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Dodgson

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  1. Dodgson

    Hominisation

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  2. Je suppose qu'il s'agit d'un problème dont on parlait du temps très lointain où je travaillais à EDF et parfois au CEA (l'article qui suit doit dater de 1981 , et j'ai quitté EDF en 1970). Elimination des actinides présents dans les déchets par recyclage dans des réacteurs nucléaires par H.A.C. McKay* Après quelques siècles de désintégration radioactive, les actinides de longue période (éléments dont les nombres atomiques sont compris entre 89 et 103) présents dans les déchets nucléaires pourraient constituer le principal danger radiologique pour la santé humaine. En effet, la plupart des produits de fission (à l'exception principalement du technetium 99 et de l'iode 129) se seront alors désintégrés presque entièrement, faisant des actinides les principaux éléments dangereux restant dans les déchets. Le recyclage des actinides dans des réacteurs nucléaires, et donc leur élimination par fission nucléaire, semble donc une idée intéressante en première analyse.
  3. Les actinides sont une famille du tableau périodique comprenant les quinze éléments chimiques allant de l'actinium (n°89) au lawrencium (n°103)
  4. Ces vérités élémentaires semblent incompréhensibles pour certains (parfois même très hauts placés et n'appartenant pas à webastro).
  5. Et devant Kakhovka ?
  6. Pas mal. Manquent les effets des guerres sur le problème (un cas est en cours actuellement).
  7. Les LED me font mal aux yeux. Suis-je un cas exceptionnel ?
  8. Et moi Paris-Stockholm en 4CV Renault dès 1958 !
  9. Certes, mais nous ne sommes plus avant 2022. Wait and see.
  10. L' Abbaye de Thélème ?
  11. Une nouvelle étude parue dans le journal Earth System Dynamics souligne le fait que les méthodes d'évaluation du changement climatique en France doivent être revues pour être plus proches de la réalité. Comme l'explique Aurélien Ribes, climatologue au CNRM (Centre national de recherches météorologiques), « jusqu'au cinquième rapport du Giec (2014), le réchauffement planétaire attendu était estimé à partir de simulations uniquement. Dans le sixième rapport (2021), le calcul combine les simulations et les observations ». Cependant, cette méthode n'était utilisée que pour la moyenne planétaire, et non pas pour la France. Un manque important car les observations permettent de réaliser que la France se réchauffe encore plus vite que prévu : jusqu'à 50 % plus rapidement que ce que l'on pensait ! La hausse des températures en France est aussi plus élevée que la moyenne mondiale : +1,2 °C dans le monde par rapport aux niveaux préindustriels, alors que celle-ci atteint +1,7 °C en France (avec une marge comprise entre +1,4 °C et 1,9 °C). « La France se réchauffe davantage (environ 20 % plus vite) que la moyenne planétaire », précise Aurélien Ribes. (trouvé dans futura-sciences d'aujourd'hui)
  12. J'habite en région parisienne et je ne chauffe jamais au dessus de 17 degrés. La nuit je ne chauffe pas. Depuis le 20 septembre j'ai déjà passé quelques nuits à 16 ou 15 degrés. Il suffit d'avoir des couvertures et/ou vêtements de pure laine.
  13. Dans "Le Monde" d'aujourd'hui : Les centrales nucléaires, nouvel enjeu de guerre L’utilisation par Vladimir Poutine des centrales ukrainiennes comme moyen d’intimidation des Occidentaux met en lumière la faiblesse des conventions internationales qui protègent ces installations civiles. Par Jean-Michel Bezat Publié hier à 05h30, mis à jour hier à 15h00 Te Ajouter aux fav Article réservé aux abonnés Analyse. Vladimir Poutine a un art consommé pour jouer de l’effroi qu’inspire le nucléaire, civil et militaire. Le président russe a réitéré ses menaces d’emploi de l’arme atomique, mercredi 21 septembre, trois jours après une frappe de missiles à proximité des réacteurs de la centrale de Pivdennoukraïnsk (Sud). Il avait déjà fait de celle de Zaporijia, la plus puissante d’Europe (6 000 mégawatts), occupée dès le début de la guerre par son armée, un outil d’intimidation des Occidentaux. Pour la première fois depuis le développement à grande échelle des applications civiles de l’atome, dans les années 1950, des sites se retrouvent au cœur d’un conflit armé. Lire aussi : Guerre en Ukraine, en direct : pour Volodymyr Zelensky la région de Donetsk est la priorité absolue de l’Ukraine, car c’est la priorité absolue de la Russie Un nouveau Tchernobyl est improbable, la cuve où se produit la réaction atomique étant mieux protégée ; mais la fonte du cœur est possible en cas de coupure prolongée de l’alimentation électrique et d’un arrêt des circuits de refroidissement. A Zaporijia, la situation a été qualifiée d’« intenable » par le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le 6 septembre. Rafael Grossi réclame une « zone de protection » autour du site, jugeant que « quelque chose de vraiment, vraiment catastrophique pourrait se produire ». Sans succès jusqu’à présent. Qui peut décider une telle sanctuarisation, sinon le maître du Kremlin ? Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine : l’Agence internationale de l’énergie atomique réclame une « zone de protection » autour de la centrale de Zaporijia Si les industriels, les opérateurs de centrales et les autorités de sûreté nucléaires coopèrent à travers le monde, il n’existe pas de gouvernance mondiale digne de ce nom. L’AIEA contrôle et fait des recommandations sans moyens de les imposer. Elle en réfère au Conseil de sécurité des Nations unies qui n’en a pas plus, puisque la Russie en est un des cinq membres permanents et y a droit de veto. « La sûreté nucléaire a fait énormément de progrès depuis les ­accidents de Tchernobyl et de Fukushima, a constaté M. Grossi, dans un entretien au Monde, en août. Mais, au milieu d’une guerre, elle n’est jamais absolue. » Personne ne s’était préparé à ce qu’une centrale « se retrouve au milieu d’une grande confrontation de type conventionnel ». etc... etc...
  14. Dodgson

    Hominisation

    Je viens de traduire un article récent (hier) et à mon avis intéressant de BBC News : http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8574037.stm 18 mars 2010 Histoire plus lointaine de l'ile du «Hobbit» Par Jonathan Amos Correspondant scientifique, BBC News Bien avant qu'une espèce humaine 'hobbit' vive sur l'île indonésienne de Flores, d'autres créatures semblables à l'homme ont colonisé la région. Cela au moins était clair. Mais des scientifiques ont pu maintenant dater leur présence jusqu'à au moins un million d'années – quelques 120.000 ans plus tôt que ce qui était reconnu avant. L'équipe rend compte de la découverte de ces outils humains dans le journal Nature. L'auteur principal, Adam Brumm, a dit à BBC News que l'emplacement et les circonstances de la préservation des outils signifiaient que l'occupation humaine de l'île pouvait s'étendre loin dans le passé. «Ce qui est vraiment excitant à ce propos, c'est qu'en fait nous n'avons pas idée de la durée de l'occupation de Flores par des hominidés», dit l'Université de Wollongong, en Australie. Les restes du hobbit, connus par la science sous le nom d'Homo floresiensis, ont été découverts il y a cinq ans à la caverne de Liang Bua. L'exhumation de la toute petite créature a fait sensation, parce qu'elle indiquait qu'une espèce humaine distincte vivait à nos côtés il y a seulement 18.000 ans. Depuis, Flores a été témoin d'une intense investigation paléontologique. La célèbre caverne de H. floresiensis est située dans l'ouest de l'île. Les nouvelles découvertes viennent du bassin de Soa, une zone au centre-ouest de Flores. Un site de fouilles à cet endroit, connu sous le nom de Mata Menge, avait déjà permis de découvrir des outils datés d'il y a 880.000 ans. Maintenant, à seulement 500 m mais beaucoup plus profond dans les sédiments, une équipe internationale a identifié des artefacts encore plus vieux. Le site, mentionné sous le nom de Wolo Sege, a fourni plus de 40 éclats de pierre. C'étaient des outils manuels, problablement utilisés pour dépecer la viande entre autres tâches. Beaucoup présentent des signes d'avoir été entraînés par un cours d'eau avant d'être déposés. De façon critique, cependant, leur ensevelissement est recouvert par une couche de cendre volcanique qui a pu être datée de juste un peu plus d'un million d'années. Les scientifiques ne peuvent rien dire de ceux qui utilisèrent ces outils. Le nombre à ce stade est insuffisant pour spécifier quelle culture les a produit. Mais leur seule découverte soulève quelques questions intéressantes. Par exemple, les découvertes de Mata Menge sont associées à la disparition dans le dépôt d'un certain nombre d'espèces animales, comme un éléphant nain et une tortue géante. La conclusion en avait été tirée que les chasseurs humains arrvant sur l'île les avaient chassés jusqu'à l'extermination. Mais les trouvailles de Wolo Sege donnent une nouvelle perspective à cette histoire, car elles montrent que les humains doivent avoir vécu côte à côte avec les animaux pendant au moins 120.000 ans. Brumm et ses collègues ont dit à Nature qu'il pourrait être difficile de trouver des artefacts dans le bassin de Soa qui soient plus vieux que les éclats de Wolo Sege. La raison en est que les outils reposaient juste sur le haut de ce qui est la base rocheuse dans la zone (le flanc d'un volcan). «Pour tout ce qui est à l'intérieur de cette roche de fond, ou de couches que nous identifions dans cette roche de fond, si cela contient des outils de pierre ils doivent être vieux d'au moins 1.860.000 ans», dit le Dr. Brumm. «Ainsi, une priorité pour une recherche supplémentaire cette année est de faire une inspection partout dans le bassin et de suivre ces affleurements de la roche de fond.» La notion que Flores peut avoir une très lointaine histoire d'occupation va alimenter le débat sur les origines de H. floresiensis. Beaucoup de scientifiques croient que la créature a évolué depuis une espèce au corps beaucoup plus grand, Homo erectus, qui se retrouva isolée et rétrécit avec le temps. D'autres font remarquer des caractéristiques dans le corps du hobbit – telles que la longueur de ses pieds ou la forme de sa ceinture scapulaire (? shoulder girdle ?) - qui sont très primitives et ne sont pas ce qu'on attendrait dans un H. erectus nanifié. Ces chercheurs ont avancé l'idée que H. floresiensis pourrait avoir évolué depuis des créatures plus archaïques, qui auraient quitté l'Afrique pour coloniser l'Asie avant même erectus. «Notre découverte à Wolo Sege va certainement ouvrir la porte à cette théorie concurrente», dit Dr. Brumm.
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