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Nelson00

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Tout ce qui a été posté par Nelson00

  1. Sors pas trop vite , c'est drôle (masque palme tuba et billets low-cost pour le Chili sont en vente dans toutes les bonnes boutiques d'astronomie 😅) Phil, j'ai possédé une HEQ5, jamais eu de souci interne monture sur plusieurs années, région humide aussi, malgré la barre de contrepoids qui a un peu piqué, les contrepoids aussi et quelques vis externes (les remplacer par du vrai inox est une option) . Lors d'une maintenance (révision complète) : zéro corrosion, nickel (à part de la graisse noire, normal) . La "boîte" monture n'est pas soumise à circulation d'air, protège les composants du phénomène de condensation externe , et chauffe à minima à l'utilisation (moteurs, électronique ) Concernant la salinité de l'air en bordure de côte (je ne sais pas si c'est ton cas) , je n'ai pas de retour d'expérience la dessus n'y étant pas confronté. Les dispositifs anti-humidité ont été décrits par Dlaserre17 👍 (joli les aménagements ) Pour ma part, c'est assez basique : - pas d'isolation (sauf toiture mais surtout pour la chaleur en été et rester 6 ou 7 degrés max au dessus le T° extérieure (mesuré par temps de canicule) / le miroir suit l'évolution de la T° exterieure au mieux ... avec peu d'amplitude thermique jour-nuit dans la région - Une ventilation mécanique amovible de 93m3/h env pour 7 à 8 m3 de volume en permanence hors observation (amovible car placée au centre du faitage, niveau le plus haut, avec cordon et conduit flexibles/souple : facilement décrochable pour ouvrir l'obs) - des ventilations naturelles ( plus efficaces que la VM pour l'humidité : quand il n'y en a pas c'est la VM qui est le plus efficace / principe des salles de bain chauffées) - Vide sanitaire (attention aux remontées par le sol aussi, ça ne tombe pas que du ciel la nuit / revêtement caoutchouc, peinture résine si besoin ...) - pas de matériaux absorbant dans l'observatoire (coussin de siège, carton, papier, mousse, nature du sol, des cloisons, tapis, chien plein poil 😅 ) - pas de chauffage de mon côté : chauffer présente l'avantage de déshumidifier plus vite en chauffant mais augmente potentiellement - un moment court sans doute- la condensation sur les matériaux encore froids . Sans chauffer c'est un peu plus long probablement quoique le soleil chauffe aussi le matin, même en hivers ici -plus que dans le nord-est par ex- (au lendemain d'une observation, je laisse le toit légèrement ouvert, ça part en quelques heures en général voir moins, il y a toujours une petite brise ici ). Les deux approches sont discutables/recevables et très contextuelles, pas de recette absolue je pense (nature de l'isolation de l'obs, matériaux, region latitude et évaporation + ou - rapide de l'humidité, vents etc. ) - faire tourner la monture de temps en temps à vide ne peut pas faire de mal si ça ne fait pas de bien (légère chauffe intérieure) Ce qu'il faut retenir sur ce retour d'expérience : ce n'est pas parce que la barre de contrepoids pique un peu que la monture est forcément altérée à terme (ce post ne vaut que pour la monture, pas le reste du matos qui ne séjourne en général pas en permanence au même endroit) Bon ciel !
  2. Des pares-vents amovibles évitent de faire de murs trop hauts. Mon abris sur pilotis en béton armé (les mêmes blocs que la colonne 25X25 ) a des murs de 1,50 m seulement au dessus du plancher de 4m2 , mais tout est sur pilotis ... quand le toit est ouvert, ça fait plus haut sous le poste imagerie (sous le toit tiré : 1,50m + hauteur des pilotis + hauteur faitage toiture 2 pans+hauteur des roues du toit ) ... il y a comme un vide sanitaire sous l'observatoire, un vide sanitaire non fermé (le vent circule et ne "compresse" pas , murs petits, très peu de prise au vent en cas de tempête au final , et il y a eu quelques tempêtes depuis ici ...) Le toit est en forme de "V", à 2 pans coulissants , +ou - 1,85 m au faitage position fermée (à l'intérieur donc), ça permet de bricoler toit fermé (flats, réglages et autres ). pas le grand luxe, mais suffisant. Des pare-vent amovibles , légers, sont très efficaces et évitent parfois de construire des murs trop hauts , les miens sont faits maison, avec des tubes rigides de gaines électriques blanc-gris , recouverts d'une bâche scotchée : 4 cadres distincts de 2mX 50 cm avec 2 pattes de 20 cm en extremité a insérer dans des tubes PVC placés au 4 coins de l'observatoire ( les pares vent sont , en cas vent prononcé, reliés en eux par un simple fil de cuivre electrique gainé : ça tient très bien, même avec des bourrasques ). Il y a un pare-vent par pan de mur, les installer prend 2 minutes et ce n'est pas toujours nécessaire la plupart du temps de nuit ( le vent chute la nuit , mais pas toujours, et ça dépend des régions, de la saison ). L'avantage est un horizon plus largement dégagé (même si on ne shoot pas trop bas en général en photo, c'est plutôt sympa de garder le champ de vision ouvert , et en été, quelques nébuleuses assez basses me seraient inaccessibles avec des murs de 2 mètres ... ) Un autre truc : la coulisse du toit . Selon choix ça réhausse le toit + ou - (rail avec roue à gorges ou roulette type caddy de supermarché mais à bonne capacité de charge ) Cette alternative des pares-vents permet de construire petit, et limiter les problématiques à gérer (hauteur colonne par exemple ), mais attention au poste imagerie qui ne doit pas être trop bas (=sous le toit ouvert) les conseils du Chrismlt sont judicieux. Tout dépendra de la conception que tu retiendras et de ton environnement. La nature du terrain , la configuration et la touche personnelle font le reste, c'est très personnel de configurer son installation, ça doit coller à qui on est et comment on souhaite travailler, il n'y a pas de "bons" modèles, mais quelques clefs tout au plus ( de mon côté je travaille en remote à la maison, Wifi, 90% du temps et prend aussi le temps de profiter de la nature en extérieur, dans le poste imagerie selon T° et période de l'année ) C'est sympa de concevoir et construire son observatoire 😉
  3. Bonjour, Sans pourvoir te garantir , retour d'expérience sur un montage "comparable" : J'ai une colonne d'1mètre en bloc poteaux de 25x25 cm dont 50 cm au dessus d'un plancher (non solidaire), terrain pentu, plancher sur pilotis . C'est bourré de ferrailles à l'intérieur. Fondations : 80x80x60 de profondeur avec la aussi de la ferraille enfoncée à 70-80 cm dans la terre sous la fondation dans toutes les directions (ancrage sous la fondation aussi, la terre ici c'est du polder ...) La colonne est surmontée de 17 cm de tige filetée + platine + une colonne pour EQ6 de 21 cm : soit une hauteur totale de 138 cm pour la fixation monture. Ajouter 20 ou 25 cm ne devrait poser aucun problème sur ce montage. Il a résisté à un seïsme entre 5,3 et 5,8 sur l'échelle de Richter en juin dernier en vendée sans être altéré (même pas le niveau ... des maisons en pierre se sont fissurées dans le secteur, ça a bien secoué , on eu notre big one ici en 2023, enfin j'espère que c'était le big one...) - pas sûr de bien me représenter "les murs" : s'agit-il de murs environnants ou bien des murs de l'observatoire/abri ? - si il s'agit de murs environnants, est-il possible de s'en éloigner un chouillas ? (de quelques mètres, on observe rarement sur l'horizon ou le proche horizon souvent pollué )
  4. Bonjour, partage d’un petit bricolage effectué ces derniers mois (ça occupe en attendant le beau temps…) But : éliminer un problème de flexion à « grande » focale résultante ( et avec un long train optique) Approche du bricolage : non « invasive » sur la structure du Newton, préservée dans son intégralité (même pas un trou à faire dans le tube …). Newton carbone UNC 200/800 polyvalent en focale : F/D 3, F/D4 et F/D 6 (600mm correcteur NEXUS, 800 mm correcteur GPU, 1200 mm Barlow correctrice de champ APM 1,5X de focale : à cette focale de 1200, les micro-flexions deviennent plus sensibles … je travaille à F/D 3 en CP et "plutôt" F/D 6 sur les galaxies, selon objet) Confronté à des problèmes de flexion du train d’imagerie suite à l’adjonction d’une barlow APM 1,5X dû à une grande longueur du train optique (image 1, canne à pêche) , plusieurs options étaient envisageables pour renforcer le tube carbone dont (non exhaustif probablement) : Option 1 : un renforcement du P.O par une plaque placée à l’intérieur du tube Option 2 : La confection d’une tubulure aluminium de renfort externe au tube L’étude plus détaillée des points de flexion a révélé que l’épaisseur insuffisante du carbone (2,5 mm) en était à l’origine : les micro-flexions, dans le cas présent qui n’est pas une généralité, étaient dues au carbone et non au système d’ancrage du PO sur le tube, assez robuste (une plaque interne de l’option 1 mal dimensionnée aurait probablement fait plier le carbone un peu plus loin que la plaque…pour se prémunir d’une mauvaise cote hasardeuse , l’option 2 a été retenue, laissant moins d’incertitude de conception et de cotes difficiles à estimer en ce qui me concerne côté résistance des matériaux et jeux de force) Le mot « plier » est à entendre ici comme « micro-flexion » (à mettre en évidence avec un laser) . Usinage principal : une plaque d’aluminium, destinée à devenir un large collier (image 2), d’une épaisseur de 3 mm, a été dessinée directement en ligne sur site marchand, avec les trous nécessaires , livrée en 15 jours. Sa largeur est d’une douzaine de centimètres environ (un peu plus que la base du support PO). Compter un peu plus d’une centaine d’euros pour la « finition grand luxe anodisée » (et tout dépend du nombre de trous demandés, un certain nombre peuvent être fait chez soi, selon habileté et outillage disponible, ça réduit encore le prix). Usinage secondaire : donner sa forme ronde à cette plaque a été réalisé par mes soins, à l’aide d’un gabarit d’un diamètre comparable à celui du Newton (Image 3 et 4, conduit de fumée). En utilisant une petite planche ou un linteau de bois, on peut aussi très facilement, au sol, cm par cm, donner une forme ronde à l’aluminium qui se travaille très facilement, sans forcer (ce que j’ai fait en complément). L’usage d’un maillet caoutchouc permet aussi de parfaire la forme ronde (à condition de disposer d’un gabarit robuste, type billot de bois rond par exemple pour marteler) Le pourtour du trou du PO (Image 2 – on voit la sous couche) a été peint en noir mat avant montage (sa juxtaposition avec le trou du PO sur le carbone n’étant pas du 100% au niveau diamètre, simple précaution pas indispensable, selon) A l’exception du montage-démontage du PO et support chercheur, travailler à l’extérieur du tube a présenté plusieurs avantages : - Côté pratique et accessibilité - Aucun trou à réaliser dans le tube pour fixer une plaque (préservation du carbone) - Pas de pièce métallique supplémentaire à l’intérieur du tube, maintien de l’équilibre thermique du carbone, aucun risque d’endommager le revêtement interne anti-reflet du tube au montage (craquellement de l’enduit existant au serrage par exemple) - Pas de luminosité (reflet) ou encombrement à gérer à l’intérieur du tube avec une pièce en plus à peindre entièrement Une semelle caoutchouc isole l’aluminium du carbone, le protège des rayures au montage, comble les petites imperfections et assure l’adhérence des matériaux. 2 colliers complètent la fixation (image 5) et contribuent au serrage, en plus des 3 boulons (image 4). L’embase du chercheur a été réinstallée et contribue également à plaquer l’aluminium sur le tube qui au final est maintenu en de nombreux points : embase chercheur, embase PO, 3 boulons sur la pièce aluminium (image 4), 2 colliers périphériques (image 5), adhérence avec caoutchouc. Suite au montage, rééquilibrage du tube, le poids de l’aluminium, pas très lourd, équivaut à celui d’une caméra (autour de 700g en 3 mm / possibilité je pense de prendre un peu moins épais, en 2 mm par exemple et réduire d’un tiers le poids ajouté pour un même résultat probable) RESULTAT OBTENU : Environnement du contrôle : train optique monté avec laser de collimation en instrument de contrôle (collimation effectuée au préalable / focale résultante 1200 mm) 1er contrôle : en orientant le tube dans toutes les directions, tube en main maintenu par la poignée des colliers, aucune flexion n’est constatée 2ème contrôle : simulation "empirique" du poids de la caméra . En poussant du doigt l’extrémité du train optique (côté laser), pas de variation. 3ème contrôle : imagerie, situation réelle. 154 poses de 300 secondes sur M81 (ref photo) ont donné un bon résultat, à 1200 de focale , sur près de 13 heures de suivi sidéral et d’orientations différentes du Newton (sous le ciel étoilé, le meilleur test qui vaille…) A noter : l’araignée a été changée par une araignée plus rigide que celle d’origine . Ce tube est depuis 3 semaines équipé de deux optiques de haute précision de chez mirro-sphère, en cohérence qualitative (primaire-secondaire). L’instrument s’apparente à présent à un DIY sur base UNC, et vient de franchir une étape importante - en termes de performance optique et mécanique (il était déjà plutôt correct avant , mais sur des focales plus classiques de 600/ 800 mm) - en polyvalence de focales (jusqu’à 1200 mm) Hâte d’avoir du beau temps pour tester les nouvelles optiques récemment installées. L’image de M81 a été réalisée avec barlow APM 1,5X et les optiques chinoises (de chez TS) à F/D 6 en janvier dernier (les optiques TS sont plutôt à utilisation optimale à F/D 4 , F/D 3 avec un NEXUS, et un peu moins à F/D 6 avec barlow 1,5X) En synthèse, le renforcement mécanique du tube a donné le résultat attendu et pour pas cher . Sur un malentendu, des fois ça marche le bricolage 😅 Il est temps qu'il fasse beau ... Bon ciel !
  5. Bonjour, en discutant avec un astam, il m'a conseillé de le publier pour diffuser le truc , peut-être que certains ont déjà essayé (je suis peu présent sur les forums ... si les réponses tardent ne soyez pas surpris) J'avais des doutes sur l'auto-centrage et souhaitais vérifier si ma bague d'auto-centrage était Ok ( ici une Kepler, idem avec une click-lock baader même phénomène) Installer laser et bague de centrage sur un miroir plan type miroir pour se raser en camping (ou se maquiller , ça marche aussi 😉 ). La précision de ce miroir est suffisante pour le test (d'autres miroirs plus précis ont donné le même résultat) serrage de la bague d'auto-centrage sans précaution particulière sur la photo ci-dessous, un premier contrôle et tout semble Ok (le faisceau entrant ressort par le même endroit et forme une petite couronne de lumière) Ci-dessous, avec une barlow APM X1,5 : décalage ! (sans toucher au serrage de la bague) , le chemin optique est un peu plus long cette fois...et on constate qu'il y a un problème Ci-dessous, avec barlow APM X 1,5 mais en faisant le serrage pas à pas , et en prenant soin d'aligner le faisceau laser au centre (serrage et maintien du laser de la bague en même temps, y aller progressivement jusqu'au serrage complet en ajustant aussi le laser maintenu , faut tâtonner ...) Le terme "calibrer" est un peu surfait, disons "réglage fin du serrage" de bague avec tout le train optique amont (vers le tube) Ensuite, on peut installer le tout sur le télescope et procéder à la collimation du Newton (je travaille à F/D 3 et F/D 6 sur le même Newton . La même opération sera a réaliser avec correcteur, probablement. Plus sensible avec une barlow qui rallonge la focale, l'APM corrige aussi l'effet coma) Deux bagues (Baader et Kepler) ont répondu de la même façon : l'auto-centrage n'est pas à 100% . On peut ainsi le vérifier sur un miroir plan , dégagé des contraintes (et ça ne se voit pas autrement si on passe à la collimation directement). Est-ce du à la précision des bagues , celles des lentilles traversées, un laser déréglé ? (je pencherais plutôt pour les bagues d'auto-centrage qui n'atteignent pas cette précision mécanique) : avec ce réglage, on élimine tout le défaut quoiqu'il en soit et d'où qu'il vienne. Pour la collimation : je la réalise avec correcteur (ou barlow) déjà inséré dans le PO (pour éviter les erreurs de centrage du train optique lui même, ou en tenir compte dès la collimation) Voilà, un peu d'astronomie de salle de bain de camping (miroir plan 😅) en attendant un peu de beau temps , bon ciel !
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