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Messages posté(e)s par yapo
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Très belle image.
Par contre, je me demande qui l'a baptisé du nom de Dreyer ? Parce qu'on pourrait affubler le nom du compilateur du NGC et IC à chacun des 13226 objets des catalogues ou tout aussi bien rendre à César ce qui lui appartient (Barnard en l'occurrence, le découvreur d'IC 447)... Dreyer lui même a découvert une vingtaine de nebulae mais aucune dans la Licorne : il doit y avoir une raison qui m'échappe.
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M78
dans Observation
Et de tester si un simple filtre bleu léger (#82A) peut apporter un petit plus...
J'ai testé bleu léger, bleu profond et même bleu "CMOS" (de Baader, validé par un observateur -enfin c'est leur propre pub), sans résultat probant. Je l'ai fait de manière ni très qualitative ni quantitative, donc si il y a un gain, il doit être subtile (en tout cas bien inférieur à un filtre interférentiel et une nébuleuse émissive, ce qui n'est pas étonnant photométriquement parlant). Faudra que je m'y attelle plus sérieusement à l'avenir. Et il faut soigneusement sélectionner les nébuleuses éclairées par des étoiles O ou B exclusivement. Mêmes les nébuleuses des Pléiades ne semblent pas homogènes de ce point de vue là par exemple.
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M78
dans Observation
C'est une nébuleuse par réflexion (reflet des lumières stellaires sur des poussières) donc les filtres interférentiels sont peu (ou pas) efficaces.
M78 et ses résurgences proches (NGC 2064, 2067, 2071) sont vraiment diaphanes et douces (sans contraste tranché) donc ta description n'est pas étonnante. Il faut jouer (un peu) sur les grossissements et justement les autres émergences nébuleuses peuvent aider à "sculpter" la forme cométaire de M78 : leur proximité met en relief le fond de ciel en fait constitué de chenaux sombres.
Mais bien sûr, un excellent ciel y aide !
Faut persévérer et y retourner, peut-être l'année prochaine et d'ici là en essayer d'autres plus difficiles pour se rendre davantage compte du potentiel de M78 et son voisinage.
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Un fond de ciel éclairé par la Lune, ça va pas aider à percevoir des objets faibles/diffus...
Mais peut être que M42 est assez brillante pour contrer cela.
Une lumière blanche, ça facilite pas non plus l'adaptation à la vision nocturne...
À moins de regarder à travers un tube de grand diamètre qui récolte des flots de lumière...
Pour une détection initiale, c'est sûr que non. Mais pour percevoir leur couleur ensuite, c'est sûr que oui.
Une fois qu'on a passé la première étape, on peut attaquer la deuxième.
Les cônes (cellules de la rétine) sensibles aux couleurs sont moins affectés par les lumières parasites.
Il y a quelques "trucs" contre-intuitifs en observation visuelle (comme grossir les objets faibles par exemple) et la vision des couleurs avec repère en fait certainement partie.
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Bonjour,
Je ne suis sûrement pas le premier à écrire un post à ce sujet.
Débutant un astronomie, j'ai observé pour la première fois la nébuleuse d'Orion avec mon MIZAR 114/900 et un oculaire Super Plossl 32mm.
Après avoir vu tant de photos colorées de cette belle nébuleuse j'ai été surpris de l'observer sans couleur, grise.
J'ai vécu exactement le même sentiment il y a près de 40 ans dans des conditions identiques (même instrument, même nébuleuse), et j'ai mis une semaine à l'admettre que c'était ce petit nuage grisâtre la brillante nébuleuse d'Orion. Une grosse déception suivie d'une envie irrépressible d'en voir plus : sado-masochisme sans doute.
Pour la vision de couleurs en ciel profond visuel, le sujet est assez complexe et les avis pas forcément unanimes, sans doute à cause d'une relative disparité dans les capacités visuelles de chacun en étendue et sensibilité spectrale (certain-e-s perçoivent jusqu'au rouge du H-alpha alors que d'autres jamais). Mais globalement, la couleur verdâtre d'Orion et de quelques nébuleuses planétaires brillantes est assez facilement perceptible, pour autant que l’œil dispose à loisirs d'un référentiel neutre (un fond de ciel éclairé par la lune ou une page blanche éclairée de matière neutre à côté de l'oculaire) afin de mieux pouvoir juger les différences de teintes perçues.
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Alors résultats des tests effectués sous l'excellent ciel de Stellarzac fin décembre 2024 avec un OVNI-B. J'ai considéré les magnitudes V (Tycho/Hipparchos), G (gaia), RP (gaia) et "ovni" (pondération des courbes de réponses G, RP et de transmission intensificateur gen-3).
A l’œil nu, j'atteignais 6.6 en magnitude V dans la Petite Ourse en vision décalée pendant environ 50% du temps d'observation.
Avec l'OVNI-B derrière un objectif de F=27mm ouvert à 1.2 (G=1.2x estimé en comparant champ apparent et champ réel), toujours dans la Petite Ourse (champ réel=34°), les étoiles les plus faibles perçues étaient HD 166179 et SAO 508 dont les plus fortes valeurs sont V=9.1, G=8.46, RP=7.98 et ovni=8.15.
Avec l'OVNI-B derrière un objectif de F=75mm ouvert à 4.0 (G=3x estimé, champ réel=13°), les étoiles les plus faibles perçues étaient TYC 4660-0171-1 et SAO 3039 dont les plus fortes valeurs sont V=10.8, G=9.98, RP=9.47 et ovni=9.78.
Sans surprise, ce sont des étoiles jaunes ou rouges (F, G et M).
J'ai simulé sur SkySafari ce que ça donne même si c'est plus représentatif qu'exact.
Petite Ourse à l'œil nu.
Petite Ourse à l'OVNI-B et F=27mm.
Petite Ourse (autour de la Polaire car le champ se réduit) à l'OVNI-B et F=75mm.
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Vous en avez de la mémoire dites moi! Ca date un peu quand même!
Merci ! C'est l'article 13 auquel je pensais.
Eh ben heureusement que Bruno a une bonne mémoire parce que je n'aurais sans doute pas pensé à t'y orienter moi même.
Un fichier informatique ou bien des fiches (genre QCM) peuvent être utiles.
Une version informatique (fichier excel) plus élaborée (et plus personnelle) que j'utilise est disponible ci-dessous.
Il y a un onglet pour les dates des observations et un onglet pour chaque famille d'objet (j'ai laissé des exemples perso pour illustrer). Parfois quelques colonnes avec menu déroulant pour éviter de retaper des choses un peu standardisées "à la Ciel Extrême". Il y a aussi des onglets aides-mémoires avec quelques formules pour les oculaires et instruments, parfois utiles sur le terrain.
Soit je note directement dans le fichier quand je suis dans mon spot habituel avec un ordinateur de terrain, soit je note sur la fiche de dessin quand je suis en vadrouille (et j'informatise plus tard) .
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Il y a aussi un article de Yann Pothier dans Ciel Extrême, je ne sais plus à quel numéro (les numéros sont disponibles sur son site : http://www.astrosurf.com/cielextreme/archives-ce.html ) qui répertorie tout ce qu'il faut examiner, par type d'objet. Si Yann passait par là...
J'arrive après la bataille, c'est là si c'est ce à quoi tu penses (ça avait dû paraître dans AstroCiel) :
http://www.astrosurf.com/cielextreme/articles-astro-ciel.html
rubrique 12 & 13
Mais on a tous commencé à un moment au début (moi même dans un autre siècle) par un "objet faible et diffus" puis ensuite on ajoute des graduations (très, peu, beaucoup, extrêmement, etc.), puis ensuite on différencie les zones d'un objet, puis ensuite .... (etc. etc.) 😀
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Il y a un kit de motorisation en solde actuellement chez Optique Unterlinden pour 60€. J'ai quasi la même configuration que toi (150/750, monture eq3.2 et moteurs) et avec une mise en station correcte, on peut faire des poses de 30 secondes sur un APN (j'ai un ancien 350D) et obtenir de la couleur assez facilement avec de l'imagerie de base.
Mais comme l'a souligné Bruno, en améliorant les conditions d'observation (sans pleine Lune), la couleur verte de la nébuleuse devrait ressortir dans ce télescope.
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Merci Jonathan, donc pour transformer ma grosse louche en cuillère à soupe, il vaudrait sans doute mieux que je pondère magnitude G avec un peu de RP. Je vais faire comme ça et communiquer bientôt les résultats obtenus.
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Je m'étais basé initialement sur des magnitudes rouges (r) du Panstarrs pour faire une séquence de magnitudes limites pour l'OVNI-B, mais de ce que j'ai fureté, il semblerait que les magnitudes G de Gaia soient plus adéquates (en tout cas moins éloignées) pour ce faire (courbe noire sur l'image). Ou peut-être une moyenne de G+RP pour coller mieux au maximum vers 750-800nm.
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Utilisateur à durée déterminé d'un OVNI-B et en vue d'établir une séquence de magnitude limite histoire de voir combien fait gagner la bête, est-ce qu'on a une idée de la réponse spectrale des OVNIS (j'imagine plutôt rouge et IR). Parce que l'utilisation de magnitudes V ou B ne dira pas grand chose en la matière. Je pensais utiliser la magnitude "r" du Panstarrs par exemple pour ce faire, mais peut-être qu'une moyenne "r+i" serait plus appropriée ?
Merci d'avance aux sachants.
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La 1ère fois j'étais sur la lune et Jupiter, hier soir pas de lune, c'était un poil plus confortable: on a plus de "confort" en vision nocturne ?
Plus ta pupille visuelle englobe ta pupille de sortie, plus c'est confortable par la latitude de positionnement que cela offre.
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Avec bino compensée Bresser sur dobson 445/2002, j'utilise confortablement des 15mm/68° sv bony.
Après le confort peut aussi dépendre de la taille de ta pupille nocturne.
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Qu'en pensez-vous?
Merci d'avance et bonne journée/soirée/nuit
Arrivé à ce stade, je pense que le mieux serais d'essayer les focales citées (lors d'un rassemblement, à un club proche de chez toi, ou chez moi si tu es en région parisienne Est 😀) et les différentes possibilités de champ, pour choisir en meilleure connaissance de cause. Personnellement, à mon avis et vu de chez moi, je prendrai l'option 2 d'après tes désidératas de départ (mais la 1ère option n'est pas déconnante).
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Dans l'overview, tu as la ligne "Fiducial Redshift & Derived Quantities" et tu as également les onglets "Redshifts" et "Distance".
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Le NASA Extragalactic Database (NED) est spécialisé dans les petites galaxies (mais on arrive toujours à trouver les limites) :
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Je partirai surement sur le 6mm en priorité mais je n'arrive pas à choisir. Il n'y a pas pléthore de 6mm en grand angle de 80, ou hors de prix même d'occasion. Y'a du 60 ou 70 ce qui est déjà pas mal : omegon UWA ou skywatcher WA en 66°, les Planetary en 58°(HD de TS, UWA de SW ou encore SW de Artesky qui lui est en 60°)
Dans ma panoplie, il y a un Antares Speers WALER de 7.4mm (82° de champ) que j'adore mais qui ne se fait plus (remplacé par des séries de type 4 qui dépassent ton budget), un Siebert Optics SWA de 6mm (70° de champ) et un Nirvana de 4mm (82° de champ). Je passe désormais directement du 7.4 au 4mm (mais j'aime grossir, je préfère un détail grossi facile à voir même si empâté plutôt qu'un détail ciselé plus subtil noyé dans l'esthétique -mais on est peu nombreux dans ma tribu 😁).
Les Explore Scientific de 82° restent les plus abordables en grand champ dans ce que tu cherches, avec l'alternative Sky Optic ou Nirvana ou Kepler ou Swan UWA de 4mm ou 7mm (ce sont quasi les mêmes oculaires rebadgés chez différents revendeurs) encore plus abordables (au détriment d'un relief d'oeil -éloignement oeil/lentille- moins confortable).
Au niveau du champ, tu as déjà goûté au 60° du TMB 9mm donc les gammes en 68° t'offriront un confort un poil meilleur pour un prix plus contenu, mais je trouve que le "grand champ", ça commence à 82° (enfin, ça se discute c'est sûr, mais j'y crois).
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Dois-je rester borné sur le 6mm pour correspondre à mon f/D ou puis-je varié par exemple en 6.5 ou un 5mm qui eux sont bien fournis en choix?
On se focalise parfois (et moi le premier) sur de petites différences de focales oculaires (qui occasionnent pour les courtes focales des différences de grossissement qui peuvent sembler importantes), mais à tord à mon avis : entre un 5mm et un 6.5mm, c'est bien plus la conception et le champ qui vont se ressentir (on pourrait parler de "confortabilité") que la différence de grossissement traduite en quantité de détails perçus.
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-Je penche autrement sur un 6mm (pour la pupille de 1mm) et pour zoomer mieux que mon 9 ou 10 + barlow.
Question : 6mm pour le respect de la pupille est-ce important? Ou bien un 5.5mm ou 6.5mm serait tout aussi pertinent ???
C'est sur celui la que je bloque le plus en choix. 6mm j'ai que du classique genre Planetary de Skywater ou Artesky ou le Cronus d'Omegon par exemple (dans les 80€)
ou alors je change un poil et d'autre choix s'offre en 6.5 come les Explore Scientific 82° (150€) par exemple ou en 5.5mm, gamme semblable plus ou moins là ceux cité sur le 6mm ou alors après je claque tout pour un oculaire 5mm avec champ de 100° (225-250€)
J'ai un 200/1200 et pas mal d'oculaires (hérités pour la plupart d'un instrument plus grand), je fais bien plus de ciel profond que de planétaire encore que ce télescope-ci m'y incite davantage. Juste pour planter le contexte de mes conseils.
L'intérêt du grand champ sur les courtes focales :
-plus facile de suivre manuellement les cibles,
-mieux grossir les petites cibles du ciel profond,
-pour le planétaire pas de réel avantage hormis le côté pratique du suivi, mais si ton 9mm planetary te convient tu peux poursuivre dans les oculaires "planétaires" avec moins de lentilles (donc potentiellement moins de sources de diffusion).
Donc j'aurais tendance à conseiller un Explore Scientific (ou APM HDC ou autres équivalents) 82° ou 100 ° dans cette gamme focale dans un premier temps.
- Un 25mm grand angle no-name (livré aussi avec le dob) qui me sert beaucoup.
Si il te convient, il n'y a pas de réel intérêt à le changer ou le compléter : entre 20mm et 30mm, hormis si tu mises là encore sur un plus grand champ, la différence ne sera pas marquante. Sauf à vouloir absolument les Pléiades avec du ciel autour ou d'autres grands cibles dans un champ généreux.
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J'ai commandé ledit réducteur chez Mr Kasai directement au Japon (règlement paypal le 18/04 et livraison le 30/04), c'est passé au travers des taxes, peut-être vu la taille du paquet ou bien vu le coût global (46€).
Bien sûr il fonctionne sur la bino Bresser que je possède qui n'est qu'un rebadgage du même produit binoculaire que chez Kasai.
Je l'ai essayé de jour cet après midi sur un petit maksutov de 100mm (MTO) à F/10= il multiplie le champ par environ 1.3 ou 1.4 sans déformation très notable sur les bords (distorsion en coussinet un peu amplifiée, certes). A vérifier sur un champ stellaire nocturne et bien sûr avec un instrument plus ouvert.
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Qu'est ce que vous me conseilleriez alors comme matériel pour l'observation (pas d'astrophoto) du CP (tube et filtres..) et particulièrement pour apprécier les nébuleuses.
Un grand diamètre !
Partant d'un C8, au moins un C14 si tu aimes le schmidt-cassegrain, mais si tu sais déjà que la photo c'est pas ton truc, un Dobson s'impose : 300 ou 400mm (ou 500-600mm si tu peux, je ne connais pas tes limites). Certains te diront de moduler en fonction de la qualité de ton site usuel (et je suis mal placé pour les contredire, opérant habituellement depuis un très bon site), mais je sais qu'on voit mieux (et plus) même en ville avec 400mm qu'avec 200mm.
Reste le choix du diamètre, du modèle (main stream ou artisan), etc. mais je laisse la place aux spécialistes du marché, bien plus scrutateurs que moi des offres variées qui existent dans ce domaine.
PS: Note que tu n'obtiendras pas beaucoup plus de champ avec un tel instrument qu'avec un pentax 40mm sur ton C8.
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Pour la photo, un réducteur de focale est certes utile, mais pour de l'observation visuelle, aucun intérêt.
Si c'est pour gagner du champ autour de grands objets (soleil, lune, les pléiades, etc.), autant chercher son bonheur du côté des oculaires grands champs grandes focales.
Dans le temps, j'avais testé un réducteur sur un Meade 8" (analogue au C8), et hormis un fond de ciel bien laiteux, il n'y avait aucun gain de "qualité".
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Tête Bino compensée
dans Matériel général
Posté · Modifié par yapo
J'en utilise une (compensée) sur un dobson de 450mm (et d'autres instruments plus petits) et bien sûr c'est sur les planètes que c'est idéal (voire transcendant).
En ciel profond (mon domaine de prédilection), cela reste spectaculaire sur les objets brillants et les amas globulaires plus particulièrement. Sur le reste des objets faibles, il y a de la perte d'information mais cela peut rester agréable esthétiquement (par exemple sur les dentelles du Cygne) malgré la perte -apparemment- plus marquée. Les lois de la physique attestent de la division en deux du flux lumineux (moins les petites pertes dues aux multiples relais optiques) mais la physiologie et la recombinaison neuronale de l'image compensent en partie la perte de détection (de l'ordre de racine de 2?). De plus, selon que l'on se situe en vision centrale ou périphérique avec des visions différentes (photopique ou scotopique), les sensations de confort, de gain ou de perte apparaissent également non-linéaires et en tout cas spécifiques. Tout ça pour dire que je partage ton sentiment et que je le justifie comme ça 😄.
PS: des reflets, y en a (halos fantômes plus étendus), surtout en planétaire, en ciel profond c'est marginal) et cela peut gêner la concentration mais quand on regarde un détail sur une planète, on peut en faire facilement abstraction. Je n'ai pas d'expérience sur d'autres binos non-compensées ou bien haut de gamme pour comparer.