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Il y a 140 ans... La Commune de Paris


Invité Ortog

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Invité Ortog
Posté

Un anniversaire qui n'est toujours pas commémoré par la République.

 

Pourtant, c'est une actualité très actuelle:

 

Par exemple, le 3 avril 1871 est toujours d'actualité

 

3 avril : séparation de l’Église et de l’État

 

La Commune décrète la séparation de l’Église (catholique) et de l’État, la suppression du budget des cultes et la sécularisation des biens des congrégations religieuses. Notamment parce qu’elle considérait que le budget des cultes était « contraire à la liberté de conscience » et parce que « le clergé a été en fait complice des crimes de la monarchie contre la liberté ».

Parallèlement, la Commune ébauche les contours d’un système d’éducation laïque et égalitaire. Les signes religieux sont enlevés des salles de classe. La Commune affirme le droit à l’accès égal des filles et des garçons à l’éducation. Une commission composée de femmes est formée pour réfléchir sur l’enseignement des filles. Parallèlement, une égalité de traitement entre les hommes et les femmes est mise en place pour les enseignants et directeurs. Quelques municipalités d’arrondissement rendent l’école gratuite.

Une offensive des communards en direction de Versailles échoue et se solde par de nombreux prisonniers, emmenés à Versailles, ainsi que par des exécutions sommaires. La Commune suspend quelques journaux pro-Versaillais et vote un décret sur les otages.

 

Je vais alimenter se fil régulièrement jusqu'a la semaine sanglante.

 

Lorsque je vois certaines municipalités conserver le nom de Thiers à une rue ou une avenue...

 

Ortog

Invité Ortog
Posté

"http://www.youtube.com/watch?v=fBPKLBIP2oo" via YouTube
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"http://www.youtube.com/watch?v=zJ1QEKk0wo0&feature=related" via YouTube
ERROR: Si vous lisez ce texte, YouTube est hors-ligne ou vous n'avez pas installe Flash

 

Eugène Pottier Elle n'est pas morte!

On l'a tuée à coups de Chassepot

A coups de mitrailleuse

Et roulée avec son drapeau

Dans la terre argileuse

Et la tourbe des bourreaux gras

Se croyait la plus forte

 

[Refrain, x2]

Tout ça n'empêche pas, Nicolas,

Qu' la Commune n'est pas morte !

 

Comme faucheurs rasant un pré

Comme on abat des pommes

Les Versaillais ont massacré

Pour le moins cent mille hommes

Et les cent mille assassinats

Voyez ce que ça rapporte

 

[au Refrain, x2]

 

On a bien fusillé Varlin,

Flourens, Duval, Millière,

Ferré, Rigault, Tony Moilin,

Gavé le cimetière.

On croyait lui couper les bras

Et lui vider l'aorte

 

[au Refrain, x2]

 

Ils ont fait acte de bandits

Comptant sur le silence

Achevé les blessés dans leur lit

Dans leur lit d'ambulance

Et le sang inondant les draps

Ruisselait sous la porte

 

[au Refrain, x2]

 

Les journalistes policiers

Marchands de calomnies

Ont répandu sur nos charniers

Leurs flots d'ignominie

Les Maxime Ducamp, les Dumas

Ont vomi leur eau-forte

 

[au Refrain, x2]

 

C'est la hache de Damoclès

Qui plane sur leurs têtes

A l'enterrement de Vallès

Ils en étaient tout bêtes

Fait est qu'on était un fier tas

A lui servir d'escorte

 

[x2:]

C'qui prouve en tous cas, Nicolas,

Qu' la Commune n'est pas morte !

 

Bref, tout ça prouve au combattant

Qu' Marianne a la peau brune

Du chien dans l'ventre et qu'il est temps

D'crier "Vive la Commune !"

Et ça prouve à tous les Judas

Qu' si ça marche de la sorte

 

[x2:]

Ils sentiront dans peu, nom de Dieu,

Qu'la Commune n'est pas morte !

 

 

 

Ortog

Posté

Thiers était un immonde petit salaud, avocat raté, amateur de belles femmes, petit et moche comme un pou. Il a fait assassiné et déporté des centaines de Communards, il a frayé avec tous les régimes d'avant la IIIème... y compris avec Louis-Philippe et Napo le III!

 

Il a aussi dit "La République est le gouvernement qui nous divise le moins", et c'est quand même et malgré tout à mettre à son crédit, comme sa démission de Président pour sauver la République, même s'il savait ou croyait savoir qu'on le rappellerait!

 

Le vrai problème c'est qu'il n'y a jamais de salaud intégral!

Posté
Thiers était un immonde petit salaud, avocat raté, amateur de belles femmes, petit et moche comme un pou. Il a fait assassiné et déporté des centaines de Communards, il a frayé avec tous les régimes d'avant la IIIème... y compris avec Louis-Philippe et Napo le III!

 

Il a aussi dit "La République est le gouvernement qui nous divise le moins", et c'est quand même et malgré tout à mettre à son crédit, comme sa démission de Président pour sauver la République, même s'il savait ou croyait savoir qu'on le rappellerait!

 

Le vrai problème c'est qu'il n'y a jamais de salaud intégral!

 

Tout à fait. Et si la tradition, la culture, le politiquement correct et tout ce que vous voulez me fait (comme si, aujourd'hui cela avait un intérêt de faire ce genre de choix) défendre la commune plutôt que Thiers, force est de constater que la commune n'a pas pris que de bonnes décisions (l'affaire des otages) et que certaines de ces figures historiques sont beaucoup plus complexes que l'historiographie gauchisante voudrait nous le faire croire, je pense à Louise Michel, par exemple, femme remarquable, mais remarquable à mon sens surtout en raison des contradictions du personnage.

Posté
Tforce est de constater que la commune n'a pas pris que de bonnes décision s

 

Ce qui lui a valu de ne pas forcément être appréciée de ses contemporains, d'ailleurs.

 

« Ceux qui brûlent et qui massacrent ne méritent pas d’autre juge que le coup de feu d’un soldat » (Zola, en référence à la défaite des Communards face aux troupes versaillaises)

 

Comme toi, je me méfie de ce qu'on nous présente blanc ou noir, je préfère le gris réaliste de la complexité. ;)

Posté

Moi ce qui m'ennuie dans toutes ces histoires, c'est que la Commune soit blanche, noire ou rouge, y a des Parisiens, pris dans al tourmente qui ont rien demandé à personne, et qui ont été embrigadés, estropiés, déportés, tués, que-sais-je? et que ces gens là, personne, jamais, et à jamais, n'a parlé et ne parlera pour eux!

 

L'obscur minus qui n'est ni syndicaliste, ni politique, ni intelligent, ni con, ni de droite ni de gauche, aura toujours le droit de crever, la gueule ouverte, juste parce qu'il veut qu'on lui foute la paix et qu'il puisse élever ses enfants tranquille...

 

Comme les poilus de 14, comme les gens qui n'ont ni résisté, ni collaboré, comme les planteurs de riz autour de la piste Ho-Chi-Min...

  • 3 semaines plus tard...
Invité Ortog
Posté

16 avril : décret sur les ateliers abandonnés

Ce décret constitue assurément l’une des mesures prises par la Commune dont le caractère « socialiste » est le plus manifeste. Il prévoit la création d’une commission d’enquête, sous l’égide des chambres syndi­cales ouvrières, pour recenser les ateliers qui ont été abandonnés par leurs propriétaires afin de confier leur gestion aux travailleurs, à travers la constitution de coopératives ouvrières. Le décret pré­voit également la création d’un « jury arbitral » chargé de fixer l’indemnisation des patrons à leur retour.

En fait, il faudra attendre la mi-mai pour que le décret connaisse un début d’application avec la constitution d’une « commission d’enquête et d’organisation du travail », regroupant des représentants de chaque branche d’activité.

 

 

19 avril : déclaration au Peuple français

Votée à l’unanimité (moins une voix), cette déclaration constitue véritablement le programme de la Commune en matière d’organisation du pouvoir. Toute l’architecture proposée repose sur « l’autonomie absolue de la Commune étendue à toutes les localités de France » et le renforcement des pouvoirs communaux en matière de fiscalité, de budget, de recrutement des fonctionnaires et des magistrats ainsi que du maintien de l’ordre. Elle proclame « la fin du vieux monde gouvernemental et clérical, du militarisme, du fonctionnarisme, de l’exploitation… ».

Le lendemain, la Commune interdit le travail de nuit pour les boulangers. Dans la foulée – fin avril et début mai – elle prend d’autres mesures à caractère social : organisation des boucheries municipales, réquisition des logements vacants pour y loger les victimes des bombardements, suppression du système des amendes patronales dans les entreprises, abolition du serment politique et professionnel auquel étaient astreints les fonctionnaires, facilités pour récupérer les objets déposés au Mont-de-piété, égalité des enfants « légitimes » et « naturels ».

 

Article source : Ici

 

Ortog

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