Aller au contenu

Machinvert

Membre
  • Compteur de contenus

    5
  • Inscription

  • Dernière visite

À propos de Machinvert

  • Date de naissance 28/12/1992

A propos

  • Résidence
    Vizille
  • Intérêts
    Photographie, Vidéo, Musique, Drones, Jeux vidéos, Sciences, Astronomie, Sport
  • Occupation
    Etudiant
  • Matériel
    Canon Eos 60D
    Tokina 11-16 ATX PRO DX II f/2,8
    Sigma 24-70 EX-DG HSM f/2,8
  • Site Web

Visiteurs récents du profil

Le bloc de visiteurs récents est désactivé et il n’est pas visible pour les autres utilisateurs.

Machinvert's Achievements

  1. Salut salut, Je découvre ton projet en cours car j'étais à la recherche d'infos pour faire mon propre réducteur Harmonic Drive et me faire une petite monture de voyage pour mettre simplement un APN... J'envisage même d'utiliser ce système pour faire un remontoir pour montres automatiques... A suivre donc... Et force est de constater que tu as déjà fait un job incroyable. Je pense tenter un développement parallèle (pour la beauté du geste) mais j'ai quand même la sensation que ton développement est la principale piste sérieuse que j'aie pu rencontrer en écumant l'internet ! Si le budget est là, je tenterai peut-être des versions finales avec de la pièce usinée... 🚀 Du coup je vais suivre le projet et si jamais tu as besoin d'infos, je serais ravi de pouvoir aider... J'en profite pour revenir sur le concept du "trou-trait-plan" dont je n'avais pas entendu parler de nom. 🤓 Pour le coup je connaissais les concepts de Degrés de Liberté, Mise en positions (MIP) et Maintient en Position (MAP). Pour ceux que ça intéresse et qui seraient un peu perdus, voici un petit condensé de ces termes : La mise en position (MIP) désigne la façon dont on pose une pièce sur une autre. Lorsque définit le MIP, on ne prend pas en compte le MAP ! Le maintien en position (MAP) est la façon dont on bride les pièces ensemble. Attention : sans une bonne mise en positon, ou guidage, le maintien peut affecter la mise en position initiale. Les degrés de libertés sont des mouvements libres dans l'assemblage de 2 pièces. Par exemple, quand vous montez votre télescope pour faire le MIP dans ses colliers, vous bloquez sa possibilité de se déplacer suivant 2 axes mais il peut toujours se déplacer suivant l'axe des 2 colliers. Cette liaison s'appelle une liaison "Pivot glissant" : Image ci-dessus : Guide du Dessinateur Industriel, André Chevalier, P116, Hachette Technique, Ed. 2004 Pour info, vous trouverez une mine d'informations dans le Guide du Dessinateur Industriel, peu importe son édition. Je vous encourage fortement à vous en procurer un d'occasion si vous n'êtes pas du métier (sinon vous en avez déjà un 😜). Pour en revenir à l'exemple ci-dessus on a 3 types de liaisons qu'on va détailler avec le repère (X, Y, Z) représenté sur l'image partagée : - 1 liaison rotule (= la bille dans le trou conique) => Blocage de la translation en X => Blocage de la translation en Y => Blocage de la translation en Z car pour le MIP, on considère que 2 éléments en contact ne se décollent pas - 1 Liaison Linéaire Annulaire (= la bille dans la rainure en "Vé") => Blocage de la translation en Y => Blocage de la translation en Z - 1 Liaison Ponctuelle (= la bille sur le plan) => Blocage de la translation en Z On stoppe 6 degrés de liberté mais on note qu'il n'y a pas de blocage des rotations. Mais cela est dû au fait que les rotations sont bloquées par la combinaison des liaisons mécaniques : - Liaison rotule + liaison linéaire annulaire = Blocage des rotations autour des axes Y et Z - En ajoutant l'appui plan = Blocage de la rotation autour de l'axe X Ce cas n'est pas trivial car l'arrêt des rotations est induit par une étude un peu plus large du système. De plus on ne cherche pas à obtenir un encastrement (= tous les degrés de liberté bloqués) mais un positionnement d'une base à points qui peut ensuite être réglée. Et le réglage induira la rotation des billes d'appui. On a donc besoin des rotations. Dans la plupart des cas, l'assemblage de référence se définit par un Appui plan (un plan sur un plan) + un appui linéaire (un rouleau sur un plan) + un appui ponctuel (une bille sur un plan) : Dans ce cas on a : - 1 Liaison plane (= plan / plan) : => Blocage de la translation en Y => Blocage de la rotation autour de X => Blocage de la rotation autour de Z - 1 liaison linéaire (= rouleau ou 2 points éloignés /plan) : => Blocage de la translation en Z => Blocage de la rotation autour de Y - 1 Liaison ponctuelle (= sphère / plan) : => Blocage de la translation en X On bloque ainsi 3 translations et 3 rotations et donc on obtient un posage isostatique. C'est à dire qu'on bloque 6 degrés de liberté, ni plus, ni moins. Si on bloque moins de degrés de liberté alors on autorise des mouvements : par exemple si on ne met pas de bille, notre ensemble peut translater suivant l'axe X. On obtient alors une Glissière au lieu d'un encastrement. Ou comme plus haut, un système réglable. Si on bloque plus de degrés de liberté, on se retrouve avec des points qui risquent de ne pas être en contact ou de forcer. Dans ces cas on mettra en place des systèmes souples, du jeu ou avec des réglages. On dira qu'on est hyperstatique. Le cas le plus connu est celui de la chaise qui au-delà de 3 pieds est hyperstatique. Mais quand on s’assoit dessus les 4 pieds touchent par terre car la structure se déforme et permet aux 4 pieds de toucher. Une fois le MIP en place, il faut que tout cela tienne et on met en place le MAP... Mais ce ci est une autre histoire. Merci aux courageux qui m'auront lu, En espérant avoir pu aider plutôt qu'avoir seulement rapporté ma science. Bonne journée,
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.