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Bart Simpson

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Tout ce qui a été posté par Bart Simpson

  1. Fichtre, je répond un peu tard! Le dernier message de Charpy m'avais échappé. Charpy: oui, un monde sans guerre, sans famine est hautement improbable. Mes écrits ne relataient uniquement des "expériences par la pensée", des expériences impossibles en réalité. Ce ne sont la que des "si", pour essayer d'imaginer autre chose. Et nous savons tous qu'avec des "si" on mettrait Paris en bouteille! Toutefois je resterais toujours fortement séduit par cette réflexion de Jean Pierre Bibring (astronome cité plus haut): "Si on découvrait de la vie ailleurs dans l'univers, elle serait tellement différente de ce à quoi on s'attendait qu'on aurait du mal à nommer ça de la vie". Ça laisse la porte grande ouverte à l'imagination
  2. Bienvenue à toi sur le forum l'astrophysicien_67! Un jeune de 15 ans passionné à ce point ça fait plaisir Bonne chance pour ton projet.
  3. Je suis en train de regarder cette vidéo fort intéressante de Nicolas Bergeon : L'espace Dodécaédrique de Poincaré (Bruno: en effet ce n'est pas un "dodécaèdre" proprement dit, j'écrivais cela ainsi par raccourcis d'écriture) y est décrit dès le début comme un volume (et non comme une addition de 12 faces selon le débat en cour ). Cet espace possède en fait au final 6 faces (malgré qu'on en voit 12 sur le schéma) et 10 arêtes (malgré qu'on en voit 30). Lorsqu'on sort du face (après s'être promené dans le volume du dodécaèdre, on entre à nouveau par la face opposé. Mais en réalité, ces 2 face oposées ne sont qu'une seule et même face, et elles ne comptent que pour une seule. Enfin, il faut regarder la vidéo pour le comprendre bien. je trouve ça absolument passionnant! En plus Il fait une analogie avec Pacman, ce qui me ravi Mais il préfère les avion aux fusée ... Mais je n'ai pas lue encore toute la vidéo, elles est assez longue, je la regarde par petit morceaux. Ney: merci pour l'ouverture vers les variétés de Calabi-Yau. Je n'en n'ai jamais entendu parlé. Mais je vais pour le moment terminer de faire le tour de la question sur l'espace de Poincaré. Ensuite j'ouvrirais la porte Calabi-Yau
  4. Oui je m'intéresse particulièrement au dodécaèdre de Poincaré. Cela indépendamment de la forme de l'univers. Pour cette autre question qu'est la forme de l'espace-temps, traitée dans l'autre fil, j'ai déjà apris une notion essentielle: il n'y a pas de 4ème dimension. Cela corrige une vieille idée faute qui était ancrée en moi. Je retiens que la forme de l'univers est "indécidable". Et en tout cas ignorée, mais cela on s'en doutais un peu . Réfléchir sur le fait que l'univers puisse être courbe, de façon cyclique, sans invoquer de dimension supérieur va déjà me faire réfléchir pendant un petit moment... Mais là, nous revenons à l'autre fil de discussion... En effet je m'intéresse au dodécaèdre d Poincaré, parce qu'il fût jadis un candidat à la forme de l'univers (ce qui me poussa à aller à sa rencontre par le passé). Et même si il a été écarté de cette potentialité, il n'en n'est pas moins pour autant un objet intéressant. Ça fait une dizaine d'année que j'avais lu un article sur le dodécaèdre. À l'époque j'avais compris l'objet, comme la somme de ses surfaces. Un espace 2D pour schématiser simplement notre espace 3D (habitué à voir des tores 2D qui schématisent des univers en hyper-tore 3D). Puis j'ai retenu bêtement la propriété amusante qu'on sortait d'une face en entrant sur la face opposée. J'imaginais une fusée plate qui voyageait sur un octogone puis qui en sortait lorsqu'elle rencontrait un côté, donc pour réapparaître par le côté de l'octogone opposé (façon Pacman sur les côtés de son labyrinthe). J'ai gardé en tête cette image, jusqu'a ce que, en y repensant de temps en temps, je me rende compte du hic: la fusée faisait le ping-pong entre 2 faces uniques. Le reste du dodécaèdre restait une partie de l'objet isolé et inaccessible. C'est là que j'ai remis en cause ma vision première et me suis dit que je n'avais probablement rien pigé! Et tant pis s'ił n'est pas l'univers, il n'en n'est pas pas moins un Dodécaèdre de Poincaré tout de même!
  5. Je ne suis pas leu seul à ne pas comprendre , on est tous les 2 dans le flou Pourtant lorsqu'on compare l'univers à une sphère, l'univers correspond bien à sa surface. Ensuite en transpose ça à un niveau de dimension supplémentaire et on obtient que notre univers 3D est la surface d'une hyper-sphère. Dans l'hypothèse du dodécaèdre de Poincaré, j'avais compris une raisonnement similaire: la surface du dodécaèdre n'est qu'un schéma simplifié, et l'univers serait la surface d'un hyper-dodécaèdre. C'est ce que j'avais compris au début, mais je suis dans le flou... Mais si l'espace de Poicarré est bien le volume à l'intérieur du dodécaèdre, alors il n'y a plus d'effet de ping-pong. Chaque endroit du volume est accessible ainsi que chaque face. Simplement lorsqu'on travers une face vers l'extérieur, on ne sort pas du volume dodécaédrique, mais on rentre à nouveau par une autre face. Bonjour Ney, Certes ce nouveau fil n'est pas sans rapport avec celui sur la forme de l'univers. Il pourrait être contenu à l'intérieur. Mais dans ce fil là, on n'y a déjà replié, étiré et distordu l'univers dans tous les sens. Je souhaitais donc ouvrir un nouveau fil pour se consacrer spécialement au dodécaèdre sans s'éparpiller dans toutes les dimensions . En fait je n'ai toujours pas compris si l'espace du dodécaèdre de Poincaré décrit la somme de ses 12 facettes planes, ou bien si il décrit le volume intérieur. Ça change complètement la donne, il est inutile de chercher a comprendre le fonctionnement des portes si on ne sait pas de quoi on parle. Mais c'est la seconde hypothèse qui est la bonne n'est ce pas? On parle bien du volume? Demande le schtroumpfs égaré au grand schtroumpf...
  6. Il y a 2 notions importantes expliqués dans cet article de Roland Lehoucq: 1/ L'univers serait fini et sans borne. Pas de problème, je suis habitué a cette hypothèse. 2/ L'univers serait plus petit que l'univers observable, par illusion et par un effet de "galerie de glaces"! Alors ça ça me secoue! L'idée que l'univers serait plus petit que ce que l'on a déjà observé, qu'on en ai déjà fait le tour et que rien ne nous soit inaccessible m'effraie. J'aime comprendre les choses et je souhaite que la science avance vers plus de connaissance, mais l'idée qu'il restera toujours un "plus loin non exploré" un mystère éternel au delà de tout me rassure finalement. Je préfèrerais un univers fini mais si grand qu'on ne le connaitra jamais entièrement.
  7. Bonjour , "L'espace dodécaédrique de Poincaré est un des candidats potentiel à la forme de l'univers. C'est du moins ce que pense une équipe d'astrophysiciens emmenés par Jean Pierre Luminet... " (Citation de Wikipédia). Je ne vais pas chercher à comprendre le fonctionnement en profondeur du dodécaèdre de Poincaré. Du moins pas ici. J'ai survolé quelque articles et quelque textes sur le sujet. Ça parait fort complexe. C'est sur la description de ses propriétés que je viens vous poser une question. Car je ne comprends pas bien ce que j'ai lu, il y a un "hic". Pour commencer je n'ai pas compris si, lorsque parle de l'espace de ce dodécaèdre, on parle bien de ses 12 surfaces en 2D, et non de son volume intérieur. J'ai cru d'abord qu'il s'agissait bien des faces. Sur tous les articles que j'ai consultés, il est expliqué que lorsqu'on sort d'une face, on arrive sur la face opposée, après avoir fait une rotation de 36° (rotation de la face si j'ai bien saisi). Mais alors, si on sort d'une face pour toujours arriver sur la face opposée, on fait un éternel ping-pong entre les deux faces! (qu'importe la rotation de 36°) On ne peut jamais sortir de ces 2 faces, et les 10 faces restantes sont totalement inaccessible. C'est ça le "hic". Mais si l'espace du dodécaèdre décrit plutôt son volume, alors ça résout le problème. On peut voyager dans le volume comme on veut et l'explorer entièrement jusqu'a choisir de se diriger sur une face pour sortir du dodécaèdre. Aussitôt on entre à nouveau dans le volume après une rotation de 36°. On peut alors faire des virages et changer de direction pour aller vers une 3ème face, et ainsi emprunter la porte de chacune des 12 faces. C'est peut-être comme ça qu'il faut comprendre l'espace de Poincaré: il s'agit bien de son volume intérieur? Voici le lien Wikipédia qui décris le dodécaèdre: https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_dodécaédrique_de_Poincaré En plus il y a une ambiguïté supplémentaire sur cette fiche wiki: il est précisé à côté de l'illustration que les faces opposées ont la même couleur, alors que ce sont les faces voisines (rouges) qui sont représentées de la même couleur.
  8. Bonjour Ney oui je connais Roland Lehoucq. Je l'ai écouté dans de nombreuses conférences de vulgarisation. Il est d'ailleurs passionné de Science-fiction et certaines de ses conférences étudient spécifiquement la Science-fiction avec un regard de scientifique pure et dur. Mais je ne l'ai encore jamais entendu discourir sur la forme de l'univers.
  9. Bruno: je te suis dans ton raisonnement. J'intègre doucement tout ça doucement. Je comprend bien qu'un univers en 3D puisse être plongé dans rien et se suffise à lui même, qu'il puisse même être courbé par la masse de manière intrinsèque. Qu'il n'y a pas de 4ème D et pas d'extérieur. Sauf lorsqu'on intègre la dimension "Cyclique" comme le fait qu'on puisse faire le tout de l'Hyper-sphère qui est en 2D. Là je ne saisie plus comment cela est possible mathématiquement. Mais ce n'est pas grave, j'accepte que cela sorte de ma compréhension (même si je retournerais encore le problème dans ma tête un bon moment :D). Disons que j'intègre cela comme une nouvelle connaissance, que je ne comprend pas mais que je "sais" en portant confiance aux scientifiques astronomes et a vous ici. (Un peu comme je sais que la vitesse de la lumière est la même dans tous les référentiels, même si je n'ai pas encore parfaitement compris pourquoi. M'enfin à force de regarder des vidéos de vulgarisation sur le sujet, ça commence à rentrer ). J'accepte donc toute ces notions, et je suis content d'avoir remédier a la certitude éronnée que j'avais depuis bien longtemps qu'il existait une 4ème dimension. j'ai progressé, et c'est ça qui compte. Merci! Je l'accepte! Même si ce n'est pas sans une certaine frustration. Car lorsque COMPACT décris l'univers en forme de tore, ça correspond bien à une réalité graphique. On voit bien le tore. Lorsque COMPACT décris l'univers comme un tore avec torsion, et même torsion double, c'est plus compliqué mais ça correspond toujours à une réalité graphique. Bien que cela ne soit qu'une vue triviale de la réalité, ça permet de comprendre un peu. Mais lorsque COMPACT décrit: une Surface plane avec torsion, vrille, pliage, vrille multiple, torsion multiple et pliage multiple, alors là, si ça ne correspond plus à une réalité graphique, je me demande en quoi cette suite de mots puisse correspondre à une réalité quelconque . Ce sont des mots littéraires qui traduisent des résultats de calculs et d'équation mathématique, je m'en doute. Mais posés comme ça on se demande si ils veulent encore dire quelque chose! Surtout le mot "pliage". Je conçois la torsion, j'ignore ce en quoi la vrille en diffère, mais avec le pliage multiple je suis perdu! Et pourtant je suis fan d'Origami et j'ai passé des heures a réaliser de multiples pliages et sur-pliages de papier forts complexes. Mais qu'importe: j'accepte . J'accepte que ces descriptions aient une sens dans les calculs des chercheurs, et j'accepte de ne pas les comprendre. Je vais me plier une petite libellule en papier pour me consoler . ( jolie petite figure avec 4 ailes, 2 pattes, un corps, une tête et 2 yeux, tout ça a partir d'une seule feuille sans découpage ni collage. Une topologie surprenante 😉 )
  10. Est ce qu'on a des images ou schémas de ces 18 catégories de surfaces? Dans mes recherches sur le net, je n'ai trouvé q'une description littéraire de ces 18 surfaces. Exemple: forme 15: Surface plane avec torsion, vrille, pliage, vrille multiple, torsion multiple et pliage multiple. C'est un peu dur a visualisé
  11. Sixela: si si, j'essaie de comprendre chacune des réponses rédigées. Mais il semble que je ne comprenne pas si bien bien au final. Oui, tu as expliqué que la courbure d'une variété pouvait être intrinsèque. Donc sans rapport avec une dimension supplémentaire extérieur. Je visualise bien cela par exemple dans le cas de la masse qui courbe une variété de manière intrinsèque: les lignes géodésiques sont déformées à l'intérieur même de la variété. Je comprend aussi qu'en mesurant les angles d'un triangle, et en constatant que leur somme diffère de 180°, on a un bon indice qui décris une variété courbe. Mais lorsque j'ai imaginé une variété "cyclique" (c'est a dire où l'on revient au point de départ en avançant dans une direction. Exemple: le cercle, la sphère, le tore...), j'ai perdu les pédales, et j'ai douté du fait qu'une courbure "intrinsèque" puisse mener à cette propriété "cyclique". ( D'ailleurs en réfléchissant sur le cas d'une masse qui courbe l'univers, si celle-ci est infinie, ça donne un trou noir, une courbure infini mais qui n'apporte pas la propriété "cyclique". Ici je m'égare peut être, mais j'essaie de retourner le problème dans ma tête pour le voir sous différents angles... ) . C'était en fait l'objet de mon dernier message: vérifier que, au delà de ma compréhension, selon les connaissances actuelles, la propriété "cyclique" d'une variété puisse être due à une courbure "intrinsèque". Comme il n'existe pas de 4ème dimension spatiale (comme cela est clairement exprimé plus haut), et si l'hypothèse d'un univers en forme d'hyper-sphère est la bonne, alors c'est le cas: la courbure intrinsèque de l'univers lui permet d'avoir cette propriété cyclique. 22Ney44: Dans les articles de vulgarisation scientifique, il est très fréquent de "baisser d'un niveau de dimension" pour comprendre l'espace. Par exemple: réduire notre univers à une feuille de papier pour y tracer des petit carreaux que l'on va déformer. Ou bien déplier un cube pour l'aplatira en forme de croix réduite en 2D, afin de se faire une représentation d'un hyper-cube 4D déplié en forme de croix 3D. Ce tour de passe-passe est très pratique, car nous humains en 3D ne pouvont pas conceptualiser un hyper-cube ou une hyper-sphère. Mais en "baissant d'un niveau de dimension" on arrive à comprendre ce qu'est une sphère par rapport à un cercle, et dans la suite des chose: une hyper-sphère par rapport à une sphère. De la même manière, j'imaginais qu'on pouvait simplifier toutes les questions sur la topologie de l'univers, en "baissant d'un niveau" ou même "deux niveaux de dimension". Baisser de niveaux de dimension afin de se placer à l'extérieur (notre monde 3D) et observer les choses réduites à 2D ou 1D pour mieux les comprendre. Mais comme vous le dite, cette simplificationn'est pas forcément possible. Le petit tour de passe-passe a ses limites .
  12. Bruno: Oui mais si je découpe le cylindre dans sa longueur et le déroule, il se retrouve bien en 2D mais sa topologie perd une composante essentielle: il a présent 2 bords de plus qu'avant (de chaque coté de la coupe de ciseaux), et alors on ne peut plus en faire le Tour pour retomber sur ses pas, on se heurte forcément à un bord. Ça change carrément tout! Bien, je comprends que je m'accroche désespérément à des concepts qui me rassurent car je les comprends avec mon cerveau câblé en 3D, mais qui sont faux. J'aime beaucoup la description de Bruno dans son avant dernier message qui décrit l'univers comme un cercle qui descend du nord au sud selon la ligne de temps en forme de méridien pour décrire une sphère, car elle résume l'univers à une ligne 1D. Je vais donc reprendre cette univers en 1D pour simplifier les chose à l'extrême et pour une étude mathématique du problème: Soit un univers en 1D spatiale comme une simple ligne. Voici 3 cas: 1/ Cet univers a pour propriété d'être infini et sans bord. Aucun problème: il s'agit d'une ligne droite infinie. Facile. Il n'implique pas l'existence d'une 2ème dimension supérieur. 2/ Cet univers a pour propriété d'être fini et avec bord. Une solution est un segment de droite. Lorsqu'on voyage sur ce segment, on arrive à buter contre un point final, c'est a dire un bord. Et cela de chaque côté. Il n'implique pas l'existence d'une 2ème dimension supérieure. (mais les habitants de ces segment se demandent "il y a quoi de l'autre côté du point? ) 3/ Cet univers a pour propriété d'être fini et sans bord. Une solution est de prendre le segment de droite et d'en recoller les points entre eux. Cela a une conséquence très importante: en avançant dans une même direction dans cet univers on arrive par retomber sur son point de départ, et même y repasser à l'infini. Plus qu'une simple conséquence, cette caractéristique est carrément une propriété essentielle de cette topologie. Je vais l'appeler "propriété cyclique". Ce que je dois comprendre de toutes vos explications ( chacun des intervenants à cette discussion ) , c'est que cette "propriété cyclique" est possible sans l'existence d'une 2ème dimension. Et qu'il est possible de coller entre eux les 2 extrémités du segment de droite, sans invoquer la 2D. J'aurais eu tendance à décrire ce dernier cas d'univers cyclique comme "courbe". Mais courbe par rapport à quoi? S'il n'y a pas de 2ème dimension, alors cet univers cyclique ne peut pas être considéré comme courbe. (Sinon éventuellement courbé intrinsèquement à l'intérieur de lui-même, d'une manière similaire aux masses qui courbent l'espace-temps d'Einstein, mais cela ne me parait pas du tout permettre cette "propriété cyclique"). Il faut donc considéré cet espace aux propriétés "fini", "sans bord" et "cyclique" comme étant "plat", comme une ligne "droite" et qui existe sans dimension supérieur. Et si on peut la décrire elle même comme étant proprement dit en 1 seule dimension, on ne peut pas considéré qu'elle soit courbée dans une 2èmeD. Je crois que c'est ça que je dois comprendre (ou tout au moins accepter, car "comprendre" n'est pas le mot juste ) en conclusion.
  13. Merci à tous pour votre patience et votre participation Je cherche a m'expliquer et à comprendre comment une sphère ou un tore peuvent exister dans un univers 2D sans invoquer la 3ème dimension. J'arrive très bien à concevoir la topologie du cylindre, objet que je perçois en 3D et que je transforme en l'écrasant pour devenir un disque troué, et qui se retrouve alors bien contenu dans un espace 2D. Je cherche à faire pareil avec le tore et la sphère pour comprendre comment ils pourraient exister sans invoquer une 3ème dimension spatiale. Oui c'est vrai, j'en ai conscience. La sphère est finalement un espace 2D puisqu'il ne faut que 2 coordonnées (spatiales) pour situer un point dessus. L'intérieur de la sphère est "une boule", et c'est cette boule est en 3D. Mais si la sphère est une surface 2D, je ne comprend pas comment elle peut exister sans la présence d'une 3ème D. Si il y a des gens (jaunes) qui vivent quelque part dans l'hémisphère nord de la sphère, et des gens (bleus) qui vivent dans l'hémisphère sud selon des coordonnées symétriques par rapport à l'équateur, et que la sphère est contenue dans seulement 2 dimensions (sans 3èmeD extérieur) , alors celle-ci est écrasée, et les gens jaunes et bleus sont superposés sur le même point . Ce qui donne des gens vert ! Pardon pour cette blague, mais cela sous entend que les 2 points de l'hémisphère nord et de l'hémisphère sud sont confondus, et qu'il n'en existe finalement qu'un seul. Ou sinon: Mr. Jaune et Mr. vert vivent dans la même maison superposée et se traversent mutuellement comme des fantômes, telle 2 réalités entremêlées. Oui d'accord c'est tordu comme image, mais c'est ce que je vois en réfléchissant à la question. Une sphère et un tore sont des surfaces 2D, oui d'accord. Mais je peine a accepter qu'ils puissent exister sans une 3ème dimension qui leur permette leur topologie particulière. Même réponse que précédemment. Je ne comprends pas comment les surfaces 2 D que sont les sphères et les tores, puissent exister sans l'existence d'une 3ème D, du fait de leur caractéristiques particulières. ... Je reviens sur ce qui motive en moi ces réflexions: Je me demande si notre univers en 3D spatiales est soumis à une 4ième D spatiale: 1/ Soit de manière évidente et démontrée 2/ Soit de manière hypothétique, nécéssaire, mais encore non démontrée (comme l'était le Boson de Higgs avant qu'on l'observe réellement au LHC) 3/ Soit de manière purement spéculative comme une hypothèse parmi tant d'autre. ... 1/ J'étais persuadé que la déformation de l'espace temps par la masse, décrite par Einstein, se faisait selon une 4ème dimension spatiale. Grâce a notre discussion, j'ai compris que non. Et la 4ème D spatiale n'est absolument pas une certitude, conséquence de la téhorie d'Albert. 2/ Pour validé d'autre hypothèses très sérieusement étudiées (comme la forme de l'univers en forme d'hyper-tore), j'étais persuadé aussi qu'il fallait mettre en jeu la 4ème D spatiale. Il semble que non, bien que je ne comprenne encore pas vraiment comment... 3/ Il y a de nombreuses autre hypothèse en astrophysique qui me semblaient aussi invoquer nécessairement la 4D spatiale. Comme celle des "trous de ver" qui permettent de voyager entre 2 points éloignés de l'univers de manière instantané en prenant des raccourcis. Certes, les trous de vers ne sont qu'une théorie parfaitement hypothétique appuyée par aucune observation réelle, et probablement même qu'il n'existent pas. Mais tous de même ils sont une hypothèse prise en compte. Le principe des trous de ver, est que l'univers serait courbe comme un draps chiffonné en boule. Et que certaines portes permettraient de sortir du draps (donc de l'univers) par une première porte pour y re-rentrer ailleurs sur le draps, par une seconde porte qui toucherait directement la première (le draps en boule étant en contacte avec lui même en différents points). Évidement pour comprendre cette image, j'ai encore imaginé une 4ème D spatiale pour expliquer la courbure du draps en boule, et y placer le chemin raccourcie entre les 2 portes. Bien qu'il ne s'agisse pas réellement d'un "chemin" avec une longueur propre qui sorte du drap, ce qui invoquerait un voyage physiquement "hors de l'univers", mais simplement d'un contacte de 2 points du draps. Mais encore une fois, cette théorie des trous de ver peut encore s'expliquer, à l'encontre de mon intuition, sans 4èmeD ? Qu'importe si les trous de ver existent ou pas, c'est le raisonnement qui m'importe car il peut être étendu à d'autre situations.
  14. De plus, les petits bidules électronique qu' on envoie autour de la terre pour faire fonctionner nos téléphones et GPS sont aussi appelés "satellite". La définition n'est donc effectivement pas très précise.
  15. Hum... non, je bloque un peu... Je vois bien un univers 3D infini, et sans bord. Celui nlà n'a pas besoin d'une 4ième dimension pour exister. No problème. Mais lorsqu'on s'intéresse à un univers fini et sans bord, comme l'hyper-sphère ou l'hyper-tore, c'est plus difficile. Je comprend très bien ton explication avec un faisceau de lumière que l'on envoie dans une direction, puis qui nous revient par la direction opposée. Dans un univers 2D, il suffit de joindre 2 côtés d'une feuille de papier pour obtenir un tube, et cela fonctionne: on envoie un faisceau de lumière d'un côté, il fait le tour du tube puis nous revient par l'autre côté. Mais on a un univers 2D avec 2 bords (les extrémités du tube). Ou bien on peut aussi joindre tous ses cotés et l'arrondir (si c'est une feuille en latex élastique) pour obtenir une sphère, voire même un tore. Mais dans ces différents cas, la feuille est réellement courbée dans une troisième dimension pour obtenir tube, sphère et tord. Eventuellement, le tube peut être déformé et aplati pour redevenir en 2D, ce qui nous donne un disque plat avec un trou au milieu (un vinyle 45 tours ). Cela est possible car les de bords aux extrémités du tube d'origine ne se joignent pas. Ces 2 bords, extrémités, du tube, devenant le cercle extérieur et le cercle intérieur du disque troué. On obtient ( le cas du tube ou du disque troué qui sont équivalent) un univers fini avec mais 2 bords. Maintenant si on veut un univers sans bord, alors il faut joindre tous les bords de la feuille de papier d'origine. Soit on fait une sphère, soit on colle entre eux les 2 extrémités du tube pour obtenir un tore. Mais je en vois pas comment on peut obtenir ça tout en restant en 2D. Une sphère ou un tore en 2D ne me semblent pas être possible ni avoir de sens. De par leur définition, sphère et tore sont en 3D. Déformer la sphère et le tore pour les faire rentrer dans la 2D (de même manière qu'on a déformé le tube pour en faire un disque troué) me parait impossible. Si on extrapole cela à notre univers 3D, je veux bien qu'on prenne les "bords" d'un univers 3D, qu'on les relis entre eux pour obtenir un hyper-tube, puis qu'on l'écrase pour le faire rentrer dans la 3D grâce à l'obtention d'un hyper-disque troué (un hyper-vinyle 45 tour avec "Plastique Bertrand qui chante en 4D ) . Celui-ci aura lui aussi des bords. Mais si on passe à la configuration "hyper-sphère" ou "hyper-tore" de notre univers, pour supprimer les bords, tout en voulant rester dans la 3D, cela me parait a nouveau un non-sens et une impossibilité. Les objets "hyper-sphère" et "hyper-tore" étant en 4D, de part leur définition même. Un hyper-tore en 3D, cela est-il envisageable?
  16. Voilà qui remédie un peu à mon ignorance. J'étais convaincu que la gravitation (et donc la déformation des ligne géodésiques) n'affectait pas la lumière du fait qu'elle n'ai pas de masse. Ceci était faux. La lumière frôlant la terre est déviée par celle-ci. Mais très très peu, de manière presque imperceptible. La lumière "tombe" comme tout le reste. J'en reviens aux dimensions spatiales de l'univers: (pour simplifier le raisonnement je vais faire abstraction de la dimension temporelle. Il me semble qu'elle ne joue aucun rôle dans la problématique qui suit. Je vais considérer un univers en 3D spatiales). J'ai compris que l'univers 3D peut être déformé par la masse, de manière intrinsèque sans avoir besoin d'une 4ième dimension. Pour courber l'univers 3D il faut courber les lignes géodésiques en son sein. En comparant avec un univers 2D, l'image est simple: sur une feuille plate, on trace une grille de carreaux puis on déforme cette grille. Ok ça marche: l'univers 2D est bien déformé et la feuille est restée plate. D'ailleurs, si il n'existe pas de 3D extérieur pour contenir la feuille, la notion "plate" n'a plus de sens, et la feuille n' est ni plate ni courbe. Bref, l'univers 2D a été déformé sans invoquer une dimension supplémentaire. À présent je vais m'intérésser aux hypothèses fréquement émises attribuant possiblement la forme d'une sphère ou bien d'un tore à notre univers. Ce sont 2 hypothèses (parmi d'autres) qui peuvent expliquer un univers "fini" et sans bord. Voici l'image d'un tore: Ce tore est en 3D. Lorsque l'on attribut la forme d'un tore ou d'une sphère à l'univers, je crois qu'on parle plutôt d'un hyper-tore ou d'une hyper-sphère. C'est à dire un tore en 4 dimensions (spatiales) et une sphère en 4 dimensions. Cela est il bien juste? Doit on plus justement parler d'hyper-sphère et d'hyper-tore? (sinon je ne comprend pas comment notre univers 3D pourrait avoir la forme d'une sphère 3D) Dans ce cas, si la topologie de l'univers est une hyper-sphère ou un hyper-tore, cela n'induit-il pas nécessairement l'existence d'une 4ième dimension spatiale?
  17. Solfra: merci beaucoup! Ça m'aide beaucoup de pouvoir confirmer mes sources douteuse Bonjour Ney (content de vous revoir Bien sur il faut définir ce que l'on classe comme "satellite", et le moindre atome en orbite peut être nommé "satellite". C'est une question à laquelle je me suis heurté en faisant mes recherches. Finalement, ça revient au même problème que de savoir les astres que l'on peut classer comme planète ou pas, et qui valu le déclassement de Pluton comme planète par l'Union Astronomique International après la nouvelle définition posée en 2006. Je ne sais pas moi même où placer le limite de taille pour définir un satellite. Je comptais m'apuyé sur une définition officielle posée par la communauté scientifique. Le site de la Nasa posté par Solfra done une clarification très détaillé ede chaque planète du système solaire. J'imagine qu'à la Nasa ils ont posé leur définition de manière rigoureuse. Je vais donc m'appuyer sur leurs chiffres selon leur définition
  18. Bonjour, Je cherche sur le net le nombre de satellites recensés autour de Saturne et de Jupiter. Mais selon les sources, les nombres varient. 1/ Pour Saturne je trouve des résultats entre 82 et 274. Bien sur le nombre des satellites observés varie en fonction des années car en en trouve sans cesse de nouveaux. D'après Wikipédia le chiffre final est 274. 2/ Pour Jupiter je trouve des résultats entre 79 et 97. Avec 97 retenu au final par Wikipédia. Wikipédia c'est pas mal, mais il peut y avoir des erreurs. Savez vous où l'on peut trouver les nombres officiels de satellite recensés, pour vérifier?
  19. Solfra: Merci, cette vidéo est extrêmement intéressante. Elle explique la théorie d'Einstein sur la chute des cours d'une façon que je n'avais jamais vue auparavant et qui réponds a différentes questions que je me posais. Notamment sur le fait que les schémas visuels habituels expliquent "la gravitation" par "la gravitation". C'est a dire que les objets tombent au fond du creux du draps courbé, ce qui induit une gravitation externe au draps qui attire les objets vers le bas. Je vois les choses différemment et comprend mieux. Sixela: Ok, je comprend que l'espace temps (en 3D spatiale) puisse être courbe sans faire appel à une 4ième dimension (spatiale). Ce n'est pas vraiment le tissus de l'espace temps qui se courbe selon une dimension supplémentaire, mais les lignes géodésiques qui se déforment et se courbent à l'intérieur du tissus. La vidéo présenté par Solfra montre très bien cela. Mais cela pose un problème: Si la masse de la Terre courbe les lignes géodésiques vers elle, alors cela force les objets qui suivent ces lignes géodésiques à se rapprocher de la terre. C'est a dire à tomber. Une pomme lâchée sans vitesse initiale tombe sur la terre. Et la Lune qui a une vitesse initiale tombe en permanence vers la terre en même temps qu'elle s'en écarte du fait de sa vitesse initiale; le bilan est que la Lune tourne autour de la Terre. Soit, les objets suivent des lignes droites ou "géodésique", et ces lignes sont finalement courbées par la masse de la terre. Mais elles sont dites "droites" à l'intérieur de leur "variété" (= espace); le terme "droite" désignant le chemin le plus court entre 2 points. Mais alors pourquoi la lumière ne suit elle pas ces lignes géodésiques? En effet, si on envoie un rayon de lumière qui passe juste à coté de la terre, celui-ci ne tombe pas sur la terre. Il passe a côté d'elle sans réagir à sa présence. Le rayon de lumière avance droit devant lui et n'est soumis a aucune force, il devrait donc suivre les lignes géodésiques comme n'importe quel autre objet. Les lignes géodésique étant déformées, il devrait être dévié par la masse de la terre. Mais nous, nous voyons ce rayon de lumière avancer en "ligne droite", ce qui veut dire qu'il échappe aux lignes géodésiques. Cette "ligne droite" du rayon de lumière me semble être une absurdité, puisque les "lignes droites" sont censées ne plus exister et être courbée par la masse. Certes la lumière est un cas particulier puisqu'elle n'a pas de masse. Mais en quoi le fait de ne pas avoir de masse la ferait-elle échapper aux lignes géodésiques? Et quelle est est cette "ligne droite" qui transgresse la déformation de l'espace-temps, que suit la lumière? Nous la voyons comme étant "droite", mais je ne sais même plus par rapport à quel repère elle peut être considérée comme "droite". Si je place une grande règle dans le ciel, elle devrait elle même être déformée comme l'espace-temps qui la contient et être courbe. 🤔
  20. Si si, je comprend bien ça. Une hypersphère est une sphère en 4D. Mais d'après la théorie d'Einstein décrivant la courbure de l'univers, celui-ci et il bien soumis (pour ne pas dire "contenu") à une 4ième dimension?
  21. Bonjour à tous, Il y a quelque chose que je ne comprend pas. Einstein nous explique que l'univers est courbé. Notamment, la masse des objets déforme l'espace-temps à la manière de boules posée sur un draps élastique. Notre espace étant à 3 dimensions ( 3 dimensions spatiales + 1 dimension temporelle ), j'ai toujours compris que cette théorie sous-entendait l'existence dune 4ième dimension (spatiale) selon laquelle l'univers serrait courbé. En effet, si il n'y a pas une 4ième dimension, par rapport à quoi l'univers pourrait il être courbé? Si il n'y a pas de 4ième dimension, dire que l'univers en 3 dimensions est courbe n'a pas de sens. J'ai toujours eu en tête que l'univers était nécessairement contenu dans une 4ième dimension pour rendre cette courbure possible. De la même manière que, pour courber une feuille de papier en 2D, il faut qu'elle soit contenue dans une 3ième dimension. Si il y a une 3ième dimension alors la feuille peut être courbée selon cette 3ième dimension, fortement ou faiblement. Elle peut même avoir des changements et des inversions de courbure comme des formes de vagues par exemple. Mais si on retire cette 3 ième dimension, alors la feuille n'est ni courbe ni plate car ces notions n'ont plus de sens. Or, michelB nous dit que la feuille n'est pas contenu dans quelque chose de plus grand mais que sa courbure fait partie de ses propriétés intrinsèques. Ma compréhension de l'univers courbé selon une 4ième dimension est elle fausse? Il y a-t il une 4ième dimension qui contient l'univers ou non? Le verbe "contenir" n'est pas vraiment approprié. Il ne s'agit pas d'un récipient plus grand que l'univers dans lequel celui-ci serait rangé, mais d'une autre direction (imperceptible par nos sens) pour le déformer. Les formes topologiques fréquemment imaginées pour l'univers, similaires à une sphère ou un tore par exemple, me semblent induire nécessairement une 4ième D.
  22. Pyrene: Oui, ce monde des baleines en symbiose avec des algues est une "expérience de pensée" très simplifiée. Il faudrait l'affiner et le complexifier en expliquant pourquoi les algues ne deviendraient pas toxiques pour se protéger. Allons-y pour une algue elle même stable et qui n'aurait plus dévolution Darwinienne. Une algue qu'on ne mangerait pas entièrement et qui repousserait. Comme si on mangeait les feuilles d'un arbres et non pas les branches. Peut être que cette algue stable aurait intérêt à se faire grignoter par les baleines pour ne pas trop proliférer (comme moi je vais me faire couper les cheveux quant il sont trop longs, et que je remercie le coiffeur. Car si je les laisse trop pousser, je marche dessus et me casse la figure. Et puis ça tient trop chaud l'été). Et que deviendraient les excréments? ... je l'ignore. Et si l'algue s'en nourrissait après? Un peu comme nos végétaux savent se nourrir des excréments des animaux qui les ont mangés . On étend de la bouse de vache sur les champs pour fertiliser le sol, et cette bouse vient de l'herbe mangée par la vache. Certes il y a un processus complexe pour pouvoir ainsi recycler la bouse, avec des bactéries et tout... Alors alors-y aussi pour des bactéries qui auraient stabiliser leur évolution. Soyons fous: tous les être impliqués dans l'écosystème auront stabilisé leur évolution pour ne pas dérégler l'horloge Suisse (qui finira bien par s'arrêter un jour de toute façon). Je ne souhaitais pas inventer tout un monde entier qui fonctionnerait parfaitement en en réglant les moindre détails. Je n'ai pas les compétences pour inventer tout un monde , seule la nature sait faire ça. Mon objetcif était simplement de tracer des grandes lignes, très simplifiées, très schématique, d'une vie (ou de tout un écosystème) différente de notre expérience terrestre par la stabilisation de son évolution. L' intention était de dire "et si peut-être... ailleurs autrement".
  23. rmor51: oui on est bien d'accord, la "stabilité éternelle" ça n'existe pas. De toute façon l'univers se dilue et se refroidi, et même les atomes se désintègrent sur des échelles immense. À moindre échelle, les étoiles meurent une fois tous leur combustible consommé. À chaque fois que j'ai parlé d'éternel, notamment pour supposer des formes de vie éternelles, c'est un abus de langage pour signifier en réalité: "une période vraiment très longue". Une période stable de3-4 milliards d'années, c'est déjà pas mal!
  24. Pyrenne: pardon, je me suis mal exprimé, ou tout au moins de manière imprécise. En parlant d'une "planète stable", je ne voulais pas évoquer une planète totalement figée, sans jour ni nuit, sans aucune pluie, sans aucun mouvement. Je voulais plutôt exprimer des variations "modérées". - C'est à dire un monde avec un cycle jour-nuit, mais un cycle stable comme la terre aujourd'hui. - Un monde avec une respiration et un taux d'oxygène stable (comme la terre aujourd'hui), même si ce taux d'oxygène actuel est la suite d'une longue histoire chaotique. - Un monde avec un niveau des océans stable . Celui de la terre a fortement varié dans le passé, et si il remonte actuellement c'est à cause du - CO2 émis par l'activité humaine. Sinon il semblait s'être stabilisé pour une longue période. - Un monde avec des variations de température, oui, mais pas des variations extrèmes et avec des extrémitées qui changent constamment de valeur. Disons des variations de température comme sur la terre aujourd'hui (avant que l'activité humaine ne commence à dérégler tout ça). Bref, je pensais à une planète qui, après une histoire mouvementé pour sa formation, se serait stabiliser avec des variations de conditions modérées, compatibles avec la vie; variation qui suivraient des cycles toujours identiques et bien réglé (un cycle jour-nuit qui ne change pas, un cycle de l'eau avec évaporation et pluie presque toujours pareil, etc...) Je voulais imaginer un monde aux variations modérées et bien réglées, éloigné et protégé de presque toute interaction extérieur qui viendrait le dérégler, et permettait ainsi à une forme de vie de perdurer sans n'avoir plus besoin d'évoluer, de muter et de s'adapter, ayant trouver au finale la forme parfaite pour exister dans ce monde stabilisé. Peut-être pas pour l'infini des temps, mais seulement pour 3,5 milliards d'années (âge de l'apparition de la vie mono cellulaire sur terre). Note: bien sur, une planète ne peut pas être protégée d'absolument toute interaction extérieur. Un choque avec un astéroïde comme Théia, qui impacta jadis la Terre pour former la Lune, restera toujours possible, et mettra un terme a toute la vie de cette planète sans possibilité d'adaptation. Cela fait partie des risques de toute planète qui hébergerait la vie, de voir celle-ci s'éteindre brusquement par accident.
  25. Bonsoir Ney : Voici un extrait du net parmi tout ce que je viens de trouver concernant le métabolisme des méduses : Les méduses ont un métabolisme simple grâce à leur structure en sacs d'eau, ce qui leur permet de grandir et de se nourrir efficacement sans les inconvénients d’un métabolisme rapide, leur permettant de survivre à des extinctions massives depuis plus de 600 millions d'années. Cela me semble être un bon exemple de créatures vivantes qui évoluent très peu, sont très stables et dont l’espèce peut survivre plusieurs centaines de millions d'années. Oui, mais de toute façon « La vie, c'est la mort assuré ! » La question est de savoir en combien de temps... Car la vie sur la terre est condamnée à mourir entièrement. Au plus tard lorsque le soleil gonflera en géante rouge pour engloutir la terre puis s'éteindre, je doute que la vie terrestre arrive à s'adapter aux nouvelles conditions climatiques. Nous les terriens, non, on ne vit pas dans une éprouvette protégé. Mais sur d'autre exoplanètes, qu'en est il ? La vie est apparue sur la terre grace à une très longue liste de circonstances exceptionnelles. En réponse à cela, j'imagine que la vie sur une autre planète aurait elle aussi nécessité une très longue liste de circonstances exceptionnelles. Il est vendu dans le commerce ce genre de biosphère hermétique contenant des écosystèmes très simples (dont des crevettes) qui se suffisent à eux même dans une éprouvette. Comme ça : https://www.naturellement-deco.com/biosphere-crevette-w5.htm Bon d'accord, après quelque années ça fini quand même par crever, le record de vie étant précisé à 12 ans. Mais ça présente le principe d'un écosystème simpliste qui n'a besoin que de l'énergie du soleil pour continuer à vivre. Ne peut-on pas supposer un monde sans guerre, sans famine, ni maladie ? Allez, si vous le voulez bien, habitants de cette discussion, je vous embarque pour un petit voyage dans l'imaginaire vers d'autres mondes extra-terrestres : # Planète AQUA-W1 : Cette planète est entièrement recouverte d'eau et d'océans profonds. La planète orbite de manière parfaitement régulière autour de son étoile qui lui apporte de l’énergie de manière constante. La température est parfaitement stable. La vie s'y est développée mais seulement sous la forme de 2 espèces. Il y a des être similaires à des animaux. Je précise « similaire », car étant donné qu'ils sont extra-terrestres ils présentent des différences de constitution avec ce que l'on nomme chez nous des animaux. Ça ressemble quand même a des grosses baleines, de par leur forme, mais sinon a des grosses méduses par leurre composition. Ces « animaux n'ont aucun prédateurs, sont parfaitement pacifiques, n'entrent jamais en conflit mortel (comme des agneaux) et ne se nourrissent que de micro-algues. Ces micro-algues sont la deuxième espèce qui est apparue sur cette planètes. « La lumière permet aux micro-algues de produire par photosynthèse de l'oxygène et de la nourriture pour les baleine-méduses. À leur tour, les baleines-méduses produisent l'anhydride carbonique et les éléments nourrissants pour faire croître les algues ». (c'est une copie de la notice de l'écosphère en remplaçant « crevette » par « baleine-méduse). Et cet écosystème simplifié se suffit à lui même. Les micro-algues sont mortelles et se reproduisent constamment afin de nourir les baleines-méduses qui vivent par bancs de dizaines d'individus. Les baleine-méduses, quand a elles sont immortelles. Elles sont arrivées à un stade d'évolution de parfait équilibre dans leur écosystème, et n'ont plus de raison d'évoluer. Ne vieillissant pas, n'ayant pas de prédateur, pas d'accident possible dans l'océan, et par le faite qu'il n'existe pas de virus ou élément pathogène, ces être n'ont aucune raison de mourir. Se reproduire en revanche, vue la mortalité quasi nulle, provoquerait une surpopulation qui souffrirait d'un manque de place physique dans l'océan, et que les micro-algues n'arriveraient pas à nourrir. Ce serait la famine, la consommation de la totalité des micro-algues et la mort des deux espèces. Mais à l’opposé de cela, l’espèce a su trouver son juste équilibre par rapport à la quantité de nourriture et a son espace, puis cessé de se reproduire. Bien sur à l'origine, les baleines-méduses se reproduisaient afin de devenir ce qu'elles sont aujourd'hui grâce à une évolution Darwinienne, jusqu'à aboutir sur sa forme définitive et parfaitement stable. Ces baleines-méduses vivent toutes individuellement depuis 100 millions d'années sans ne jamais mourir (c'est l'âge de dinosaures), et en parfaite symbiose avec les micro-algues. Je parle ici de bancs de baleines-méduse. Mais sur une planète jumelle : AQUA-W2 les mêmes créatures sont apparues « micro algues et baleines-méduse » à la différence que la baleine-méduse est une créature unique qui jouit de tout l'océan pour elle seule. Voici comment s'est passée l'histoire : Lorsque le premier organisme vivant unicellulaire est apparu, par un prodige que l'on ignore comme celui qui s'est déroulé sur terre, la cellule unique, plutôt que d'avoir l'idée folle et totalement improbable de se diviser en deux pour se reproduire, a eu l'idée folle et totalement improbable de muter depuis l’intérieur ! Son ADN s'est transformeé et l'organisme vivant a changeé de forme de manière continue pour lui permettre d'évoluer. Bien sur, la cellule en se complexifiant, s'est finalement divisée, mais par pour produire des êtres distincts, mais un seul être multicellulaire. Cette créature auto-mutante a évoluer durant plusieurs millions d'années pour se stabiliser sous la forme finale d'une Baleine-méduse. Dans ce cas ces n'est pas une évolution Darwinienne qui a guidé cette évolution, car il n'y a pas l’apparition de milliers de génomes différents, triés par le sélection naturelle au fur et à mesure des générations. Puisqu'il n''y a pas de succession de génération au delà de la toute première. Qu'est ce qui a alors guidé l'évolution de cet être unique et mutant vers sa forme de baleine-méduse éternelle ? Je ne le sais pas, il faut attendre qu'un autre Darwin aille étudier la question sur AQUA-W2 ! La nature est parfois tellement géniale, créative et improbable dans ses inventions, et je ne sais pas tout ! # La planète BAOBA-TF4 : Il n'y a rien qui ressemble à des animaux sur cette planète, mais plutôt à des végétaux. Donc aucun insecte, aucun prédateur. Mais la quantité d'eau et la température sont stable. Prenons cette première créature qui ressemble à « un arbre », bien que dans ce monde extra-terrestre les végétaux ne sont pas tout à fait des végétaux, et les arbres tout a fait des arbres. Mais comme ils y ressemblent, je nommerais cette créature « arbres ». Cette arbre, apparu suite à une évolution Darwinienne est abouti étonnamment à une seule créature unique de son espèce. C'est en fait un arbre qui possède un milliard de troncs tous reliés entre eux. Ils recouvrent une énorme partie de la planète. Mais il ne s'agit bien que d'une seule créature, puisque la même « sève » coule dans chaque tronc et chaque branche reliées et que son ADN est le même dans chacune de ces cellules. Lorsque le vent couche quelque tronc, ou bien qu'un orage provoque un incendie sur quelque troncs, et bien l'arbre n'a qu'à en faire repousser d'autres. C'est une immense forêt d'un seul arbre. Cet arbre se nourrie des sel minéraux et nutriment qu'il puise dans le sol par ses racines. Il n'a aucune raison de mourir, ni de vieillir, et donc pas non plus de se reproduire. Cet arbre est éternelle et vie depuis 100 millions d'années. Mais il ne vit pas seul, il vit en symbiose avec tout un écosystème d'autres espèces qui fonctionnent comme lui et avec lesquels il a de nombreux échanges symbiotiques. Soit ce sont d'autres espèces d'arbres. Soit ce sont des créatures qui ressembleraient plutôt à des champignons. Soit encore des créatures qui ressembleraient plutôt à des blobs. Bref, une bio-diversité mais sans animaux prédateurs. Mais qu'est devenu cet écosystème lorsque toute la place possible a été prise par les arbres, les champignons et les blobs ? Lorsqu’il n'y eut plus de place où pousser ? La situation s'est-elle figée ainsi avec des créatures inertes ? Pouvait-ont alors encore nommer ça de la vie ? Et bien, en réalité ça ne s'es pas passer comme cela... Parce que la planète BAOBA-TF4 a un rythme de rotation sur elle même extrêmement lent. Un jour est tellement long (environ 100 ans terrestre) qu'un tronc d'arbre avec toutes ses branche a le temps d'y pousser. De plus, sur le côté nuit, il y fait tellement froid et tellement sombre que les partie de l'arbre qui y seraient installées mourraient. Alors l'arbre n'a de cesse de rétracter ses troncs qui sont rattrapés par la nuit et d'en faire pousser de nouveaux sur le croissant de planète sur lequel le jour s'est levé. Plutôt que de perdre ses feuilles ou ses branches, vu qu'il n'y a pas d'insectes pour les recycler, l'arbre rétracte ses membres et les ré-ingère lui même afin d'avoir la matière suffisante pour en faire pousser de nouveaux. Un peu comme si je mangeais la viande de ma main pour régénérer le reste de mon corps, ou bien une salamandre qui se mangerait la queue pour faire repousser sa patte. Ainsi, l'arbre aux milliards de troncs n'a de cesse de se déplacer, rétractant ses anciens troncs, en faisant pousser de nouveaux, afin de suivre le soleil. Et il en est de même de la population de pseudo-champignions et pseudo-blobs. Et tous sont éternels, non évolutifs dans leur structure, et non reproductibles. Mais vivants... # La planète VERAPATTE-SS09 Une planète assez plate recouverte d'herbe vertte et délicieuse que broute de drôle de grosse chenilles. Elles ne présentent pas vraiment de sens tête-queue, mais un orifice sous le ventre, sorte de bouche pour manger l'herbe. Il y a tout un écosystème complexe qui héberge cette espèce de ver à pattes, permettant à l'herbe de poussée. Mais c'est de loin cette créature qui domine la planète. Tout au moins n'a t elle pas de prédateur. C'est le seul « animal » à part les petits insectes qui pollinisent les végétaux et les micro-vers de terre qui fertilisent le sol. Verapatte est le plus gros et n'a personne à craindre. Après une longue évolution Darwinienne il s'est stabilisé dans cette forme parfaitement adaptée a son environnement. Et puis il a cesser de vieillir, de mourir et de se reproduire. Même son nombre d'individu s'est stabilisé à 1 millards reparti partout sur la planète. Son secret pour que l’espèce survive aux accidents, et aux maladie ? Et bien il ne se reproduit que lorsque sa population baisse un peu. Il se reproduit par auto-clônage. La créature qui n'a ni queue ni tête se coupe en deux. Avant cela, en préparation de la séparation, une seconde bouche se forme, afin qu'ancune des deux parties se retrouve sans bouche après la séparation. Puis les deux demi créatures se s’allongent à force de manger et se refont pousser des pattes pour redevenir des être entiers. Mais ce phénomène ne se produit que lorsque la population baisse d'environ 5%. Car la condition siné qua non pour que ce phénomène de division se produise est que l’espace disponible pour la créature soit plus grand que l’espace de vie nécéssaire dont elle ai besoin. Chaque individu a besoin de 5 km2 pour vivre correctement avec suffisamment d'herbe. Une fois que tous les lots de 5km2 sont remplis, chacun par un individu, cela crée une certaine fréquence de rencontre avec les autres individus. La créature est en mesure de ressentir ces écart de fréquentation et d'espace libre. Et lorsqu'elle sent ces écarts trop important pendant trop longtemps alors elle se coupe en deux. Mais en l'absence de baisse de la population par accident ou maladie, chaque individu vie éternellement et ne cherche pas a se reproduire. # La Terre, an 2150 : Il me semble que tous les êtres vivants terrestres son capable de générer des télomères neufs. Au moins lors de la production de gamètes. Sinon qu'en serait-il des fœtus et des nouveaux nés qui naitraient alors déjà vieux ? Et quand je dis vieux, avec des télomères archi-usés, je veux dire vieux d'au moins 2,5 millions d'année (âge de Homo Habils). Lors du dédoublement cellulaire qui crée les chromosomes qui se trouvent dans les spermatozoïdes et les ovules, le corps fabrique nécessairement des télomères tout jeunes, afin de pondre un embryon de 0,0 million d'années. Cela signifie qu'il y a a une moyen de régénérer les télomères qui sont responsables de notre vieillissement. Il ne tient qu'aux savants fous de comprendre ce processus afin de manipuler les télomères , et de donner naissance à une génération d'êtres humains génétiquement modifiés qui présenteront deux différences avec nous : - le fait de posséder au bout de leurs chromosomes des télomères qui puissent se régénérer, ce qui stoppera le vieillissement du coprs - le fait d'être rendu stérile, sans quoi la surpopulation exponentielle ferait s’effondrer la planète sur elle même façon trou noir. Grâce à cette nouvelle technologie (ou plutôt à cause de), permettant de régénérer les télomères, les humains ont enfin accédé à la vie éternelle. La reproduction a complètement disparue de leur préoccupations quotidiennes, du but de la vie de chaque individu comme de celui de l'espèce tout entière. Néanmoins, il y a toujours des pertes par accident, maladie, meurtres et par les guerres. Aussi l'humanité stabilise sa démographie en produisant au besoin des bébés éprouvettes, né d'un stock considérable de gamètes congelées, afin de combler les pertes. Et en cas de stock épuisée, un processus est déjà prévu pour générer artificiellement de nouvelles gamète par brassage en laboratoire de chromosomes prélevés sur des individus aléatoirement choisi. Certes c'est un monde un peu triste et sans enfant. Sinon quelque rares enfants qui se sentent très seuls dans un monde d'adultes qui n'ont pas le temps de jouer avec eux. Mais bon, le propre de l'humanité n'a jamais été de chercher à construire un monde joyeux. En, l'an 3150 il y aura les premiers humains millénaires encore vivants.... ------------------------------------------------------------ Voici pour ce petit voyage dans des mondes extra-terrestres ou futuro-terrestres. Evidement je ne peux nullement affirmer que ces mondes existent ou existeront ailleurs que dans ma tête. Mais à l'inverse, est-il possible de démontrer que ces mondes sont impossibles ? Dans la négative, ne doit-on pas garder quelque part dans nos hypothèses, la possibilité de formes de vie quasi immortelles qui ne vieilliraient pas et ne se reproduirait pas ? Si l'on cherche quelque part de la vie extra-terrestre, ou qu'on l'envisage simplement, ne doit-on pas s'attendre à des formes et des organisations fortement différentes de ce que l'on observe sur la terre, par le fait que ces autres vies auraient une origine et une histoire totalement différente de la nôtre ? Et pour reparler du blob : il me semble que le phénomène de son vieillissement est réversible après avoir dormi ou fusionné avec un congénère et qu'il ne se reproduise pas autrement qu'en étant déchiré en deux nouveaux blobs. Ils sont fous ces blobs !!! Je fus bavard ce soir, c'était l'histoire pour s'endormir avant d'aller se coucher
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