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S.B

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Tout ce qui a été posté par S.B

  1. Done. 1 heure de pose seulement, et avec le Nikon D810 A, traitée par @fredogoto : c'est, à mon humble avis, plus beau que la version, posée six fois plus en tout, par David. 😝
  2. Ca illustre exactement ce que je voulais faire ! Montrer le passage entre l'image lisse, floue, d'une galaxie, à sa résolution intégrale. Ca se passe vers la mag 22, mais tu as autant de lumière, en fait, c'est étonnant 🙂 Merci du comparo, si tu veux bien le mettre "en face", ça me ferait plaisir 🙂 S
  3. Tu rigoles, mais j'aurais du écrire en gros OUVREZ LA FULL, parce que à l'écran, comme ça, on peut effectivement penser à une sorte de bruit de fond...
  4. Merci ! Non, ce sont des nuages internes à NGC 205, c'est une elliptique naine particulière, en interaction avec M 31.
  5. L’équipe de l’Observatoire C2PU m’a encore donné l’occasion de réaliser un rêve : photographier l’envoûtante galaxie NGC 205 (M 110), le grand satellite de M 31. Cette galaxie est fascinante, parce qu’elle change brusquement de statut, vers la magnitude 22, lorsqu’elle est, d’un seul coup, résolue en étoiles. Sur nos images d’amateurs, elle apparait comme un ovale régulier, lisse, c’est une galaxie elliptique naine, juste particulière parce que des nuages de gaz apparaissent non loin de son cœur. Passé 22 environ, c’est un vertigineux poudroiement stellaire… Il y a une quarantaine d’années, j’avais « redécouvert » cette galaxie dans un livre de Allan Sandage, sur une image prise par le télescope de 5 mètres du mont Palomar, en 1 h 20 min, sur du 103 aE. A l’époque, les astronomes guidaient directement dans une cage d’observation située au foyer primaire. Quel choc : sur la photographie, elle était entièrement résolue en étoiles de mag 21 à 23… Ces dernières semaines, avec le télescope Omicron C2PU de l’Observatoire de la Côte d’Azur, j’ai pu cumuler 12 heures de luminance, et 1 h de RVB, dans de bonnes conditions d’observation, parfois sous la seconde d’arc, David étant une nuit obligé de me réveiller pour que je soigne mieux la MAP… J’ai empilé les images avec Siril, et c’est Jean-François Bax qui a magnifiquement traité l’image… Mon immense surprise, avec cette image, au-delà de la résolution de la galaxie en étoiles, c’est de résoudre aussi, le « pont » d’étoiles entre NGC 205 et M 31. Nous n’avons pas encore mesuré l’image, mais elle doit être au moins aussi profonde que notre M 101, on voyage vers la magnitude 25.3… Le module de distance de NGC 205 étant de 24.5, ce que vous voyez sur cette photo, ce sont toutes les étoiles plus brillantes que M : 0.8, c’est-à-dire les géantes rouges de NGC 205 et M 31… Ce sont, pour fixer les idées, des étoiles comme Pollux, ou Aldébaran, ou le Soleil dans 5 milliards d’années… En réalité, l’image ne montre qu’une infime partie de la partie émergée de l’iceberg : il y a peut-être près de un million d’étoiles sur l’image, quand NGC 205 en compte près de un milliard, soit mille fois plus… Le plus étonnant, dans cette image pourtant très profonde, c’est la quasi absence de galaxies de fond… Sur toutes nos images profondes, elles saturent le fond de ciel, là, rien : juste des étoiles, situées à 2.5 millions d’années-lumière d’ici… Merci à mes amis Jean-Pierre Rivet et David Vernet pour ce magnifique cadeau, merci à Jean-François Bax pour ce somptueux traitement, S Et la version "vintage", comme au mont Palomar...
  6. VST ? Very Small Telescope ? Oui, Gaia sort des centaines d'alertes chaque jour, elles sont dispatchées en fonction de la magnitude et du diamètre. A C2PU, nous prenons celles (pas seulement les SN, mais aussi les transients, les variables, etc) entre 16 et 19, pour pouvoir faire leur suivi photométrique avec filtre dédié. Puis les scientifiques utilisent toutes les données pour leur propre travail. Voici une image brute de Abell 39, pour vous donner une idée des images données par le télescope. 1 minute de pose en L, on dépasse la vingtième magnitude.
  7. Je suis le travail de l'Observatoire C2PU depuis des années, en particulier leur travail sur l'interférométrie d'intensité, qui m'a valu le Prix Roberval de l'Université de Compiègne, un prix dont chu pas peu fier 🙂 Et, surtout, depuis quelques mois, j'ai l'immense honneur de faire partie intégrante de l'équipe d'observation, je participe au suivi photométrique des alertes Gaia, particulièrement les SN. Dans ce contexte, je peux "grapiller" du temps de télescope pour faire de l'imagerie, M 101, que vous avez déjà vue, et Abell 39 sont mes premières images prises dans ce cadre.
  8. la nébuleuse planétaire Abell 39 m'a toujours fait rêver, surtout pour les galaxies que l'on voit en transparence, et son quasar, à z : 3.13, soit 11.8 milliards d'années-lumière... C'est ma toute première cible entièrement en remote control, avec le télescope de 1 mètre Omicron C2PU de l'Observatoire de la Côte d'Azur, utilisé dans le cadre d'enregistrements d'alertes Gaia. Merci à JP Rivet et David Vernet pour leur confiance. Télescope de 1,05 mètre à F/3,17, soit 3300 mm de focale. Caméra QHY600 à -5°C. 6 heures de luminance, 2 heures par couches RVB. Prétraitement Siril, traitement, magistral, @jeffbax, qui nous emmène quelque part vers la magnitude 24.5, et permet d'apprécier un fond de ciel saturé de galaxies... Parmi les galaxies vues en transparence, se détache le quasar SDSS J162+27, de magnitude 21.5, redshift z = 3.13, soit 11.8 milliards d'années-lumière, un monstre de magnitude absolue -27... S
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