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Un ciel étoilé mais un peu blanchâtre !


RIGEL33

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Un ciel étoilé mais un peu blanchâtre !

Nous avons eu peu de visiteurs sur le site…

 

Du forum étaient présents : ASTRO33, Astropierre, Bertrand33, Denis, DUDUGAZ, Ju, Patou, Petrus, RIVman, Sandrine et moi-même.

Trois électrons libres étaient présents, dont Jonathan avec son Dobson 400.

Un visiteur habitant Saucats était aussi de la fête, Philippe, désireux d’en apprendre plus sur le ciel nocturne.

 

Malgré les averses qui nous avaient accompagné tout au long de l’après-midi, et ce jusqu’à 18 h, la soirée s’annonçait plutôt bien en ce samedi 14 avril 2018. En arrivant au Mémorial, les moutons nuageux se raréfiaient, laissant place à un ciel bleu que nous n’avions pas vu depuis longtemps. Le Soleil était déjà bas sur l’horizon. Jonathan était déjà là depuis quelques heures se demandant s’il serait seul ce soir. Mais la suite lui démontra que non. Au fur et à mesure que le crépuscule s’avançait, les astropotes arrivaient et s’installaient. Certains, moins optimistes pour la météo, étaient venus les mains dans les poches.

 

Je fus la seule à faire de la photo… mon objectif : les Antennes. Une fois le setup en place, la mise en station effectuée, je me demandais si je devais attendre que la constellation du Corbeau passe le méridien ou si je devais imagé de suite. Au final, je n’attendis pas… et je fis le bon choix car j’ai pu laisser mon appareil photo capter les photons jusqu’à assez tard. Donc le temps de faire la mise au point (rapide), de trouver les Antennes (rapide) et de faire un cadrage comme je les aime (plus lent), je pus lancer les poses un peu avant 23 h.

Je m’appliquais ensuite à faire de la reconnaissance céleste aux côtés de Philippe. Je lui montrai la Grande Ourse dans son entièreté, et non seulement la Casserole, cet astérisme que pas mal de monde prend pour le plantigrade céleste… On en profita pour trouver Polaris et la Petite Ourse. En se retournant, on trouvait Orion, le chasseur, son Grand Chien portant au collier le joyau céleste Sirius, et sa proie filant sous ses pieds, le Lièvre. On put voir la tête du Taureau pointait vers l’ouest et à sa droite les sept sœurs, les biens nommées Pléiades. Les explications étaient entrecoupées d’observation aux dobsons de Denis, Sandrine et Astropierre. L’histoire de Charles Messier et son collègue Pierre Méchain fut conté aux débutants. Cela permet de mettre en avant le fameux catalogue aux 110 objets et de valoriser le travail de plusieurs astronomes français.

 

Je fis un petit tour du terrain pour voir qui était là et qui avait peut-être des questions. Comme tout semblait bien se passer pour chacun, je me rapprochais de la table de réconfort afin de prendre une boisson chaude. L’humidité était bien présente mais pas trop gênante à minuit. Cependant, Philippe qui n’était pas bien couvert, dû prendre congé. Le ciel avait pâli… Toute l’humidité de la journée ne s’était pas installée en brouillard mais en brume fine en suspension au-dessus de nos têtes, ce qui donnait au ciel cet aspect laiteux où il est difficile de percevoir en visuel les petits détails qui tuent. Pourtant on arrivait à voir, sans effort, la spirale de la galaxie du Tourbillon et son bras de matière qui faisait la liaison avec la petite galaxie qu’elle était en train d’avaler. Le tour fut fait sur les galaxies stars de la Chevelure de Bérénice, ce qui permit de se remettre la légende en tête, toujours très ludique pour se rappeler des constellations. D’autres objets étaient plus diffus, cependant, comme des galaxies plus lointaines ou la nébuleuse du Crabe.

 

Vers 1 h, notre regard se tournât vers Bordeaux. On espérait voir une diminution de la luminosité suite à l’extinction de certaines communes de la Métropole. Nous ne vîmes rien de flagrant. Il faut dire que certaines ne coupent qu’à 1 h 30. A la prochaine sortie, j’installerais un appareil photo faisant une pose toutes les 10 secondes afin de voir si ce dernier capte quelque chose.

A l’est, nous vîmes un petit bolide… une poussière cométaire assez grosse pour durer dans le temps. Peut-être était-ce une Lyride, issue de la comète C/1861 G1 Thacher ?

 

La nuit m’apparaissait magique, même si les astropotes pestaient un peu sur la qualité du ciel. Je me sentais bien… je n’avais pas froid mais je pris cinq minutes pour me blottir contre Denis et partager ce moment de communion… quelle chance on a d’avoir tout deux la même passion !

 

Nous n’étions plus que 5 vers 1 h 30 et le ciel s’était un peu noirci. Il faut dire que l’humidité avait régressée grâce à un petit vent léger, au début, qui forcit un peu au fur et à mesure de l’avancée de la nuit. Les amas globulaires ressortaient bien dans les oculaires, et la planète Jupiter était enfin assez haute, si on peut dire, pour ne pas trop turbuler.
Entre deux observations, je contrôlais ma prise de vue. Une pose sur trois faisait apparaître des étoiles étirées. Les rafales de vent, bien que légères, faisaient du dégât. Je me consolais en me disant que j’aurais bien plus de matière que la dernière fois pour faire ressortir ses fameuses Antennes que je traquais depuis un an. Il ne restait plus qu’à espérait que la qualité du ciel serait suffisante pour un tel objet.

 

Il était presque 2 h quand je fis mes darks. Puis il fut temps de ranger tout le matériel dans le coffre de la voiture. Chara, notre chienne, était déjà en boule sur sa couverture sur le siège arrière tremblante de froid. Elle était trempe et couverte de boue. Elle avait dû bien s’amuser à chasser le rongeur des champs. Je lui mis sa sangle de sécurité, lui fis une caresse et la recouvrit de sa couverture pour qu’elle puisse se réchauffer plus vite.

Avant de partir, nous jetâmes un dernier regard vers Bordeaux. Il était presque 3 h. Il nous semblait que le halo lumineux avait diminué. Le ciel était toujours aussi dégagé, bien que quelques minutes plus tôt, j’avais remarqué quelques cirrus légers qui passaient au-dessus de nos têtes.

 

Avec Denis, nous étions les derniers à partir. Après un dernier tour du Mémorial pour voir, à la lumière des phares, si nous n’avions rien oublié, nous reprîmes la route en ligne droite qui nous faisait quitter les champs de maïs, bien pauvres en culture à cette époque de l’année, et rejoindre la route principale qui nous ramènerait chez nous.

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Salut "L'éternelle étudiante" :)

Citation

Malgré les averses qui nous avaient accompagné tout au long de l’après-midi, et ce jusqu’à 18 h, la soirée s’annonçait plutôt bien.

C'est souvent le cas, la pluie parfois lave bien le ciel ;)

 

Citation

La nuit m’apparaissait magique, même si les astropotes pestaient un peu sur la qualité du ciel. Je me sentais bien…

Ben oui, y'en a toujours qui ne sont pas satisfait même lorsqu'on sort d'une looooongue période de disette :be:

 

Merci d'avoir pris le temps de croater :)

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