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Dodgson

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  1. Pour une fois je suis d'accord avec Albuquerque...
  2. Octobre a été le cinquième mois d’affilée à battre le record de chaleur pour la saison, alerte ce jeudi l’observatoire européen qui étudie le changement climatique. La planète continue de surchauffer. Le mois d’octobre 2023 a été le plus chaud jamais enregistré sur Terre, annonce ce mercredi 8 novembre le service sur le changement climatique de l’observatoire européen Copernicus (C3S). Avec 15,3°C en moyenne, il a fait 0,85°C de plus que lors d’un mois d’octobre normal (calculé sur la moyenne des températures d’octobre de 1991 à 2020). C’est, de loin, la plus importante anomalie positive mesurée pour un mois d’octobre (un bond de +0,4°C par rapport à la détentrice du record en octobre 2019) et la deuxième anomalie la plus importante jamais mesurée tous mois confondus, après septembre 2023 (+0,9°C). etc. trouvé dans Le Figaro, aujourd'hui mercredi 8 novembre 2023
  3. J'ai regardé la télé hier soir. J'ai pu y voir une sacrée bande de crétins, surtout des hommes d'affaires, politiciens, journalistes et autres célébrités, mais aussi quelques "scientifiques", parfois même renommés, qui n'ont toujours absolument rien compris.
  4. En astrophysique, on cherche souvent à résoudre des mystères nichés aux confins de l’univers. Mais il n’est pas toujours besoin d’aller si loin dans le temps et l’espace pour se heurter à l’inexpliqué. La Voie lactée, notre galaxie, nous en fournit même un exemple, et il est particulièrement coriace. Celle-ci serait en effet moins massive que ce que de précédents calculs laissaient supposer, avec une masse totale équivalente à 206 milliards de fois celle du Soleil. Facteur quatre à cinq fois moindre que toutes les estimations émises précédemment. On le sait grâce à la cartographie émise par la mission spatiale Gaia, qui a été lancée en 2013. Grâce à ses deux télescopes, le satellite Gaia a scruté en détail toutes les étoiles de la Voie lactée, les répertoriant patiemment en leur attribuant à chacune une sorte de carte d’identité. La matière invisible Concernant notre galaxie, cette nouvelle valeur, revue donc à la baisse, signifie peut-être que la Voie lactée contient in fine moins de matière noire qu’on ne le pensait. Pour rappel, la matière noire est invisible, et ne peut se détecter (se déduire serait plus juste) qu’à partir des effets gravitationnels des astres environnants. Elle explique ainsi pourquoi les galaxies tiennent ensemble, et surtout pourquoi elles sont si rapides. En revanche, la matière noire n’a jamais été formellement attestée et demeure à ce jour hypothétique. Mais en plus de cette masse revue à la baisse, une autre donnée vient jeter le trouble sur tous les calculs. La Voie lactée, on le sait, fait partie des galaxies spirales. Une étude révélée fin septembre dans la revue «Astronomy & Astrophysics» révèle que sa courbe de rotation est en effet atypique. Elle n’est pas plate, comme c’est généralement le cas avec les galaxies spirales, mais se met à décroître rapidement. Une décroissance dite «képlérienne» parce qu’elle suit les lois de Kepler qui, on le rappelle, définissent la rotation des satellites en fonction de leur éloignement du corps principal. Pour faire simple, plus un satellite est éloigné du corps qui le fait orbiter, et plus sa vitesse de rotation est faible, ce qui est au fond assez logique. Une loi qui s’applique par exemple aux planètes de notre système solaire. Constat stupéfiant D’où la stupéfaction que les astrophysiciens ont pu avoir en découvrant ces informations découlant de la cartographie et des observations du satellite Gaia. Au point de se demander si la fameuse matière noire existe vraiment. Là, tout n’est que suppositions et théories. Et celles-ci sont si nombreuses qu’on ne peut censément les évoquer dans ces pages. Des hypothèses exotiques ont même fait leur apparition. Telle celle postulant l’existence d’une antigravité pour caractériser certaines particules. Ce qui induirait la présence de masses négatives dans l’univers et permettrait d’exclure l’intervention de toute matière ou énergie noire. Précisons que la probabilité que cette hypothèse soit vraie est extrêmement faible. (trouvé sur "La Tribune de Genève", 7/10/2023)
  5. En effet... Communiqué de presse / Observatoire de Paris - PSL, CNRS "Revue fortement à la baisse, la masse de la Voie lactée questionne la cosmologie" etc...
  6. LU SUR LA BBC CE SOIR : Certains théoriciens ont prédit que l'antimatière pourrait tomber, bien que la plupart, notamment Albert Einstein dans sa Théorie générale de la relativité il y a plus de cent ans, disent qu'elle devrait se comporter comme la matière et tomber vers le bas. Les chercheurs du Cern ont désormais confirmé, avec le plus grand degré de certitude possible, qu'Einstein avait raison. Mais ce n’est pas parce que l’antimatière ne chute pas qu’elle tombe exactement au même rythme que la matière. Pour les prochaines étapes de la recherche, l’équipe améliore son expérience pour la rendre plus sensible, afin de voir s’il existe une légère différence dans la vitesse à laquelle l’antimatière tombe. Si tel est le cas, cela pourrait répondre à l’une des plus grandes questions de toutes, à savoir comment l’Univers a vu le jour. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature.
  7. En effet la nouvelle vient de sortir dans "Le Monde". Un physicien de l'autre expérience (GPAR) y félicite ces chercheurs qui "démontrent que l'antimatière ne tombe pas vers le haut". J'ai tendance à ne pas être sceptique, mais j'attends quand même la suite.
  8. CNRS, 29 juin 2023: Antimatière: l'expérience GBAR du CERN rejoint l'anticlub ! L’expérience GBAR, au CERN, vient de rejoindre le club très sélect des expériences qui ont réussi à synthétiser des atomes d’antihydrogène. Il s'agit d'une étape majeure pour la collaboration GBAR dont l’objectif est de mesurer si l’antimatière se comporte à l’identique de la matière dans le champ de gravité terrestre. Les équipes françaises du CNRS et du CEA sont fortement impliquées dans l’expérience. Le but ultime de l’expérience GBAR (Gravitational Behaviour of Antihydrogen at Rest) est de mesurer l’accélération d’un atome d’antihydrogène dans le champ de gravité terrestre, et de la comparer à celle de la matière ordinaire : un test crucial du principe d'équivalence à la base de la relativité générale d’Einstein. Mais préparer un antiatome suffisamment lent pour le voir « tomber » relève de l’exploit. La voie choisie par GBAR consiste à produire dans un premier temps un atome d’antihydrogène puis d’en faire un ion positif (l’équivalent antimatière d’un ion H-). Dans l’étape suivante l’ion est ralenti par des techniques d’optique quantique. Enfin l’ion est finalement neutralisé pour faire la mesure de chute libre. C’est la première étape de la production de l’atome d’antihydrogène que la collaboration a annoncé avoir franchie lors des dernières rencontres de Moriond en mars 2023. Pour ce faire, l’équipe a développé un protocole complexe dans lequel les atomes d’anti-hydrogène sont assemblés à partir d’antiprotons produits par le Décélérateur d’antiprotons (AD), et de positons produits dans GBAR. Les antiprotons de l’AD, d’énergie 5,3 MeV, sont décélérés et refroidis dans l’anneau ELENA, et un paquet de quelques millions d’antiprotons de 100 keV est envoyé à GBAR toutes les 2 minutes. Dans GBAR, un tube de glissement décélère encore ce paquet jusqu’à une énergie ajustable de quelques keV. En parallèle, dans une autre partie de GBAR, un accélérateur linéaire envoie des électrons de 9 MeV sur une cible, où leur interaction produit des positons. Ces positons sont récupérés, et accumulés dans une série de pièges électromagnétiques. Juste avant l’arrivée du paquet d’antiprotons, les positons sont envoyés sur une couche de silice nanoporeuse, d’où environ un sur cinq ressort sous forme d’un atome de positronium (Ps, l’état lié d’un positon et d’un électron). Lorsque le paquet d’antiprotons traverse le nuage de Ps, un échange de charge peut se produire : le positronium cède son positon à l'antiproton, qui devient un anti-hydrogène. Une vingtaine d'antihydrogène détectés Fin 2022, au cours d’un fonctionnement de plusieurs jours, une vingtaine d’atomes d’antihydrogène ainsi produits ont été détectés, validant cette méthode de production “en vol” pour la première fois. Après cette première étape essentielle, la collaboration GBAR va maintenant améliorer la production d’atomes d’antihydrogène. Ceci permettra d’abord des mesures de précision sur les antihydrogènes eux-mêmes, en particulier l’écart d'énergie qu’il y a entre deux niveaux atomiques bien particuliers : le décalage de Lamb. Cette mesure donnera une valeur plus précise du rayon de l’antiproton. Suivra ensuite la production d’ions d’antihydrogène positif, qui nécessitera des performances encore accrues des deux faisceaux et de leur combinaison, et enfin la mise en œuvre du système optique (lasers) de refroidissement de ces ions et de photo-détachement d’un positon, pour observer enfin la chute libre d’un atome d’anti-hydrogène.
  9. Je me permets de signaler le livre de Philippe Miné "A la découverte de l'antimatière", Ellipses éditions, 2011.
  10. GBAR, l’acronyme de l’expérience Gravitational Behaviour of Antihydrogen at Rest, fait référence au fait qu’elle mesure l’accélération en chute libre de l’antimatière sous l’effet de la gravité, symbolisée par ḡ (prononcé [dzi] — bar). Située dans le hall du Décélérateur d’antiprotons (AD), GBAR utilise des antiprotons ralentis par l’installation ELENA. GBAR commence par associer des antiprotons avec deux antiélectrons pour former des ions antihydrogène chargés positivement. Bien que plus difficiles à produire que les antiatomes moins complexes, les ions d’antimatière peuvent être manipulés plus facilement. Grâce à des techniques de refroidissement par laser, ces ions sont refroidis jusqu’à des températures de l’ordre du microkelvin : leur antiélectron supplémentaire leur est alors retiré, ce qui les transforme en atomes d’antihydrogène. Les atomes d’antihydrogène font ensuite une chute de 20 centimètres et l’on enregistre leur annihilation à la fin de la chute. Mesurer l’accélération de l’antihydrogène sous l’effet de la gravité et la comparer avec l’accélération de l’hydrogène ordinaire permet aux scientifiques de l’expérience GBAR de rechercher les différences entre le comportement de la matière et celui de l’antimatière. Cela leur permet notamment de vérifier le principe d’équivalence d’Einstein, qui veut que la trajectoire d’une particule soit indépendante de sa composition et de sa structure interne lorsque cette particule est soumise uniquement aux forces gravitationnelles. L’observation d’une différence dans la façon dont l’hydrogène et l’antihydrogène tombent sous l’effet de la gravité démontrerait que ce principe est en fait erroné. L’expérience GBAR a été approuvée par la Commission de la recherche du CERN en mai 2012 et a reçu son premier faisceau d’antiprotons en provenance d’ELENA en octobre 2018. (Ce texte n'est pas de moi ! Un de mes ex collègues, bien plus doué que moi, s'est intéressé à GBAR, mais lui aussi est maintenant à la retraite).
  11. "Si nous essayons de quantifier la gravitation, la première conséquence est l'existence de particules, quanta de force, que nous appellerons bien évidemment les gravitons. La relativité générale nous indique que les gravitons sont des bosons de spin 2. Dans certaines théories récentes, on suppose que l'espace possède les trois dimensions ordinaires et N dimensions compactifiées. La matière ordinaire (leptons, quarks) ainsi que les bosons du Modèle standard n'existeraient que dans les trois dimensions, tandis que les gravitons pourraient se déplacer dans les 3 + N dimensions. L'intérêt de cette hypothèse? A petite distance, de l'ordre de R, la force de gravitation augmente plus vite que prévu par la loi de Newton et peut devenir comparable à celle des trois autres interactions." etc... Référence : La Miraculeuse Efficacité de la théorie quantique, éditions Odile Jacob, 2014. Il y a surement d'autres bouquins là dessus, mais je crois bien que c'est le seul que je possède.
  12. Et que se passe-t-il du côté intrication quantique ? (avec toutes mes excuses)
  13. Dodgson

    Hominisation

    Je ne suis pas spécialiste dans ce domaine, mais j'ai une question : que se serait-il passé si tous les états avaient adopté cette politique en même temps ? La Chine a peut-être constaté une diminution de sa force militaire, alors que les autres états augmentaient la leur, grâce à un nombre croissant de soldats.
  14. Dodgson

    Hominisation

    Une solution serait peut être d'imposer par la force sur toute la planète un nombre restreint d'enfants par famille (un ou deux) , par exemple pendant un siècle . Avec un seul enfant par famille ça pourrait ne durer que 50 ans (en fait mes estimations sont certainement inexactes, je les ai faites au pif). Je parle bien sur des nouvelles familles.
  15. Peut-être faut il considérer aussi le nombre nécessaire de kWh (ou, si on préfère, le nombre nécessaire d'heures).
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