Team OURANOS

Merci JP Merci , oui un peu, en tout cas c'est une belle spirale.

Merci. Le 360 est en Corse et le 500 est dans les Alpes-maritimes, donc la question ne se pose pas de shooter avec l'un ou l'autre. Si le seeing n'est pas au rendez-vous j'aurai le même résultat avec le 360 ech 0.63", et le 500 ech 0.36", par contre si le seeing est très bon il y a intérêt à descendre en échantillonnage pour détailler au max l'image, en gros on considère que l'échantillonne "correct" doit être le tiers de la mesure du seeing. ex : seeing à 2" >> ech à 0.66", donc si le seeing descend disons à 1.2", il faudrait échantillonner à 0.4", c'est le cas avec le 500, et si c'est encore meilleur, il faut encore descendre (dans mon cas je passe en bin1 avec un ech de 0.18"), mais cela est très très rare, dans mon site cela arrive en gros 10 nuits par an et toujours période printemps / été. Mais tu as raison si le seeing est mauvais il n'y aura pas de différence, mais dans ce cas , comme ce soir par exemple le télescope fait de la photométrie sur des transits d'exoplanètes, ce n'est même pas la peine d'imager, le seeing est à 2.88".

23e image de la Team : la galaxie NGC 7331, à environ 40 millions d’années-lumière dans la constellation de Pégase, réalisée avec le T520 conçu par ARP83. Full : https://www.astrobin.com/full/kh7bvo/0/ Souvent comparée à la Voie lactée pour sa morphologie, elle présente un bulbe central proéminent entouré d’un disque spiral riche en régions de formation d’étoiles. Contrairement à de nombreuses galaxies spirales, elle montre une particularité cinématique notable : son bulbe semble en rotation inverse par rapport au disque, un phénomène encore mal compris qui pourrait résulter d’interactions gravitationnelles passées. Son disque est marqué par la présence de bandes de poussière sombres qui tranchent avec l’éclat diffus des bras spiraux, eux-mêmes peuplés de jeunes amas stellaires bleutés et de nébuleuses ionisées. Les petites galaxies alentour sont 10 fois plus distantes, à environ 400 millions d'années-lumière ! Cassegrain 520mm (focale 4300mm) - ASI 6200 MM - Paramount MEII - Filtres Astronomik LRGB + Ha6nm L : 200 x 120s R : 30 x 180s G : 30 x 180s B : 30 x 180s Total : 11h10 Bon ciel à tous, Jean Claude Mario, Mathieu Guinot, Matthieu Tequi & JB Auroux https://team-ouranos.fr/

Merci seeing courant 2.2" dans les Alpes Maritimes, c'est bien plus préservé du vent que dans le Var ou les Bouches du Rhône. Avec le 500 sur le même site j'ai eu des nuits à 1.2" mais ce sont les nuits de Mars à Octobre, l'hiver c'est beaucoup plus mauvais. En corse c'est idem, avec des valeurs meilleures en été qu'en hiver.

Merci à vous.

22e image de la Team : la nébuleuse du Cocon (IC 5146), située dans la constellation du Cygne à environ 3500 années-lumière, réalisée avec le T520 conçu par ARP83. Full : https://astrob.in/umr39g/0/ Son appellation imagée reflète parfaitement sa nature : un « cocon » où naissent de nouvelles étoiles. En son cœur, IC 5146 abrite l'amas ouvert Collinder 470, rassemblant une vingtaine d'étoiles visibles. Cependant, la majorité des jeunes astres restent dissimulés derrière d'épaisses bandes de poussières interstellaires. Les observations en infrarouge révèlent la présence de plusieurs centaines d'étoiles nouvellement formées, dont certaines atteignent des masses remarquables, jusqu'à 14 fois celle du Soleil. Cassegrain 520mm (focale 4300mm) - ASI 6200 MM - Paramount MEII - Filtres Astronomik LRGB + Ha6nm L : 149 x 120s R : 30 x 180s G : 30 x 180s B : 30 x 180s Ha : 160 x 120s Total : 13h18 Bon ciel à tous, Mathieu Guinot, Matthieu Tequi, Jean Claude Mario & JB Auroux https://team-ouranos.fr/

Merci à tous 😉

La nébuleuse M97 doit son nom au premier dessin qui en a été réalisé en 1848 par Lord Ross, à l’aide de son télescope de 183 cm de diamètre (le plus important de l’époque, surnommé le « Léviathan« ). On notera sur ce dessin la présence d’une étoile dans chacune des zones plus sombres de la nébuleuses (qui apparaissent plus claires sur le dessin) ; l’une de ces étoiles n’apparaissant plus sur les images modernes… D’autres observateurs semblent avoir également vu cette seconde étoile antérieurement à 1850, après quoi celle-ci n’est plus mentionnée. Une incertitude demeure donc quant à la réalité de cette étoile : s’agit-il d’une erreur d’observation ou d’un phénomène encore inexpliqué ? En l’absence de la moindre littérature sur cette question, on ne peut que se risquer à évoquer que cette disparition subite (si tant est qu’elle soit réelle) pourrait être expliquée en partie par le passage de l’étoile derrière des nuages de gaz et de poussières suffisamment opaques. Hibou.jpg.590fc2f61d0eadfd71ed1ed29e4fcc65.jpg M97 dessinée par Lord Ross en 1848. Toutefois, cette hypothèse n’est pas confirmée par les observations en infrarouge, qui ne révèlent pas d’étoile aussi lumineuse qui serait « cachée » en arrière-plan. On doit donc se résoudre à penser que cette observation était sans doute erronée, ou influencée par l’effet de paréidolie de la nébuleuse elle-même ! Il se pourrait qu’il ne s’agisse en réalité que de l’étoile centrale localisée de manière incorrecte. L’âge de cette nébuleuse est en revanche mieux connu, puisqu’il est estimé d’après sa vitesse d’expansion à environ 8000 ans. Sa structure est plus complexe que ce que les images amateur laissent souvent voir, avec une enveloppe principale de forme sphérique plus dense en périphérie mais globalement assez homogène et plutôt floue. En réalité, il est possible d’observer plusieurs structures d’échelles différentes et notamment trois coquilles concentriques probablement formées par les éjections successives de l’étoile centrale en fin de vie. A noter que les images récentes mettent clairement en évidence l’existence d’une enveloppe externe bien visible en OIII (visible sur l’image présentée ici). Parmi les spécificités de M97, c’est en particulier l’aspect des deux zones moins denses dans la région centrale qui pose question. Version « grand champ » Les astronomes ayant cherché à modéliser cette nébuleuse en sont arrivés à la conclusion que sa structure se présente comme un « tore cylindrique multicoque » vu sous un angle oblique : les zones sombres (les « yeux du hibou ») étant en réalité les extrémités du cylindre. Il s’agirait donc d’un angle de vue à mi-chemin entre la « vue de dessus » (comme pour les nébuleuses planétaires Hélix ou M57) et la « vue de profil » (comme M27). AstroSib 360 - AP1100 - G4 16000 Filtres Chroma LRGB + Ha 3nm + OIII 3nm L : 33 x 180s R : 24 x 180s G : 24 x 180s B : 24 x 180s Ha : 70 x 600s OIII : 78 x 600s Total : 29h55 Bon ciel à tous ! Jean Claude Mario, Mathieu Guinot, Matthieu Tequi & JB Auroux https://team-ouranos.fr/

Merci à vous.

C'est la conjonction d'une bonne optique, une sélection des brutes assez stricte, des process de traitement qui ont évolués, et un ciel relativement ouvert et stable pour avoir assez de nuits claires.

Oui c'est qu'elle est loin la bougresse 😉, faut un peu de focale, avec le C11 c'est sans problème, merci pour ton passage.

Merci, J'en ai pas souvent su brouillard, après recherches le fameux disque qui enveloppe cette galaxie a fait l'objet d'études scientifiques: https://www.aanda.org/articles/aa/full_html/2016/02/aa22899-13/aa22899-13.html

Merci à toi. Une des caractéristiques de cette galaxie est d'avoir une bande de poussière très occultante dans toute sa périphérie. Ce qui donne au traitement un passage assez marqué entre la zone centrale assez détaillée et la zone périphérique très floue, cela n'est pas le fait du traitement, cela se retrouve également sur d'autres images de la belle , c'est réellement un trait physique, cela indique aussi que cette zone de poussière doit être située en avant plan de la galaxie et masquer les bras spiraux se trouvant derrière.

Merci ! Merci beaucoup, la galaxie est assez petite (en taille apparente), nous sommes assez content des détails obtenus que l'on ne vois pas très souvent.