternative. Par contre quand je regarde une planète, l'unité qui me viens en tête c'est la seconde d'arc : c'est pour moi "palapabe" : j'aime pas m'imaginer un séradian dans cette situation.
Dans un repère Oxyz où Ox pointe vers le centre de planète depuis O (l’œil), le cône de lumière dans lequel se situe la planète est égal à la somme des cônes de lumière unitaires dont la surface angulaire est égal à 1 seconde carré. Dit autrement plus une planète s'éloigne, plus sa luminance diminue au carré de la distance et plus sa surface angulaire diminue au carré de la distance. Il existe un donc un lien de proportionnalité direct entre la surface angulaire visible de la planète sa luminance. Donc dans la formule "2.51212.58 - magnitude de la planète X surface angulaire de la planète" la surface angulaire est un moyen moins conventionnel pour tenir compte en partie de la distance planete-Terre ; mais un moyen bien plus pratique pour tenir compte des phases de la planètes et d'autres effets comme "les cornes de Vénus".
En supposant que le spectre lumineux émis par le soleil est constant et que l'absorption d'une partie celui-ci par l'atmosphère de Jupiter le soit aussi, il existe une valeur constante permettant la conversion des Cd/m2 en mpsas. Je suis à la recherche de cette valeur aussi pour des raisons pratiques. 2.51212.58 = 107 700. Cela correspondrait à 1 Cd/m2 = 107 700 mpsas. Toutes les planètes ne réfléchissent pas le même spectre à partir du soleil. Donc il existe une valeur de conversion par planète. Comment la trouver ? La chercher avec rigueur suppose travailler en magnitudes et spectres visuels. Dans la publication précédente des astrophysiciens ont vérifié une méthode en utilisant l'échelle Vega pour les magnitudes visuelles. Les résultats avec lampadaires et sur différentes sites montrent des variations d'env. +/- 2% , indétectables à l’œil, selon la température d'un corps noir". Bref: bingo ! Pour avoir une précision suffisante , il faut déterminer la "température équivalente pour l'oeil" de chaque planète. Donc pour toutes les longueurs d'onde de 380 à 700mn par pas de 10nm, il suffit d alors de faire converger 2 luminances spectrales pour l'oeil :
celle d'un corps noir : En sommant par pas de 10nm: toutes les luminance spectrale d'un corps noir à une température choisie (en utilisant la formule de planck) X efficacité relative de perception de l’œil selon la norme actuelle CIE (commission internationale de l'éclairage) .
celle de la planète : En sommant par pas de 10nm : toutes les luminance spectrale d'un corps noir à 5775K (en utilisant la formule de planck) X efficacité relative de perception de l’œil selon la norme actuelle CIE (commission internationale de l'éclairage) X albédo de la planète.