

quetzalcoatl
-
Compteur de contenus
6566 -
Inscription
-
Dernière visite
Messages posté(e)s par quetzalcoatl
-
-
-
-
Bonjour,
Perso, je ne connaissais pas. L'idée de poster le bulletin me semble utile, au moins pour ceux qui ne sont pas fâchés avec l'anglais...non, non non, je ne me propose pas d'en faire la traduction régulièrement.
-
Message écrit par kopernic@22/10/2005 - 23:07
bonsoir,
euh ... la deuxième image est composée de 2 photos. Si j'ai bien compris, ces 2 photos sont prises à 2 instants différents et montre la différence de climat, n'est ce pas ? Mais le paysage n'évolue pas dérrière. Bouge plus les robots ?
Salut Koper',
Tu pourrais lire attentivement, cela m'éviterait d'avoir à radotter sur mon clavier.
Bon! c'est vrai, il peut m'arriver de ne pas être clair dans mes messages. Mais là! c'est bien toi qui merdouilles! Ou peut-être me taquines-tu ?
"Cette comparaison d'images prises à quarante jours d'intervalle par le lander Viking 1 (en 1977) dans cette même région nous laisse apprécier l'importance d'un tel événement. La baisse de luminosité de 80% n'avait pas de conséquences sur viking dont l'alimentation en énergie était d'origine nucléaire. Il en serait tout autrement pour les rovers et leurs panneaux solaires."
En 1977!!! Je crois qu'à cette époque tes parents ignoraient encore qu'ils auraient un jour à te subir.
Les Landers de la mission Viking étaient donc 2 sondes statiques (immobiles) dont l'objectif principal étaient de savoir (par des analyses in situ dans un micro laboratoire) si la vie existait sur Mars.
Une des expériences donna d'assez curieux résultats, tant et si bien que l'on crût un moment avoir la preuve d'une activité biologique en surface...
PS: Amicales pensées à toi et à tes géniteurs.
-
Depuis 5 jours maintenant, une tempête de poussière se développe dans la région de Chryse Planitia.
http://www.unmannedspaceflight.com/index.p...pe=post&id=1884
Ce secteur de Mars nous est connu d’abord par le fait qu’il fût le site d’atterrissage pour Viking 1. C’est aussi une zone où apparaissent de façon récurrente ces tempêtes locales ou régionales qui occasionnellement peuvent se transformer en tempête planétaire.
Cette comparaison d'images prises à quarante jours d'intervalle par le lander Viking 1 (en 1977) dans cette même région nous laisse apprécier l'importance d'un tel événement. La baisse de luminosité de 80% n'avait pas de conséquences sur viking dont l'alimentation en énergie était d'origine nucléaire. Il en serait tout autrement pour les rovers et leurs panneaux solaires.
http://www.unmannedspaceflight.com/index.p...pe=post&id=1886
L’équipe des Mars Rover Exploration ne peut-être que très attentive à l’évolution de ce phénomène, car naturellement, il pourrait avoir une incidence majeure sur les opérations des robots voir même sur leurs survies.
Deux jours après son début, une phase de croissance rapide confirmait le caractère important de cette tempête.
http://elvis.rowan.edu/marswatch/dust/
Opportunity évoluant pas trop loin de là (près de 1000 Km quand même), elle pourrait être la première à devoir prendre des mesures de sauvegarde si la situation s’aggravait encore.
On pourrait si nécessaire mettre Oppy en "hibernation" mais nous sommes encore loin de l'envisager sérieusement...
-
La richesse en molécules prébiotiques de l’atmosphère de Titan a vraiment de quoi surprendre et les très basses T° n’ont pas eu l’effet inhibiteur que beaucoup avaient imaginés.
Depuis la fin des années 70 jusqu’à nos jours, les découvertes successives à partir de sondes ou de télescopes ont de façons régulières complexifiées le tableau.
Ainsi, après la présence d’azote et de méthane, on a détecté de multiples molécules organiques telles que l’éthane, le propane, le cyanure d’hydrogène, le monoxyde de carbone (à l’origine de molécules oxygénées), divers nitriles et un peu de vapeur d’eau.
Depuis les analyses effectuées in situ par Huygens, on sait que l’azote de Titan est le produit d’une dissociation photolytique d’ammoniac et que l’argon détecté, indique sans nul doute un processus volcanique passé ou même présent. Le monoxyde de carbone existant lui en faible quantité pourrait aussi être un indice de cryovolcanisme.
Au cours de sa descente, Huygens a montré que le pourcentage de méthane passe de 1% à
50 Km d’altitude à près de 5% au niveau du sol. Enfin, c’est en cette occasion que l’on a confirmée la présence d’acide cyanhydrique atmosphérique.
En fait, c’est dans les hautes couches de l’atmosphère de Titan que s’effectue la chimie conduisant à la présence de la plupart des molécules complexes.
A plus de 200 Km d’altitude, sous les effets conjugués du rayonnement solaire et de la magnétosphère de Saturne et en la présence d’ions de magnésium (apport des météorites) jouant un rôle catalytique, les réactions provoquent l’apparition d’une multitude de particules variées dont certaines atteignent 1/3 de mm.
Ces aérosols brassés par les vents, vont se déposer lentement sous l’effet de la faible gravité mais aussi entraînés par des pluies de méthane, à la surface. Ce sont eux qui donnent à l’atmosphère de Titan cette couleur orangée si caractéristique. C’est ce mélange d’hydrocarbures et de nitriles que l’on appelle tholine. Il contient un important % d’ammoniac. Parmi toutes les variétés de molécules qui la compose, on distinguera, des amines, des nitriles, pyrimidines, pyridines, adenines et pyrazines.
La tholine, par son accumulation dans les secteurs bas du relief, constitue ces vastes étendues sombres qui occupent les 1/5 de la surface de cette lune. On trouve aussi la tholine dans le fond des réseaux fluviaux ou elle subsiste lorsque les écoulements des précipitations de méthane cessent.
Lors d’expériences faites en laboratoire, on a mêlé un agrégat de substances identique à la tholine avec de l’eau, en milieu acide, et l’on a obtenu ainsi des acides aminés, des acides nucléïques et des hydrocarbures aromatiques polycycliques. Ce sont rien de moins que les constituants essentiels qui aboutissent, selon des processus et certaines conditions qui nous échappent encore parfois, à la VIE.
Encore une chose, si l’on en revient au hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAH) qui constitueraient une part importante de la masse nuageuse de Titan, certains d’entre eux ont été détectés sur la face sombres de Japet. Mis en relation avec le fait que l’on admet communément que Titan, au cours de son histoire, a perdu, au minimum, trois fois sa masse atmosphérique actuelle (faible gravité), il n’est pas absurde d’imaginer que ce processus soit la source de tout ou partie de la matière carboné disséminée sur nombre des lunes de Saturne...
-
La NASA prépare activement Halloween ! Rappel de bons moments sur d’étranges musiques.
Ne boudons pas notre plaisir avec ce petit post récréatif.
http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/sounds/
WWRRRAAAAOOOOOOUUUUUUUUUUUUHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
-
-
Hello!
Tu auras noté, Charles, que dans l’hypothèse de Grinspoon on associe la présence de ces bactéries avec (et cela a son importance) du cryovolcanisme.
…Further, abundant hints of ice volcanism suggest that reservoirs of liquid water mixed with ammonia may exist close to the surface.
"One promising location for habitability may be hot springs in contact with hydrocarbon reservoirs," says lead author Dr. David H. Grinspoon.
A mon tour de redire mon scepticisme face à la théorie biologique tout en reprenant de concert avec toi la deuxième partie de ta conclusion quand tu penses que les manifestations du cryovolcanisme sont certainement assez discrètes pour ne pas avoir été observées directement, jusqu’à maintenant.
Une de tes remarques, dans le post suivant, m’intrigue spécialement.
« Sur Titan certaines rivières semblent monter les pentes c'est vraiment étrange ».
Es-ce que cela résulte de ton analyse des images ou d’une autre source ?
Il y a longtemps, j’ai lu, quelque part, exactement la même chose au sujet d’écoulements sur Mars.
Peut-on physiquement expliquer ce phénomène par la triple association d’une topographie particulière, un débit très important, et une gravité moindre que sur Terre ? Sincèrement, je n’en sais rien. On pourrait aussi y ajouter la viscosité du liquide, ce que tu évoques indirectement en parlant de "boue".
-
Message écrit par astroraoul@21/10/2005 - 07:33
Les cryovolcans à l'origine de l'atmosphère de Titan ?
Raoul
Un article sur Titan ! Très bien Astrora'.
Qui n'a aucun rapport avec les résultats de Cassini-Huygens te diront les mauvais esprits
,... auxquels je retorquerai immédiatement par ce lien et, qui assez bizarrement, contredit brutalement la théorie développée dans l'article que tu nous as proposé.
http://saturn.jpl.nasa.gov/news/press-rele....cfm?newsID=610
-
-
-
Bonjour,
Cassini continue de démontrer que plus on se rapproche des lunes de Saturne, plus leurs vues deviennent intéressantes et diversifiées.
Cette image en gros plan de la glaciale Dioné révèle une fantastique variété de formations superficielles qui sont simultanément familières ou inconnues dans n’importe quelle autre endroit du système solaire.
Cette vue se situe dans un cratère d’impact de 60 Km de diamètre, le long d’une formation dénommée Padua Linéa.
La paroi intérieure de ce cratère est clairement visible et ondule du milieu gauche du coté de l’image à son angle supérieur droit. Le pic central de ce cratère peut être distingué ( zone couleur gris clair) dans l’angle inférieur droit.
De multiples générations de fractures sont visibles ici. Nombreuses et variées sont les striures qui, grossièrement parallèles, marquent le paysage de haut en bas et qui sont interrompues par d’irrégulières failles transversales et brillantes nettement plus grandes. En quelques endroits, ces fractures postdatent certains dépôts dans le fond de cratères (Remarque personnelle : cette dernière phrase est d’une terrible ambiguïté !!!) qui se sont dégradés au court du temps.
La plus nette de ces fractures va du centre de l’image vers le haut du côté droit en rayant le dépôt sombre sur le sol d’un profond cratère encastré dans la muraille de la caldeira principale.
La plupart des cratères observés ici, ont des parois brillantes et des planchers recouverts d’un matériau foncé. Comme sur bien d’autres lunes de Saturne, les éboulements peuvent révéler une glace propre tandis que la matière sombre s’accumule dans les creux et au bas des pentes.
Traduction du commentaire de cette image faite à partir du texte original sur le site du JPL.
http://photojournal.jpl.nasa.gov/jpegMod/PIA07748_modest.jpg
-
-
bonsoir,
Cassini orbite autour de Saturne depuis le 30 juin 2004.
La durée de la mission est de 4 ans mais naturellement fonction de l'état évolutif de la sonde.
Pour les rovers Spirit et Opportunity, la mission initiale était de 3 mois , je crois!!!Espérons pour Cassini une pareille longévité . Ca nous ferait encore pas mal de flyby passionnants.
-
Bonsoir,
Odave (Sur Unmanned Spaceflight) localise pour nous Haskin Ridge sur cette vue orbitale de MGS.
L'orientation principale va vers l'est, avec pour la première section une direction légère au nord, pour la seconde déviant au sud.
http://www.unmannedspaceflight.com/index.p...pe=post&id=1734
Sur la deuxième image, on peut voir dans l'axe de l'ombre du mât de Spirit, le premier tronçon de l'arête de Haskin, ensuite une subtile élévation nous cache ce qui devrait être la "marche", pente sans doute trés inclinée, puis plus au loin, la seconde section s'incurvant au sud-est.
En empruntant ce chemin, il nous sera certainement possible d'examiner de petites zones présentant de grandes similarités avec Ultreya, du moins sur les images orbitales (non visibles sur cette vue).
http://www.unmannedspaceflight.com/index.p...pe=post&id=1865
-
-
Message écrit par charles43@16/10/2005 - 23:09
Sur Téthys les réseaux semblent plus petits et plus claires par endroits, obéissent t'ils au mêmes règles que sur Dioné?
1) je n'ai même pas été foutu de retrouver l'image de Thétys dont tu nous parles.
2) Pour répondre précisément à ta question, je citerais un des plus grand scientifique de ce temps
:
"Si par contre nous devions en venir à comparer deux lunes ou deux zones de la surface d’un même astre, il en irait tout autrement car nous travaillerions sous des contraintes, angulaire, d’éloignement, et d’utilisation de filtres lors des prises de vues."
3) Je t'en supplie, dès que ton fils reviens demande lui de te montrer comment inclure un lien. Ce sera vraiment plus simple!
-
Hello everybody !
Spirit a maintenant terminé l’examen de l’affleurement surnommé Hillary (voire Sir Edmund, pas Miss Clinton), situé très exactement au « véritable » point culminant de Husband Hill.
Il commence dès aujourd’hui sa descente dans le bassin intérieur par le chemin annoncé, Haskin Ridge. L’aventure continue…
-
Bonsoir,
Belle initiative que de nous poster ce dessin, Charles.
Je dois pourtant t’avouer qu’il ne m’a pas été simple de le faire correspondre à des formations visibles sur la raw 15/N00041211. Comme tu nous l’as conseillé, j’ai basculé l’image cul par-dessus tête et après m’être tué les yeux pendant 20 minutes de décryptage, oh stupeur, j’ai enfin pu mettre en relation ton schéma et les réseaux observables sur cette vue de Cassini.
Je serais un bel hypocrite si je te disais que j’apprécie tes talents artistiques…, mais ton « travail » a eu le mérite de m’obliger à plus de profondeur dans l’examen des images de Dioné. Je dois convenir que tu te réfères à des structures existantes mais je te sens presser de leur donner une interprétation, ce que je me garderais bien de faire personnellement.
Je voudrais, en cette occasion, parler de la difficulté à comparer des images prises à des distances et selon des angles variables, à travers des filtres différents.
Pour le cas du dessin de Charles, il n’y a pas de problème puisqu’il ne s’agit là que d’extraire des détails intéressants à partir d’une image particulière. Celle –ci a été prise par Cassini à environ 14 000 Km en utilisant deux filtres, P120 (Polarizer 120°) et GRN Filter (Filtre vert).
Ici donc, ces paramètres ne sont pas mettre en balance avec ceux d’une autre image.
Si par contre nous devions en venir à comparer deux lunes ou deux zones de la surface d’un même astre, il en irait tout autrement car nous travaillerions sous des contraintes, angulaire, d’éloignement, et d’utilisation de filtres lors des prises de vues.
-
Merci « Docteur » Yantar.
C’était bien dans le but d’obtenir ce type de précisions que j’avais écrit mon post « pharmaceutique ».
Dans celui d’avant, je m’étonnais du manque d’intérêt que suscitait la réussite de ce lancement parmi les Webastoriens (tout comme il me l’avait semblé pour l’éclipse partielle…)
.
Sans doute l’exploitation normale d’Ariane ne nécessite pas forcément des OOH ! et des AAHHH !!!, mais cela reste une fantastique réussite commerciale et technologique qui permet à l’Europe de conserver une place de choix dans le concert mondial en matière de spatiale.
-
Bonjour,
Bon ! J’essaie autre chose…
Je me demandais si l’Ariane Généric remplaçait avantageusement (à moindre frêt)
l’Ariane ECA ?
http://www.arianespace.com/site/launcher/f..._sub_index.html
-
Merci de nous en parler.
Il ne faudrait pas que la Chine éclypse totalement l'Europe.
-
Bonsoir,
Une image prise à plus de 24.500 Km de la surface!
Et un luxe de détails réjouissant.
Pour la beautée..., ce sera sans commentaires.
Actualités Des Mars Exploration Rover
dans Actualité
Posté
Bonsoir,
Depuis maintenant une quinzaine de jours, Opportunity n’observe plus la présence des fameuses myrtilles (blueberries).
Steve Squyres n’a pas manqué d’en faire la remarque lors des dernières updates et sans en tirer de conclusions définitives, il accorde à ce fait, cela va de soit, une importance certaine dans l’interprétation globale des analyses.
Comme je l’avais déjà souligné dans le post 295, au cours de la progression d’Opportunity, nous avons pu constater une évolution dans la taille et le nombre des myrtilles.
S Squyres : « Avant même de nous engager sur la route d’Erébus, lors des examens de deux roches, Strawberry et Lemon rind, nous constations que les blueberries étaient de plus en plus petites. »
A l’époque (Sol 552) on avait déjà observé une évolution dans la teinte des myrtilles qui de couleur bleue tiraient progressivement vers une nuance rouille et, leurs dernières observations confirmaient sensiblement cette constatation.
Quelques temps après, les membres de l’équipe du JPL avaient signalé leur nette raréfaction par unité de surface sur les images qui nous parvenaient de Méridiani.
A l’étude des images que nous offre Oppy, il semble que nous puissions voir les blueberries jusqu’au Sol 610. Après, cela devient rare ou douteux.
Sur les images du Sol 617, une transition structurelle dans la stratigraphie d’un affleurement est clairement identifiable (zone feuilletée entre l'avant plan et l'arrière plan plus clair).
http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/all...TOP1600L0M1.JPG
Etonnamment, le rover n’en a pas fait l’examen à l’aide du MI, ce qui aurait sans doute été utile dans la compréhension de ce changement brutal et radical de la roche.
Peut-être que les scientifiques attendent une nouvelle occasion d’étudier ce type de formation ou en ont-ils déjà l’explication ?
Un autre élément manifeste d’un changement majeur dans le paysage est naturellement cette couleur sombre des dunes qui tapissent Erébus.
http://www.unmannedspaceflight.com/doug_images/erebus_3.jpg