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Ilytoxic

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Messages posté(e)s par Ilytoxic

  1. C'est pourtant simple. Il n'y a que deux aspects à prendre en compte :

     

    1) Quel diamètre maximum puis-je m'offrir pour mon budget ?

    et

    2) Quel poids et encombrement suis-je prêt à supporter en fonction du lieu d'observation envisagé ?

     

    En utilisation nomade, il va falloir prendre en compte la nécessité de fourrer l'engin dans un véhicule, en plus ou moins de parties, la nécessité de les soulever pour les faire passer les ouvertures, etc.

     

    En utilisation dans le jardin, il faudra juste prévoir de déplacer l'instrument de son lieu de rangement vers son lieu d'observation, et les solution sont nettement plus simples : diable pour tout transporter d'un seul tenant, déplacement en deux ou trois parties rapidement installées, etc.

     

    Et bien sûr, en utilisation à poste fixe sous abri amovible, le problème ne se pose plus.

     

    Du coup, moins le point n° 2 est problématique, plus le point n° 1 doit devenir prioritaire.

     

    C'est seulement une question de trouver le bon équilibre performances / prix / emmerdements, tout simplement.

     

    Mais en visuel, le diamètre est le paramètre fondamental et ne peut pas être évacué d'un revers de main.

     

     

     

    Alors,

     

    La collimation se fait de la même manière que pour tout instrument à miroir.

     

    L'oculaire de collimation est utile pour aligner le miroir secondaire, notamment la rotation sur l'axe de son support au cas où tu achèterais un instrument d'occasion particulièrement malmené et déréglé.

     

    Avec seulement un oculaire de collimation, l'alignement du miroir primaire ne pourra être que dégrossi. Il faudra le peaufiner de nuit en observant une étoile bien centrée et en défocalisant (en ajustant le porte-oculaire de manière à ce que l'image ne soit pas nette) de manière à observer les anneaux de diffraction. Ensuite, il faudra ajuster le miroir primaire de manière à ce que ces anneaux soient aussi circulaires et concentriques que possible.

     

    Mais le problème qui va se poser, c'est qu'un dobson non motorisé ne pourra pas conserver l'étoile centrée, et ce d'autant moins qu'il faudra tout de même grossir pas mal pour observer ces anneaux. Qui plus est, la turbulence va brouiller l'image et rendre ces anneaux peu visible, surtout en début de nuit quand l'atmosphère n'est pas encore stable et que ton miroir n'est pas encore en température, c'est à dire justement au moment où tu voudras justement effectuer tes réglages pour pouvoir observer le reste de la nuit !

     

    C'est pourquoi l'oculaire ne collimation reste avant tout un outil de dégrossisage. A noter que la plupart des cheshire sont en deux parties : un oeilleton contenant le cercle réfléchissant, vissé sur un tube contenant le réticule. Deux en une, donc. :) Ca vient généralement du fait qu'il existe des cheshires longs ou courts à utiliser selon l'instrument, et que les constructeurs simplifient la production en construisant d'une part l'oeilleton qui est commun aux deux modèles, et d'autre part des tubes courts et longs.

     

    Sinon, quand l'alignement de l'instrument est déjà dégrossi, le laser sera le plus simple à utiliser, mais avec des réserves que je vais détailler à la fin.

     

    Le cheshire est un bon outil également, mais qui est probalement moins intuitif que le laser. Encore une fois, il faudra que l'instrument soit à peu près correctement aligné, sinon l'oculaire de collimation (voire rien du tout et simplement regarder dans le porte-oculaire ouvert) sera nécessaire pour dégrossir si l'instrument a été complètement déréglé.

     

    Le cheshire te permet de collimater à vue en alignant les repères (cercle réfléchissant, réticule) avec leurs reflets.

     

    Comme pour tout autre outil de collimation, tu commences par aligner le secondaire de manière à centrer l'image réfléchie du miroir primaire, puis tu termines en alignant le primaire. Ce dernier réglage est généralement beaucoup plus fin que le premier (des mouvements imperceptibles des vis de réglage du primaire induisent des décalages importants).

     

    J'en viens donc à l'utilisation du laser.

     

    Et je commence par les inconvénients. Un laser bon marché peut souffrir de nombreux défauts :

     

    1) Le spot est loin d'entre ponctuel et n'est même pas circulaire. En réalité, c'est le cas de toutes les diodes laser : le spot a la forme d'un cigare... Pour y remédier, il est nécessaire de le diaphragmer au moyen d'un masque percé d'un petit trou rond aussi régulier que possible.

     

    Astuce pour un laser bon marché : enfile dans le trou un morceau de gaine électrique bien droit, si possible noir pour limiter les reflets. Ca va réduire le diamètre du spot et lui rendre une forme aussi circulaire que possible. Je reviendrai à la fin sur les particularités des laser Howie Glatter.

     

    2) Il se peut que le laser ne soit pas correctement centré dans le corps en aluminium du collimateur.

     

    Normalement, il est maintenu en place par 3 (ou 6) vis qui permettent de le centrer et de l'orienter.

     

    Pour vérifier l'alignement, place le collimateur sur un support permettant de le faire tourner sur son axe. Ca peut être deux blocs de bois pourvu de découpes en "V", par exemple. Pour ma part, j'ai prix quelques Légo et j'ai tout simplement fixé 4 roues sur des blocs eux-mêmes fixés à une plaque de manière à ce que la partie la plus épaisse du corps du collimateur ne touche pas la plaque et qu'il puisse rouler en s'appuyant sur des parties de même diamètres de part et d'autre de cette partie centrale plus épaisse.

     

    Il ne te reste plus qu'à projeter le spot sur un mur blanc assez éloigné pour que la moindre déviation soit clairement visible, et à faire rouler le collimateur sur son axe. Si le spot ne bronche pas, c'est bon. S'il décrit un cercle, il va falloir réajuster... Procède par petites touches jusqu'à ce que le spot ne bouge plus quand tu tournes le collimateur sur son axe.

     

    Bon, la plupart sont correctement alignés (à moins d'une merde chinoise particulièrement bon marché), mais ça ne fait pas de mal de vérifier, la fiabilité de l'outil en dépend.

     

    3) Le corps du collimateur n'est pas usiné avec une précision suffisante et il a du jeu dans le porte-oculaire.

     

    Ce jeu va se traduire par deux défauts : a) Une déviation latérale (généralement faible, mais suffisante pour manquer le centre du primaire) et B) la possibilité que l'outil ne soit pas plaqué parfaitement parallèlement au tube coulissant du porte-oculaire (ce qui induit des écarts encore plus graves).

     

    En général, on pallie en enroulant du ruban adhésif autour de la partie avant (celle qu'on insère dans le porte-oculaire) jusqu'à limiter ou idéalement éliminer le jeu.

     

    Bien, maintenant qu'on tient un collimateur laser qui ne va pas lui-même générer des erreurs, on va pouvoir s'en servir pour aligner les miroirs.

     

    Le processus s'effectue en deux étapes :

     

    - Alignement du miroir secondaire : On enfile le laser, et on ajuste les 3 vis du support du secondaire jusqu'à centrer le spot sur la pastille qui parque le centre du miroir primaire (d'où l'importance du point n° 1 précédent, relatif à l'obtention d'un spot fin et à peu près circulaire) ;

     

    - Alignement du primaire : on ajuste les vis de réglage du primaire de manière à ce que le faisceau laser revienne sur lui-même.

     

    Les collimateurs laser présentent généralement un côté ouvert avec un section réfléchissante (blanche) à 45° de manière à être visible depuis l'arrière du télescope. C'est un gros avantage sur le cheshire et l'oeilleton de collimation, car tu n'as pas besoin de faire des allers et retours entre l'arrière du tube et le porte-oculaire pour vérifier l'effet de tes ajustements : tu peux le faire à vue depuis ta position de réglage.

     

    Cependant, au moment où le spot par venir frapper le trou par lequel il est émis, il peut régner une légère incertitude (surtout si le spot n'est pas parfaitement circulaire) sur sa position, car il va disparaître (puisqu'il n'claire plus la surface blanche).

     

    Mais il existe une méthode qui permet d'obtenir un bien meilleure précision à cette étape. Si tu ne disposes pas d'un collimateur équipé des accessoires nécessaires, tu vas avoir besoin de bricoler un peu. Il ne te faudra qu'un morceau de papier blanc, un compas et un lentille de barlow quelconque (généralement livrée avec l'instrument).

     

    Découpe un cercle de papier du diamètre de la lentille de champ de la barlow, agrandit légèrement le trou central marqué par la pointe du compas (pas besoin d'une grande précision, c'est la beauté de cette méthode) et fixe-le devant la lentille (avec un peu de scotch par exemple).

     

    Enfile ton laser dans la barlow, la barlow dans le porte-oculaire, et allume... Le miroir primaire va se retrouver illuminé, et par réflexion, viendra à son tour illuminer le cercle de papier blanc. L'ombre de la pastille collée sur con centre va se découper sur ce cercle de papier sous la forme d'une ombre annulaire. Il te suffira de centrer cet anneau sur le trou central et le tout est joué.

     

    Si ton tube est un cylindre fermé, ça va t'obliger à faire des va-et vient, mais la précision reste excellente. Si ton instrument est à tubes Serrurier (ce qui ne sera sans doute pas le cas étant donné ton budget, cela dit), la cible peut être aperçue en regardant de biais depuis l'arrière de l'instrument, ce qui facilite tout de même les choses.

     

    Ensuite, il existe des collimateurs plus évolués avec un accessoire qui reprend le principe de la cible à 45° visible par une découpe latérale, mais avec une barlow intégrée. Je vais à présent te parler les lasers Howie Glatter, bien qu'a priori, ça n'entrera dans ton budget dans l'immédiat.

     

    - Ils possèdent, autour du trou de sortie à l'avant, un filetage permettant d'y visser divers accessoires (trou de réduction, barlow, mires holographiques de diverses formes), tout munis d'une façade blanche ;

     

    - Ils sont usinés avec une telle précision qu'ils ne montrent aucun jeu dans le porte-oculaire et que l'air en est chassé bruyamment quand on les insère ;

     

    - On peut les insérer dans un tube muni d'une découpe latérale et d'une cible à 45° contenant une barlow en son centre (TuBlug) ;

     

    - Autre accessoire possible (pour les tubes ouverts à Serruriers) : le Blug, une sorte de bouchon avec une face blanche à 45° et une barlow, à enfiler à la sortie du tube porte-oculaire côté miroir, le laser basique restant enfilé de l'autre côté ;

     

    - Et pour finir, le Parallizer, un réducteur de diamètre permettant de centrer parfaitement un oculaire ou un laser 1"1/4 dans un porte-oculaire 2".

     

    L'intéret de ces accessoire est 1) une précision extrême et une collimation reproductible, sans jeu ni dépendance à la manière d'insérer l'outil, et 2) la facilité d'utilisation, notamment, pour la collimation du primaire sans avoir à se déplacer.

     

    Ces lasers et les TuBlug existent en 1"1/4, en 2" et en double coulant (pour les lasers).

     

    Mais comme expliqué un peu plus haut, on peut, en bricolant un peu, fabriquer des outils qui permettent grosso modo d'obtenir une bonne collimation sans trop galérer et sans payer le prix fort.

     

    Wow !

    Merci de ta réponse !

  2. Alors merci à tous pour vos réponses!

     

    Vous l'avez surement compris, je suis totalement débutant et ça fait extrêmement plaisir d'être conseiller par vous !

     

    Mon inactivité est du à un manque de temps important ces derniers jours et ce sera plus rapide de tous vous remercier directement sur ce message!

     

    Sinon pour revenir aux télescopes j'ai lu que pour le prix d'un 200 neuf je pouvais avoir droit à un 250 d'occasion, mais en fait je ne sais pas vraiment où l'acheter.

     

    J'avoue ne pas trop avoir confiance en cela car pour moi acheter neuf est gage de qualité donc je voudrais connaître votre avis avant de me lancer dans cet achat (qui va bientôt être fait).

     

    :):):)

  3. C'est pourtant simple. Il n'y a que deux aspects à prendre en compte :

     

    1) Quel diamètre maximum puis-je m'offrir pour mon budget ?

    et

    2) Quel poids et encombrement suis-je prêt à supporter en fonction du lieu d'observation envisagé ?

     

    En utilisation nomade, il va falloir prendre en compte la nécessité de fourrer l'engin dans un véhicule, en plus ou moins de parties, la nécessité de les soulever pour les faire passer les ouvertures, etc.

     

    En utilisation dans le jardin, il faudra juste prévoir de déplacer l'instrument de son lieu de rangement vers son lieu d'observation, et les solution sont nettement plus simples : diable pour tout transporter d'un seul tenant, déplacement en deux ou trois parties rapidement installées, etc.

     

    Et bien sûr, en utilisation à poste fixe sous abri amovible, le problème ne se pose plus.

     

    Du coup, moins le point n° 2 est problématique, plus le point n° 1 doit devenir prioritaire.

     

    C'est seulement une question de trouver le bon équilibre performances / prix / emmerdements, tout simplement.

     

    Mais en visuel, le diamètre est le paramètre fondamental et ne peut pas être évacué d'un revers de main.

     

     

     

    Alors,

     

    La collimation se fait de la même manière que pour tout instrument à miroir.

     

    L'oculaire de collimation est utile pour aligner le miroir secondaire, notamment la rotation sur l'axe de son support au cas où tu achèterais un instrument d'occasion particulièrement malmené et déréglé.

     

    Avec seulement un oculaire de collimation, l'alignement du miroir primaire ne pourra être que dégrossi. Il faudra le peaufiner de nuit en observant une étoile bien centrée et en défocalisant (en ajustant le porte-oculaire de manière à ce que l'image ne soit pas nette) de manière à observer les anneaux de diffraction. Ensuite, il faudra ajuster le miroir primaire de manière à ce que ces anneaux soient aussi circulaires et concentriques que possible.

     

    Mais le problème qui va se poser, c'est qu'un dobson non motorisé ne pourra pas conserver l'étoile centrée, et ce d'autant moins qu'il faudra tout de même grossir pas mal pour observer ces anneaux. Qui plus est, la turbulence va brouiller l'image et rendre ces anneaux peu visible, surtout en début de nuit quand l'atmosphère n'est pas encore stable et que ton miroir n'est pas encore en température, c'est à dire justement au moment où tu voudras justement effectuer tes réglages pour pouvoir observer le reste de la nuit !

     

    C'est pourquoi l'oculaire ne collimation reste avant tout un outil de dégrossisage. A noter que la plupart des cheshire sont en deux parties : un oeilleton contenant le cercle réfléchissant, vissé sur un tube contenant le réticule. Deux en une, donc. :) Ca vient généralement du fait qu'il existe des cheshires longs ou courts à utiliser selon l'instrument, et que les constructeurs simplifient la production en construisant d'une part l'oeilleton qui est commun aux deux modèles, et d'autre part des tubes courts et longs.

     

    Sinon, quand l'alignement de l'instrument est déjà dégrossi, le laser sera le plus simple à utiliser, mais avec des réserves que je vais détailler à la fin.

     

    Le cheshire est un bon outil également, mais qui est probalement moins intuitif que le laser. Encore une fois, il faudra que l'instrument soit à peu près correctement aligné, sinon l'oculaire de collimation (voire rien du tout et simplement regarder dans le porte-oculaire ouvert) sera nécessaire pour dégrossir si l'instrument a été complètement déréglé.

     

    Le cheshire te permet de collimater à vue en alignant les repères (cercle réfléchissant, réticule) avec leurs reflets.

     

    Comme pour tout autre outil de collimation, tu commences par aligner le secondaire de manière à centrer l'image réfléchie du miroir primaire, puis tu termines en alignant le primaire. Ce dernier réglage est généralement beaucoup plus fin que le premier (des mouvements imperceptibles des vis de réglage du primaire induisent des décalages importants).

     

    J'en viens donc à l'utilisation du laser.

     

    Et je commence par les inconvénients. Un laser bon marché peut souffrir de nombreux défauts :

     

    1) Le spot est loin d'entre ponctuel et n'est même pas circulaire. En réalité, c'est le cas de toutes les diodes laser : le spot a la forme d'un cigare... Pour y remédier, il est nécessaire de le diaphragmer au moyen d'un masque percé d'un petit trou rond aussi régulier que possible.

     

    Astuce pour un laser bon marché : enfile dans le trou un morceau de gaine électrique bien droit, si possible noir pour limiter les reflets. Ca va réduire le diamètre du spot et lui rendre une forme aussi circulaire que possible. Je reviendrai à la fin sur les particularités des laser Howie Glatter.

     

    2) Il se peut que le laser ne soit pas correctement centré dans le corps en aluminium du collimateur.

     

    Normalement, il est maintenu en place par 3 (ou 6) vis qui permettent de le centrer et de l'orienter.

     

    Pour vérifier l'alignement, place le collimateur sur un support permettant de le faire tourner sur son axe. Ca peut être deux blocs de bois pourvu de découpes en "V", par exemple. Pour ma part, j'ai prix quelques Légo et j'ai tout simplement fixé 4 roues sur des blocs eux-mêmes fixés à une plaque de manière à ce que la partie la plus épaisse du corps du collimateur ne touche pas la plaque et qu'il puisse rouler en s'appuyant sur des parties de même diamètres de part et d'autre de cette partie centrale plus épaisse.

     

    Il ne te reste plus qu'à projeter le spot sur un mur blanc assez éloigné pour que la moindre déviation soit clairement visible, et à faire rouler le collimateur sur son axe. Si le spot ne bronche pas, c'est bon. S'il décrit un cercle, il va falloir réajuster... Procède par petites touches jusqu'à ce que le spot ne bouge plus quand tu tournes le collimateur sur son axe.

     

    Bon, la plupart sont correctement alignés (à moins d'une merde chinoise particulièrement bon marché), mais ça ne fait pas de mal de vérifier, la fiabilité de l'outil en dépend.

     

    3) Le corps du collimateur n'est pas usiné avec une précision suffisante et il a du jeu dans le porte-oculaire.

     

    Ce jeu va se traduire par deux défauts : a) Une déviation latérale (généralement faible, mais suffisante pour manquer le centre du primaire) et B) la possibilité que l'outil ne soit pas plaqué parfaitement parallèlement au tube coulissant du porte-oculaire (ce qui induit des écarts encore plus graves).

     

    En général, on pallie en enroulant du ruban adhésif autour de la partie avant (celle qu'on insère dans le porte-oculaire) jusqu'à limiter ou idéalement éliminer le jeu.

     

    Bien, maintenant qu'on tient un collimateur laser qui ne va pas lui-même générer des erreurs, on va pouvoir s'en servir pour aligner les miroirs.

     

    Le processus s'effectue en deux étapes :

     

    - Alignement du miroir secondaire : On enfile le laser, et on ajuste les 3 vis du support du secondaire jusqu'à centrer le spot sur la pastille qui parque le centre du miroir primaire (d'où l'importance du point n° 1 précédent, relatif à l'obtention d'un spot fin et à peu près circulaire) ;

     

    - Alignement du primaire : on ajuste les vis de réglage du primaire de manière à ce que le faisceau laser revienne sur lui-même.

     

    Les collimateurs laser présentent généralement un côté ouvert avec un section réfléchissante (blanche) à 45° de manière à être visible depuis l'arrière du télescope. C'est un gros avantage sur le cheshire et l'oeilleton de collimation, car tu n'as pas besoin de faire des allers et retours entre l'arrière du tube et le porte-oculaire pour vérifier l'effet de tes ajustements : tu peux le faire à vue depuis ta position de réglage.

     

    Cependant, au moment où le spot par venir frapper le trou par lequel il est émis, il peut régner une légère incertitude (surtout si le spot n'est pas parfaitement circulaire) sur sa position, car il va disparaître (puisqu'il n'claire plus la surface blanche).

     

    Mais il existe une méthode qui permet d'obtenir un bien meilleure précision à cette étape. Si tu ne disposes pas d'un collimateur équipé des accessoires nécessaires, tu vas avoir besoin de bricoler un peu. Il ne te faudra qu'un morceau de papier blanc, un compas et un lentille de barlow quelconque (généralement livrée avec l'instrument).

     

    Découpe un cercle de papier du diamètre de la lentille de champ de la barlow, agrandit légèrement le trou central marqué par la pointe du compas (pas besoin d'une grande précision, c'est la beauté de cette méthode) et fixe-le devant la lentille (avec un peu de scotch par exemple).

     

    Enfile ton laser dans la barlow, la barlow dans le porte-oculaire, et allume... Le miroir primaire va se retrouver illuminé, et par réflexion, viendra à son tour illuminer le cercle de papier blanc. L'ombre de la pastille collée sur con centre va se découper sur ce cercle de papier sous la forme d'une ombre annulaire. Il te suffira de centrer cet anneau sur le trou central et le tout est joué.

     

    Si ton tube est un cylindre fermé, ça va t'obliger à faire des va-et vient, mais la précision reste excellente. Si ton instrument est à tubes Serrurier (ce qui ne sera sans doute pas le cas étant donné ton budget, cela dit), la cible peut être aperçue en regardant de biais depuis l'arrière de l'instrument, ce qui facilite tout de même les choses.

     

    Ensuite, il existe des collimateurs plus évolués avec un accessoire qui reprend le principe de la cible à 45° visible par une découpe latérale, mais avec une barlow intégrée. Je vais à présent te parler les lasers Howie Glatter, bien qu'a priori, ça n'entrera dans ton budget dans l'immédiat.

     

    - Ils possèdent, autour du trou de sortie à l'avant, un filetage permettant d'y visser divers accessoires (trou de réduction, barlow, mires holographiques de diverses formes), tout munis d'une façade blanche ;

     

    - Ils sont usinés avec une telle précision qu'ils ne montrent aucun jeu dans le porte-oculaire et que l'air en est chassé bruyamment quand on les insère ;

     

    - On peut les insérer dans un tube muni d'une découpe latérale et d'une cible à 45° contenant une barlow en son centre (TuBlug) ;

     

    - Autre accessoire possible (pour les tubes ouverts à Serruriers) : le Blug, une sorte de bouchon avec une face blanche à 45° et une barlow, à enfiler à la sortie du tube porte-oculaire côté miroir, le laser basique restant enfilé de l'autre côté ;

     

    - Et pour finir, le Parallizer, un réducteur de diamètre permettant de centrer parfaitement un oculaire ou un laser 1"1/4 dans un porte-oculaire 2".

     

    L'intéret de ces accessoire est 1) une précision extrême et une collimation reproductible, sans jeu ni dépendance à la manière d'insérer l'outil, et 2) la facilité d'utilisation, notamment, pour la collimation du primaire sans avoir à se déplacer.

     

    Ces lasers et les TuBlug existent en 1"1/4, en 2" et en double coulant (pour les lasers).

     

    Mais comme expliqué un peu plus haut, on peut, en bricolant un peu, fabriquer des outils qui permettent grosso modo d'obtenir une bonne collimation sans trop galérer et sans payer le prix fort.

     

    Merci Beaucoup pour ta réponse !

    Ca fait vraiment plaisir d'être conseiller de cette manière !:be::be::be:

  4. Bon , Merci à tous pour vos réponses !

    Ca fait extrêmement plaisir !

     

    Alors j'ai bien réfléchi et je pense prendre un 250 mm, commencer dans mon jardin avec les oculaires livrés puis ensuite voir pour en acheter d'autre.

     

    Aussi, puisque j'habite dans le Gard je pense prendre mon télescope à l’abri de la lumière pour pouvoir l'exploiter complètement, il doit y avoir des endroits où ça se présentera bien.

     

    Je le prends chez Skywatcher, on m'a dit qu'il y avait mieux mais je n'ai pas les moyens d'investir dans un tube de meilleure facture certes mais avec un prix qui explose aussi.

  5. Je viens donner mon avis... Est-ce que tu comptes' date=' plus tard, passer à un diamètre supérieur ? Si oui, tu peux commencer avec le 200 mm en attendant un futur 400 mm par exemple. Si non, si ce télescope est définitif ou pour du très long terme, je trouve que ça vaut le coup d'économiser encore un peu si le 250 mm te convient et si on parle d'économiser deux ou trois mois, pas deux ou trois ans.[/quote']

     

    Ok ! Merci beaucoup !

  6. Si je peux me permettre, étant donné l'absence de contraintes de transport, tu devrais plutôt tenter de trouver le plus grand diamètre possible entrant dans ton budget. Ce sera probablement de l'occasion, d'ailleurs, mais de bonnes affaires se présentent régulièrement.

     

    200 mm, c'est vraiment peu en ciel profond (et à vrai dire, le diamètre fait une grande différence en planétaire également). Vois ce que tu peux trouver pour un budget raisonnable, mais ne te limite pas en diamètre par principe si tu as la possibilité de trouver mieux, absolument rien ne le justifie.

     

    Le fait de débuter ne présume pas que tu vas abandonner sous peu. Si l'envie est là et que tu souhaites persévérer, tu regretteras de t'être limité en diamètre.

     

    Je crois qu'on confond parfois "débuter" et "hésiter". Ce n'est pas du tout la même chose... ;)

     

    Et bien je prends un 200mm c'est car mon budget est assez limité, selon toi vaut mieux que je prenne le 200mm maintenant et que je puisse commencer l'observation ou attendre et prendre un 250mm ?

    Merci de ta réponse

  7. Le diamètre limite pour faire du ciel profond est quelque chose de très subjectif :). Chacun a sa tolérance. Cela dépend de la fréquence à laquelle on observe, de ce que l'on s'attend à voir.

     

    Charles messier observait avec l'équivalent d'une petite lunette 50/60mm de très moyenne facture le ciel profond et cela ne l'a pas empêché de faire son célèbre catalogue. Jean raphael gilis a également poussé sa lunette de 60mm dans ses retranchements et a écrit un livre sur l'observation du CP : https://www.amazon.fr/Jobserve-ciel-profond-Avec-lunette/dp/2890005968 .

     

    A l'opposé, si tu veux voir les bras des galaxies, il faut partir sur du 400mm. Certain construisent des télescope dobson jusqu'à 500 puis 800mm. Fred burgeot utilise une T1 : http://fredburgeot.fr/ !

     

    D'autres trouvent qu'en visuel CP, "on ne voit rien" et font de la photographies longue pause pour avoir la maximum de détails et avoir des couleurs.

     

    Je te conseillerais d'aller dans une soirée organisé par un club et jeter un oeil dans un dobson de 250mm et/ou 200mm pour te faire ta propre idée sachant que j'estime que ce sont tout deux des diamètres convenables pour du CP (mais cela n'est que mon avis personnel). 'Bruno a fait beaucoup de chose avec son dob 200 en CP : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=4923.

     

    Le critère numéro 1 en ciel profond reste tout de même d'avoir un ciel bien noir. Pour caricaturer, tu t'amuseras beaucoup plus sous le ciel namibien en ciel profond avec des 10x50 qu'en banlieue parisienne avec un dob 300mm.

     

    Merci beucoup pour ta réponse !

    Je suis maintenant conforté dans mon choix pour le 200, je donnerais mon avis de debutant quand je l'aurais ! 😆

  8. Bonsoir Ilytoxic,

     

    Pour du visuel en ciel profond, la règle c'est le maximum de diamètre pour capter au maximum les photons que nous envoient les faibles objets du ciel profond comme les galaxies.

     

    Par conséquent, le 250 sera préférable mais cela dépend de tes contraintes au niveau transport car le 250 tube plein sera plus lourd et un peu plus difficile à transporter que le 200. Le meilleur télescope est celui qui sort le plus souvent, il ne faut pas l'oublier.

     

    Tu observes depuis ton jardin ou dois-tu te déplacer ?

     

    Bon ciel !

     

    Merci de ta réponse !

     

    J'observe de mon jardin, j'ai un ciel de campagne plutôt propre.

    Si je pose cette question c'est car j'ai vue sur un article que pour pouvoir s'attaquer au ciel profond il fallait au moins avoir un 250. Quel est ton avis ?

  9. Voilà, je compte acheter un télescope et je pense beaucoup me concentrer sur le ciel profond mais je ne sais pas si le télescope que je souhaite acheter est suffisant.

     

    Le télescope en question est le dobson plein de Skywatcher avec un diamètre de 200 mm de diamètre.

     

    Est-il suffisant pour faire de bonne observations ou dois-je investir dans un 250 ?

     

    Merci de vos réponses !

  10. Salut !

     

    Je crois que c'est une question qu'on s'est tous posé (par tous j'entends les possesseurs de 250) et il n'y a que toi qui a la réponse.

     

    Si la plupart te conseillent de partir sur le 250, il y a quelques arguments en faveur du 200.

    Le prix, bien entendu, mais surtout l'encombrement. Même si la différence n'est pas énorme elle existe. Ces quelques petits kilos ont leur importance sur le long terme, pour la facilité de mise en place, la possibilité de déplacer l'instrument d'un seul morceau. C'est tout à fait personnel et subjectif mais tu vois si j'avais ce choix à refaire je partirais sur un 200 car les années passant le dos et les bras ne sont plus aussi frais !

    Ensuite l'évolution possible. Si la diamètrite te gagne, après un 200 un 300 marquera le coup, après un 250 pour trouver une nette différence il faudra basculer dans l'autre monde des GROS écopes de 350/400.

    Enfin, et la je parle sous le contrôle des experts car ce n'est pour moi que de la théorie, le 200/1200 grâce à son rapport F/D plus long devrait être un peu moins exigeant en terme d'oculaires, montrer moins de coma et être plus facile à collimater.

     

    Je trouve l'idée de l'occasion excellente, en 200 comme en 250, en particulier si tu peux te faire accompagner dans l'achat.

     

    Quoi qu'il en soit, bon choix et bon ciel!

     

    Merci de ta réponse !

     

    J'ai bien réfléchi et je pense partir sur un 200 neuf (ça fait 200 euros de moins) et acheter avec ça tous les accessoires types lampes rouge, carte du ciel et outil de collimation.

    Même si pour le dernier je ne sais pas trop comment ça marche, malgré les nombreuses explications lues.

  11. Je plussoie mes collègues, la différence entre un 200 et un 250 est notable, et oui ça vaut le coup, si on gère sans souci le gabarit plus important.

    Étant donné que mes moyens sont limités je me demande juste si est-ce vraiment grave si je prends le 200, pour moi la différence de prix est chère mais j'aimerais quand voir pas mal de chose

     

    Sinn merci de ta réponse.

  12. bonjour,

     

    plus le diamètre est important et plus de lumière tu collectera,

    comme les voitures plus c'est gros et plus c'est chère,

    comme les voitures tu as le modèle d'entré de gamme, basic:

    ça fonctionne , mais forcément agréable et confortable, mais ça fonctionne,

    et la version full option,

    donc mon avis si tu as 200€ à mettre dans un instrument prend la version haut de gamme

    regarde les Dobsons Kepler GSO

     

    Merci de ta réponse !

    Donc tu privilégie un 250 ?

    Skywatcher est une mauvaise marque ?

  13. Prend le 250. Sauf à ne pas pouvoir le stocker ou à avoir des difficultés à transporter (escaliers, habitat en ville sans jardin...) le 250 est plus puissant.

     

    Tu pourras pas augmenter la taille du miroir si plus tard tu en veux plus. Un 350 en cp commence à être bien sans avoir le poids fu 300.

    Merci de ta réponse !

     

    C'est bien ce que je me disais mais en fait le prix change quoi c'est 200 euros de plus

     

    J'ai peur de prendre un 200 et de regretter après parceque le 250 est meilleur.

     

    Sinon t penses quoi de skywatcher ?

  14. Bonjour à tous,

     

    Je suis novice dans l'astronomie amateur et vous demande conseil avant de faire un achat.

     

    Voilà, j'hésite entre deux télescopes mais avant ça, quelques questions.

     

    La marque Skywatcher est -elle de bonne qualité ou leurs instruments sont de mauvaises factures?

     

    Maintenant que c'est fait, c'est parti:

     

    Mon choix s'articule autour de deux télescopes

     

    Un skywatcher, dobson (sinn c'est trop cher) d'un diamètre de 200 mm et d'une focale de 1200 mm.

     

    Le lien : Skywatcher 200/1200

     

    Est-ce un bon télescope pour débuter ? Je suis sous un ciel de campagne avec pas trop de pollution lumineuse.

     

    Mon seconde choix est le télescope de la même enseigne mais avec un diamètre de 250 et la même focale

    Le lien : Skywatcher 250/1200

    Voila ma question est :

     

    200 € de plus pour un 250 à la place d'un 200 est il justifier?

    Ca vaut le coup ?

     

    Merci de vos réponses

  15. Bonjour à tous,

     

    Je suis novice dans l'astronomie amateur et vous demande conseil avant de faire un achat.

     

    Voilà, j'hésite entre deux télescopes mais avant ça, quelques questions.

     

    La marque Skywatcher est -elle de bonne qualité ou leurs instruments sont de mauvaises factures?

     

    Maintenant que c'est fait, c'est parti:

     

    Mon choix s'articule autour de deux télescopes

     

    Un skywatcher, dobson (sinn c'est trop cher) d'un diamètre de 200 mm et d'une focale de 1200 mm.

     

    Le lien : Skywatcher 200/1200

     

    Est-ce un bon télescope pour débuter ? Je suis sous un ciel de campagne avec pas trop de pollution lumineuse.

     

    Mon seconde choix est le télescope de la même enseigne mais avec un diamètre de 250 et la même focale

    Le lien : Skywatcher 250/1200

     

    Voila ma question est :

     

    200 € de plus pour un 250 à la place d'un 200 est il justifier?

    Ca vaut le coup ?

     

    Merci de vos réponses :):)

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