Gustar

Bonjour à tous, Je me demandais si certains avaient des conseils pour choisir un bon site d’observation. En partant du principe que j’ai identifié une grande zone à faible pollution lumineuse. Mais au-delà de cette considération, je m’installe où ? Sur un chemin ? Un parking de campagne ? Au milieu d’un champs ? Peu importe ? Quelles sont les caractéristiques à éviter ou à privilégier, avez-vous déjà eu une mauvaise surprise ou au contraire une bonne intuition ? Merci d’avance !

Merci à tous pour vos réponses, je suis parti sur l’oculaire zoom 3-8mm de chez SvBony qui a l’air de donner satisfaction à beaucoup de monde.

Pour ma part, étant ado j’avais une petite fascination pour les planètes et le cosmos. Mes parents m’avaient acheté une petite lunette de base assez décevante, j’y avais vu la Lune mais pas d’effet spectaculaire, image floue dans mon souvenir et on n’avait pas su la régler. Faute de compétence ou de qualité du matériel, je ne saurais le dire. Ça avait quasiment effacé mon enthousiasme jusqu’à ce que je décroche mon stage de troisième à l’observatoire radioastronomique de Nançay, côté maintenance des instruments. Bon là il y a déjà une claque en voyant tout ce monde travailler sur un site extraordinaire, et le matériel démesuré pour le suivi du soleil. Avec en point d’orgue un passage par le radiotélescope qui a une surface collectrice de 8 000 m2, des discussions avec des chercheurs qui ont su se mettre à la portée du collégien que j’étais. Mais j’avoue que je ressentais aussi une petite frustration de ne pas avoir pu observer « vraiment » le ciel, si ce n’est sur des graphiques qui m’étaient incompréhensibles. Jusqu’au jour où une joyeuse bande d’étudiants a rejoint le site. J’étais jusqu’ici quasiment seul le soir, logé sur place. L’un d’eux avait apporté un télescope motorisé et m’avait proposé d’observer. J’avais été subjugué par nos observations planétaires, notamment de Saturne. Nous avions aussi vu la Lune, Mars et Uranus. Énorme émotion pour moi de voir « en vrai » ces objets qui m’étaient presque familiers mais quasi-fictifs puisque je ne les avais vus que dans des livres. Et encore, l’étudiant qui possédait le télescope était déçu de la qualité des images, à cause de la Lune assez forte ce soir là. Vingt ans plus tard, on m’a offert un télescope PERL des années 1980 et j’ai eu le privilège de ressentir à nouveau cette même joie en observant Jupiter et ses satellites, les cratères lunaires ou encore Saturne et ses anneaux.

Je ne suis pas sûr de pouvoir observer correctement dans des conditions normales à 240x. (Barlow x2 + oculaire de 10mm)

En l’occurrence je m’inquiète surtout de la durée de présence d’une planète dans l’objectif avant que la rotation de la Terre n’oblige à déplacer le Dobson manuellement.

Bonjour à tous, Étant depuis peu propriétaire d’un Dobson (Sky Watcher Flextube) 200/1200, j’aimerais compléter ma mince collection d’oculaires qui comporte un 10mm et un 25mm. J’aimerais pousser le grossissement au maximum du raisonnable pour l’observation planétaire principalement. J’ai pensé à un 6mm pour obtenir un grossissement x200 si je ne me trompe pas. Est-ce que des conditions de seeing exceptionnelles seront nécessaires pour l’utiliser ? Est-ce trop proche du « potentiel » maximum du télescope ? Si c’est pour pouvoir l’utiliser 3 fois par an je préfère être plus modeste. Autre question liée, avec ce grossissement sur un Dobson non motorisé, j’imagine que le champs apparent a une importance. Que me conseillez-vous pour que ce soit un minimum confortable ? Merci d’avance !

Merci ! En vérité c’est plus pour la blague qu’autre chose, il y a même une référence humoristique en guise de clin d’oeil à ceux qui la reconnaîtront. Pour que mon message ne soit pas mensonger, j’ai fait écrire une phrase à ChatGPT : « à chaque observation, l’astronomie me donne l’impression vertigineuse de voyager dans l’univers » Le reste est authentique haha !

Bon juste une chose, c’est ChatGPT qui a rédigé cette présentation, disons que de mon côté j’ai supervisé les grandes lignes. Donc c’est un peu formel, ne vous alarmez pas, essayez de vous concentrer sur l’essentiel. Chers camarades, Bon voyez déjà « camarades », j’ai jamais foutu les bottines ici à part pour lurker, on peut difficilement parler de camaraderie entre vous et moi. Je reprends. Chers camarades, Non j’aime pas. Je vais enchaîner hein mais c’est là que je regrette de ne pas avoir lu la présentation une fois d’un bout à l’autre. Ayant reçu il y a un an environ un PERL JPM 114/900 de la part d’un généreux membre de ma famille qui cherchait à se débarrasser de l’encombrement provoqué par le bibelot, je me suis découvert une passion. Passées les premières semaines à comprendre le fonctionnement de la monture équatoriale, et à réaliser que la mise au point permet d’obtenir autre chose que des tâches floues à l’observation, j’ai poussé jusqu’à collimater grossièrement l’appareil et obtenir de premières images. Depuis lors, à chaque observation, l’astronomie me donne l’impression vertigineuse de voyager dans l’univers, Bon là normalement il y avait encore un « camarade » mais je le vire il m’en a mis à toutes les sauces ce con. Je n’ai pu voir que quelques planètes, avec tout de même une certaine émotion je l’avoue. Les cratères lunaires, Jupiter et ses satellites, les anneaux de Saturne, un disque rouge pour Mars et un croissant pour Vénus. J’ai fini par être frustré par la qualité très relative des images, une certaine difficulté à manier la monture équatoriale grippée par le temps et l’humidité, et l’impossibilité d’utiliser le viseur dont le support est légèrement endommagé (et je ne suis pas très bricoleur). Sachant que les seuls oculaires étaient un 9mm et un 6mm, je vous laisse rigoler en m’imaginant chercher Mars et Saturne quasiment à l’aveuglette. Le temps a passé (camarades), et j’ai laissé pour quelques mois le ciel me passer au-dessus de la tête, sans autres observations que d’occasionnels balayages visuels. L’envie m’a repris récemment d’observer le ciel nocturne, et j’ai ainsi fait l’acquisition d’un Dobson Flextube en 200/1200mm, d’occasion. Avec un oculaire de 10mm et un autre de 25mm. Et un viseur qui marche ! Je n’ai pas encore eu le ciel me permettant d’en faire bon usage, mais la soirée de mardi s’annonce prometteuse si j’en crois Clear Outside. J’espère (mais peut-être que je me fourvoie) pouvoir observer quelques objets du ciel profond. Il faudra peut-être que je m’éloigne significativement de mon domicile à Bortle 7… Merci de m’accueillir et bon ciel à tous, camarades.