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Regulus


vincent2005

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salut tout le monde,

 

Voilà un spectre de Regulus, pris à la webcam le mois dernier en même temps que Denebola et Vega. Le spectre n'est pas terrible, mais je n'ai pas pu avoir mieux jusqu'à présent, les nuages et les vacances ne facilitant pas les choses !

 

Donc voilà le spectre brut obtenu par combinaison des images webcam par iris:

 

350785.jpg

 

puis traitement avec Vspec:

 

350786.jpg

(en orange les raies de l'H)

le spectre est calibré en longueurs d'onde sur les raies de H, et en intensité à partir d'une courbe de réponse obtenue la même nuit sur Denebola.

 

et enfin les infos que l'on peut en tirer (sauf Mv):

 

Type spectral:B7V

Ib/Iv: 2,05

B-V:-0,11

(Mv=-0,52)

T=12000 K

Luminosité=127 Lsol

Rayon= 3 masse sol (5 d'aprés wiki)

Masse= 4 masse sol (3,5 d'après wiki)

 

A+

Vincent

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A priori le spectre à l'air de coller avec les donées physiques. Mais comment le rayon peut il être déduit de celui ci. Il faut introduire la distance ?

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Bonjour Gabal,

 

le rayon se détermine à partir de la luminosité de l'étoile et de sa température.

La température est connue directement à partir du spectre, et la luminosité à partir du diagramme HR.Or, pour placer l'étoile sur ce diagramme, il faut T (ok on l'a) et une autre info: soit la magnitude absolue (là la notion de distance intervient directement), soit la classe de luminosité de l'étoile (de I à V). La deuxième méthode permet de connaître approximativement la luminosité car par exemple la bande de la série principale est assez large, d'où une erreur assez forte sur la luminosité. Perso, j'ai choisi d'aller chercher la magnitudee absolue.

 

Vincent

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Merci pour l'explication.

Je me demande si on peut appliquer cette méthode pour une étoile pulsante (ou variable). Le type spectral varie avec la pulsation ainsi que la luminosité, donc à priori la magnitude abolue n'indique pas la distance. ?.

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Merci pour l'explication.

Je me demande si on peut appliquer cette méthode pour une étoile pulsante (ou variable). Le type spectral varie avec la pulsation ainsi que la luminosité, donc à priori la magnitude abolue n'indique pas la distance. ?.

 

-Dans ce cas, il y a les Céphéides. Leur période est corrélée à leur magnitude absolue moyenne. La mesure de la mag visuelle et de la période donne alors la distance. Les RR Lyrae ont aussi un comportement de ce type.

 

A+

Phil

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Merci pour l'explication.

Je me demande si on peut appliquer cette méthode pour une étoile pulsante (ou variable). Le type spectral varie avec la pulsation ainsi que la luminosité, donc à priori la magnitude abolue n'indique pas la distance. ?.

 

Bonjour,

 

 

Pour une lecture plus approfondie sur ce que sont les Céphéïdes, je recommande la thèse de Nicolas Nardetto que j'ai trouvé assez intéressante (et bien documentée). Voir la page web: http://www.obs-azur.fr/gemini/pagesperso/nardetto/Sommaire.htm

URL de la thèse: http://www.obs-azur.fr/gemini/pagesperso/nardetto/THESE/THESE_NARDETTO.pdf

 

 

En basse résolution, il est certainement possible de mesurer les variations de courbe de Planck mais cela me semble moins précis que la méthode qui consiste à mesurer des rapports d'intensité de raies d'élements différents. Mais la technique peut être tentée. Par ailleurs, une simple mesure B-V avec des filtres photométriques donne aussi une indication de la température. Mais là aussi, c'est une question de précision qu'on cherche à obtenir.

 

 

Un autre exemple d'étude spectroscopique est de mesurer la température de l'étoile qui va varier (comme tu l'indique, sont type spectral change avec le temps). Pour cela, il faut trouver une zone du spectre avec des raies bien séparées, non mélangés avec d'autres raies, et d'éléments différent afin d'en mesurer le rapport d'intensité. Ce rapport devrait osciller avec le temps, signe d'un changement de température et donc de type spectral.

 

Au passage, il existe deux livres de Carlos & Mercedes Jaschek qui se complètent très bien: "the classification of stars" et "the behavior of chemical elements in stars". Le premier donne pour chaque type d'étoiles les raies qu'on doit trouver et le deuxième donne pour chaque élément dans quelle étoile il doit se trouver.

 

Pour les céphéïdes, les raies de CaII sont souvent visibles et les raies H assez faibles. Mais pour des étoiles de ce type, le triplet OI (7774A) est intéressant pour les effets de luminosité. J'ai rencontré l'année dernière lors des rencontres SAS aux US une équipe amateur qui travaille sur le sujet (URL: http://www.darkridgeobservatory.org/OxygenTriplet.asp). Il y a donc à faire sur ce triplet.

 

Avec un Lhires III et le réseau de 2400tt/mm on ne peut pas aller dans cette zone spectrale; l'utilisation d'un réseau de 1200tt/mm est recommandée (voir 1800tt/mm).

 

 

Une méthode pour mesurer la vitesse d'expansion/contraction de l'étoile est d'utiliser l'effet Doppler directement sur une raie fine, qui va - au cours de la période - osciller autour d'une position de "repos". Voir par exemple les mesures de vitesses radiales (p.120 de cette thèse) qui doivent être accessibles avec un Lhires III (amplitude généralement de 40km/s!)... mais je n'ai pas essayé... pourtant, la manip doit être très intéressante à faire.

 

Voir aussi l'article sur: http://www.obs-azur.fr/gemini/pagesperso/nardetto/PS-PDF/Pp_NN.pdf

Page 2, table 1: liste de raies qui peuvent servir à mesurer les variations de vitesse radiales...

 

 

 

La méthode de mesure de décalage Doppler d'une raie du Fer me semble très bien adaptée au Lhires III. Il y a dans le dernier magazine AstroSurf un article assez complet sur la mesure Doppler d'une binaire (beta Aurigae). La précision obtenue sur la binaire est très compatible avec le besoin pour delta Cep par exemple.

 

Enfin, l'étude du triplet OI (7774A) doit être passionnante mais j'avoue ne pas l'avoir tenté encore...

 

 

Cordialement,

Olivier Thizy

http://www.shelyak.com/fr/

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Avec le site de Nicolas Nardetto il y a de quoi moudre un bon bout temps. Il faut dire que j'ai pas mal de lacunes. Merci pour tout ces liens et compléments d'informations.

Je vais m'attacher à centraliser dans un même topic tout les liens afférents à la spectroscopie donné sur ce forum. Ca va simplifier, ou rallonger ;), les débuts de nombreuses personnes. Des applis sur les cepheïdes en basse résolution possibles ? (avec un star analyzer par ex)

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